- 176 -- J’avais pas le temps <strong>de</strong> récupérer, j’avais pas letemps <strong>de</strong> récupérer.- Et comment ça s’est passé au niveau <strong>de</strong>l’organisation <strong>de</strong> votre remp<strong>la</strong>cement, ça a étéfacile ?- Non, ça n’a pas été facile. Par chance j’étais associé<strong>de</strong>puis une petite année, parce que je m’étais associéavec le Dr V en septembre 95. Je jure que j’avais pasprévu le truc… qui a été super nickel. D’autant plusque ça a été un facteur majeur <strong>de</strong> cohésion dugroupe, je pense, dans les coups durs. Le Dr V avaitprévu <strong>de</strong> prendre <strong><strong>de</strong>s</strong> vacances, alors on n’a pastrouvé <strong>de</strong> remp<strong>la</strong>çant, pour commencer.- Oui.- Dans l’immédiat, puisqu’on a trouvé <strong><strong>de</strong>s</strong> remp<strong>la</strong>çantsqu’à partir <strong>de</strong> début septembre.- Oui.- Donc lui, il avait prévu <strong>de</strong> partir en vacances, c’était <strong>la</strong>première fois qu’il partait l’été trois semaines avectoute sa famille. Il avait six enfants à l’époque. Il en aeu <strong>de</strong>ux autres <strong>de</strong>puis. Et donc, il n’est pas parti envacances. Il a mis les <strong>de</strong>ux plus grands dans le train,pour que sa femme puisse partir avec les quatre pluspetits et puis il n’est pas parti en vacances. Il aassuré tous les jours jusqu’à ce qu’on ait quelqu’un.Et début septembre, donc, on a trouvé quelqu’un quim’a remp<strong>la</strong>cé <strong>de</strong>ux mois.- D’accord.- Voilà.- Du point <strong>de</strong> vue financier, ça a été compliqué ?- Ça a été lourd, mais pas très compliqué.- Vous aviez <strong><strong>de</strong>s</strong> assurances privées ?- Non, du tout. J’avais pas d’assurance. Ça, je penseque c’est un point à mettre en exergue dans unethèse sur <strong>la</strong> santé <strong><strong>de</strong>s</strong> mé<strong>de</strong>cins. C’est qu’il vautmieux prévoir les in<strong>de</strong>mnités journalières avant d’êtrema<strong>la</strong><strong>de</strong>. Parce que là, donc, ça fait maintenant 9 ansque j’ai été déc<strong>la</strong>ré guéri et je peux toujours pas avoird’in<strong>de</strong>mnités journalières et je ne peux toujours pasavoir d’assurance normale si je fais un emprunt.- A cause <strong>de</strong> vos antécé<strong>de</strong>nts ?- A cause <strong><strong>de</strong>s</strong> antécé<strong>de</strong>nts.- D’accord. Je vais juste faire le point, parce que vousm’avez raconté tout un tas <strong>de</strong> choses, je voudraisvérifier que j’ai pas oublié une question que je vou<strong>la</strong>isvous poser. Au cours du suivi <strong>de</strong> <strong>la</strong> pathologie, estceque vous avez été amené à vous prescrire unbi<strong>la</strong>n biologique, un traitement antalgique, ou est-ceque c’était toujours pris en charge par unspécialiste ?- Non, c’était pris en charge.- D’accord. Vous aviez une ordonnance <strong>de</strong> l’hôpital eten général il n’y a pas eu <strong>de</strong> souci, vous n’avez pasdû rajouter…- J’ai eu le Zophren®, j’ai eu les antalgiques, il y avaitce qu’il fal<strong>la</strong>it, il n’y a pas eu <strong>de</strong> problème.- Vous aviez toujours un interlocuteur à portée <strong>de</strong> mainquand il y avait un souci ?- Oui, oui.- D’accord. D’accord. Qu’est-ce que vous avez ressentien tant que patient ? C’est-à-dire, le fait <strong>de</strong> <strong>de</strong>venirpatient pendant cette pério<strong>de</strong> très mouvementée. Estcequ’il y a eu <strong><strong>de</strong>s</strong> sentiments particuliers qui sontsortis ?