Réunion annuelle de Coordination du RESOLAB - fao ectad bamako
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Rapport Final<br />
Atelier conjoint FAO-USDA/APHIS dans le cadre <strong>du</strong> CRSA <strong>de</strong> Bamako :<br />
<strong>Réunion</strong> <strong>annuelle</strong> <strong>de</strong> <strong>Coordination</strong> <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong><br />
Laboratoire Central Vétérinaire, Bamako, 30 Novembre - 4 Décembre 2009<br />
Rapport page 1<br />
Annexe 1: Rapports et recommandations <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> travail page 14<br />
Annexe 2: Résumé <strong>de</strong>s recommandations page 26<br />
Annexe 3: Termes <strong>de</strong> réference page 31<br />
Annexe 4: Agenda page 33<br />
Annexe 5: Liste <strong>de</strong>s participants page 35<br />
Rapporteurs :<br />
Dr Leo She<strong>du</strong>a (NVRI, Vom, Nigeria)<br />
Dr Ismael Shittu (NVRI, Vom, Nigeria)<br />
Dr Papa Sérigne Seck (LNERV, Dakar, Sénégal)<br />
Editeurs :<br />
Dr Boubacar M. Seck (FAO-ECTAD, Bamako)<br />
Dr Youssouf Kaboré (FAO-ECTAD, Bamako)<br />
Mr Jacques Conforti (FAO-ECTAD, Bamako)
JOUR 1, lundi 30 novembre 2009<br />
Rapport Final<br />
Les activités <strong>de</strong> la journée ont commencé avec la cérémonie officielle d'ouverture <strong>de</strong> l’atelier,<br />
cérémonie qui a été rehaussée par la présence <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong> l'OIE, <strong>de</strong> la FAO, <strong>de</strong> l’USDA /<br />
APHIS.IS et par celle <strong>du</strong> représentant <strong>du</strong> Ministre <strong>de</strong> l'élevage et <strong>de</strong> la pêche <strong>du</strong> Mali, le Dr Mamadou<br />
Kané, invité d'honneur. . Ensuite, après que chaque participant se soit présenté, il a été procédé à<br />
l'élection <strong>du</strong> bureau <strong>de</strong> l'atelier avec comme Prési<strong>de</strong>nt le Dr (Mme) Lami H. Lombin, Directeur<br />
exécutif <strong>de</strong> l’Institut national <strong>de</strong> recherche vétérinaire <strong>de</strong> Vom (Nigéria), vice-prési<strong>de</strong>nt le Dr. Léopold<br />
Mulumba <strong>du</strong> Laboratoire Vétérinaire <strong>de</strong> Kinshasa (République démocratique <strong>du</strong> Congo) et comme<br />
rapporteurs les Drs Leo She<strong>du</strong>a and Ismael Shittu <strong>du</strong> Nigeria (anglais) et Papa Sérigne Seck <strong>du</strong><br />
Sénégal (français).<br />
Le Dr. Yacouba Samaké, au nom <strong>du</strong> Représentant régional <strong>de</strong> l’OIE pour l’Afrique, a remercié le<br />
peuple et le gouvernement <strong>du</strong> Mali pour avoir accepté d'accueillir cette importante réunion et<br />
félicité les organisateurs <strong>de</strong> la réunion. Il a souligné que l'incursion <strong>de</strong> la grippe aviaire hautement<br />
pathogène sur le continent africain a beaucoup attiré l'attention <strong>de</strong>s partenaires et a con<strong>du</strong>it à une<br />
coopération exemplaire entre le continent et les organisations nationales et internationales telles<br />
que l'OIE, l'USAID, la FAO, …, ce qui a gran<strong>de</strong>ment contribué au contrôle effectif <strong>de</strong> la maladie. Il a<br />
également souligné que la défaillance d'un État dans le contrôle <strong>de</strong> telle maladie peut avoir <strong>de</strong> graves<br />
conséquences pour le mon<strong>de</strong> entier. Aussi, l'adoption <strong>de</strong>s principes bonne gouvernance appliqués à<br />
l'approche « un seul mon<strong>de</strong>, une seule santé » (One World, One Health) est-elle indispensable, face<br />
aux nouvelles menaces zoo-sanitaires. Il a conclu en souhaitant aux participants <strong>de</strong>s délibérations<br />
fructueuses.<br />
Le Dr Linda Logan, Coordinatrice régionale <strong>de</strong> l’USDA / APHIS pour l'Afrique occi<strong>de</strong>ntale et centrale,<br />
a remercié les organisateurs <strong>de</strong> d'avoir invité son agence pour la troisième fois consécutive à cette<br />
très importante réunion. Elle a rappelé le soutien financier accordé par l’USDA/APHIS à l’organisation<br />
<strong>de</strong> cette manifestation ainsi que la prise en charge <strong>de</strong> la participation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux autres personnes-<br />
ressources <strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Géorgie aux Etats-Unis à cette réunion.<br />
Ensuite, M. Cheick Bathily, au nom <strong>du</strong> Représentant <strong>de</strong> la FAO au Mali, a rappelé aux participants que<br />
c’est en Décembre 2007 que la FAO et l'USDA / APHIS, dans le cadre <strong>du</strong> Centre régional <strong>de</strong> santé<br />
animale <strong>de</strong> Bamako (CRSA), ont lancé le <strong>RESOLAB</strong> pour renforcer les capacités <strong>de</strong> diagnostic <strong>de</strong>s
laboratoires vétérinaires dans les pays membres. Il a noté que les plans d'action annuels <strong>du</strong><br />
<strong>RESOLAB</strong>, au fil <strong>de</strong>s ans, ont bénéficié immensément <strong>du</strong> soutien <strong>de</strong>s partenaires internationaux, mais<br />
il a toutefois encouragé les États Membres à prendre en main les <strong>de</strong>stinées <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong>.<br />
Prononçant l’allocution officielle d’ouverture, le Dr. Mamadou Kane, Secrétaire Général <strong>du</strong> Ministère<br />
<strong>de</strong> l'Elevage et <strong>de</strong> la Pêche <strong>du</strong> Mali, a remercié, au nom <strong>de</strong> son ministre, les organisateurs <strong>de</strong> la<br />
réunion sur le choix <strong>de</strong> Bamako pour abriter cette rencontre. Il a noté que le <strong>RESOLAB</strong> été mis en<br />
place pour lutter contre l’influenza aviaire (IA) ce qu’il a fait <strong>de</strong> manière satisfaisante, mais qu’il peut<br />
