ail ou en location financière dans les comptes individuels<strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> crédit (dans les comptes consolidés cesopérations sont retraitées « en financier »).Nous avons souligné l’an <strong>de</strong>rnier que le règlement relatif àl’amortissement et à la dépréciation <strong>de</strong>s actifs est à bien <strong>de</strong>ségards mal adapté au crédit-bail et peut avoir <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>ncessensibles sur les résultats comptables <strong>de</strong>s sociétés spécialiséesdans cette activité, mais aussi en matière fiscale (cf. infra).Sous réserve <strong>de</strong> l’application <strong>de</strong> mesures transitoiresconcernant la comptabilisation <strong>de</strong>s actifs par composantpour les grosses réparations, qui s’appliquent aux exercicesouverts à compter du 1 er janvier 2003 (cf. infra), le règlements’applique aux comptes afférents aux exercices ouverts<strong>de</strong>puis le 1 er janvier 2005, ainsi que nous l’avions souhaité(sauf application aux exercices ouverts à compter du1 er janvier 2002 pour les entreprises qui l’auraient préféré).La définition, la comptabilisation et l’évaluation <strong>de</strong>s actifsRèglement n o <strong>2004</strong>-06 du CRC - Principaux points<strong>Le</strong> règlement n o <strong>2004</strong>-06 poursuit le mouvement d’insertion, déjàentamée, dans la réglementation française d’un certain nombre<strong>de</strong> principes régissant les normes IAS.Dans ce cadre un actif est défini comme un élément i<strong>de</strong>ntifiabledu patrimoine ayant une valeur économique positive pour l’entité,c’est-à-dire un élément générant une ressource que l’entité contrôledu fait d’évènements passés et dont elle attend <strong>de</strong>s avantageséconomiques futurs.L’avantage économique futur représentatif d’un actif correspondau potentiel qu’a cet actif <strong>de</strong> contribuer, directement ouindirectement, à <strong>de</strong>s flux nets <strong>de</strong> trésorerie au bénéfice <strong>de</strong> l’entité.Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soitpour être utilisé dans la production ou la fourniture <strong>de</strong> biens ou<strong>de</strong> services, soit pour être loué à <strong>de</strong>s tiers, soit à <strong>de</strong>s fins <strong>de</strong>gestion interne et dont l’entité attend qu’il soit utilisé au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>l’exercice en cours.<strong>Le</strong>s biens donnés en crédit-bail ou en location simple font partie<strong>de</strong>s actifs du bailleur.Une immobilisation est comptabilisée à l’actif lorsque les conditionssuivantes sont simultanément réunies :- il est probable que l’entité bénéficiera <strong>de</strong>s avantageséconomiques futurs correspondants ;- son coût ou sa valeur peut être évalué avec une fiabilité suffisante.Une entité évalue selon ces critères <strong>de</strong> comptabilisation tous lescoûts d’immobilisation au moment où ils sont encourus, qu’ils’agisse <strong>de</strong>s coûts initiaux pour acquérir ou produire uneimmobilisation corporelle, ou <strong>de</strong>s coûts encourus postérieurementpour ajouter, remplacer <strong>de</strong>s éléments ou incorporer <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong>gros entretien ou gran<strong>de</strong>s révisions.<strong>Le</strong>s dépenses qui ne répon<strong>de</strong>nt pas aux conditions cumulées <strong>de</strong>définition et <strong>de</strong> comptabilisation <strong>de</strong>s actifs et qui ne sont pasattribuables au coût d’acquisition ou <strong>de</strong> production doivent êtrecomptabilisées en charges, sous réserve <strong>de</strong> certaines dispositionsprévues aux articles 361-1 à 361-3 (frais d’établissement, prime<strong>de</strong> remboursement d’emprunt, et frais d’acquisition d’emprunt).<strong>Le</strong>s dépenses qui pouvaient antérieurement être comptabiliséessous les rubriques <strong>de</strong> charge différées et <strong>de</strong> charge à étaler,doivent être comptabilisées à l’actif si elles répon<strong>de</strong>nt auxconditions <strong>de</strong> définition et <strong>de</strong> comptabilisation <strong>de</strong>s actifs, soit êtreconstatées immédiatement en charge dans le cas contraire.<strong>Le</strong>s développements concernant la comptabilisation par composant,introduite par le règlement n o 2002-10, sont repris.En cas d’acquisition à titre onéreux les biens sont initialementcomptabilisés à leur coût d’acquisition.