20.07.2016 Views

Livres rares

CAT-20-VERSION-FINALE

CAT-20-VERSION-FINALE

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Exemplaire unique relié pour Paul I er (1754-1801), Empereur de Russie,<br />

de l’œuvre de Necker, annonciatrice de la Révolution française.<br />

Cet ouvrage majeur d’économie politique<br />

« fut prohibé et attira à son auteur la défense de revenir en France » (Quérard).<br />

34<br />

NECKER, Jacques. De l’Administration des Finances de la France.<br />

S. l. [Paris, Panckoucke], 1784.<br />

3 volumes fort in-8 de : Tome I : vii pp., cLiX ff. d’introduction, 353 pp. s’achevant par la « Note de<br />

l’imprimeur », tableau dépliant page 106 ; Tome II : vii pp., 536 pp. ; Tome III : viii pp., 468 pp. et 1 f.<br />

d’errata.<br />

Plein maroquin rouge, roulette dorée autour des plats, chiffre de l’Empereur de Russie Paul I er frappé or<br />

au centre des plats, dos à nerfs richement ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert, filet<br />

estampé à froid sur les coupes, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque.<br />

203 x 130 mm.<br />

édition originaLe de cette œuvre céLèbre annonciatrice de La révoLution française.<br />

Kress B, 752-756 ; Goldsmiths, 12732 ; INED, 3358 ; Quérard, VI, 392.<br />

eXempLaire unique sur un tirage de 80 000 eXempLaires se caractérisant par une impression<br />

spéciaLe sur très grand et très épais papier de hoLLande (épaisseur du Tome I er : 40 mm contre<br />

25 mm pour le tirage ordinaire) ; un tout premier tirage avant Les fautes corrigées et La présence<br />

d’une rarissime page 353 en fin du tome premier comportant La « Note de l’imprimeur » absente<br />

de La pLupart des eXempLaires, La présence d’un errata chiffré vii au tome ii absent de très<br />

nombreuX eXempLaires et d’un errata finaL au tome iii, chiffré iX, d’une rareté proverbiaLe.<br />

cet eXempLaire unique fut imprimé spéciaLement avec un LuXe de soins particuLiers et reLié<br />

à L’époque au chiffre P frappé or au centre des pLats pour L’empereur pauL i er de russie<br />

(1754-1801).<br />

« Les hommes instruits avoient entendu parler d’un compte remis au Roi au commencement de 1776<br />

& qui présentoit une grande disproportion entre les revenus fi xes & les dépenses habituelles : on étoit<br />

effrayé d’avance du trouble & de la confusion qui sembloient devoir être inévitables d’une guerre, si elle<br />

survenoit dans de telles circonstances.<br />

Enfi n rien n’ébranla la disposition des esprits à cet égard que la chute qui survint momentanément<br />

dans le prix des fonds publics, lorsqu’au mois de septembre 1776, on crut que la France alloit être<br />

contrainte de prendre part aux affaires d’Amérique… les effets publics payables au porteur, qui avoient<br />

perdu jusqu’à 23 pour cent en septembre 1776 & jusqu’à 20 à l’ouverture de la guerre, ne perdoient plus<br />

que 8 à l’époque où j’ai quitté la direction des finances. »<br />

Hauteur réelle de la reliure : 455 mm.<br />

N°33 - Édition originale du célèbre ouvrage de Faujas de Saint-Fond consacré aux volcans,<br />

orné de 20 grandes planches gravées.<br />

Depuis quelques temps déjà la position inférieure que le directeur général occupait dans le gouvernement<br />

ne lui paraissait plus en rapport avec ses capacités et avec la confiance que lui témoignait la nation. Dans<br />

le cours de l’année 1780, comme il s’était aperçu que des dépenses importantes étaient faites par le<br />

ministre de la marine, Sartine, au-delà des crédits mis à sa disposition, il avait obtenu de Louis XVI le<br />

renvoi de ce ministre et, profitant d’une maladie de Maurepas, il l’avait fait remplacer par le maréchal de<br />

Castries, sans s’être entendu avec le chef du cabinet (14 octobre 1780). Celui-ci se vengea en favorisant<br />

l’opposition qui commençait à gronder contre Necker. Le clergé reprochait au directeur général sa<br />

religion, la cour ne lui pardonnait ni ses tentatives d’économie, ni sa popularité ; les intendants et les<br />

parlements voyaient en lui un ennemi déclaré : les changements apportés dans le personnel des finances<br />

avaient fait supposer chez Necker la pensée de détruire l’ancienne magistrature et la publication de son<br />

Mémoire au roi sur la création des assemblées provinciales, publication faite en fraude par Cromot,<br />

89

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!