‣ dans les vallées alluviales, prairies issues d’une dynamique régressive souv<strong>en</strong>t très anci<strong>en</strong>ne à partir <strong>de</strong> forêts<strong>de</strong> niveau topographique élevé (chênaies-frênaies à Frêne commun ou Frêne oxyphylle selon les systèmes,chênaies-charmaies méso-hygrophiles).‣ une évolution édaphique peut aussi les faire évoluer vers <strong>de</strong>s prés plus oligotrophiques à Si<strong>la</strong>üs <strong>de</strong>s prés,Ophioglosse commune (Ophioglossum vulgatum), Scorsonère humble (Scorzonera humilis)… (Molinioncaeruleae, co<strong>de</strong> Natura 2000 : 6410).Liée à <strong>la</strong> gestion‣ ces prairies sont conditionnées par le traitem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> fauche, un pâturage d’arrière-saison ne leur étant pasdéfavorable.‣ <strong>en</strong> revanche, un pâturage continu et int<strong>en</strong>sif les fait dé<strong>rive</strong>r vers <strong>de</strong>s prairies méso-hygrophiles <strong>de</strong> moindrevaleur écologique riches <strong>en</strong> Ivraie vivace (Lolium per<strong>en</strong>ne) (ex : Hor<strong>de</strong>o secalini-Lolietum per<strong>en</strong>nis, Lolioper<strong>en</strong>nis-Cynosuretum cristati, co<strong>de</strong> Cor. : 38.1) <strong>en</strong> éliminant les espèces s<strong>en</strong>sibles, ne supportant pas cettepratique.‣ par ailleurs, une fertilisation trop élevée les fait dé<strong>rive</strong>r vers <strong>de</strong>s habitats <strong>de</strong> moindre valeur, telle <strong>la</strong> prairieeutrophique à Berce <strong>de</strong>s prés et Brome mou (Heracleo sphondylii-Brometum mollis, co<strong>de</strong> Natura 2000 :6510).Habitats associés ou <strong>en</strong> contactHabitat <strong>de</strong> charnière topographique au sein <strong>de</strong>s vallées, <strong>en</strong> contact :- vers les niveaux inférieurs avec <strong>de</strong>s prairies plus hygrophiles fauchées ou pâturées (Bromion racemosi, M<strong>en</strong>thosuaveol<strong>en</strong>tis-Juncion inflexi, co<strong>de</strong>s Cor. : 37.21 et 37.241), parfois <strong>de</strong>s prés plus oligotrophiques (Juncionacutiflori, Molinion caeruleae, co<strong>de</strong> Natura 2000 : 6410) ou <strong>de</strong>s mégaphorbiaies (co<strong>de</strong> Natura 2000 : 6430).- vers les niveaux supérieurs <strong>de</strong>s prairies mésophiles à méso-xérophiles homologues (Arrh<strong>en</strong>atherion e<strong>la</strong>tiorismésophile, Cynosurion cristati, co<strong>de</strong> Natura 2000 : 6510 et co<strong>de</strong> Cor. : 38.1), voire <strong>de</strong>s pelouses calcicoles(Mesobromion erecti, co<strong>de</strong> Natura 2000 : 6210.- les limites <strong>de</strong>s parcelles peuv<strong>en</strong>t être formées <strong>de</strong> haies et d’ourlets aux caractéristiques édaphiquescomparables.Répartition géographiqueLorraine, nord <strong>de</strong> <strong>la</strong> région Champagne-Ard<strong>en</strong>ne à Franche-Comté et basse vallée <strong>de</strong> <strong>la</strong> Saône, nord <strong>de</strong> <strong>la</strong> Savoie.Valeur écologique et biologiqueIntérêt floristique régional.Pas d’espèces protégées ou m<strong>en</strong>acées au niveau national, mais plusieurs espèces protégées <strong>en</strong> Lorraine :O<strong>en</strong>anthe à feuilles <strong>de</strong> si<strong>la</strong>üs, Ophioglosse commune, Scabieuse <strong>de</strong>s prés.
