Euromaritime 2015 1
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032<br />
Francis Vallat, Président d’honneur et fondateur<br />
du Cluster maritime français, et Président du<br />
« European Network of Maritime Clusters » Interview<br />
Francis Vallat, Président d’honneur et fondateur<br />
du Cluster maritime français, et Président du<br />
« European Network of Maritime Clusters » Interview<br />
033<br />
Troupes délite rompues aux interventions dans des terrains d’action souvent extrêmes, les forces<br />
spéciales françaises sont fortement sollicitées depuis plusieurs années. Dans un contexte où la<br />
France multiplie les opérations extérieures face à des ennemis parfois difficilement identifiable<br />
agissant hors des codes de la guerre classique, l’expertise des forces spéciales est un atout<br />
précieux pour contribuer à la victoire militaire.<br />
En décembre dernier, vous avez quitté, la présidence du<br />
Cluster maritime français (CMF), que vous avez fondé<br />
et dirigiez depuis 2005, C’est Frédéric Moncany de<br />
Saint-Aignan qui préside aujourd’hui à la destinée du<br />
CMF. Quelles auront été les grandes évolutions du<br />
CMF que vous retenez après ces neuf années ?<br />
Francis Vallat : Impossible de ne pas mentionner d’abord la<br />
progression quantitative et qualitative demembres: de 30 à<br />
l’origine à plus de 360 aujourd’hui, auxquels il faut ajouter les plus<br />
de 250 membres des Clusters Maritimes d’Outremer. Le Cluster<br />
rassemble des groupes et entreprises de toutes tailles,<br />
des fédérations, des pôles mer, des laboratoires,<br />
des centres de formation, des EPIC, des acteurs<br />
économiques locaux...et aussi la Marine nationale.<br />
Une progression qui a d’ailleurs permis de maintenir<br />
quasiment le niveau des cotisations (une seule<br />
augmentation, réduite, en 2008) tout en donnant au<br />
CMF les moyens de son action. Tous les métiers de<br />
la mer sont représentés depuis plusieurs années, y<br />
compris maintenant ceux de la « nouvelle industrie<br />
de la mer » : Energies marines renouvelables,<br />
biotechnologies, marétique, grands fonds marins<br />
etc. Très récemment des noms chargés d’histoire<br />
ou des fi gures exemplaires du dynamisme<br />
maritime nous ont encore rejoints. Je pense<br />
à des entités aussi diverses que Airbus,<br />
Akuoenergy, les marins pompiers de Marseille,<br />
CNIM, Geogas, Zodiac, le port de Dunkerque,<br />
les OPCA compétentes, ou encore les régions<br />
Bretagne, Nord-Pas de Calais, Pays de la Loire,<br />
le département de Charente Maritime, ou enfi n<br />
le pôle Aquimer... De même, ce sont maintenant<br />
1600 responsables de la communauté maritime<br />
qui se retrouvent une fois par an aux Assises<br />
de l’économie maritime organisées en particulier<br />
avec nos amis et partenaires d’Infomer (en plus<br />
de l’IFM et des Echos), et où participent aussi à<br />
côté du gouvernement (premier ministre, ministres)<br />
nombre de représentants des pouvoirs publics civils<br />
et militaires.<br />
De même encore, 250 de ces dirigeants se rencontrent<br />
six à huit fois par an autour des nos buffets dits de<br />
« networking », et près de 6000 cadres et dirigeants<br />
ont participé à la quarantaine de groupes de travail<br />
dont je vous parlais à l’instant. Tandis que ce sont près<br />
de 400 coureurs ou supporters qui participent aux<br />
« 20 kilomètres de Paris » sous les couleurs de notre<br />
maillot de « l’Equipe de France du Maritime ». Enfi n,<br />
j’y reviendrai sûrement, le CMF a suscité la création<br />
de six Clusters Maritimes actifs et reconnus dans<br />
les Outre-mer, et c’est également lui qui co-créé le<br />
« Réseau Européen des Clusters Maritimes » (ENMC),<br />
avec la volonté que soient pris en compte l’importance<br />
et le poids du maritime dans les politiques et décisions<br />
de l’Union.<br />
Quelles sont vos attentes sur le salon<br />
<strong>Euromaritime</strong> à venir ? Quels vont être les<br />
grandes tendances et pourquoi ?<br />
Francis Vallat : Le premier salon <strong>Euromaritime</strong> a été un<br />
succès. Mais pour que nous confi rmions dans la durée,<br />
nous nous devons d’amplifi er cette réussite. Dans<br />
l’idéal nous aimerions augmenter de moité surface et le<br />
nombre d’exposants, et faire mieux encore concernant<br />
le nombre de stands étrangers. Et il n’est même pas<br />
exclu que nous dépassions cet objectif ambitieux.<br />
Pour mémoire, lors de la première édition en 2013,<br />
nous avions reçu 5000 visiteurs pour 180 exposants<br />
sur 2000 mètres carrés. De plus 140 intervenants<br />
de haut niveau étaient intervenus lors des différentes<br />
conférences proposées lors de ce salon, une<br />
performance de haut niveau qui sera répétée.<br />
“Le premier salon <strong>Euromaritime</strong> a été un succès,<br />
mais nous nous devons d’amplifi er cette réussite ”<br />
© Thierry Nectoux,