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asds ts-‐spe criteres de qualite acoustique d'une salle nom - S. Tatulli

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ASDS TS-­‐SPE THÈME SONS ET MUSIQUE CRITERES DE QUALITE ACOUSTIQUE D’UNE SALLE PAGE 1 / 6 NOM : ............................... PRÉNOM : ........................... CLASSE : ..................... DATE : .......................................... Introduction L'<strong>acoustique</strong> architecturale est le domaine scientifique et technologique qui vise à comprendre et à maîtriser la qualité sonore <strong>de</strong>s bâtimen<strong>ts</strong>. L'application privilégiée <strong>de</strong> l'<strong>acoustique</strong> architecturale est la construction <strong>de</strong> <strong>salle</strong>s qui nécessitent une bonne qualité <strong>acoustique</strong>. Quels paramètres doivent être pris en compte pour obtenir une bonne <strong>acoustique</strong> ? Document 1 : Les murs du son « Pour avoir une bonne <strong>acoustique</strong>, écrivait Charles Garnier après avoir achevé l’Opéra, une <strong>salle</strong> doit être large ou étroite, haute ou basse, en bois ou en pierre, ron<strong>de</strong> ou carrée, et ainsi <strong>de</strong> [….] » « Dès qu’il y a une symétrie, explique Manuel MELON, qui enseigne l’<strong>acoustique</strong> au Cnam, en général ce n’est pas très bon. Car certaines fréquences sont favorisées par rapport à d’autres, le son paraît plus fort ici que là. Les <strong>salle</strong>s parallélépipédiques rectangles, hexagonales, ovoï<strong>de</strong>s, ne sont pas favorables». Les <strong>salle</strong>s parallélépipédiques rectangles, hexagonales, ovoï<strong>de</strong>s, ne sont pas favorables». Pourtant, les meilleures <strong>salle</strong>s européennes, le Concertgebouw d’Amsterdam ou le Musikverein <strong>de</strong> Vienne, sont <strong>de</strong> vraies boîtes à chaussures… « Ce genre <strong>de</strong> <strong>salle</strong> parallélépipédique peut très bien marcher, répond Eckhard KAHLE, grand acousticien qui prépare l’auditorium <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux. Mais une <strong>salle</strong> symétrique, nue, avec <strong>de</strong>s murs en béton brut, non. La boîte à chaussures est une forme <strong>de</strong> départ idéale, même pour une gran<strong>de</strong> <strong>salle</strong> : tout y est prévisible, calculable, c’est du billard. Seulement, il faut y ajouter <strong>de</strong>s balcons qui cassent les murs parallèles, et d’autres élémen<strong>ts</strong> <strong>de</strong> ce genre, <strong>de</strong>s panneaux légèrement inclinés… ». À Vienne, ce sont par exemple <strong>de</strong>s moulures, <strong>de</strong>s cariati<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>s stucs qui assurent la diffusion du son […]. La question est que le son parvient à l’auditeur directement, mais aussi après s’être réfléchi plus ou moins au fond <strong>de</strong> la scène, au plafond, sur les murs latéraux, et même au fond <strong>de</strong> la <strong>salle</strong>. La superposition <strong>de</strong> ces sources, dans le cerveau, apporte l’ « effet <strong>de</strong> <strong>salle</strong> », la conscience du lieu. Mais il n’est pas question d’entendre <strong>de</strong>ux fois le même son, comme à Pleyel ; ni <strong>de</strong> l’entendre trop différemment selon la position <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> ; ni d’entendre mieux les aigus que les graves. La nature <strong>de</strong>s matériaux, et leur coefficient d’absorption, <strong>de</strong> réflexion, font varier cette diffusion. C’est la première partie du casse-­‐tête : le <strong>nom</strong>bre <strong>de</strong> paramètres. Deuxième partie : il faut savoir ce qu’on va faire d’une <strong>salle</strong> […] La quadrature du cercle, c'est l'opéra. COMMINS explique : « C'est le cas le plus complexe. Il faut tenir compte <strong>de</strong> la musique <strong>de</strong> l'orchestre, et <strong>de</strong> la voix. Et <strong>de</strong>s chanteurs, qui doivent aussi avoir une perception claire <strong>de</strong> l'orchestre ! Il faut donc que le son soit prolongé pour l'orchestre, mais qu'il soit