- Ben, je dirais que sur le moment, c’est difficile. Lesentiment qui prévaut dix ans après ou douze ansaprès, c’est que c’est une sacrée chance, dans notremétier, d’avoir été ma<strong>la</strong><strong>de</strong>, parce que… Sur le p<strong>la</strong>n<strong>de</strong> <strong>la</strong> vie en général, ce que je disais tout à l’heure,mais sur le p<strong>la</strong>n professionnel, c’est une gran<strong>de</strong>richesse, je trouve.- Maintenant, pour votre pratique.- Pour ma pratique, maintenant, oui, tout à fait. Enparticulier dans l’abord du diagnostic difficile, grave.Dans l’accompagnement <strong><strong>de</strong>s</strong> accompagnants ou dupatient lui-même, etc.- Vous faites beaucoup d’accompagnement <strong><strong>de</strong>s</strong>patients qui ont un problème <strong>de</strong> cancer ou <strong><strong>de</strong>s</strong>patients en fin <strong>de</strong> vie ?- Beaucoup, non, mais quand il y a besoin, on le fait,oui.- D’accord. Et ça a changé votre façon d’abor<strong>de</strong>r lesquestions sur les ma<strong>la</strong>dies graves, sur <strong>la</strong> mort ?- Oui, ça a changé ma façon <strong>de</strong> l’abor<strong>de</strong>r, ça achangé le regard qu’en ont les patients aussi.Parce que les patients ont su que j’étais ma<strong>la</strong><strong>de</strong>,donc, sachant que j’étais ma<strong>la</strong><strong>de</strong>, parce que j’en aipas fait mystère, parce qu’ils m’ont vu sanscheveux, etc, ils en parlent aussi plus facilement.Alors, ça commence à s’estomper avec le temps.- Oui.- Parce que ça commence à faire longtemps. Maisj’ai quelques exemples précis, <strong>de</strong> patients ou <strong>de</strong>patientes, qui, dans les années qui ont suivi, ont euune espèce <strong>de</strong> connivence avec leur mé<strong>de</strong>cin, <strong>de</strong>dire « Oh mais, j’ai <strong><strong>de</strong>s</strong> nausées, mais vous savezce que c’est, docteur ! ».- Comment vous avez été amené à leur annoncer ?- A mes patients ?- Ils ont posé <strong><strong>de</strong>s</strong> questions ou bien est-ce que ça aété dit lors <strong>de</strong> votre remp<strong>la</strong>cement ? Comment ças’est passé ?- Dans un premier temps, donc, je me suis faitopérer. Je savais pas que c’était un cancer, et j’airepris le boulot <strong>de</strong>ux jours après. Je me suis dit« Je sais pas ce que j’ai, mais ça regar<strong>de</strong>personne ». Ça c’était <strong>la</strong> première phase. Elle apas duré très longtemps puisque le jour où j’airepris, il y a une personne qui était à l’époqueambu<strong>la</strong>ncière à J, qui m’a téléphoné et qui m’a dit« Est-ce que je peux te voir ce soir enconsultation ? ». J’ai dit « Bien sûr ». Elle me dit« Si toutefois tu es en bonne santé ». Je lui dis« Pourquoi tu me dis ça ? » elle me dit « Je saispas, il paraît que tu es gravement ma<strong>la</strong><strong>de</strong> ». Là, onétait le 1 e juillet 96.- Avant qu’on vous téléphone, le coup <strong>de</strong> fil <strong>de</strong>l’assistant ?