- 152 -- Ah, sûrement, oui. C’est vrai que moi, j’avais unebonne pratique obstétricale, j’ai fait <strong><strong>de</strong>s</strong> consultationsprénatales pendant un an, donc je voyais entre dix,entre quinze et vingt femmes enceintes tous les jours,à l’hôpital. Je participais aux accouchements, jefaisais les révisions utérines, je faisais lesépisiotomies, je m’occupais <strong>de</strong> bébés, donc, j’avaisune expérience. Donc, je ne pense pas que ça aitchangé grand chose. Parce que même à l’hôpital, j’aivu aussi <strong><strong>de</strong>s</strong> catastrophes.- Bien sûr.- Donc, voilà.- Est-ce que ça a pu changer votre rapport à <strong>la</strong> vie, à <strong>la</strong>mort, votre façon d’abor<strong>de</strong>r les choses avec vospatients ?- Oh, oui. Ce que ça a changé, en moi, c’estqu’effectivement je suis passée <strong>de</strong> l’autre côté <strong>de</strong> <strong>la</strong>barrière et j’ai perdu un petit peu <strong>de</strong> mon assurance.J’avais une assurance diabolique peut-être, je ne saispas, Je suis quelqu’un d’assez sensible. J’ai toujoursété très attentive aux autres, mais, vous savez,quand on est jeune, on se croit invincible. Onn’imagine pas que <strong>la</strong> mort puisse nous arriver, ou <strong>la</strong>ma<strong>la</strong>die. Moi, <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die, je ne <strong>la</strong> connaissais pas. Etje pense que c’est quand même une bonneexpérience. Bon, je ne vais pas dire que je souhaite àtous les jeunes mé<strong>de</strong>cins d’avoir <strong><strong>de</strong>s</strong> trucs pareils,mais si, c’est une expérience importante,intéressante, parce que ça permet <strong>de</strong> prendre le point<strong>de</strong> vue du patient et effectivement, d’être très attentifà ce que va dire le patient, à ce qu’il peut ressentir.Mais, est-ce que ça, je pense que ça a accentuéquelque chose que j’avais déjà. Le souci <strong>de</strong> l’autre.Le souci <strong>de</strong> l’autre.- Cette écoute, le besoin <strong>de</strong> comprendre. Est-ce quevous-même, vous prenez en charge <strong><strong>de</strong>s</strong> confrères,spécialistes ou généralistes, en tant que mé<strong>de</strong>cintraitant ?- Alors, j’ai <strong><strong>de</strong>s</strong> mé<strong>de</strong>cins dans ma patientèle.- D’accord.- J’ai <strong><strong>de</strong>s</strong> mé<strong>de</strong>cins, <strong><strong>de</strong>s</strong> kinés, <strong><strong>de</strong>s</strong> infirmières.- Vous trouvez que c’est difficile <strong>de</strong> prendre en chargeun mé<strong>de</strong>cin ?- On n’en a pas beaucoup. Mais non, passpécialement, finalement.- D’accord. Et votre expérience en tant que patiente,est-ce que ça a pu modifier votre prise en charge, leregard <strong>de</strong> vos mé<strong>de</strong>cins sur vous en tant quepatiente ? Est-ce que ça a pu modifier votre regardsur vos patients généralistes ?- Alors, si vous voulez, je fais un petit peu comme ceque je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, moi, c’est-à-dire que je leur dit« Ben écoute, je vais faire comme je fais pour tout lemon<strong>de</strong> ». Voilà. Je retourne <strong>la</strong> règle que je vous aidite, parce que c’est vrai, quand je consulte unnouveau mé<strong>de</strong>cin spécialiste, puisque j’ai étéamenée à voir plusieurs spécialistes, je dis (soit je letutoie, soit je le vouvoie) « Vous faites comme sij’étais X ou Y ».- Alors, vous faites pareil avec vos patients.- Oui, voilà. Par contre, c’est vrai que malgré que jesois mé<strong>de</strong>cin, il y a <strong><strong>de</strong>s</strong> mé<strong>de</strong>cins qui m’ont maltraitée, comme si j’étais le patient Lambda,effectivement, ça ne m’a pas rapporté. D’autrespeuvent être plus prévenants.- Ils changent leur attitu<strong>de</strong> ?- Mais d’autres peuvent au contraire être vraimentodieux. J’ai eu <strong><strong>de</strong>s</strong> contacts odieux avec certainsspécialistes en particulier.- Eux, ils avaient peut-être une gêne par rapport àvotre situation ?- Il y a <strong><strong>de</strong>s</strong> gens qui sont comme ça avec tout lemon<strong>de</strong>.- Il y a ça aussi, peut-être. D’accord.