aussi très clair, pour que les chanteurs soient compréhensibles. Donc on renforce le son aussi tôt que possible pour que la clarté soit préservée. » Souvent l'on adopte <strong>de</strong>s compromis (bon marché) ou es <strong>salle</strong>s modulables (plus chères) où l'on peut couvrir et découvrir la fosse d'orchestre, hausser son plancher, modifier la nature <strong>de</strong>s murs, ajouter les abat-­‐sons... […] Document 2 : Profil d’un auditorium Extrait <strong>de</strong> J.Drillon, « L’<strong>acoustique</strong> : science ou pifomètre ? Les murs du son. » Le Nouvel Observateur, n°2165, mai 2006. Document3 : Réponse spatiotemporelle <strong>de</strong>s trois traitemen<strong>ts</strong> <strong>acoustique</strong>s <strong>de</strong> base 1


Document 3 : Musique parole et réverbération `Une <strong>salle</strong> sour<strong>de</strong> est une <strong>salle</strong> qui conserve uniquement le son direct émis par la source : sa durée <strong>de</strong> réverbération est nulle. L’absence <strong>de</strong> réverbération dans une <strong>salle</strong> <strong>de</strong> spectacle provoque un rendu sec et dur <strong>de</strong> la musique. C’est la raison pour laquelle on recherche toujours une prolongation du son pour une bonne qualité musicale. Une bonne <strong>salle</strong> <strong>de</strong> musique présente une durée <strong>de</strong> réverbération <strong>de</strong> 1,0 à 2,5 secon<strong>de</strong>s. Les orgues, présentes dans les églises, imposent <strong>de</strong> longues durées <strong>de</strong> réverbération afin d’avoir une bonne qualité <strong>de</strong> son. La réverbération n’est, en général, pas souhaitée par un orateur. Elle doit être courte pour une bonne compréhension du texte ; au maximum 0,8 secon<strong>de</strong>. Au-­‐<strong>de</strong>là, les syllabes se chevauchent et l’intelligibilité diminue. D’après le site www.sonorisation-­‐spectacle.org Document 4 : Durée <strong>de</strong> réverbération Dans une <strong>salle</strong> <strong>de</strong> spectacle, un auditeur perçoit le son direct, mais aussi celui <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s sonores ayant subit une multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> réflexion sur les parois et les obstacles quelles rencontrent. Ce sont est qualifié <strong>de</strong> son réverbéré :Il est caractérisé par sa duré <strong>de</strong> réverbération. La durée <strong>de</strong> réverbération est directement liée au volume <strong>acoustique</strong> et à la surface d’absorption équivalente A. On définit la surface d’absorption A <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> par la relation A = α ! S ! !où α ! représente le coefficient d’absorption du matériau <strong>de</strong> surface S ! . Dans la plupart <strong>de</strong>s situations, la durée <strong>de</strong> réverbération TR se calcule par la formule dite <strong>de</strong> Sabine TR = 0,16× V ADocument 5 : Type <strong>de</strong> <strong>salle</strong> et durée <strong>de</strong> réverbération Question 1 2


À partir <strong>de</strong>s documen<strong>ts</strong> 2, faire le bilan <strong>de</strong>s phé<strong>nom</strong>ènes physiques qui interviennent au cours <strong>de</strong> la propagation du son dans une <strong>salle</strong>. Définir chacun <strong>de</strong>s phé<strong>nom</strong>ènes Les phé<strong>nom</strong>ènes physiques intervenant dans la propagation du son dans une <strong>salle</strong> sont : • la réflexion : l'on<strong>de</strong> inci<strong>de</strong>nte est réfléchie dans une direction privilégiée ; • la diffraction : l'on<strong>de</strong> sonore se propage dans toutes les directions à partir d'un obstacle ou <strong>d'une</strong> ouverture <strong>de</strong> dimension <strong>de</strong> même ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur que la longueur d'on<strong>de</strong> ; • la diffusion : l'on<strong>de</strong> inci<strong>de</strong>nte est réfléchie dans toutes les directions ; • l'absorption : l'on<strong>de</strong> inci<strong>de</strong>nte est absorbée par le matériau qu'elle rencontre ; • la réfraction : l'on<strong>de</strong> peut aussi changer <strong>de</strong> direction