également jouer un rôle important dans le contrôle <strong>de</strong>s autres maladies animales transfrontalières<br />
(TAD). Il a exprimé sa gratitu<strong>de</strong> à l'USAID, l'USDA-APHIS, la FAO, l'OIE, l'UA-BIRA pour leur soutien<br />
continu au <strong>RESOLAB</strong>, avant <strong>de</strong> déclarer ouvert la troisième réunion <strong>annuelle</strong> <strong>de</strong> coordination <strong>du</strong><br />
<strong>RESOLAB</strong>.<br />
La <strong>de</strong>uxième session <strong>de</strong> la journée a débuté avec la présentation <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> la réunion <strong>annuelle</strong><br />
<strong>de</strong> 2009 par le coordonnateur <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong>, Dr B.M. Seck, qui a déclaré que cette rencontre tentera<br />
d'i<strong>de</strong>ntifier les voies et moyens pour accroître l'appui technique apporté aux laboratoires nationaux<br />
et pour mieux assurer la viabilité et la <strong>du</strong>rabilité <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong>. Il a indiqué que l'objectif général <strong>de</strong><br />
cette réunion <strong>annuelle</strong> <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> vise à évaluer les progrès réalisés par les laboratoires membres<br />
et à fixer <strong>de</strong>s objectifs pour l'avenir immédiat. Il a énuméré les principaux objectifs spécifiques <strong>de</strong> la<br />
rencontre comme suit:<br />
Bilan <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> diagnostic <strong>de</strong>s laboratoires nationaux en 2009 ;<br />
Bilan <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong>s laboratoires régionaux LNERV <strong>de</strong> Dakar et NVRI <strong>de</strong> Vom ;<br />
Etat d’exécution <strong>de</strong>s recommandations <strong>de</strong> la réunion <strong>annuelle</strong> <strong>de</strong> coordination <strong>de</strong> 2008 ;<br />
Rapport sur les activités <strong>de</strong> la coordination <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong>.<br />
Il a souligné que les résultats atten<strong>du</strong>s <strong>de</strong> la présente réunion seront d’aboutir à une vision commune<br />
et un fort engagement <strong>de</strong>s Etats membres sur :<br />
les principales activités <strong>de</strong>s laboratoires mis en réseau ;<br />
la coordination <strong>de</strong>s activités <strong>du</strong> réseau ;<br />
l’amélioration <strong>du</strong> soutien <strong>de</strong>s gouvernements à leurs laboratoires nationaux ;<br />
l’amélioration <strong>de</strong> la visibilité et <strong>de</strong> la viabilité <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> et<br />
les gran<strong>de</strong>s lignes <strong>du</strong> Plan d'action pour 2010 et pour le futur immédiat.<br />
Après la présentation <strong>du</strong> coordinateur, la prési<strong>de</strong>nte Dr. (Mme) L.H. Lombin le remercia pour le bon<br />
travail accompli. Concernant la question <strong>de</strong> la <strong>du</strong>rabilité, elle a souligné la nécessité <strong>de</strong> connaître les<br />
2
progrès réalisés et les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre <strong>de</strong>s recommandations <strong>de</strong> la<br />
réunion <strong>annuelle</strong> précé<strong>de</strong>nte, afin gui<strong>de</strong>r les présentes assises sur la manière d'i<strong>de</strong>ntifier ce qu’il faut<br />
soutenir et sur la façon <strong>de</strong> s'y prendre.<br />
La présentation suivante relative aux activités <strong>de</strong> l'USDA/APHIS en Afrique <strong>de</strong> l'Ouest et Centre, en<br />
appui à la détection précoce et la réponse rapi<strong>de</strong> à l'IAHP, a été faite par le Dr L. Logan. Elle a<br />
souligné l'implication <strong>de</strong> son service dans la lutte contre la grippe aviaire en Afrique dans les<br />
domaines <strong>de</strong> la formation dans le diagnostic <strong>de</strong>s maladies aviaires, l’élaboration d'outils <strong>de</strong> terrain<br />
pour le contrôle <strong>de</strong> l’IAHP et la participation aux exercices <strong>de</strong> simulation sur le terrain etc. Elle a<br />
énuméré les activités <strong>de</strong> l'USDA/APHIS prévues pour 2010 et dont certaines concerneront<br />
directement le <strong>RESOLAB</strong>. En conclusion, elle a souligné que l'IAHP n'est pas rapporté actuellement en<br />
Afrique [subsaharienne] et qu'il y a peu <strong>de</strong> surveillance continue <strong>de</strong> cette maladie. Ainsi, il reste à<br />
savoir si oui ou non le virus circule encore en Afrique. Par conséquent, elle insisté sur la nécessité<br />
d'une collaboration entre les réseaux d'épidémiosurveillance et <strong>de</strong> laboratoire pour être en mesure<br />
<strong>de</strong> prévoir d’éventuels futurs foyers. Après sa présentation, une question lui a été posée <strong>de</strong> savoir si<br />
l'USDA/APHIS disposait <strong>de</strong> financement relatif aux actions à l’interface homme-animal. Elle a<br />
répon<strong>du</strong> que APHIS n'est pas une agence <strong>de</strong> financement, mais fournit un support technique. Il a été<br />
suggéré que APHIS <strong>de</strong>vrait utiliser ses bons offices pour faciliter la collaboration entre les<br />
laboratoires africains et les institutions vétérinaires aux États-Unis.<br />
Le bilan <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong>s recommandations <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième réunion <strong>annuelle</strong> a été présenté<br />
par le Dr Seck. Il a rappelé les recommandations adressées respectivement:<br />
aux Laboratoires nationaux <strong>de</strong> diagnostic vétérinaire <strong>du</strong> réseau<br />
au Centre Régional <strong>de</strong> Santé Animale <strong>de</strong> Bamako (CRSA)<br />