- Mais je pense que ça ne change pas vraiment <strong>la</strong>nature <strong><strong>de</strong>s</strong> gens. Quelqu’un qui est attentif auxautres, il va rester attentif si c’est un mé<strong>de</strong>cin.Quelqu’un qui traite le patient comme un numéro,ou un robot, il va faire pareil. Moi je pense quec’est plus dans <strong>la</strong> tête <strong>de</strong> celui qui exerce que dans<strong>la</strong> réaction par rapport à <strong>la</strong> personne qu’il a en face<strong>de</strong> lui.- Si vous <strong>de</strong>viez comparer votre prise en charge, <strong>la</strong>prise en charge <strong>de</strong> votre santé, le suivi <strong>de</strong> votresanté, par rapport à celui <strong>de</strong> vos patients, qu’est ceque vous diriez ?- Ben, il me semble que je fais à peu près pareil. Jem’efforce <strong>de</strong> faire pareil. De toute façon, bien avantqu’il m’arrive toutes ces histoires, moi je me suistoujours donné comme idée que quand j’ai unpatient, je dois faire comme si c’était quelqu’un <strong>de</strong>ma famille, comme ça, c’est simple. Pour moi, c’estune règle simple : si c’était mon frère, si c’était masœur, si c’était mon père, qu’est-ce que je ferais ?Et ça vous ai<strong>de</strong> à résoudre beaucoup <strong>de</strong>problèmes.- Il y a <strong><strong>de</strong>s</strong> gens qui disent « Surtout ne pas prendreen charge ma famille ! » et a contrario, vous avez<strong><strong>de</strong>s</strong> gens qui ne veulent pas penser comme ça.- Alors, moi, je ne prends pas en charge ma famille,mais je peux vous dire que dans ma famille, j’airécupéré <strong><strong>de</strong>s</strong> trucs, et encore récemment, etencore récemment.- C’est pas une question d’époque.- Ma sœur a été opérée hier d’une sigmoïdite, on luia enlevé 40 centimètres d’intestin. Elle m’atéléphoné au cours du mois <strong>de</strong> mai en me disant« Je viens d’aller voir le mé<strong>de</strong>cin, j’ai mal auventre, il m’a dit que j’avais une gastro-entéritesèche ». Je lui ai dit « Qu’est ce que c’est quecette connerie ? Ça n’existe pas ! » Elle n’a jamaismal au ventre, ma sœur, elle n’est jamaisconstipée, et voilà. Je lui ai dit « Tu as unproblème, il faut chercher ce que tu as ». Je lui aifait décrire sa douleur. Elle avait eu horriblementmal. Je lui ai dit « Ben écoute, il faut faire un bi<strong>la</strong>n,une coloscopie, machin ». Puis après elle m’arappelée en disant « J’ai horriblement mal ». Je l’aienvoyée à l’hôpital. Après, ça al<strong>la</strong>it mieux, je nesais pas quoi, son bi<strong>la</strong>n était négatif. Elle n’a paseu <strong>de</strong> scanner. Elle avait eu une échographie, unbi<strong>la</strong>n. Après, je lui ai dit « Ben écoute, si tu refaisune crise, il faut voir un gastro-entérologue,<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à ton mé<strong>de</strong>cin ». J’ai pas cassé dusucre, je lui ai dit « Retourne le voir, tu lui disquand même que tu en as discuté avec moi et queje ne suis pas d’accord avec <strong>la</strong> gastro-entéritesèche ». Elle avait une sigmoïdite. Elle a fait une<strong>de</strong>uxième crise, elle m’a appelée parce qu’il n’étaitpas là. Je lui ai dit « Tu fais une sigmoïdite ». Elleavait <strong>de</strong> <strong>la</strong> fièvre, cette fois. Effectivement, bingo !Elle a été opérée hier. Et pourtant, elle a vu legastro entérologue. Je lui ai dit « Ecoute, tu lui disbien que tu as eu <strong>de</strong> <strong>la</strong> fièvre et <strong><strong>de</strong>s</strong> douleurs augastro entérologue ». Au moment où elle l’a vue,elle avait pris mal. Elle a dit « On fait d’abord unegastro une fibroscopie » elle a pas fait <strong>de</strong> scanner.J’ai dit « Mais pourquoi elle t’a pas fait faire unscanner ? Le diagnostic d’une sigmoïdite, ça se faitavec un scanner ». Elle me dit « Ben je sais pas,j’avais pas mal », bien sûr on est pas dans lemilieu médical. Donc il faut rattraper les choses,même <strong>de</strong> spécialiste.- C’est-à-dire qu’on a toujours les antennes et onreste avec une certaine acuité.- C’est tout le temps. Je suis partie en voyage ceweek-end, il y a une femme qui m’est tombée<strong><strong>de</strong>s</strong>sus. Elle m’est tombée sur le tibia, elle esttombée sur moi, en ratant une marche, donc je l’aiempêchée finalement <strong>de</strong> se fracasser le crâneparce qu’elle aurait pu se faire très mal. C’est unefemme qui avait une prothèse <strong>de</strong> genou et <strong>de</strong>ux