en changeant <strong>de</strong> milieu <strong>de</strong> propagation. Question 2 Quels sont les phé<strong>nom</strong>ènes responsables <strong>de</strong> la décroissance <strong>de</strong> l'intensité sonore ? Quelle est la conséquencepour la perception d'un son par un auditeur ? La diffusion et l'absorption sont responsables <strong>de</strong> la décroissance <strong>de</strong> l'intensité sonore. La surface atteinte par l'on<strong>de</strong> augmente avec la distance, est aussi un facteur <strong>de</strong> décroissance <strong>de</strong> l'intensité sonore. Conséquence le son est moins bien perçu par un auditeur. Question 3 Définir les termes en caractère gras dans le document 1. Commenter et argumenter la phrase souligné dans le texte : « La boîte à chaussures est une forme <strong>de</strong> départ idéale ». Ovoï<strong>de</strong> : figure en forme d'ovale. Moulures : élémen<strong>ts</strong> d'ornement. Cariati<strong>de</strong>s : statues <strong>de</strong> femmes qui servent <strong>de</strong> colonne. Stucs : endui<strong>ts</strong>, plâtres teintés. Quadrature du cercle : expression que l'on utilise pour faire référence à un problème insoluble. Abat-­‐sons : lames inclinées <strong>de</strong> haut en bas, que l'on voit aussi dans les clochers. « La boîte à chaussures est une forme <strong>de</strong> départ idéale » : La géométrie très simple <strong>d'une</strong> boîte à chaussures facilite la prévision <strong>de</strong>s réflexions et <strong>de</strong>s effe<strong>ts</strong> lors <strong>de</strong> l’ajout <strong>de</strong> différen<strong>ts</strong> élémen<strong>ts</strong> (obstacles, ri<strong>de</strong>aux, balcons, surfaces absorbantes...) C’est donc la forme <strong>de</strong> départ, la plus simple pour la l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s phé<strong>nom</strong>ènes <strong>acoustique</strong>, simplifiant les calculs d’<strong>acoustique</strong> pour l’aménagement <strong>d'une</strong> <strong>salle</strong>. Question 4 À partir du graphique du document 4, proposer une définition <strong>de</strong> la durée <strong>de</strong> réverbération TR. La durée <strong>de</strong> réverbération TR est la durée au bout <strong>de</strong> laquelle le niveau sonore diminue <strong>de</strong> 60 dB après que la source ait cessé d'émettre. Question 5 Comment peut-­‐on expliquer que le phé<strong>nom</strong>ène <strong>de</strong> réverbération nuise à l'intelligibilité <strong>de</strong> la parole ? Les réverbérations successives se superposent les unes avec les autres et avec la parole du conférencier rendant son discours difficile à comprendre Question 6 Quelle durée <strong>de</strong> réverbération choisir pour une <strong>salle</strong> <strong>de</strong> spectacle ? Pour une <strong>salle</strong> <strong>de</strong> conférence ?Le temps <strong>de</strong> réverbération dépend <strong>de</strong> l'usage prévu pour la <strong>salle</strong> : il sera plus grand pour les <strong>salle</strong>s <strong>de</strong> spectacles que pour les <strong>salle</strong>s <strong>de</strong> conférences. Question 7 De quelles gran<strong>de</strong>urs la durée <strong>de</strong> réverbération dépend-­‐t-­‐elle ? Pour la bonne <strong>acoustique</strong> <strong>d'une</strong> <strong>salle</strong>, il faut tenir compte -­‐ <strong>de</strong> son usage, -­‐ <strong>de</strong> sa forme, -­‐ <strong>de</strong> son volume -­‐ <strong>de</strong> la nature <strong>de</strong>s matériaux qui la constituent et qui recouvrent les parois. 3


Question 8 À partir <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s documen<strong>ts</strong> faire une synthèse <strong>de</strong>s paramètres à prendre en compte pour obtenir une bonne <strong>acoustique</strong> et expliquer la nécessité <strong>de</strong> disposer <strong>de</strong> <strong>salle</strong>s <strong>de</strong> conceptions différentes selon l'utilisation Pour la bonne <strong>acoustique</strong> <strong>d'une</strong> <strong>salle</strong>, il faut tenir compte <strong>de</strong> son usage, <strong>de</strong> sa forme, <strong>de</strong> son volume <strong>de</strong> la nature <strong>de</strong>s matériaux