aux laboratoires régionaux<br />
aux États membres <strong>du</strong> réseau<br />
aux organisations sous-régionales et aux donateurs internationaux et<br />
aux Laboratoires internationaux <strong>de</strong> référence,<br />
dans le but <strong>de</strong> renforcer les laboratoires nationaux tout en assurant la viabilité et la pérennisation <strong>de</strong><br />
leur réseau.<br />
Le Dr Seck présenta ensuite le rapport d’activités 2009 <strong>de</strong> la coordination <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong>. Il a insisté sur<br />
le fait que les activités <strong>du</strong> réseau ne concernent pas seulement le contrôle <strong>de</strong> la grippe aviaire mais<br />
intègrent également toutes les maladies animales transfrontières et les zoonoses.<br />
3
Selon le Dr Seck, sur la base <strong>de</strong>s recommandations <strong>de</strong> la précé<strong>de</strong>nte réunion <strong>annuelle</strong> et <strong>de</strong>s besoins<br />
exprimés, le plan d’actions 2009 proposé par la coordination visait à :<br />
Consoli<strong>de</strong>r le réseau en poursuivant les activités <strong>de</strong> plaidoyer auprès <strong>de</strong>s gouvernements <strong>de</strong>s<br />
États membres ;<br />
Organiser <strong>de</strong>s ateliers avec les différents partenaires tels que FVI, STOP-AI, USDA / APHIS et<br />
l'OIE;<br />
Poursuivre <strong>de</strong>s essais interlaboratoires.<br />
Le Dr Seck a indiqué qu'une somme <strong>de</strong> 380 000 dollars US a été utilisée pour soutenir la fourniture<br />
d’équipements <strong>de</strong> laboratoire et que la collaboration entre <strong>RESOLAB</strong> et RESEPI a été<br />
effective. Cependant, la coordination <strong>RESOLAB</strong> a regretté le peu <strong>de</strong> soutien accordé par beaucoup<br />
d’Etats membres à leur laboratoire national, et cela se tra<strong>du</strong>isant notamment par le vieillissement <strong>du</strong><br />
personnel et l’absence <strong>de</strong> cadres <strong>de</strong> remplacement. Le problème <strong>de</strong> la faible collaboration entre le<br />
personnel <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong> surveillance épidémiologiques et celui <strong>de</strong>s laboratoires <strong>de</strong> diagnostic a<br />
encore été abordé. Il a souligné la nécessité d'une consolidation et la viabilité <strong>du</strong> réseau en termes<br />
d'arrangement institutionnel au sein <strong>de</strong> la région afin que les organisations sous-régionales<br />
s’approprient le <strong>RESOLAB</strong>. Cette recommandation a également été soulignée dans les conclusions <strong>de</strong><br />
l’étu<strong>de</strong> ALive sur la faisabilité <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> laboratoires en Afrique subsaharienne. En complément<br />
à cette présentation, Dr Giovanni Cattoli, a souligné la question <strong>de</strong> la source <strong>du</strong> financement régulier<br />
était cruciale pour la <strong>du</strong>rabilité <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong>. Sur proposition <strong>de</strong> la Prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> l’atelier Dr Lombin,<br />
un « standing ovation » a été fait par les participants à l’endroit <strong>du</strong> Dr Seck en reconnaissance à la<br />
qualité <strong>du</strong> travail fourni et pour les résultats obtenus par le <strong>RESOLAB</strong>.<br />
Le reste <strong>de</strong> la journée a été consacré au bilan <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> diagnostic 2009 <strong>de</strong>s laboratoires<br />
nationaux <strong>de</strong>s pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, République Centrafricaine, Côte d'Ivoire,<br />
Gabon, RDC, Congo, Gambie et Ghana.<br />
JOUR 2, mardi 1 er décembre 2009<br />
Après la lecture et l’adoption <strong>du</strong> résumé <strong>du</strong> premier jour, les activités <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong> journée ont<br />
commencé avec la présentation <strong>de</strong>s rapports pays suivants : Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Tchad,<br />
Cameroun, Niger, Sierra Leone, Togo, Mali. Ces présentations ont été clôturées par celles <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />
laboratoires régionaux : Sénégal et Nigeria. Bien qu’invités, les représentants <strong>de</strong> Sao Tomé et<br />
Principe et <strong>de</strong> la Guinée équatoriale n’ont pas pu joindre Bamako à temps.<br />
4
Les présentations faites ont été l'objet <strong>de</strong> commentaires, questions et réponses qui ont notamment<br />
porté sur:<br />
la constitution d’un groupe <strong>de</strong> plaidoyer au sein <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> ;<br />
les raisons <strong>de</strong> l’expédition d’échantillon suspect <strong>de</strong> colibacillose par la Guinée dans un<br />
laboratoire <strong>de</strong> référence ;<br />
la situation <strong>du</strong> Libéria qui a été accueillie avec bienveillance et sympathie en raison <strong>de</strong> ses<br />
problèmes aigus d’infrastructure et <strong>de</strong> personnel ;<br />
le problème <strong>de</strong> l’origine <strong>de</strong>s fonds l’acquisition <strong>de</strong>s consommables et <strong>de</strong>s équipements <strong>de</strong><br />
laboratoires. En effet la gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong>s laboratoires dépen<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> fonds extérieurs<br />
pour leur approvisionnement en consommables et équipements <strong>de</strong> laboratoires. Seuls<br />
certains laboratoires ont une certaine marge <strong>de</strong> manœuvre grâce aux subventions <strong>de</strong> leurs<br />
gouvernements, à la location <strong>de</strong> propriétés ou à la vente <strong>de</strong> vaccins ;<br />