Espèces <strong>de</strong> l'annexe II <strong>de</strong> <strong>la</strong> Directive Habitats- néant <strong>en</strong> ce qui concerne les espèces végétales ;- faune invertébrée : Lyca<strong>en</strong>ie <strong>de</strong>s marais (Lyca<strong>en</strong>a dispar).Divers états <strong>de</strong> l'habitat, états <strong>de</strong> conservation à privilégierÉtats à privilégierPrivilégier les états non influ<strong>en</strong>cés par le pâturage et par une trop forte fertilisation.Autres états observablesVariations fertilisées et <strong>de</strong>s formes légèrem<strong>en</strong>t pâturées.T<strong>en</strong>dances évolutives et m<strong>en</strong>aces pot<strong>en</strong>tielles‣ habitat souv<strong>en</strong>t m<strong>en</strong>acé par les modifications <strong>de</strong> ses usages : traitem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> pâture, retournem<strong>en</strong>t et p<strong>la</strong>ntation<strong>de</strong> maïs, exploitation <strong>en</strong> gravières <strong>de</strong>s alluvions grossières, boisem<strong>en</strong>t, abandon du fauchage qui peutconduire au retour à <strong>de</strong>s communautés préforestières (ourlets, mégaphorbiaies) et d’embroussaillem<strong>en</strong>t.‣ <strong>la</strong> fertilisation et/ou le pâturage int<strong>en</strong>sifs sont susceptibles <strong>de</strong> le faire dé<strong>rive</strong>r vers <strong>de</strong>s habitats <strong>de</strong> moindrevaleur patrimoniale.‣ une reprise trop précoce du pâturage sur regain après <strong>la</strong> fauche <strong>de</strong>structure égalem<strong>en</strong>t l’habitatMo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gestion recommandés‣ le fauchage <strong>de</strong>s prairies permet le mainti<strong>en</strong> d’une structure adaptée au cortège faunistique caractéristique <strong>de</strong>ces systèmes. Celui-ci sera d’autant plus favorable à ce mainti<strong>en</strong> qu’on gar<strong>de</strong>ra une mosaïque <strong>de</strong> secteursfauchés et non fauchés durant l’été (ban<strong>de</strong>s-refuges, petits îlots).‣ <strong>la</strong> fauche sera <strong>de</strong> préfér<strong>en</strong>ce retardée, pour respecter notamm<strong>en</strong>t <strong>la</strong> nidification <strong>de</strong> certains oiseaux. Les dates<strong>de</strong> fauche optimales sont à définir localem<strong>en</strong>t et <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avec l’espèce à protéger.‣ lorsque les conditions climatiques ou édaphiques l’exig<strong>en</strong>t (années humi<strong>de</strong>s), <strong>la</strong> fauche peut être <strong>en</strong>coreretardée (<strong>de</strong>uxième déca<strong>de</strong> <strong>de</strong> juillet). On a alors un foin dont l’appét<strong>en</strong>ce est plus faible et dont <strong>la</strong>valorisation est plus difficile auprès du bétail. Sinon, le foin <strong>de</strong>vra être fauché ou broyé à l’automne ; <strong>la</strong> zoneainsi traitée sera dép<strong>la</strong>cée chaque année afin d’éviter toute modification <strong>de</strong> <strong>la</strong> flore. Cette pratique ne doitpas être récurr<strong>en</strong>te car il y a alors risque d’eutrophisation.‣ un pâturage ext<strong>en</strong>sif d’arrière-saison ne semble pas non plus défavorable au mainti<strong>en</strong> ces prairies, àcondition que ce pâturage ne débute qu’<strong>en</strong> août pour une fauche qui a lieu fin juin.‣ limiter les apports <strong>de</strong> fertilisant.