qui la constituent et qui recouvrent les parois. Selon l'usage prévu, le temps <strong>de</strong> réverbération n'est pas le même : il est indispensable d'en tenir compte pour une bonne <strong>acoustique</strong> (une réverbération plus longue est souhaitable pour la musique mais peut nuire à la compréhension <strong>de</strong> la parole). Ces problèmes peuvent être contournés dans <strong>de</strong>s <strong>salle</strong>s « polyvalentes » par l'intermédiaire <strong>de</strong> dispositifs qui pouvant modifier les caractéristiques physiques <strong>de</strong> la <strong>salle</strong> comme par exemple <strong>de</strong>s panneaux et <strong>de</strong>s volumes amovibles. Pratique expérimentale Les auditoriums et toutes <strong>salle</strong>s <strong>de</strong> spectacle sont le siège <strong>de</strong> réverbérations <strong>acoustique</strong>s. Comment contrôler le phé<strong>nom</strong>ène <strong>de</strong> réverbération ? I. Modélisation avec une maquette Pour modéliser une <strong>salle</strong> <strong>de</strong> spectacle comme un auditorium, on utilise une boîte à parois planes, contenant un émetteur d’ultrasons E et un récepteur d’ultrasons R (voir ci-­‐contre). L’ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s dimensions d’un auditorium ou d’une <strong>salle</strong> <strong>de</strong> spectacle est d’une dizaine <strong>de</strong> mètre. Celui <strong>de</strong> la longueur d’on<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sons qui y sont produi<strong>ts</strong> est <strong>de</strong> l’ordre du mètre. Question 1 Que modélise chacun <strong>de</strong>s élémen<strong>ts</strong> <strong>de</strong> la maquette ? Les parois <strong>de</strong> la boîte représentent les murs ; L’émetteur E représente une source sonore par exemple un chanteur ou un conférencier Le récepteur R représente une personne du public dans la <strong>salle</strong> ou le micro d’un preneur <strong>de</strong> son. Question 2 Représenter quelques trajectoires possibles <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> ultrasonore entre l’émetteur et le récepteur Question 3 I<strong>de</strong>ntifier le chemin qui assure une durée <strong>de</strong> propagation minimale et indiquer pourquoi les autres chemins entraînent un retard <strong>de</strong> réception. Le trajet direct représenté par un trait Bleu est le chemin assurant une durée <strong>de</strong> propagation minimale car c’est le plus court. Tous les autres étant plus longs, il y aura obligatoirement un retard à leur réception puisque la célérité du son est constante dans la boite Question 4 4


On appelle : -­‐ champ direct : faisceaux d’on<strong>de</strong>s ultrasonores qui arrivent directement au récepteur ; -­‐ champ réverbéré : faisceaux d’on<strong>de</strong>s ultrasonores qui arrivent au récepteur après avoir subi <strong>de</strong>s phé<strong>nom</strong>ènes <strong>de</strong> réflexion Donner un ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s dimensions <strong>de</strong> la maquette réalisée. En déduire l’ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> la longueur d’on<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sons à utiliser à l’échelle <strong>de</strong> la maquette pour être en cohérence avec les conditions d’utilisation d’un auditorium réel. Ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s dimensions <strong>de</strong> la maquette : 10 cm = 10 -­‐1 m. La longueur d’on<strong>de</strong> λ′ à utiliser pour la maquette et sa taille L′<strong>de</strong> la boîte utilisée pour la maquette doivent être dans les même proportion que la longueur d’one <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s sonores et la taille <strong>de</strong> l’auditorium L′L = λ′λsoit Ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> L ≈ 10 m Ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> λ ≈ 1mλ ! = L′L ×λ Ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> L ! ≈ 10 cm ≈ 10 !! m λ ! ≈ 10!!10 ×1 λ ! ≈ 10 !! m Ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> la longueur d’on<strong>de</strong> à utiliser : 1 cm = 10 -­‐2 m ; Pour être en cohérence avec les conditions d’utilisation d’un auditorium réel, il faut utiliser <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s sonores dont l’ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> la longueur d’on<strong>de</strong> est 10 fois plus petit que les dimensions <strong>de</strong> la maquette. Question 5 Quelle est la fréquence <strong>de</strong>s sons à utiliser avec la maquette ? Justifier l’utilisation <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s ultrasonores pour cette modélisation. Comme v = λ. f donc f = v / λ f = 34010 !! f = 3,4. 