le problème <strong>de</strong> personnel qualifié, <strong>de</strong> son maintien et <strong>de</strong> son remplacement à cause <strong>du</strong><br />
vieillissement et <strong>de</strong>s départs à la retraite ;<br />
le manque <strong>de</strong> réactifs et <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its biologiques dans la plupart <strong>de</strong>s laboratoires ;<br />
la faible utilisation <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong>s laboratoires régionaux par les laboratoires nationaux<br />
dont certains expédient souvent leurs échantillons dans <strong>de</strong>s laboratoires n’appartenant pas<br />
ou n’entretenant pas <strong>de</strong> relation fonctionnelle avec le Réseau; la Guinée Bissau a été félicitée<br />
pour ses envois d’échantillons au laboratoire régional <strong>de</strong> Dakar.<br />
le manque <strong>de</strong> coopération entre les laboratoires vétérinaires et ceux <strong>de</strong> santé publique ;<br />
la présence assez significative <strong>de</strong> maladies zoonotiques comme l'anthrax, la rage, la<br />
brucellose, etc… dans les pays membres, ce qui justifie <strong>de</strong>s actions urgentes pour <strong>de</strong>s raisons<br />
<strong>de</strong> santé publique.<br />
l’indication dans certaines présentations <strong>du</strong> charbon symptomatique ou <strong>de</strong> la pasteurellose<br />
comme zoonose ;<br />
la nécessité <strong>de</strong> faire la part entre le nombre <strong>de</strong> suspicions et le nombre <strong>de</strong> cas confirmés au<br />
laboratoire dans les rapports présentés ;<br />
la nécessité pour les laboratoires d’élaborer <strong>de</strong>s propositions pour répondre aux besoins <strong>de</strong>s<br />
éleveurs <strong>de</strong> volaille in<strong>du</strong>strielle afin <strong>de</strong> mieux asseoir leur base financière ;<br />
l’irrégularité <strong>de</strong> soumission <strong>de</strong> rapports trimestriels au <strong>RESOLAB</strong>, pour laquelle les<br />
laboratoires régionaux ont été invités à donner l'exemple dans la transmission diligente <strong>de</strong><br />
leur rapport trimestriel.<br />
la nécessité <strong>de</strong> renforcer le réseau à travers le programme d'échanges interlaboratoires.<br />
5
La Prési<strong>de</strong>nte a partagé ses expériences avec les participants sur les stratégies qu'elle a dû employer<br />
pour obtenir le renforcement <strong>du</strong> personnel, <strong>de</strong>s infrastructures et la viabilité générale <strong>de</strong> son<br />
laboratoire. Elle a donc exhorté les directeurs <strong>de</strong> laboratoire à montrer par l'exemple, leur<br />
dévouement et leur passion pour le progrès <strong>de</strong> leur laboratoire respectif.<br />
Après-midi<br />
Au cours <strong>de</strong> l’après midi, les exposés suivants furent faits et discutés :<br />
« Activités et perspectives <strong>du</strong> Réseau <strong>de</strong>s laboratoires <strong>de</strong> l'Afrique orientale (EARLN) pour la<br />
grippe aviaire hautement pathogène et autres maladies animales transfrontières » présenté<br />
par le Dr Seck au nom <strong>du</strong> Dr Joseph K. Litamoi empêché;<br />
« L'expérience <strong>du</strong> réseau <strong>de</strong>s laboratoires vétérinaires <strong>de</strong> la South African Development<br />
Community (SADC) », présenté par le Dr K. Baipoledi (Directeur adjoint, Département <strong>de</strong><br />
biologie Services vétérinaires) ;<br />
« Le Réseau <strong>de</strong>s laboratoires influenza <strong>de</strong> l'OMS/ AFR : Organisation, fonctions et<br />
interactions possibles avec le <strong>RESOLAB</strong> », par le Dr M. Ousmane Diop (Chef <strong>de</strong> l’unité <strong>de</strong><br />
virologie médicale <strong>de</strong> l’Institut Pasteur <strong>de</strong> Dakar, Laboratoire Nation al <strong>de</strong> référence OMS<br />
pour la grippe, pour l’influenza et les autres virus respiratoires) ;<br />
« Curriculum <strong>de</strong> l'école vétérinaire face aux défis <strong>de</strong>s maladies émergentes et ré-<br />
émergentes », par le Professeur Louis Joseph Pangui (Directeur <strong>de</strong> l'Ecole Inter-États <strong>de</strong>s<br />
Sciences et mé<strong>de</strong>cine vétérinaires <strong>de</strong> Dakar(EISMV) ;<br />
« Renforcement <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong> diagnostic <strong>de</strong>s laboratoires <strong>de</strong>s pays africains pour le<br />
diagnostic <strong>de</strong> la grippe aviaire et <strong>de</strong> la maladie <strong>de</strong> Newcastle », par D. Martinez, (CIRAD,<br />
France).<br />
Les commentaires, questions et réponses qui ont suivi ces présentations ont porté sur:<br />
La possibilité pour le <strong>RESOLAB</strong> <strong>de</strong> s’inspirer <strong>de</strong> l’expérience <strong>du</strong> Réseau <strong>de</strong>s laboratoires <strong>de</strong> la<br />
SADC notamment en ce qui concerne son appropriation par les Etats membres. ;<br />
la collaboration entre les mé<strong>de</strong>cins et les vétérinaires, indispensables pour la réalisation <strong>du</strong><br />
concept « Un mon<strong>de</strong>, une santé » ou «One World One Health» ;<br />
les préoccupations <strong>de</strong>s participants, sur l'intro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> système LMD (Licence, Master,<br />
Doctorat) à l’EISMV <strong>de</strong> Dakar, ont été apaisées par le Prof. Panguy qui a indiqué que les<br />
étu<strong>de</strong>s précliniques et cliniques vétérinaires <strong>de</strong> base, pour l'obtention d'un diplôme <strong>de</strong><br />
doctorat vétérinaire, seront non seulement maintenues mais renforcées aussi avec<br />
l’institutionnalisation <strong>de</strong> ce système LMD.<br />
6
JOUR 3, mercredi 2 décembre 2009<br />
Matinée<br />