<strong>Le</strong> coût d’acquisition d’une immobilisation corporelle est notammentconstitué <strong>de</strong> (art 321-10) :- son prix d’achat, y compris les droits <strong>de</strong> douane et taxes nonrécupérables, après déduction <strong>de</strong>s remises, rabais commerciauxet escomptes <strong>de</strong> règlement ;L'ACTIONPROFESSIONNELLE- tous les coûts directement attribuables engagés pour mettrel’actif en place et en état <strong>de</strong> fonctionner selon l’utilisation prévuepar la direction.Dans les comptes individuels, les droits <strong>de</strong> mutation, honorairesou commissions et frais d’actes, liés à l’acquisition, peuvent, suroption, être rattachés au coût d’acquisition <strong>de</strong> l’immobilisationou comptabilisés en charge ;- l’estimation initiale <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> démantèlement, d’enlèvementet <strong>de</strong> restauration du site sur lequel l’immobilisation est située, encontrepartie <strong>de</strong> l’obligation encourue, soit lors <strong>de</strong> l’acquisition,soit en cours d’utilisation <strong>de</strong> l’immobilisation pendant une pério<strong>de</strong>donnée à <strong>de</strong>s fins autres que <strong>de</strong> produire <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> stocks.Dans les comptes individuels, ces coûts font l’objet d’un pland’amortissement propre tant pour la durée que le mo<strong>de</strong>.<strong>Le</strong>s immobilisations corporelles acquises pour <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong>sécurité ou liées à l’environnement, bien que n’augmentant pasdirectement les avantages économiques futurs se rattachant à unactif existant donné, sont comptabilisées à l’actif si elles sontnécessaires pour que l’entité puisse obtenir les avantageséconomiques futurs <strong>de</strong> ses autres actifs.<strong>Le</strong>s coûts <strong>de</strong>s emprunts pour financer l’acquisition ou la productiond’un actif éligible, notamment immobilisation corporelle, peuventêtre inclus dans le coût <strong>de</strong> l’actif lorsqu’ils concernent la production<strong>de</strong> cet actif jusqu’à la date d’acquisition ou <strong>de</strong> réception définitive.Deux traitements sont donc possibles : comptabilisation en chargeou incorporation au coût <strong>de</strong> l’actif.<strong>Le</strong> règlement s’applique aux comptes afférents aux exercicesouverts à compter du 1 er janvier 2005. Toutefois, il peut êtreappliqué aux comptes ouverts à compter du 1 er janvier <strong>2004</strong>.<strong>Le</strong>s changements résultant <strong>de</strong> la première application du règlementsont traités <strong>de</strong> manière rétrospective en application <strong>de</strong>s dispositions<strong>de</strong> l’article 314-1 du règlement n o 99-03.Par mesure <strong>de</strong> simplification, les entités peuvent procé<strong>de</strong>r au seulreclassement <strong>de</strong>s valeurs nettes comptables, au regard <strong>de</strong>s nouvellesdéfinitions et conditions <strong>de</strong> comptabilisation sans modifier leurvaleur. <strong>Le</strong>s montants qui ne répon<strong>de</strong>nt pas aux nouvelles définitionset conditions sont sortis <strong>de</strong> l’actif.Dans les <strong>de</strong>ux cas, la métho<strong>de</strong> retenue est appliquée à l’ensemble<strong>de</strong>s actifs.Dans les comptes consolidés, les parts <strong>de</strong> marché acquises lorsd’un regroupement d’entreprises sont exclues du retraitement etferont l’objet <strong>de</strong> dispositions ultérieures.Rapport ASF – juin 200548
Au cours <strong>de</strong> <strong>2004</strong>, dans le cadre du groupe <strong>de</strong> travailComptabilité-Fiscalité du Me<strong>de</strong>f, les inci<strong>de</strong>nces, notammentfiscales, du nouveau texte sous ses différents aspects ont étéexaminées, l’Administration étant appelée à fournir <strong>de</strong>sréponses sur le traitement fiscal qu’elle envisage <strong>de</strong> retenir.La question n’a pas été examinée sous l’angle spécifique<strong>de</strong>s biens donnés en crédit-bail ou en location qui doitincontestablement faire l’objet d’un examen particulier.En ce qui la concerne, l’Association a poursuivi cet examen(cf. infra) au sein du groupe <strong>de</strong> travail « IAS-Fiscalité-Créditbail», constitué <strong>de</strong> représentants <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong>sCommissions CBI, FLEE et <strong>de</strong> la Commission Fiscalité. Cegroupe <strong>de</strong> travail s’efforce notamment d’établir les risquesau plan fiscal <strong>de</strong>s nouvelles règles <strong>de</strong> comptabilisation.- Fin <strong>2004</strong>, le Comité <strong>de</strong> la réglementation comptable aadopté un règlement (règlement n o <strong>2004</strong>-06 du 23 novembre<strong>2004</strong>) relatif à la définition, la comptabilisation etl’évaluation <strong>de</strong>s actifs . L’Association a veillé à ce queles biens donnés en crédit-bail ou en location <strong>de</strong>meurentbien comptabilisés dans les immobilisations <strong>de</strong>s créditbailleurset bailleurs.