10 ! Hz Ce sont <strong>de</strong>s ultrasons puisque f > 20 kHz d’où l’utilisation <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s ultrasonores pour cette modélisation II. Réverbération dans la maquette réalisée • Positionner l’émetteur et le récepteur d’ultrasons face à face sur la plaquette à votre disposition sans utiliser la boîte. • Alimenter l'émetteur avec une tension continue <strong>de</strong> +15V (respecter la polarité d branchement). • Régler l'émetteur sur « salves courtes ». • Ouvrir le logiciel LatisPro. • Relier le micro à la voie EA0 et le signal <strong>de</strong> l'émetteur sur la voie EA1. • Programmer la variable signal=EA1/100 Dans la fenêtre n°1 afficher les courbes EA0 et signal (NE PAS AFFICHER EA1). Question 6 Quels paramètres d'acquisition faut-­‐il choisir pour obtenir un affichage exploitable sur l'écran? Il faut estimer la durée totale d’acquisition. Le prolongement du son émis correspondant à la réverbération est du à la durée <strong>de</strong>s traje<strong>ts</strong> différen<strong>ts</strong> <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s ultrasonores qui parviennent au micro. On peut dans un premier temps estimer l’au double du trajet direct. Soit pour la boite en bois cela correspond à un trajet supplémentaire <strong>de</strong> 1 m Sachant que la vitesse du son dans l’air est <strong>de</strong> v=340m.s -­‐1T !"!#$ = d v1T !"!#$ = ≈ 30 ms 340la pério<strong>de</strong> d’échantillonnage c’est à dire la durée qui sépare <strong>de</strong>ux mesures consécutive dépend du <strong>nom</strong>bre <strong>de</strong> poin<strong>ts</strong> (<strong>nom</strong>bre <strong>de</strong> mesures) choisi. Si on prend 2000 poin<strong>ts</strong> 30T ! = ≈ 20 ns 2000• Une fois les paramètres d’acquisition déterminé Lancer l'acquisition. Question 7 5


• Reproduire l’allure <strong>de</strong>s signaux observés à l’écran. Quel est le champ enregistré par le récepteur ? à l’air libre il n’y a pas <strong>de</strong> phé<strong>nom</strong>ène <strong>de</strong> réflexion <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s ultrasonores, on observe que le champ direct Question 8 • Positionner la maquette sur le dispositif précé<strong>de</strong>nt. Reproduire l’allure <strong>de</strong>s signaux observés à l’écran en y indiquant la partie qui correspond au champ direct et la partie qui correspond au champ réverbéré. Les parois <strong>de</strong> la boite introduisent <strong>de</strong>s réflexions, on observe un champ réverbéré en plus du champ direct. Question 9 Mesurer la durée <strong>de</strong> réverbération, qui correspond à peu près à la durée du signal réverbéré. (Utiliser la fonction «Curseurs » du logiciel). Durée du champ direct : 1,5 ms. Durée du champ réverbéré : 6,0 ms. Question 10 Comment peut-­‐on expliquer que l’amplitu<strong>de</strong> du champ réverbéré diminue avec le temps ? Les on<strong>de</strong>s ultrasonores à l’origine du champ réverbéré résultent <strong>de</strong> réflexions et <strong>de</strong> diffusion sur les parois son en partie absorbées par celles-­‐ci. Question 11 Tapisser l'intérieur <strong>de</strong> la boîte avec <strong>de</strong> la mousse <strong>acoustique</strong>. Comparer le signal obtenu avec le précé<strong>de</strong>nt. Comment expliquer ce résultat ? Le champ réverbéré a disparu. La mousse <strong>acoustique</strong> a diffusé et absorbé les on<strong>de</strong>s ultrasonores. Dans l’expérience précé<strong>de</strong>nte, la paroi nue <strong>de</strong> la boite réfléchissait partiellement les on<strong>de</strong>s ultrasonores et générait un champ réverbéré. 6

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