- Page 1:
PREFECTURE DE LA MOSELLEVALLEE DE L
- Page 4 and 5:
Document d’objectifs de la vallé
- Page 6 and 7:
A- Le réseau Natura 2000 et sa mis
- Page 8 and 9:
B- La présentation du siteB1- La v
- Page 10 and 11:
décembre et 83 jours de gel sous a
- Page 12 and 13:
A retenirLa zone Natura 2000 se car
- Page 14 and 15:
De plus, afin de mieux faire conna
- Page 16 and 17:
La protection des sources et prés
- Page 18 and 19:
Sur ces zones, les agriculteurs doi
- Page 20 and 21:
linéaire), les bords de la Seille
- Page 22 and 23:
Habitats halophilesVégétation ann
- Page 24 and 25:
Habitat non halophilePrairie mésop
- Page 26 and 27:
Elle est généralement située dan
- Page 28 and 29:
Les zones anthropiséesLes zones pr
- Page 30 and 31:
C2- Analyse écologiqueC2.1- Facteu
- Page 32 and 33:
Sur extension du siteChauve-souris
- Page 34 and 35:
La surface toujours en herbe a fort
- Page 36 and 37:
Contexte européen et mondialProduc
- Page 38 and 39:
Fertilisation Nen kg d’azote/haFe
- Page 40 and 41:
L’évaluation de l’état de con
- Page 42 and 43:
C2.4- Suivi de l’état de conserv
- Page 44 and 45:
D- Stratégies de conservation et p
- Page 46 and 47: D2.2- Objectifs de gestion par habi
- Page 48 and 49: D3- Proposition d’opérationsAfin
- Page 50 and 51: Ces réunions permettront notamment
- Page 52 and 53: AM2 - Poursuivre le programme de re
- Page 54 and 55: Chambre d’agriculture de MoselleC
- Page 56 and 57: Il s’agit donc de réaliser une r
- Page 58 and 59: Afin de limiter la colonisation par
- Page 60 and 61: Une restauration de la petite zone
- Page 62 and 63: Année 2004 : 400 € X 5 journées
- Page 64 and 65: 1134 - BouvièreES7 - Si des curage
- Page 66 and 67: La vallée du ruisseau de la Loutre
- Page 68 and 69: Document d'objectifs Vallée de la
- Page 70 and 71: Document d'objectifs Vallée de la
- Page 72 and 73: Récapitulatif des coûts par thèm
- Page 74 and 75: VEGETATIONS ANNUELLES PIONNIERES A
- Page 76 and 77: France), trois stations françaises
- Page 78 and 79: PRES SALES CONTINENTAUXCode Natura
- Page 80 and 81: Répartition géographiqueEn France
- Page 82 and 83: ‣ Favoriser une gestion agricole
- Page 84 and 85: En Auvergne, un seul type connu : l
- Page 86 and 87: - habitat sensible au piétinement
- Page 88 and 89: - La prairie subhalophile à Jonc d
- Page 90 and 91: Espèces indicatricesespèces halop
- Page 92 and 93: Données relatives à la zone Natur
- Page 94 and 95: PRAIRIES MESOPHILES DE FAUCHE A COL
- Page 98 and 99: ‣ maintien de la prairie naturell
- Page 100 and 101: LE SONNEUR A VENTRE JAUNEBombina va
- Page 102 and 103: Régime alimentaire- Les tétards s
- Page 104 and 105: Objectifs de conservation et action
- Page 106 and 107: Description de l'espèceAdulte- Hab
- Page 108 and 109: En France, paradoxalement, c’est
- Page 110 and 111: LA BOUVIERERhodeus amarusPoissons,
- Page 112 and 113: - La raréfaction des mollusques, a
- Page 114 and 115: LE CHABOTCottus gobioPoissons, Ordr
- Page 116 and 117: - C’est une espèce qui colonise
- Page 118 and 119: LE VESPERTILION A OREILLES ECHANCRE
- Page 120 and 121: Ses techniques de chasse sont diver
- Page 122 and 123: MenacesLes menaces sont liées :-
- Page 124 and 125: LISTE DES ANNEXESAnnexe n°1 : Tabl
- Page 126 and 127: Annexe n°2 - Liste des espèces v
- Page 128 and 129: Terrestres : Acupalpus elegans, Ani
- Page 130 and 131: Annexe n°5Productivité de la prai
- Page 135 and 136: Annexe n°8LEXIQUEDirective "Habita
- Page 137 and 138: Annexe n°9SIGLESADASEA : Associati
- Page 139 and 140: JACQUEMIN G., 1999 - Les marais sal
- Page 142: LISTE DES CARTES• Carte 1 : péri