- 153 -prothèses <strong>de</strong> hanche, une personne âgée et je lui aiexaminé son poignet. Bon, elle al<strong>la</strong>it… Voilà, il vousarrive toujours <strong><strong>de</strong>s</strong> choses comme ça. J’ai toujoursune ordonnance avec moi, ma valise dans mon coffre<strong>de</strong> voiture.- Vous êtes mé<strong>de</strong>cin..- Tout le temps.- En premier lieu. D’accord.- Je fais <strong>de</strong> <strong>la</strong> danse. En cours <strong>de</strong> danse, il y a un garsqui a fait un ma<strong>la</strong>ise, je l’ai ausculté, j’ai entendu quec’était un RA, je lui ai dit « Ben écoute, ma<strong>la</strong>ised’effort, menace <strong>de</strong> mort ». J’ai appelé le SAMU.Vous pouvez pas… Je pense que ça décolle pas.Mais moi, je l’accepte. C’est pas… voilà. C’est mavie, <strong>de</strong> toute façon. Je ne sais pas si c’est pareil pourles autres mé<strong>de</strong>cins, mais moi, j’ai l’impression queça me colle à <strong>la</strong> peau.- Ben, je pense que chacun a une expérience trèsdifférente.- Oui. Absolument. Bon, ben je suis partie avec cetteidée. Quand j’étais <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>, <strong>de</strong> toute façon, j’étaistoujours bonne pour qu’il se passe <strong><strong>de</strong>s</strong>catastrophes…- On attendait que ça soit vous <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> pour que çaarrive.- Oui, mais c’est marrant. En fait, j’ai le mauvais œil.- Comme lorsque les spécialistes vous disent que c’estparce que vous êtes mé<strong>de</strong>cin.- Oui.- C’est intéressant comme remarque…- Parce que par exemple ma thyroï<strong>de</strong>, bon, ben, vousavez déjà dû voir <strong><strong>de</strong>s</strong> ma<strong>la</strong>dies <strong>de</strong> Basedow, ben, enmoyenne, on leur fait une dose d’io<strong>de</strong> et c’estterminé. Moi, on m’a fait quatre fois <strong>la</strong> dose normale.- Vous êtes très résistante, on va dire.- Alors, je ne sais pas si c’est parce que je suismé<strong>de</strong>cin, en tout cas, c’est toujours exceptionnel.- C’est toujours à part.- C’est toujours à part. Alors ça, je sais pas si c’est untruc que vous allez retrouver. Est-ce que lesmé<strong>de</strong>cins ont <strong><strong>de</strong>s</strong> pathologies à part ? Et moi, c’estvrai, c’est tout à part, <strong>la</strong> grossesse prolongée, <strong>la</strong>rupture utérine…- Oui. Mais c’est vrai que c’est quelque chose quirevient.- Pour <strong>la</strong> borréliose, j’ai eu <strong>la</strong> biologiste au téléphone,elle m’a dit « Mais vous faites partie <strong><strong>de</strong>s</strong> 10 % chezqui les anticorps persistent alors que chez <strong>la</strong> plupart<strong><strong>de</strong>s</strong> gens, ils s’en vont ». Encore une particu<strong>la</strong>rité.- D’accord. Bon…- Puis je ne vous parle pas <strong>de</strong> mes enfants.- Vous leur avez transmis cette spécificité. Bon, avant<strong>de</strong> terminer et <strong>de</strong> vous remercier <strong>de</strong> m’avoir reçue, jevou<strong>la</strong>is juste vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r pourquoi est-ce quevous avez accepté <strong>de</strong> répondre à mon étu<strong>de</strong>. Qu’estcequi vous a intéressée dans cette étu<strong>de</strong> ?- Ben, je me suis dit « Tiens, ça peut être intéressant ».Justement, quelqu’un qui s’y intéresse, çam’intéressait <strong>de</strong> savoir. Pourquoi vous faites ça ?Vous avez aussi une histoire personnelledouloureuse ?- Oui, oui, alors, je vais éteindre.