- Absolument. Avant qu’on me téléphone. Donc je luidis « Là, premier indice ». Sympa ? Donc, j’aiessayé… Là, j’ai fait mon enquête quand même.J’ai fait mon enquête et j’ai reconstitué l’histoire <strong>de</strong><strong>la</strong> fuite. Il se trouve que ma femme est intendanteau collège du bled d’à côte, à Z, et que, à l’époque,il <strong>de</strong>vait y avoir <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux dans le collège ouquelque chose comme ça. Un <strong><strong>de</strong>s</strong> artisans <strong>de</strong> J,qui avait été choisi sur appel d’offres <strong>de</strong>vaitattendre une entrevue avec ma femme pour parler<strong><strong>de</strong>s</strong> différents soucis matériels que ça posait. Et jepense qu’elle <strong>de</strong>vait avoir <strong>la</strong> porte du bureauouverte. Soit elle m’a appelé, soit, plusvraisemb<strong>la</strong>blement, moi, j’ai dû l’appeler, sinon,j’imagine qu’elle aurait fermé <strong>la</strong> porte, je merappelle pas très bien du détail, juste aprèsl’intervention, et on a parlé « Comment tu t’esréveillé, qu’est-ce qu’il t’a dit, etc ?».- De manière indirecte, il a compris.- De manière indirecte, il a compris qu’il s’agissait <strong>de</strong>moi et que j’avais un problème <strong>de</strong> santé et commec’est une pipelette connue sur J, ça s’est su trèsrapi<strong>de</strong>ment. J’ai su, par ailleurs, que c’était un ami,sinon intime, au moins un ami <strong>de</strong> <strong>la</strong> personne enquestion. Donc, je suis à peu près sûr <strong>de</strong> mon fait,voilà.- Et vous n’avez jamais eu d’explication avec cettepersonne ?- Non, non, non, ça m’est égal.- Simplement, vous aviez besoin <strong>de</strong> savoir commentça s’était passé.- Je dirais que j’avais besoin <strong>de</strong> savoir comment ças’était passé. Ça m’a fait tout <strong>de</strong> suite passer àl’étape suivante qui était <strong>de</strong> dire « Même si je ne
- 177 -suis pas un grand monsieur, je suis quand même unmé<strong>de</strong>cin dans un petit bled, donc je suis en vue, quoique j’en pense, donc on va fantasmer. Et comme <strong>la</strong>vérité est toujours moins sujette à fantasmes quel’interprétation, donc, autant le dire ».- Autant être c<strong>la</strong>ir…- Autant être c<strong>la</strong>ir, ça, c’est une politique d’emblée : jesuis c<strong>la</strong>ir vis-à-vis <strong>de</strong> ça. Donc j’ai eu une stratégie <strong>de</strong>communication très basique : je suis allé le dire, c’estune bouta<strong>de</strong>, mais c’est quasi ça, je suis allé le direau bou<strong>la</strong>nger, au boucher, au marchand <strong>de</strong> journaux,en me disant « Dans dix minutes, tout le mon<strong>de</strong> estau courant ». En disant, en particulier au Dr V qui meremp<strong>la</strong>çait, donc qui était amené à voir mes patients,« Si les gens posent <strong><strong>de</strong>s</strong> questions, tu me lesenvoies, ils me téléphonent et je leur expliquerai ».De fait, donc, tout le mon<strong>de</strong> lui a <strong>de</strong>mandé. Il y en aun tout petit pourcentage, allez, une ou <strong>de</strong>uxdouzaines <strong>de</strong> personnes qui ont trouvé le courage <strong>de</strong>m’appeler pour, pas tellement pour me soutenir, pourvenir à <strong>la</strong> pêche aux infos, faut être c<strong>la</strong>ir, je pense.Parce que systématiquement, ça dérivait toujours surleurs petits problèmes ou « Quand est-ce que vousallez revenir ? » ou <strong><strong>de</strong>s</strong> choses comme ça.- Ça vous a surpris ?- Pas du tout.- Non ?- Pas du tout.- Vous vous attendiez à une réaction comme ça ?- C’est pas que je m’y attendais, c’est que jem’attendais à rien <strong>de</strong> particulier.- Oui.