08.12.2012 Views

Info'Barque No 44 - La Barque des Enfants

Info'Barque No 44 - La Barque des Enfants

Info'Barque No 44 - La Barque des Enfants

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

C E U X D E L A B A R Q U E D E S E N F A N T S<br />

Willy Fink est «tombé dans les<br />

bras de la Demoiselle»!<br />

Photo Madeleine Bourrette<br />

Le responsable <strong>des</strong> travaux de menuiserie à<br />

bord de la Demoiselle, Willy Fink est né à<br />

Saint-Imier le 26 février 1941. Il se présente<br />

ci-<strong>des</strong>sous:<br />

«Déjà dans mon enfance, depuis mon village<br />

au-<strong>des</strong>sus d’Auvernier au sommet <strong>des</strong><br />

vignes et à la lisière de la forêt, j’observais<br />

au loin les voiliers voguant librement sur le<br />

lac de Neuchâtel. Ils me faisaient rêver.<br />

Toutefois, il fallut attendre. Après un apprentissage<br />

d’ébéniste à <strong>La</strong>usanne et un bourlingage<br />

en Suisse alémanique, je me suis<br />

marié et nous sommes venus nous installer<br />

au bord de la Riviera, puis à Neuchâtel et à<br />

Genève. Là, j’y ai enfin acquis un petit<br />

dériveur, un 420. J’ai alors appris à naviguer<br />

grâce aux documents trouvés dans les bibliothèques<br />

municipales. J’ai poursuivi cette<br />

21<br />

aventure par l’achat d’un Shérif, un petit<br />

voilier à cabine <strong>des</strong> années septante, ne<br />

nécessitant pas de permis au vu de sa voilure<br />

de moins de quinze mètres carrés.<br />

<strong>La</strong> navigation sur le Léman m’a permis de<br />

découvrir ce côté de la nature. Qu’il est bon<br />

de pouvoir admirer du milieu du lac nos<br />

rivages, villages, collines et montagnes du<br />

Jura et du Mont-Blanc aux Dents-du-Midi!<br />

Etre poussé ou immobilisé par les éléments<br />

m’a appris à savourer, à être décontracté au<br />

milieu de la nature tout en sachant prendre<br />

<strong>des</strong> décisions cruciales pour revenir à bon<br />

port. Après avoir occupé diverses bouées et<br />

amarrages d’hiver dans la rade, pendant<br />

plus de huit ans, je me suis démis de cette<br />

embarcation faute d’obtenir une place<br />

d’amarrage.<br />

Après une activité, principalement dans la<br />

branche de la menuiserie du bâtiment, j’ai<br />

quitté la cité sarde de Carouge, la belle campagne<br />

genevoise et le Pays du Mont-Blanc,<br />

pour revenir m’installer sur la Riviera près du<br />

lac et <strong>des</strong> montagnes. C’est là, que je suis<br />

tombé dans les bras de la Demoiselle. Les<br />

vieux gréements m’ont toujours fasciné. J’ai<br />

souvent été en admiration devant les anciennes<br />

embarcations. D’où vient tout ce<br />

savoir permettant de mouvoir un voilier sans<br />

aucune aide extérieure?<br />

A Genève, j’avais déjà hésité à m’inscrire<br />

comme batelier sur la Neptune, mais j’étais<br />

trop pris par d’autres activités diverses et<br />

professionnelles.<br />

Ici, j’ai vu la Demoiselle à la Régate <strong>des</strong><br />

Vieux Bateaux. Mais c’est après avoir entendu<br />

un appel à l’aide dans l’émission<br />

«Chacun pour tous» de la Radio Suisse<br />

Romande que je me suis approché de la<br />

barque lors d’une randonnée aux<br />

Grangettes. Je me suis annoncé. J’ai été<br />

merveilleusement accueilli à bord* et je suis<br />

resté.<br />

* Ndlr: <strong>No</strong>rmal, il est tombé en plein apéro!

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!