-- Interruption <strong>de</strong> l’entretien quelques minutes- Ça n’a pas changé mon point <strong>de</strong> vue, ça ne m’a pasaigrie contre les gens. Et ça, je pense que c’est unechance, parce que moi, j’ai vu d’autres mé<strong>de</strong>cins…Ici à F, nous avons perdu dix mé<strong>de</strong>cins en 10 ans, <strong>de</strong>mort violente. Alors, il y a eu <strong><strong>de</strong>s</strong> suici<strong><strong>de</strong>s</strong>, il y a eu<strong><strong>de</strong>s</strong> morts violentes, et <strong><strong>de</strong>s</strong> acci<strong>de</strong>nts, <strong><strong>de</strong>s</strong> infarctus,enfin, voilà. Et il y a <strong><strong>de</strong>s</strong> patients quelquefois qui vousracontent qu’ils viennent vous voir parce qu’ils nepeuvent plus aller chez ce mé<strong>de</strong>cin parce qu’il parle<strong>de</strong> lui, <strong>de</strong> sa pathologie, ou bien qu’il leur dit « C’estpas grave, moi aussi, j’ai mal au dos ». Et ça, c’est untruc qu’il ne faut pas faire. Je me suis renduecompte que c’était un truc qu’il ne faut pas faire.Parce que j’ai eu plusieurs fois <strong><strong>de</strong>s</strong> patients quisont venus comme ça. Et j’ai dit « Ben non,effectivement. Pardonnez lui parce que peut-être,c’est qu’il est vraiment pas bien s’il en arrive là ».Moi je ne suis jamais méchante avec les confrèresqui souffrent. Mais c’est vrai que le confrère quisouffre et qui ne se rend pas compte que çainterfère dans son fonctionnement, c’est pas trèsbon pour les patients.- Ça <strong>de</strong>vient dangereux pour <strong>la</strong> pratique.- Je sais pas si c’est dangereux, mais en tout cas,c’est pas bon. Dangereux, peut-être pas…- Moins objectif.- Voilà. Et les patients le ressentent.- Bien sûr.- Donc, c’est vrai qu’il faut toujours arriver à élu<strong>de</strong>rles questions personnelles que les gens peuventnous poser.- Et pour se protéger et pour les protéger.- Voilà. Sans franchement, non plus, les remballer,mais gentiment trouver <strong><strong>de</strong>s</strong> voies <strong>de</strong> secours, voilà.Pour ne pas rentrer dans les détails, parce quesinon, ça va pas quoi ! Si c’est le patient qui vousinterroge sur <strong>la</strong> pathologie… Alors, en mêmetemps, moi j’ai <strong>la</strong> chance, j’ai jamais mal nulle part,j’ai jamais mal au dos. Donc, c’est vrai que je vaisparler bien puis que je dirais autrement si j’avaisça. Parce que j’ai un souvenir d’un mé<strong>de</strong>cin quimalheureusement est disparu, mais qui avait toutle temps <strong><strong>de</strong>s</strong> lumbagos, etc… Le pauvre, il enbavait et ça, vous pouvez pas le cacher non plus,un lumbago. Une grossesse on ne peut pas <strong>la</strong>cacher, mais c’est pas une ma<strong>la</strong>die. Mais unlumbago, c’est une souffrance. Et je pense quepeut-être ça changerait ma vision, je ne sais pas.Parce que il faut bien bosser aussi, parce que…- En gardant son propre rôle.- Le pire, ça doit quand même être les dépressions.- Oui.- Quand un mé<strong>de</strong>cin est déprimé, pour s’intéresseraux autres, ça ne doit pas être évi<strong>de</strong>nt.- Moi j’ai choisi délibérément <strong>de</strong> ne m’intéresserqu’aux pathologies organiques dans l’étu<strong>de</strong>. Parceque effectivement tout ce qui est du registrepsychologique et psychiatrique ça implique unautres questionnaire, un autre type d’analyse.C’est un autre sujet, en fait.- C’est vrai, mais en même temps, c’est un sujet. Ama connaissance, il y a énormément <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cinsqui souffrent <strong>de</strong> dépression, d’alcoolisme, <strong>de</strong> burnout.Ça doit pas arriver par hasard.- Non, non, c’est sûr que c’est une profession quiexpose à ces risques.- C’est vrai, comme tous les soignants. Notammentquand on est isolé. Je pense qu’être en groupe,c’est quand même une chance. Pour moi c’étaitvraiment une chance, dans un groupe qui étaitsoli<strong>de</strong>, qui s’entendait bien, où il y avait <strong>de</strong>l’humour, où il y avait <strong><strong>de</strong>s</strong> tas <strong>de</strong> choses positives,<strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong>, <strong>de</strong> l’entre ai<strong>de</strong>, du soutien.- C’est une protection…- L’échange verbal, voilà.- Oui, c’est essentiel dans <strong>la</strong> profession.- Moi ça m’a bien aidée, ça m’a bien aidée.- Bon, et bien je vous remercie beaucoup.
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