<strong>Montpellier</strong>Terre defaïencesPotiers et faïenciers entre Moyen Âge et XVIII e siècle<strong>28</strong> <strong>avril</strong><strong>23</strong> <strong>septembre</strong> 201<strong>23</strong>Les trois parties suivantes évoquent les premières séries de vases pharmaceutiques dans la tradition desmajoliques de la Renaissance italienne et espagnole. Les premières productions de Pierre Estève au milieudu XVI e siècle en constituent le point de départ, conjointement à l’installation d’Antoine Syjalon à Nîmes ;elles permettent de réévaluer le rôle moteur de <strong>Montpellier</strong> dans l’éclosion de la faïence en Languedoc.Grâce aux modèles moulés retrouvés dans l’atelier Favier et la grotte dépotoir du XVII e siècle fouillée à<strong>Montpellier</strong>, sont regroupées les séries caractéristiques de pots canon blancs à cartouche brun, ou en bleuet jaune “a compendiario” que l’on retrouve encore en place dans certaines apothicaireries.La cinquième section regroupe les découvertes de l’atelier Boissier de la 2 e moitié du XVII e siècle : lescoupes, écuelles, plats et vases de monstre à décor en camaïeu bleu et brun qui y sont attestés. Le visiteurpourra notamment découvrir un grand plat en relief, découverte notable de ces fouilles, représentant Lesacrifice d’Abraham. Ce modèle que l’on retrouve chez les suiveurs de Bernard Palissy, en pré d’Auge oudans le sillage de l’école de Fontainebleau, offre le témoignage exemplaire de la postérité de certains moulesdans des ères chronologiques et géographiques éloignées. Ces découvertes constituent à elles seules uneavancée majeure pour l’histoire de la céramique.La sixième section présente les grandes sériesproduites par la Manufacture Royale de JacquesOllivier, et alentours, à la fin du XVII e et auXVIII e siècle. Elle marque ainsi l’apogée de laproduction de pièces de pharmacie, et permet dejuger du niveau de qualité atteint à la fin du règnede Louis XIV. Au-delà, c’est toute une nouvellegamme de céramiques pour la toilette, la tableou l’ornement qui voit le jour. Elle montre aussila production de carreaux de revêtement decheminées et de panneaux, illustrée par des sériesstylistiques provenant de châteaux et demeures dela région (<strong>Montpellier</strong>, Pézenas, etc.), et le décor àla Bérain, jusqu’alors négligé par l’historiographie.Un vaste corpus de grands plats spectaculaires austyle bien défini, qui constituent parmi les chefsd’œuvre de la production montpelliéraine, estici présenté.L’exposition s’achève sur la question desproductions à décors floraux naturalistes surfond blanc ou jaune qui, si elles sont aujourd’huijustement remises en cause, constituent une partimportante de l’historiographie de la céramique à<strong>Montpellier</strong>.<strong>Montpellier</strong>, Atelier Daniel Ollivier ou son entourage,Chevrette aux rois de France, 1 ère moitié XVII e siècle,Sèvres - Cité de la céramique© RMN / Martine Beck-Coppolawww.montpellier-agglo.com<strong>Montpellier</strong> <strong>Agglomération</strong>10Dossier de presse
<strong>Montpellier</strong>Terre defaïencesPotiers et faïenciers entre Moyen Âge et XVIII e siècle<strong>28</strong> <strong>avril</strong><strong>23</strong> <strong>septembre</strong> 201<strong>23</strong>L’Hôtel de Cabrières-Sabatier d’Espeyran,département des Arts décoratifsdu musée Fabre de <strong>Montpellier</strong> <strong>Agglomération</strong>Ouvert en février 2010, après un chantier dedeux ans d’un montant de 4 365 400 € financéà 70% par <strong>Montpellier</strong> <strong>Agglomération</strong>,l’Hôtel de Cabrières-Sabatier d’Espeyran,département des Arts décoratifs du muséeFabre de <strong>Montpellier</strong> <strong>Agglomération</strong>, proposedans son exposition permanente, les plusbelles pièces de faïence des collections dumusée Fabre de <strong>Montpellier</strong> <strong>Agglomération</strong>.Le public de <strong>Montpellier</strong>, terre de faïencespourra découvrir, au sein de cet hôtelparticulier, un fonds exceptionnel de céramiqueset de pièces d’orfèvrerie. Il pourraégalement confronter les collections classiquesà la création contemporaine grâceà l’exposition temporaire Perturbations.Proposée au sein des salles de l’Hôtel deCabrières-Sabatier d’Espeyran depuis le31 mars, et jusqu’au 16 <strong>septembre</strong>, cetteexposition vient perturber les sages sallesbourgeoises du XIX e siècle avec des piècesde plasticiens internationauxPerturbations vient compléter l’exposition de pièces decéramiques au musée Fabre avec des œuvres contemporainesinsérées dans les salles d’un hôtel particulier.© <strong>Montpellier</strong> <strong>Agglomération</strong>Un billet à 7 € est proposé aux visiteurs au musée Fabre de <strong>Montpellier</strong> <strong>Agglomération</strong>, donnantaccès aux deux volets de l’exposition <strong>Montpellier</strong>, terre de faïences, aux collections permanentesdes deux musées et à l’Hôtel de Cabrières-Sabatier d’Espeyran.www.montpellier-agglo.com<strong>Montpellier</strong> <strong>Agglomération</strong>11Dossier de presse