1. Intro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> délégué <strong>de</strong> Sao Tomé et Principe (Joseldo A. Afonso), <strong>du</strong> participant <strong>de</strong> FAO-Gabon<br />
(Dr Abdourahmane Hassan) et <strong>du</strong> représentant <strong>du</strong> bureau régional <strong>de</strong> l’USDAID à Accra (Dr Baba<br />
Soumaré) qui sont arrivés à Bamako la veille.<br />
2. Lecture et adoption <strong>du</strong> rapport <strong>du</strong> <strong>de</strong>uxième jour<br />
3. Corrections <strong>du</strong> rapport <strong>du</strong> <strong>de</strong>uxième jour<br />
Il a été observé que la raison pour laquelle <strong>de</strong>s échantillons suspects <strong>de</strong> colibacillose ont été<br />
envoyés dans un Laboratoire <strong>de</strong> référence en France par la Guinée Conakry n'a pas été<br />
donnée dans le rapport. Il a été répon<strong>du</strong> que cet envoi a été consécutif à une <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
expresse <strong>du</strong> client.<br />
Les mesures correctives à prendre pour s'attaquer au manque <strong>de</strong> personnel qualifié, <strong>de</strong> le<br />
maintenir, <strong>de</strong> le rendre facilement disponible et <strong>de</strong> le renouveler pour faire face au<br />
vieillissement à la mise à la retraite <strong>de</strong>s cadres n’a pas été pris en compte dans le rapport. La<br />
motivation <strong>du</strong> personnel, la passion pour le travail et le recrutement <strong>de</strong> personnel dévoué et<br />
expérimenté ont été proposés comme mesures correctives.<br />
4. Présentations <strong>de</strong> la journée:<br />
Les présentations suivantes furent enten<strong>du</strong>es puis discutées :<br />
« Considérations générales sur la surveillance épidémiologique en santé animale » par le Dr<br />
Marco De Nardi ;<br />
« Point sur les nouveaux génotypes <strong>du</strong> virus <strong>de</strong> la maladie <strong>de</strong> Newcastle (NDV) circulant en<br />
Afrique occi<strong>de</strong>ntale et centrale / et ses implications pour le diagnostic et le contrôle <strong>de</strong> la<br />
Newcastle » par le Dr Giovanni Cattoli ;<br />
« Les enseignements tirés <strong>de</strong>s ateliers sur l’assurance qualité (AQ) <strong>de</strong> Dakar et <strong>de</strong> Douala »<br />
par le Dr Joel Go<strong>de</strong>nir ;<br />
« Les enseignements tirés <strong>de</strong> l'atelier AQ d'Accra » par le Prof. Jeremiah Saliki.<br />
Les commentaires, questions et réponses notés après ces présentations ont portés sur:<br />
La nécessité d'associer à la fois les épidémiologistes <strong>de</strong> terrain et le personnel <strong>de</strong> laboratoire<br />
dans <strong>de</strong>s sessions communes <strong>de</strong> formation dans les laboratoires <strong>de</strong> chaque pays, afin d'avoir<br />
une compréhension pleine et partagée <strong>de</strong> chaque discipline a été soulignée.<br />
7
La nécessité <strong>de</strong> disposer <strong>de</strong>s protocoles <strong>de</strong> surveillance épidémiologique développés pour<br />
l'échantillonnage avant le début <strong>de</strong> tout projet; l'épidémiologiste <strong>de</strong>vrait être responsable <strong>de</strong><br />
cela, mais il doit partager ses idées avec le personnel <strong>du</strong> laboratoire.<br />
L’isolement et la circulation <strong>du</strong> nouveau génotype(7) <strong>du</strong> virus <strong>de</strong> la maladie <strong>de</strong> Newcastle<br />
(ND) avec 4 sous-lignées au sein <strong>de</strong> la volaille <strong>de</strong> basse-cour en Afrique <strong>de</strong> l'Ouest et <strong>du</strong><br />
Centre, a été rapporté par le Dr Cattoli.<br />
L'isolement <strong>du</strong> virus a été trouvé plus sensible comme technique <strong>de</strong> détection <strong>de</strong> ce<br />
génotype que la PCR à temps réel à cause <strong>de</strong> mutations <strong>de</strong>s gènes HN et F. Le protocole <strong>de</strong> la<br />
RT-PCR en temps réel a donc été modifié pour pouvoir détecter tous les génotypes.<br />
La défaillance <strong>de</strong> certains vaccins <strong>de</strong> la maladie <strong>de</strong> Newcastle a été i<strong>de</strong>ntifiée comme un<br />
problème sérieux pour la pro<strong>du</strong>ction avicole <strong>de</strong>s États membres. Le <strong>RESOLAB</strong> a été<br />
instamment prié <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s solutions pour remédier à ce problème d’inefficacité <strong>du</strong><br />
vaccin lié au nouveau génotype et ceci en rapport avec les pays membres pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong><br />
vaccins, le PANVAC et les laboratoires <strong>de</strong> référence.<br />
Il a été également observé que la qualité <strong>de</strong>s vaccins utilisés contre la maladie <strong>de</strong> Newcastle<br />
peut être bonne mais que leur conservation, leur transport ou leur mo<strong>de</strong> d’administration<br />
dans <strong>de</strong> mauvaises conditions pouvait être l’un ou l’autre responsable <strong>de</strong>s échecs <strong>de</strong><br />
vaccination observés sur le terrain.<br />
Sur la base <strong>de</strong> la circulation <strong>du</strong> nouveau génotype <strong>du</strong> virus NDV, les pays membres ont été<br />
exhortés à intensifier la surveillance au niveau national et au niveau <strong>du</strong> réseau pour déceler<br />
d’autres génotypes (éventuellement) circulant dans la sous région.<br />
L’utilisation <strong>de</strong> l'inhibition <strong>de</strong> l'hémagglutination (HI) pour le diagnostic <strong>de</strong> la maladie <strong>de</strong><br />
Newcastle, tel que présentée par certains pays membres, a été discutée. Il a été précisé que<br />
l'utilisation <strong>de</strong> cette technique <strong>de</strong> diagnostic pour la confirmation <strong>de</strong> la maladie sur <strong>de</strong>s<br />