- Donc, j’avais pas d’attente par rapport à ça.J’attendais pas, je m’attendais pas à ce qu’il y ait uncomité <strong>de</strong> soutien qui vienne sous ma fenêtre, quoi.Donc, j’avais bien vu… J’ai succédé à un toubib quiest resté cinq ans, que les gens adoraient, qu’ilsal<strong>la</strong>ient mourir quand il est parti, parce que j’al<strong>la</strong>is leremp<strong>la</strong>cer et qui trois jours après son départ serappe<strong>la</strong>ient déjà plus comment il s’appe<strong>la</strong>it. Donc…ça, j’avais déjà bien ancré <strong>la</strong> notion <strong>de</strong> <strong>la</strong> vanité <strong>de</strong>ces choses-là et <strong>de</strong> <strong>la</strong> précarité <strong>de</strong> <strong>la</strong> mémoire. Donc,ça m’a ni choqué, ni peiné, ni rien du tout. C’estcomme ça, c’est comme ça. Donc, je dirais que j’aigéré l’image <strong>de</strong> ma<strong>la</strong><strong>de</strong> qui se soigne, en me disant« Ça peut avoir un aspect positif <strong>de</strong> montrer qu’onpeut s’en sortir avec un cancer et puis qu’on peutlutter contre un cancer, ça peut peut-être ai<strong>de</strong>r <strong><strong>de</strong>s</strong>gens ».- D’accord. D’accord. Je reviens un petit peu sur levécu <strong>de</strong> <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die : quel ma<strong>la</strong><strong>de</strong> vous étiez, à cemoment-là ? Est-ce que vous étiez plutôt en colère,est-ce que vous étiez à <strong>la</strong> recherche (c’est <strong><strong>de</strong>s</strong>exemples que je donne) à <strong>la</strong> recherched’informations ? Est-ce que vous étiez allé chercher<strong><strong>de</strong>s</strong> informations à côté ? Comment vous réagissiezen face <strong><strong>de</strong>s</strong> mé<strong>de</strong>cins et puis dans votre chambred’hôpital ? Quels étaient, soit vos sentiments, soit vosréactions ?- J’ai passé très rapi<strong>de</strong>ment les <strong>de</strong>ux trois premierssta<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> Kübler-Ross : <strong>de</strong> colère,d’incompréhension, etc. J’étais en colère, j’ai trouvéça injuste, évi<strong>de</strong>mment, j’étais trop jeune. Mais, c’estpassé assez vite parce que, encore une fois, je suisquelqu’un <strong>de</strong> pragmatique, donc je me suis dit « Onva prendre les problèmes au fur et à mesure qu’ils seposent ». Et je savais, puis je me suis renseigné, quele cancer du testicule, si on ne déconne pas et qu’onfait le traitement correctement, il n’y a pas <strong>de</strong> raisonque ça se passe mal.- Vous aviez fait <strong><strong>de</strong>s</strong> recherches un petit peu sur <strong>la</strong>ma<strong>la</strong>die ?- Un petit peu, oui. Parce qu’on n’est jamaiscomplètement au point sur ces trucs-là. Le Dr Y aussim’en a bien parlé, il m’a bien aidé. Et puis c’est unpeu comme dans l’histoire <strong>de</strong> Coluche, c’est un peule cancer du bras gauche, donc. C’est un cancer,bon, mais ça vaut mieux qu’un ostéosarcome,quoi.- Est-ce que vous pensez que vous réagiriezdifféremment aujourd’hui face à <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die, ou faceaussi à l’annonce <strong>de</strong> <strong>la</strong> nouvelle à vos patients ?Vous auriez une réaction différente ?- Si ça m’arrivait aujourd’hui, sans m’être arrivé àcette époque-là ? Ou si je m’en tapais un<strong>de</strong>uxième ?- Il y a les <strong>de</strong>ux dans ma question, effectivement,oui.- Heu, je sais pas…- Vous savez pas.- Jocker ! Parce que j’en sais rien. Je suis à peuprès sûr que j’ai pas réagi comme j’aurais prévuque j’aurais dû réagir.