- <strong>Le</strong> règlement européen du 19 juillet 2002 qui faitobligation aux sociétés cotées sur un marché réglementéd’établir leurs comptes consolidés, conformément aux normescomptables internationales IAS adoptées par la Commissioneuropéenne, est entré en vigueur le 1 er janvier 2005.Une ordonnance n o <strong>2004</strong>-1382 du 20 décembre <strong>2004</strong>portant adaptation <strong>de</strong> dispositions législatives à lacomptabilité <strong>de</strong>s entreprises aux dispositions communautairesdans le domaine <strong>de</strong> la réglementation comptable a introduitcette disposition dans le cadre législatif français (Co<strong>de</strong> ducommerce).Comme le permettait aux Etats membres le règlementeuropéen, l’ordonnance prévoit que l’obligation d’établirles comptes consolidés conformément aux normes comptablesinternationales IAS ne s’applique qu’à compter du 1 er janvier2007 pour les sociétés dont seules les obligations sont cotées.Par ailleurs, conformément à la possibilité offerte par lerèglement européen, l’ordonnance autorise les sociétés noncotées, sur option <strong>de</strong> leur part, à établir leurs comptesconsolidés selon les normes IAS.La possibilité d’utiliser les normes IAS dans les comptesindividuels - option offerte aux Etats membres par lerèglement européen - n’a pas été retenue.A l’automne <strong>2004</strong>, l’Association a participé au groupe <strong>de</strong>travail constitué par le CNC en vue <strong>de</strong> préparer <strong>de</strong>s modèles<strong>de</strong> documents <strong>de</strong> synthèse consolidés (bilan, compte <strong>de</strong>résultats, tableau <strong>de</strong> variation <strong>de</strong>s capitaux propres, ettableau <strong>de</strong> flux <strong>de</strong> trésorerie) sur la base <strong>de</strong>s normes IAS.<strong>Le</strong>ur utilisation par les sociétés relevant du Comité <strong>de</strong> laréglementation bancaire et financière établissant leurscomptes consolidés selon ces normes à compter <strong>de</strong> 2005a ensuite fait l’objet d’une recommandation du CNC du27 octobre <strong>2004</strong>.On sait que les normes IAS internationales doivent, pourêtre rendues applicables en Europe, être autorisées par laCommission européenne.Un règlement du 29 septembre 2003 avait adopté l’intégralité<strong>de</strong>s normes IAS à l’exception <strong>de</strong>s normes IAS 32 et 39 surles instruments financiers encore en discussion. Un règlementdu 19 novembre <strong>2004</strong> a adopté la norme IAS 39 sousréserve <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux exceptions. La norme <strong>de</strong>vrait être complétéeen 2005.Parmi les normes adoptées figure la norme IAS 17 sur lescontrats <strong>de</strong> location. On sait que l’IASB envisage samodification afin <strong>de</strong> supprimer la distinction entre locationopérationnelle et location financement qui obéissent à <strong>de</strong>srègles <strong>de</strong> comptabilisation différentes (le bien étant pources <strong>de</strong>rnières porté à l’actif du bilan du locataire, les locationsopérationnelles étant comptabilisées selon les normesfrançaises actuelles). <strong>Le</strong> motif invoqué est <strong>de</strong> ne plus permettre<strong>de</strong> traiter en locations opérationnelles <strong>de</strong>s opérations quiconstituent en fait <strong>de</strong>s locations-financements.L’Association restera particulièrement vigilante sur ce point,dont on peut craindre qu’il ne débouche en définitive surune solution fortement inspirée <strong>de</strong> celle préconisée par le<strong>rapport</strong> Mc Gregor il y a quelques années, que nous avionsalors vigoureusement dénoncée (6).De façon plus générale, les inci<strong>de</strong>nces d’une extension <strong>de</strong>snormes IAS à l’ensemble <strong>de</strong>s comptes en matière individuellenécessite <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à une réflexion approfondie, qui nesoit pas sous-tendue par un souhait a priori <strong>de</strong> généralisation<strong>de</strong>s normes IAS ou <strong>de</strong> réduction du nombre d’états à fournir,mais qui pose les vrais questions tenant à l’utilité réelle,compte tenu <strong>de</strong> l’objectif <strong>de</strong>s normes IAS - information <strong>de</strong>sinvestisseurs -, <strong>de</strong> leur application aux comptes individuels<strong>de</strong> toutes les sociétés pour laquelle le règlement européen<strong>de</strong> 2002 ouvre une option aux Etats membres.Cette réflexion est menée au sein <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> travail duConseil national <strong>de</strong> la comptabilité (« IAS et fiscalité », « IAS(6) Voir <strong>rapport</strong> d’activité <strong>de</strong> l’ASF pour 1996.L'ACTIONPROFESSIONNELLE49Rapport ASF – juin 2005
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