3,0%2,8%2,6%2,4%2,2%2,0%1,8%1,6%1,4%1,2%Evolution <strong>de</strong>s prix à la consommationFranceMoyenne zone eurodéc 2000 déc 2001 déc 2002 déc 2003 déc <strong>2004</strong>Source : Eurostat. Indice IPCH (indice <strong>de</strong>s prix à la consommation harmonisé)hors tabac et alcool.Glissement sur douze mois. MM3. L’emploi n’a pas profité <strong>de</strong> la bonneorientation <strong>de</strong> l’économieDes créations d’emplois mo<strong>de</strong>stesContrairement à 2003 qui avait enregistré une perted’emplois salariés (–73 000) pour la première fois <strong>de</strong>puisla récession <strong>de</strong> 1993, le sol<strong>de</strong> pour <strong>2004</strong> re<strong>de</strong>vientglobalement positif avec un nombre cependant mo<strong>de</strong>ste <strong>de</strong>création d’emplois (17 200 au total, soit +0,1% sur douzemois). Tous les secteurs n’évoluent cependant pas <strong>de</strong> façoni<strong>de</strong>ntique : ainsi, pour la quatrième année consécutive,l’industrie perd <strong>de</strong>s emplois (76 500, soit –1,9%) alors queles secteurs <strong>de</strong> la construction et, surtout, celui <strong>de</strong>s services,évoluent favorablement (création, respectivement, <strong>de</strong> 17 000et <strong>de</strong> 76 700 emplois, soit +1,3% et +0,8%).Au cours <strong>de</strong>s trente <strong>de</strong>rnières années, les effectifs salariésauront progressé globalement <strong>de</strong> +17%, mais cette évolutiond’ensemble recouvre <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>s disparités : ainsi l’industrieaura vu ses effectifs fondre <strong>de</strong> –33% et sa part dans le totalpasser <strong>de</strong> 44% à 25%, dans le même temps, les effectifs dubâtiment se contractent eux aussi (–21% et leur part passe<strong>de</strong> 13% à 8%), seul, le secteur <strong>de</strong>s services enregistre une7006005004003002001000-100-200Créations et pertes d’emplois salariésEnsemble <strong>de</strong>s activités Industrie et construction TertiaireT4 1999 T4 2000 T4 2001 T4 2002 T4 2003 T4 <strong>2004</strong>Source : DARES. Milliers <strong>de</strong> salariés. Données en année mobile.croissance <strong>de</strong>s effectifs (+81%) et il voit sa part dans le totalpasser <strong>de</strong> 43% à 66%.Un chômage contenuAprès trois années <strong>de</strong> hausse ininterrompue au cours<strong>de</strong>squelles le taux <strong>de</strong> chômage est passé <strong>de</strong> 8,6% <strong>de</strong> lapopulation active au printemps 2001 (point le plus basatteint <strong>de</strong>puis 1983) à 10% à l’automne 2003, la progressiona été contenue tout au long <strong>de</strong> <strong>2004</strong> avec une moyenne <strong>de</strong>10%. La situation <strong>de</strong>meure particulièrement préoccupantepour les jeunes <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 24 ans pour lesquels le tauxatteint en moyenne 22,4% (23,9% pour les femmes et 21,3%pour les hommes). <strong>Le</strong> taux est <strong>de</strong> 9,1% pour l’ensemble <strong>de</strong>shommes (après 8,8% en 2003) et <strong>de</strong> 11,1% pour l’ensemble<strong>de</strong>s femmes (après 11% l’année précé<strong>de</strong>nte). Fin décembre<strong>2004</strong>, on décomptait 2 729 000 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi.10,2510,009,759,509,259,008,758,50Evolution du taux <strong>de</strong> chômagedéc 1999 déc 2000 déc 2001 déc 2002 déc 2003 déc <strong>2004</strong>Source : DARESLES PERSPECTIVES 2005 : LA NÉCESSAIRELUTTE CONTRE LES DÉSÉQUILIBRESToutes les autorités mondiales (FMI, G7, Banque mondiale...) le répètent désormais à chaque occasion : le mon<strong>de</strong>économique et financier souffre <strong>de</strong> graves déséquilibres qu’iln’est plus possible <strong>de</strong> supporter sans réagir. Il s’agit <strong>de</strong>déséquilibres <strong>de</strong> toute nature, dans les financements (excès<strong>de</strong> déficits dans certaines zones, excès <strong>de</strong> surplus dansd’autres), dans la démographie (tant en termes d’augmentationinégalement répartie <strong>de</strong> la population que du point<strong>de</strong> vue du vieillissement général <strong>de</strong> celle-ci), dans les modèles<strong>de</strong> gestion (rigidités structurelles insensibles à la réforme),partout ces déséquilibres globaux s’accroissent et constituentautant <strong>de</strong> dangers pour l’économie mondiale.Des mesures doivent impérativement être prises et le FMIcite notamment les Etats-Unis qui se doivent <strong>de</strong> résorber plusrapi<strong>de</strong>ment leurs déficits, la Chine également qui doit elleaussi agir en vue d’atténuer la sous-évaluation chroniquedu yuan et <strong>de</strong> rééquilibrer ainsi les échanges avec leconcurrent américain. Mais l’Europe n’est pas en reste oùcertains atten<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la BCE qu’elle baisse son taux directeurpour relancer l’activité dans la zone euro.Rapport ASF – juin 200520
