Histoire de la Bretagne ancienne et moderne - Lecteurs.com

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de l’eau était un pauvre lépreux, qui demandait en suppliant qu’on le fîtpasser ; mais les gens du roi le repoussaient et s’en éloignaient avec horreur.Judicaël fit monter le lépreux sur son cheval derrière lui, et le déposasur l’autre rive. À peine le pauvre eut-il touché le sol, qu’il devint toutresplendissant et qu’en lui se manifesta le Christ même, qui dit au saintroi : « Parce que tu ne m’as pas méprisé sur la terre, tu y seras exalté, etaprès ta mort je te mettrai en mon paradis. » Puis il s’éleva au ciel, entouréd’une immense clarté.Après un long règne Judicaël, quittant le monde, descendit du trône ets’ensevelit dans l’obscurité d’un cloître, ayant pourvu au bonheur de sonpeuple. L’Église l’a placé au nombre des saints.Salomon II mourut en 658. Alain II, dit le Long, régna après lui, et samort, arrivée en 690, termina la première race des rois de Bretagne. Cepays était devenu le partage de quelques puissants seigneurs, qui, lasd’obéir à des fantômes de rois, se déclarèrent indépendants. La plupartde ces princes descendaient de la race de Conan, d’autres de celle desaint Judicaël. Ils étaient comtes de Nantes, de Vannes, de Léon, deCornouailles : quelques-uns se qualifièrent rois ; mais nul ne réunit sousses lois la Bretagne entière. S’ils ont fait quelque chose de remarquable,tout est retombé dans l’oubli. La seule vérité qui éclate à traversl’obscurité des chroniques de cette époque, c’est que les peuples étaientaccablés de misère. La France, du reste, ne jouissait pas d’une plusgrande prospérité.Pépin, instruit de la discorde qui régnait entre les Bretons, se hâta d’enprofiter et s’empara de Nantes, de Rennes, de Dol et de Saint-Malo.Charlemagne, son fils, réclama vainement des Bretons le paiement du tributque son père leur avait imposé. À la suite d’une ligue défensivequ’ils formèrent contre l’empereur, ils purent jouir de quatorze annéesde repos ; mais au bout de ce temps les ambitions particulières se réveillèrentplus fortes que jamais. Charlemagne fomenta de tout son pouvoirla discorde en Bretagne, dans le but d’asservir cette belle province etde l’attacher à ses États.Sous Louis le Débonnaire, la lutte entre la France et la Bretagne fut violenteet désastreuse pour l’antique contrée : la perte de leur chef Morvandécouragea les Armoricains ; ils se retirèrent devant l’empereur et le laissèrentpénétrer jusqu’à Vannes. Deux vengeurs restaient à la Bretagne,tous deux descendants de l’antique race de Conan ; ils se nommaient Riwalloet Noménoé. Riwallo, l’aîné, mourut, laissant sous la tutelle de Noménoéson fils Salomon, que celui-ci éleva comme son propre enfant.Noménoé avait déployé de grands talents à la guerre et dans le conseil ;24
il s’était montré l’un des plus redoutables adversaires du roi de France,car il n’oubliait pas le sang qui coulait dans ses veines, et bientôt il allaitprouver à la Bretagne tout ce qu’elle pouvait attendre de lui.25
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vous faisiez deux si vaillants homm
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Normandie. Le duc, dont l’armée
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Henri de Léon retourna en France,
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CHAPITRE VIIISuite de la lutte entr
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tête. Un cri de triomphe ébranle
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Forcé de se faire connaître, Bert
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désintéressement et de son amour
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CHAPITRE IXJean de Montfort. - Ses
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plupart des seigneurs bretons s’e
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seigneur, et qu’ils ignoraient qu
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epos. Ce roi forma en effet le dess
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Le duc, après avoir remercié les
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Quelques moments avant d’expirer,
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ensuite : le duc les fit agenouill
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n’en ferai rien, ajoute le duc ;
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emords réel que la crainte de perd
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Dans cet état de choses, le roi in
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passait sous les murs du jardin où
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permettre aux Français qui étaien
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Le duc d’Orléans s’avança jus
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montrer à ses peuples qui l’atte
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an de la noblesse, et entreprit de
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massacre de tous les partisans de l
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sçavez. - Ah ! chère dame, reprit
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epaire ; mais ils réfléchirent qu
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Roche-Derrien, de Jugon, de Châtel
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premier, quoique se disant innocent
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Bedford ayant envoyé des ambassade
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Parthenay avec tous ceux de sa suit
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Bretagne, et sa mère, Marie de Cra
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successeur ; Pierre, comte de Guing
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partie de plaisir, pour éloigner t
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l’engagea à revenir à la cour l
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puissances avec lesquelles on vivai
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François II consentait à lui donn
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entièrement les chagrins que ce ma
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le Père du peuple, mourut l’ann
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Sur ces entrefaites arriva la mort
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Laissant les Parisiens écrivailler
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Nantes, nommé Pierre Toucart. Ce f
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Machecoul dans une fête publique,
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sur les traîtres ! il entre au pal
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furent imitées à Rennes. À mesur
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pour sauver un jeune capitaine, lé
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ville se joignit aux campagnes. Une
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de ses projets ; mais l’œil pén
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Napoléon leur a rendue depuis long
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ville sous le feu de la garnison :
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fut alors que la Vendée tout enti
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Kléber dans ses Mémoires,ces gran
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simples félicités de leur vie et
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« - Les gendarmes que vous avez ba
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connu pour le plus fort et le plus
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Mais il est temps de parler de Henr
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livres de poudre chez le maçon qui
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ourreaux. Enfin il le fit juger mil
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l’accabla d’insultes et de coup
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guerre de 1793, « nous aurions ép
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mort de Cathelineau. « Détruisez
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essuie un terrible revers à l’at
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CHAPITRE XVIILa Terreur en Vendée.
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Il avait été donné cependant à
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chouans perdent cinq jours en revue
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canaille jacobine de Paris, envoyé
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« Ce qui frappe tout d’abord l
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Trois ans après, l’héritier du
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