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Musée des Traditions
et des Barques du Léman
La galère «La Liberté»
Le musée se trouve au château de St-Gingolph. Il retrace les activités du village comme l’exploitation
des forêts, de l’artisanat, de la châtaigneraie
ou encore de la production des perles du lac.
Il permet surtout d’observer trente-trois
maquettes retraçant l’histoire de la navigation
marchande sur le Léman. Vous admirerez
des reproductions de barques comme la nau,
la cochère, le brigantin et la barque latine.
Une relique de la carène de «La Belle Etoile»,
barque coulée devant Meillerie en 1869
et renflouée en 1991, peut aussi être contemplée.
Une salle est encore consacrée aux bateaux
à vapeur.
Concevoir un navire dans la tradition des galères
lémaniques et le faire construire par des sansemploi…
Au début des années 90, ce n’était
qu’un projet un peu fou. Il est devenu réalité.
Battant fièrement pavillon depuis juillet 2002,
cette prestigieuse embarcation propose tout
au long de l’été de nombreuses escapades
au départ de Morges, à la découverte des plus
belles rives du Léman.
Musée
Heures d´ouverture
du 15 juin au 15 septembre,
tous les jours de 14h à 17h30
du 1er avril au 14 juin
et du 16 septembre à fin octobre
tous les samedis de 14h à 17h30
Un peu d’histoire… grâce au diaporama
Les barques que vous voyez actuellement sur
le lac comme «La Neptune» sont d’inspiration
italienne. En effet, au XIIIe siècle, le Comte
de Savoie Philippe Ier fait construire par
des charpentiers et marins gênois des galères
de guerre. Les qualités de navigation sont telles
que les bateliers adoptent leurs caractéristiques
comme les voiles latines. Au XIXe siècle,
le transport terrestre menace la navigation
marchande mais les besoins de Genève en matériaux
de construction relancent cette activité.
Les barques sont chargées à Meillerie près
du rivage grâce à un gouvernail relevable.
La vitesse de transport est alors de 10 km/h.
Si le vent ne souffle pas, les bateliers sont
contraints de tirer la barque avec des cordes
ou d’utiliser de grandes perches. Au milieu du lac,
seul le canot à rames leur vient en aide. Au XXe siècle, les chalands (à moteur) remplacent peu
à peu les barques.
Les croisières
Diverses croisières sont proposées
de Morges à Morges du 15 mai au
16 octobre, les jeudis, vendredis, samedis
et dimanches. De plus amples renseignements
seront donnés au numéro ci-dessous.
Groupes possible, visites guidées
en allemand et en anglais sur demande
au 024 482 70 22
Des croisières de deux heures dans
les lumières du soir ont lieu certains
vendredis et samedis d’été. Pour toutes
ces excursions, réservation indispensable
au numéro ci-dessous.
Inspirés des galères méditerranéennes, les premiers
navires de ce type font leur apparition
sur le Léman dès le Moyen-Âge. Ils sont utilisés
tant pour le transport de marchandises que lors
de batailles navales, le lac étant un lieu de passage
stratégique. Leurs principaux exploitants
sont la Maison de Savoie et l’Evêché de Genève.
Pendant des siècles et jusqu’à la Première Guerre
mondiale, la galère, qui a certes subi quelques
transformations au fil du temps, devient
un acteur historique et économique important
pour la région. C’est pour faire revivre cette
richesse de notre patrimoine qu’est conçue
«La Liberté».
Tarif 5.- ou 3.50 euros
Gratuit pour les enfants jusqu’à 16 ans.
Départ: débarcadère CGN, Morges
Train: gare centre-ville de Morges puis
dix minutes à pied jusqu’au débarcadère
Accès voiture: parking à proximité
Pour tous renseignements et réservations,
s’adresser à:
La Liberté Port-Village
CP – 1110 Morges 1
Tél: 021 803 50 31 - Fax: 021 803 50 32
e-mail: location@galere.ch -
www.galere.ch
Projet historique, «La Liberté» apporte aussi
une réponse à la crise économique des années 90,
qui frappe durement la Suisse romande. De nombreuses
personnes ont perdu leur emploi et sont
dans des situations difficiles, financièrement
et psychiquement. Elles n’aspirent qu’à être
utiles et à développer leurs connaissances.
Pendant huit ans, ce seront plus de 500 demandeurs
d’emplois qui œuvreront au chantier
naval de Morges, accédant ainsi à un nouveau
savoir-faire.
Philippe Urech ■