échantillons <strong>de</strong> sérum n'est pas à recomman<strong>de</strong>r. Il a été également rappelé que l'inhibition<br />
<strong>de</strong> l'hémagglutination ne permet pas <strong>de</strong> faire la distinction entre souches virulentes et<br />
souches non virulentes <strong>de</strong> la maladie <strong>de</strong> Newcastle. Les pays membres <strong>de</strong>vraient donc en<br />
prendre note.<br />
Il a été signalé par son représentant, que l'USAID a un projet <strong>de</strong> vaccination contre la maladie<br />
<strong>de</strong> Newcastle dans le pipeline pour les pays en Afrique.<br />
Les pays membres <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> ont été encouragés à utiliser les compétences acquises lors<br />
<strong>de</strong>s formations sur le diagnostic <strong>de</strong> l’influenza aviaire pour le diagnostic et le contrôle<br />
d'autres maladies <strong>de</strong> la volaille comme la maladie <strong>de</strong> Gumboro par exemple.<br />
Les leçons à tirer <strong>de</strong>s ateliers sur l'assurance qualité à Dakar et à Douala pour les 18 pays<br />
francophones <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> et à Accra pour les 5 pays anglophones ont été présentées<br />
8
espectivement par le Dr J. Go<strong>de</strong>nir et le Prof. J. Saliki. Ils ont souligné la nécessité pour les<br />
laboratoires d’être stricts pour la mise en place ou le renforcement <strong>de</strong> leur système <strong>de</strong><br />
management qualité (SMQ). Selon eux, l’exploitation <strong>de</strong>s données montrent qu’il ya encore<br />
beaucoup <strong>de</strong> travail à faire mais que le processus <strong>de</strong> mise sous assurance qualité <strong>de</strong>vait être<br />
considéré comme un voyage et non une <strong>de</strong>stination.<br />
Les pays membres ont été encouragés à travailler assidûment en vue <strong>de</strong> l’accréditation sous<br />
la norme ISO 17025.<br />
Après le déjeuner, les présentations suivantes ont été faites puis discutées ;<br />
« La préparation <strong>du</strong> second test <strong>de</strong> compétence interlaboratoires pour l'IA et la ND » par le<br />
Dr Rafaella Nisi ;<br />
« Le Global Express: le commerce international et la santé animale » par le Prof Corrie<br />
Brown<br />
« Le réseau <strong>de</strong>s laboratoires <strong>de</strong> santé animale <strong>de</strong>s USA (NAHLN) » par la Dr Barbara Martin.<br />
Les Commentaires, questions et réponses apportées après ces présentations ont été les suivantes :<br />
Les résultats <strong>de</strong> 2008, <strong>de</strong>s laboratoires <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> qui ont participé au test <strong>de</strong> compétence<br />
internationale pour l'IA et la ND, ont été riches d’enseignement et ont révélé les lacunes et<br />
faiblesses <strong>de</strong> certains laboratoires.<br />
Les pays membres <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> qui ont excellé ont été félicités, tandis que ceux qui n'ont<br />
pas été performants ont été encouragés à i<strong>de</strong>ntifier et à corriger les causes <strong>de</strong> leur mauvaise<br />
performance afin <strong>de</strong> mieux exceller lors <strong>de</strong>s exercices interlaboratoires.<br />
La formation <strong>de</strong>s formateurs est à retenir dans le plan d’actions à venir pour renforcer les<br />
laboratoires membres <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong>.<br />
JOUR 4, jeudi 3 décembre 2009<br />
Matinée<br />
1. Résumé <strong>de</strong> la 3ème journée<br />
2. Intro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> représentant <strong>de</strong> l'OIE pour l'Afrique, le Dr Abdoulaye Bouna Niang et <strong>du</strong><br />
Coordinateur régional <strong>du</strong> projet SPINAP <strong>de</strong> l'UA-BIRA pour l’Afrique <strong>de</strong> l'Ouest et <strong>du</strong> Centre, le Dr<br />
Zacharie Compaoré.<br />
9
3. Commentaires et corrections:<br />
Les faux résultats négatifs observés avec l’utilisation <strong>de</strong> la PCR en temps réel pour le<br />
diagnostic <strong>de</strong> la NDV proviennent d’une mutation <strong>du</strong> gène M (gène <strong>de</strong> la matrice) et non pas<br />
<strong>de</strong>s gènes HN et F, comme indiqué dans le compte ren<strong>du</strong> provisoire précé<strong>de</strong>nt.<br />
Les éclaircissements ont été apportés sur l'accréditation <strong>de</strong>s laboratoires américains sur la<br />
base <strong>de</strong>s normes AAVLD 1 qui ne sont autres qu’une adaptation <strong>de</strong> la norme ISO 17025.<br />
Le projet en pipeline pour le contrôle <strong>de</strong> la maladie <strong>de</strong> Newcastle avait été indiqué par le<br />
représentant <strong>de</strong> l'USAID et non celui <strong>de</strong> l'USDA.<br />
La recommandation concernant l'assurance qualité pour les laboratoires <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux pays<br />
membres <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> <strong>de</strong> s’engager dans le processus <strong>de</strong> mise en place <strong>de</strong> système<br />
d’assurance qualité et non <strong>de</strong> se battre coûte que coûte pour l'accréditation sous la norme<br />
ISO 17025.<br />
Les conditions et modalités d’expéditions <strong>de</strong>s échantillons à tester et <strong>de</strong>s réactifs <strong>de</strong><br />
laboratoires par IZSVe <strong>de</strong> Padoue <strong>de</strong>vraient apparaître dans le compte ren<strong>du</strong>.<br />
4. Présentations <strong>de</strong> la journée:<br />
Le Dr G. Cattoli a ouvert les présentations <strong>de</strong> la journée avec une « Mise à jour <strong>du</strong> diagnostic<br />
<strong>de</strong> l’IA en laboratoire dans le contexte africain (selon les présentations <strong>de</strong>s laboratoires <strong>du</strong><br />
