affluent en rive gauche de la Seille
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L’évaluation <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> conservation initial <strong>de</strong>s habitats permettra <strong>de</strong> suivre dans le temps l’impact positifou négatif sur leur conservation <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> gestion <strong>en</strong>gagées sur le site et <strong>de</strong> proposer au besoin <strong>de</strong>sévolutions <strong>de</strong> ces mesures, l’objectif étant <strong>de</strong> maint<strong>en</strong>ir ou d’am<strong>en</strong>er les habitats dans un état <strong>de</strong> conservationfavorable.Etat <strong>de</strong> conservation initial <strong>de</strong>s habitats naturelsLa typicité et <strong>la</strong> richesse du cortège floristique ont été utilisées comme indicateurs pour évaluer l’état<strong>de</strong> conservation <strong>de</strong>s prairies <strong>de</strong> <strong>la</strong> vallée <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Seille</strong>. Cet état <strong>de</strong> conservation dép<strong>en</strong>d directem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>spratiques agricoles.Les habitats ont été répartis <strong>en</strong> <strong>de</strong>ux catégories :Habitats bi<strong>en</strong> conservés : prairies prés<strong>en</strong>tant une richesse floristique élevée, <strong>de</strong>s oligotrophes et/ou <strong>de</strong>sespèces intéressantes au niveau patrimonial.Habitats appauvris : prairies prés<strong>en</strong>tant une richesse floristique faible due à <strong>de</strong>s pratiques agricolesint<strong>en</strong>sives.L’état <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong>s habitats a été cartographié (Cf carte 8). Le tableau ci-<strong>de</strong>ssous montre globalem<strong>en</strong>tl’état <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong> chaque habitat.Co<strong>de</strong> NaturaEtat <strong>de</strong>HabitatsRemarques2000conservation1310 Végétation annuelle pionnière à Salicorne - Bi<strong>en</strong> conservé1340 Prairie halophile à Jonc <strong>de</strong> Gérard et AtropisdistantPrés<strong>en</strong>ce d’espècesprotégées au niveaurégional1340 Prairie halophile à Jonc <strong>de</strong> Gérard typique Prés<strong>en</strong>ce d’espècesprotégées au niveaurégional1340 Prairie subhalophile à Jonc <strong>de</strong> Gérard etChi<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t typique1340 Prairie subhalophile à Jonc <strong>de</strong> Gérard etChi<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t appauvrie <strong>en</strong> halophytes1340 Prairie subhalophile à Fétuque élevée et CarexdistantPrés<strong>en</strong>ce d’espècesprotégées au niveaurégionalDiversité spécifiquefaible, popu<strong>la</strong>tionquasi-monospécifique<strong>de</strong> Chi<strong>en</strong>d<strong>en</strong>tDiversité floristiqueélevéeBi<strong>en</strong> conservéBi<strong>en</strong> conservéBi<strong>en</strong> conservéAppauvriBi<strong>en</strong> conservé6510 Prairie mésophile <strong>de</strong> fauche à Colchique Diversité floristique Bi<strong>en</strong> conservéélevée1310 et 1340 33 % <strong>de</strong>s habitats halophiles détruits <strong>en</strong>tre1967 et 2000- DétruitsIl apparaît que les habitats d’intérêt communautaire prés<strong>en</strong>ts sur le site sont re<strong>la</strong>tivem<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong>conservés. Néanmoins, si on regar<strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> cet état <strong>de</strong> conservation on observe une dégradationgénérale <strong>de</strong>s habitats halophiles. En effet, <strong>de</strong>puis les 30 <strong>de</strong>rnières années un tiers <strong>de</strong>s milieux halophilesont disparus (Cf chapitre B4.2) - ces habitats « détruits » ont été retirés du périmètre d’étu<strong>de</strong> Natura2000. Il s’agit donc <strong>de</strong> mettre <strong>en</strong> œuvre les moy<strong>en</strong>s nécessaires pour stopper cette dégradation et préserverles habitats qui sont aujourd’hui prés<strong>en</strong>ts sur le site.37