Mise en place du plan de gestion des déchets sur un ... - ENGEES

conviennent de moins en moins : il est de plus en plus difficile de les contacter au téléphone, et ils ontcessé de collecter tous les points de collecte sans en faire part au service.De son côté, le service Environnement du CRVA semble très satisfait de son prestataire qui reprendgratuitement les cartouches et toners, mais aussi rend des suivis réguliers des poids collectés, etremplis à chaque enlèvement les BSDD. Le service Environnement du CPV utilisera trèsprobablement ce prestataire en 2012.Nous nous sommes tout de même penchés au CPV sur une éventuelle reprise par le fournisseur descartouches et toners 1 .Pour les cartouches, ce système est délicat à mettre en place. Chaque service les commande chez lefournisseur qu'il veut, et ce dernier y livre directement la marchandise : le renvoi au fournisseur devraitdonc se faire au coût par coût et par chaque service. Ceci n'est non seulement pas un automatismeaujourd'hui, mais certains fournisseurs adhèrent à des organismes collectifs agréés par les pouvoirspublics 2 , et ne reprennent donc pas leurs fournitures. La collecte des cartouches par les soins duservice Environnement sera ainsi toujours nécessaire, même si certains services prennent l'habitudede faire un échange avec leur fournisseur.Le système est différent pour les toners d'impression : les services nécessiteux viennent les chercherau service Général, où l'unique fournisseur du site les livre. Cependant, ce fournisseur a choisid'adhérer à un organisme collectif, qui facture la collecte de ce déchet.Le service Environnement du CPV utilisera donc, dés que possible, le même prestataire que le CRVpour les cartouches et toners d'impression, et continuera la collecte comme elle a été modifiéerécemment.De son côté, le CRV veut garder son fonctionnement, à savoir que la collecte se fasse par le serviceLogistique lors de livraisons dans les services. Au CPV, ce système ne sera pas mis en place pourplusieurs raisons : le service Logistique ne rentre pas dans les bâtiments livrés, il ne livre pas tous lesbâtiments, et en 2012 il subit aussi des diminutions d'effectifs.La gestion des cartouches et toners d'impression sera ainsi différente en 2012, jusqu'à la collecte parle prestataire qui sera le même au CPV et au CRV.2.2.18. Les pilesIl existe aujourd'hui deux organismes agréés par l'Etat pour la collecte et le traitement des piles etaccumulateurs usagés : Screlec [7] et Corepile [8]. Ces deux organismes collectent gratuitement lesentreprises, ce que cherchent les services Environnement du CPV et du CRVA.Le choix d'un prestataire commun s'est très vite arrêté sur Screlec pour une raison en particulier : laplanification de leurs passages se fait par téléphone 3 , tandis que Corepile demande à ce que ce soitpar internet [4].En termes de gestion, Screlec ne collecte qu'en un seul point pour une même adresse.La mise en place d'un unique point de collecte pour toute la plate-forme est cependant impensable vusa superficie : ce serait prendre le risque que le personnel ne trie plus les piles.Nous avons donc décidé de changer les points de collecte aujourd'hui installés, pour disposer uncollecteur à chaque entrée des deux sites, et un au restaurant du CRV : celui installé aujourd'huipermet de collecter d'importantes quantités. Ces emplacements permettront non seulement decollecter ces déchets en des points où le personnel est obligé de passer, mais aussi de diminuer lenombre de points de collecte, ce qui pose aujourd'hui des problèmes de vidage.La question qui s'est posée après l'emplacement était le type de collecteur.Le service Environnement était en effet d'accord pour changer ses collecteurs qui étaient nonseulement abîmés, mais dont la non transparence ne permettait pas un contrôle visuel rapide de leurcontenu et de leur remplissage. Un des premiers critères de choix pour ces nouveaux collecteurs aainsi été la transparence.Le deuxième critère était leur capacité. En effet, 1 litre de piles pèse environ 1,5kg 4 , ce qui devient vitelourd pour le personnel chargé de la manutention des collecteurs. De simples calculs, basés sur la1 Se conférer à la note1 de la page 282 " Les producteurs peuvent s'acquitter des obligations qui leur incombent […] en adhérant à un organisme agréé par arrêtéconjoint des ministres chargés de l'environnement et de l'industrie " – Art. R543-196 du Titre IV du Livre V du Code del'Environnement [3]3 Renseignements obtenus après des contacts par mail avec l'organisme4 Estimation basée sur le poids d'une pile : environ 30g, et sur le nombre de piles contenues dans 1 litre, à savoir unecinquantaine.Anne RONDET 44Mémoire de TFE - Septembre 2010