<strong>RESOLAB</strong> <strong>de</strong>puis 2007) ». Il a noté, entre autres, l'amélioration <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong> diagnostic<br />
<strong>de</strong>s laboratoires <strong>de</strong>s États membres mais la persistance d’une forte dépendance vis-à-vis <strong>de</strong><br />
l’extérieur pour le financement <strong>de</strong>s consommables et matériels <strong>de</strong> laboratoire.<br />
Le Dr G. Cattoli a fait une <strong>de</strong>uxième présentation sur les « Conclusions <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> Alive sur la<br />
faisabilité <strong>de</strong> l'établissement <strong>du</strong> réseau <strong>de</strong> laboratoires pour l'IAHP et d'autres maladies<br />
animales transfrontières et les zoonoses en Afrique subsaharienne ». Il a insisté sur le fait<br />
que la <strong>du</strong>rabilité <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong>vrait être planifiée dès leur création et que le modèle<br />
recommandé par l’étu<strong>de</strong> se rapproche <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> la SADC.<br />
Le rapport <strong>du</strong> laboratoire national <strong>de</strong> Sao Tomé et Principe a été présenté par Dr Joseldo<br />
Fernan<strong>de</strong>s. Il y a eu peu d'amélioration dans la configuration <strong>du</strong> laboratoire et ses opérations<br />
<strong>de</strong>puis la <strong>de</strong>rnière réunion. Toutefois Sao Tomé et Principe a été félicité, pour avoir fait<br />
preuve <strong>de</strong> son plein engagement dans le <strong>RESOLAB</strong>, par l'envoi régulier <strong>de</strong> rapports<br />
trimestriels à la <strong>Coordination</strong> <strong>du</strong> réseau.<br />
1 American Association of Veterinary Laboratory Diagnosticians<br />
10
Ces présentations ont fait l'objet <strong>de</strong> commentaires, questions et réactions suivantes:<br />
La prési<strong>de</strong>nte a exprimé son inquiétu<strong>de</strong> sur le sujet <strong>de</strong>s approvisionnements en réactifs <strong>de</strong>s<br />
laboratoires Africains et <strong>de</strong> ses implications en termes <strong>de</strong> coûts, puisque ces pro<strong>du</strong>its ne sont<br />
pas fabriqués en Afrique. Elle a recommandé que cette question soit sérieusement<br />
examinée et que <strong>de</strong>s solutions soient proposées.<br />
Il a en effet été noté que plus <strong>de</strong> 90% <strong>de</strong>s laboratoires <strong>de</strong>s États membres sont tributaires<br />
<strong>de</strong>s financements <strong>de</strong>s donateurs étrangers pour leur approvisionnement (en réactifs). Cette<br />
situation n’est pas viable à long terme et <strong>de</strong>vrait être traitée d'urgence.<br />
Le problème <strong>du</strong> faible nombre <strong>de</strong> prélèvements soumis aux laboratoires a été souligné à<br />
nouveau. Les Chefs <strong>de</strong> laboratoires ont été <strong>de</strong> nouveau appelé à déployer <strong>de</strong>s efforts<br />
soutenus pour inverser cette situation.<br />
La formation <strong>de</strong> formateurs doit être adoptée comme métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> renforcement <strong>de</strong>s<br />
capacités <strong>de</strong>s laboratoires membres <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong>.<br />
Les laboratoires ont été encouragés à prendre part à <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> recherche<br />
collaborative car cela aura un impact positif sur les activités <strong>du</strong> laboratoire.<br />
Les États membres sont invités urgemment à institutionnaliser et à s'approprier le réseau<br />
<strong>RESOLAB</strong>.<br />
La prochaine ligne d'action <strong>de</strong> la Banque mondiale après les conclusions <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> Alive a été<br />
<strong>de</strong>mandée par l'Assemblée.<br />
La signification <strong>de</strong> l’acronyme Alive a été précisé étant « Un partenariat pour le<br />
développement <strong>de</strong> l'élevage, la lutte contre la pauvreté et la croissance <strong>du</strong>rable en<br />
Afrique » un programme initié par la Banque mondiale.<br />
La fourniture <strong>de</strong> congélateurs basse température aux laboratoires <strong>de</strong> faible capacité<br />
technique <strong>de</strong> diagnostic, mais qui disposent d’une alimentation électrique stable, a été<br />
recommandée pour leur permettre <strong>de</strong> conserver correctement les prélèvements avant leur<br />
expédition vers <strong>de</strong>s laboratoires disposant <strong>de</strong> plateau technique plus avancé.<br />
La promotion et le renforcement <strong>de</strong> la collaboration entre les laboratoires <strong>de</strong> santé publique<br />
et les laboratoires vétérinaires <strong>du</strong> réseau ont été encore fortement encouragés. Il a été fait<br />
référence <strong>de</strong> l'exemple <strong>de</strong> la SACIDS (Centre d’Afrique australe pour la surveillance <strong>de</strong>s<br />
maladies infectieuses) comme exemple <strong>de</strong> forum pouvant servir d’exemple pour une telle<br />
collaboration.<br />
11
5. Présentation <strong>de</strong> la journée (suite)<br />
L’expérience <strong>de</strong> l'UA-BIRA dans la mise en place <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> laboratoires a été présentée<br />
par le Dr Zacharie Compaoré, coordonnateur régional <strong>du</strong> projet SPINAP-AHI. Il a ensuite<br />
présenté d’autres activités <strong>de</strong> l'UA-BIRA en particulier le projet SPINAP-AHI.<br />
L’expérience <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> laboratoires <strong>de</strong> l'OIE et <strong>de</strong>s jumelages OIE ont été exposés par le<br />