- Votre réaction vous a étonné à l’époque ?- Là encore, je vais m’en tirer par une pirouette :mais comme j’avais pas prévu d’être ma<strong>la</strong><strong>de</strong>, j’yavais pas réfléchi avant.- Et votre entourage, que ce soit votre familleproche, vos amis, vos collègues, est-ce quecertains ont eu une réaction à <strong>la</strong>quelle vous nevous attendiez pas ?- Ma fille, qui avait 8 ans à l’époque. Son frère enavait 5. On a commencé par leur expliquer, tout <strong><strong>de</strong>s</strong>uite, que j’étais ma<strong>la</strong><strong>de</strong> et qu’il al<strong>la</strong>it falloir mesoigner, que j’al<strong>la</strong>is perdre mes cheveux, etc… Onn’avait pas prévu <strong>de</strong> rentrer spécialement dans lesdétails immédiatement. On a une fille dont jedisais, quand elle avait 2 ans, qu’elle serait soitavocate, soit syndicaliste, parce qu’elle al<strong>la</strong>ittoujours au bout <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière fin <strong>de</strong> <strong>la</strong> question.- Elle veut avoir le <strong>de</strong>rnier mot et elle veut tout savoir?- Elle veut toujours le <strong>de</strong>rnier mot, encoremaintenant, à 20 ans, mais bon, bref. Et quand onlui a expliqué ça, elle a pas mis 20 secon<strong><strong>de</strong>s</strong> àpiger le truc et elle a dit « Mais attends, si tu vasperdre tes cheveux, c’est comme G, notre amieang<strong>la</strong>ise, c’est que tu as un cancer. Et si tu as uncancer, c’est que tu vas mourir ». Donc on a étécontraint, par elle, <strong>de</strong> lui expliquer les tenants et lesaboutissants et elle a posé toutes les questions,jusqu’à <strong>la</strong> toute <strong>de</strong>rnière qui est : « Mais alors, si jecomprends bien, tu ne pourras plus avoird’enfants ? ». Donc, ça, ça m’a beaucoup étonné<strong>de</strong> maturité, je dirais. Voilà. Donc, là, je pense quec’est <strong>la</strong> réaction qui m’a le plus étonné. Son frère,qui était donc plus petit, il n’avait que 5 ans, a euplus une réaction <strong>de</strong> fuite qui correspond mieux àsa personnalité, à éviter les conflits, etc. Mêmequand sa sœur vou<strong>la</strong>it à toute force lui expliquer cequi se passait, en le coinçant dans une encoignure<strong>de</strong> machin, il se sauvait.- Il préférait pas savoir.- Il préférait pas savoir, tout en ayant quand mêmeles oreilles qui traînaient. Il n’a fait aucuncommentaire jusqu’au jour où j’ai repris le travailoù il m’a dit :« Je suis bien content que turetournes au travail ». Voilà. Donc c’est ça, ma fille,je pourrais dire pourrais dire mes enfants, <strong>la</strong>réaction <strong>de</strong> mes enfants m’a étonné. La réaction<strong>de</strong> ma femme m’a pas étonné parce que c’estquelqu’un qui est encore plus pragmatique quemoi, donc, donc : « Attends, on verra bien, tant quetu n’as pas ton résultat, il n’y a pas <strong>de</strong> problème.Quand tu auras ton résultat, il sera toujours temps<strong>de</strong> se faire du souci ». Donc, elle a été trèsconstructive et très positive, très présente aussi. Laréaction <strong>de</strong> mon associé, m’a pas étonné, maism’a fait très p<strong>la</strong>isir. La réaction <strong>de</strong> mes parents m’apas particulièrement étonné, parce que c’est <strong><strong>de</strong>s</strong>parents. C’est à dire que <strong>la</strong> réaction <strong><strong>de</strong>s</strong> parents,c’est « Où est-ce qu’on a merdé pour qu’il t’arrive
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