louvre-rapport-d-activite-2015

Les collections
L’enrichissement
des collections nationales
43
nouvelles œuvres
ont intégré
les collections.
3
œuvres
d’importance
patrimoniale
majeure ont été
acquises.
Pour la deuxième année consécutive, les acquisitions
réalisées en 2015 ont bénéficié à tous les
départements patrimoniaux du Louvre ainsi
qu’aux collections d’histoire du Louvre et au
musée national Eugène-Delacroix.
43 nouvelles œuvres, représentant un montant
total d’un peu plus de 11 millions d’euros –
et de 15,507 millions d’euros si l’on intègre la
première tranche de règlement de la Table de
Teschen dont l’acquisition sera finalisée en
mars 2016 –, sont entrées dans les collections
du musée au cours de l’année :
– 35 acquisitions onéreuses (dont près de la
moitié en vente publique, les autres étant
négociées auprès du marché de l’art ou de particuliers)
pour un montant total de 11,007 millions
d’euros ;
– huit libéralités (notamment des dons
manuels consentis par des collectionneurs
privés et la Société des Amis du musée
Eugène-Delacroix).
Initialement fixés à 7,262 millions d’euros,
les crédits d’acquisition ont été majorés de
1,380 million d’euros en raison de l’augmentation
des tarifs d’accès au musée, permettant
de fixer le budget consacré aux acquisitions
à 8,642 millions d’euros, un niveau parmi les
plus importants jamais dégagés.
À ces ressources se sont ajoutés les apports
financiers du mécénat d’entreprises pour
l’acquisition de trésors nationaux, les revenus
de dons et legs et les participations généreuses
aux projets d’acquisition du musée de
la Société des Amis du Louvre, de celle du
musée Eugène-Delacroix ou de la Fondation
La Marck.
Ces contributions ont permis de réaliser des
enrichissements variés, et pour certains exceptionnels,
parmi lesquels trois acquisitions
d’importance patrimoniale majeure :
– la Vue d’Avignon depuis la rive droite du
Rhône, près de Villeneuve. Ce chef-d’œuvre
de la peinture de paysage achevé par Joseph
Vernet en 1757 était conservé depuis le
XIX e siècle au Royaume-Uni et a pu revenir
en France grâce à l’engagement déterminant
de la société AXA ;
– le Linceul égyptien de la XVIII e dynastie, inscrit
de chapitres des Textes des Sarcophages. Ce
trésor national, qui avait échappé à une tentative
d’achat en vente publique en 2010, a
pu rejoindre les collections nationales après
un long processus de négociation et grâce à la
compréhension généreuse dont les héritiers
de son précédent propriétaire ont fait preuve
à l’égard du Louvre ;
– la broche d’épaule en perles et diamants de
l’impératrice Eugénie. Issue de la collection des
Diamants de la Couronne vendue en 1887,
que le Louvre s’efforce de rassembler, elle
rejoint, à l’issue d’une négociation fructueuse,
le diadème en perles et diamants auquel elle
est assortie, acquis par le musée en 1992.
22 - Rapport d’activité - 2015