L’ACTIVITÉ DES ADHÉRENTS DE L’ASF EN <strong>2004</strong>LES PRINCIPAUX CHIFFRESMilliards€Evolutionpar <strong>rapport</strong>à 2003 (a)La production en <strong>2004</strong> (b) 77,6 +7,5%Financement <strong>de</strong> l’équipement (c) 58,8 +4,9%Financement <strong>de</strong> l’immobilier (d) 18,8 +16,8%<strong>Le</strong>s opérations en cours à fin <strong>2004</strong> 209,3 +5,2%Financement <strong>de</strong> l’équipement (c) 105,4 +3,9%Financement <strong>de</strong> l’immobilier (d) 86,7 +6,0%Affacturage 17,2 +8,9%Dans la conjoncture économique et financière finalementassez favorable qui vient d’être décrite, les établissements<strong>de</strong> crédit spécialisés (1) réalisent en <strong>2004</strong> une bonneperformance : les nouveaux financements s’élèvent à77,6 milliards €, en augmentation <strong>de</strong> +7,5% par <strong>rapport</strong>à 2003 (à périmètre constant), soit la hausse <strong>annuel</strong>le laplus élevée <strong>de</strong>s cinq <strong>de</strong>rnières années.Tous les secteurs bénéficient <strong>de</strong> la croissance d’ensemble,quel que soit le critère d’analyse retenu :- Si l’on se place du point <strong>de</strong> vue du type <strong>de</strong> la clientèle,on note une hausse <strong>de</strong> +9,8% <strong>de</strong>s financements <strong>de</strong>stinés auxparticuliers (équipement du foyer et logement) à 49,9 milliards€, après +8,4% l’année précé<strong>de</strong>nte, et <strong>de</strong> +3,7% pourles financements <strong>de</strong>stinés aux entreprises et aux professionnels(équipement professionnel et immobilier d’entreprise)à 27,7 milliards €, contre –3% en 2003.- Si l’on retient maintenant la nature du bien financé,l’évolution est également favorable : les financementsd’équipement (équipement professionnel pour les entrepriseset équipement du foyer pour les particuliers) progressent <strong>de</strong>+4,9% (après +2,9% l’année précé<strong>de</strong>nte) à 58,8 milliards € ;les financements immobiliers (immobilier d’entreprise etfinancement du logement) augmentent <strong>de</strong> +16,8% (+7,3%en 2003) à 18,8 milliards €.Dans le secteur <strong>de</strong>s autres services financiers et <strong>de</strong>s servicesd’investissement, la tendance est également bien orientée :L'ACTIVITÉ DES ADHÉRENTSDE L'ASF EN <strong>2004</strong>(a) <strong>Le</strong>s chiffres <strong>de</strong> 2003 et <strong>2004</strong> sont ceux <strong>de</strong>s sociétés adhérentes au1 er janvier 2005.(b) Hors opérations <strong>de</strong> location simple immobilière et hors opérationsd’affacturage pour 81,6 milliards €, en progression <strong>de</strong> +11,3% sur an.(c) Equipement <strong>de</strong>s particuliers, <strong>de</strong>s professionnels et <strong>de</strong>s entreprises.(d) Immobilier d’entreprise et financement du logement.(1) <strong>Le</strong>s entreprises dont l’activité est prise en compte sont à la foisles sociétés financières stricto sensu et les membres affiliés oucorrespondants <strong>de</strong> l’Association (établissements <strong>de</strong> crédit spécialisésn’ayant pas le statut <strong>de</strong> société financière).LA PART DES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT SPECIALISÉSPART DE L’ASF DANS L’ENSEMBLEDE L’ENCOURS DES CRÉDITSÀ L’ÉCONOMIE DU SECTEUR PRIVÉAU 31 DÉCEMBRE <strong>2004</strong>Ensemble<strong>de</strong>s établissements<strong>de</strong> crédit (a) (b)Milliards €Dont adhérents<strong>de</strong> l’ASF (b) (c)Part <strong>de</strong> l’ASFdans le totalCrédits aux ménages 631,0 114,4 18,1%Crédits <strong>de</strong> trésorerie 118,4 63,1 53,3%Crédits à l’habitat 430,7 51,3 11,9%Autres crédits 81,9 - -Crédits aux entreprises 540,4 94,9 17,6%Crédits d’investissement et <strong>de</strong> trésorerie (d) 359,0 94,9 26,4%Autres crédits 181,4 - -Total 1 171,4 209,3 17,9%(a) Sources : Banque <strong>de</strong> France et ASF.(b) Opérations <strong>de</strong> location simple incluses.(c) Membres correspondants compris.(d) Crédits d’investissement (crédit-bail - mobilier et immobilier - et financements classiques <strong>de</strong> l’équipement et <strong>de</strong>s investissements immobiliers) et crédits <strong>de</strong>trésorerie (affacturage).21Rapport ASF – juin 2005
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