Dr Abdoulaye Niang, Représentant régional <strong>de</strong> l’OIE. Il s’est également appesanti sur les<br />
gran<strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> l’évaluation PVS et les défis pour obtenir l'accréditation <strong>de</strong>s laboratoires<br />
vétérinaires pour les pays Africains. Il a fait remarquer que le terme Services Vétérinaires,<br />
selon l'OIE, englobe toutes les composantes <strong>de</strong> la santé animale dont les laboratoires <strong>de</strong><br />
diagnostic. Il donna ensuite <strong>de</strong>s une indication sur le programme <strong>de</strong> jumelage <strong>de</strong>s<br />
laboratoires <strong>de</strong> l'OIE, programme qui est très avantageux pour les pays africains.<br />
Ces présentations ont fait l'objet <strong>de</strong> commentaires, questions, réponses et éclaircissements sur les<br />
points suivants:<br />
Certains pays membres (responsables <strong>de</strong> laboratoires) ont déclaré qu'ils ne savaient pas<br />
grand-chose <strong>du</strong> projet SPINAP-AHI et encore moins <strong>de</strong>s fonds alloués à leur pays par ce<br />
projet. En revanche d'autres pays ont confirmé avoir bénéficié <strong>de</strong>s fonds <strong>du</strong> projet SPINAP-<br />
AHI Fonds dans le cadre <strong>de</strong> son volet laboratoire.<br />
Le manque d'information sur le projet SPINAP-AHI, par les différents acteurs <strong>de</strong> la santé<br />
animale dans un pays donné, ne peut pas être imputable à la coordination <strong>du</strong> SPINAP-AHI<br />
mais à un problème interne (<strong>de</strong>s structures) <strong>du</strong> pays lui-même ;<br />
Concernant la gestion <strong>du</strong> fonds reçus <strong>du</strong> projet SPINAP-AHI par les pays, il existe certains<br />
mécanismes <strong>de</strong> contrôle mis en place par la coordination <strong>du</strong> SPINAP-AHI.<br />
Il a été rappelé qu'il y a une date limite d'utilisation <strong>de</strong>s fonds alloués par SPINAP-AHI pour<br />
chaque pays. Passé ce délai, les fonds seront rappelés par la coordination <strong>du</strong> SPINAP-AHI et<br />
affectés à d’autres pays.<br />
Il a été souligné que dans le cadre <strong>du</strong> financement <strong>du</strong> SPINAP-AHI il y a une ligne budgétaire<br />
spécifique pour les laboratoires ;<br />
Il est à noter que dans le dossier <strong>de</strong> l’équipement <strong>de</strong>s laboratoires, il y a une collaboration<br />
effective entre la coordination <strong>du</strong> SPINAP-AHI et celle <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong>. Cette <strong>de</strong>rnière a partagé<br />
avec la première les besoins en équipements exprimés par certains laboratoires membres.<br />
Pour la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> projet SPINAP-AHI : il a été rappelé que SPINAP-AHI est un projet d'urgence<br />
qui est né à la suite <strong>de</strong> l’apparition <strong>de</strong> l'IA en Afrique et qui prendra fin en 2010.<br />
Il a été remarqué l’absence <strong>de</strong> laboratoires <strong>de</strong> référence <strong>de</strong> l'OIE ou <strong>de</strong> centres<br />
collaborateurs <strong>de</strong> l’OIE en Afrique, en ce qui concerne les maladies zoonotiques. Les pays<br />
12
Après midi<br />
membres <strong>de</strong>vraient développer un plaidoyer fort et renforcer leur capacité technique afin <strong>de</strong><br />
combler cette lacune.<br />
Quelques précisions ont été <strong>de</strong>mandées sur les procé<strong>du</strong>res <strong>de</strong> l’OIE pour le jumelage <strong>de</strong>s<br />
laboratoires. Tout Directeur <strong>de</strong> service vétérinaire (CVO) peut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r ce jumelage,<br />
particulièrement si son pays a reçu <strong>de</strong>s missions d’évaluation PVS et d'analyse <strong>de</strong>s écarts.<br />
Au cours <strong>de</strong> l’après midi, les travaux en groupes ont commencé avec les 3 groupes formés autour <strong>de</strong>s<br />
thèmes suivants:<br />
Groupe 1: <strong>RESOLAB</strong> : <strong>du</strong>rabilité institutionnelle et financière<br />
Groupe 2: Opération et visibilité <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong><br />
Groupe 3: Amélioration <strong>de</strong>s capacités techniques <strong>de</strong>s laboratoires nationaux vétérinaires<br />
JOUR 5, vendredi 4 décembre 2009<br />
Le premier tiers <strong>de</strong> la cinquième journée a été consacré aux travaux en groupes.<br />
Ensuite chaque groupe a exposé en plénière les conclusions auxquels il a abouti ainsi que ses<br />
recommandations.<br />
Après discussions et amen<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> ces rapports et recommandations <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> travail, la<br />
cérémonie <strong>de</strong> clôture s’est tenue sous la prési<strong>de</strong>nce <strong>du</strong> Dr Mulumba qui a remercié tous les<br />
participants pour leur participation active ainsi que le LCV et le Mali pour l’accueil chaleureux et les<br />
facilités <strong>de</strong> travail qui ont permis le bon déroulement <strong>de</strong>s travaux. Enfin le discours <strong>de</strong> clôture <strong>de</strong><br />
l’atelier a été prononcé par le Dr Tembely, Directeur <strong>du</strong> LCV <strong>du</strong> Mali, au nom <strong>du</strong> Ministère <strong>de</strong><br />
l'Elevage et <strong>de</strong> la Pêche <strong>du</strong> Mali.<br />
--------------------------------------<br />
13
ANNEXE 1 : RAPPORTS ET RECOMMANDATIONS DES TRAVAUX EN GROUPES<br />
Groupe <strong>de</strong> travail No 1<br />
Thème: Pérennisation institutionnel and financière <strong>de</strong> <strong>RESOLAB</strong><br />
Situation actuelle: Le <strong>RESOLAB</strong> est actuellement financé à 100% par les organisations<br />
internationales. Cette situation n’est pas viable.<br />
Observations:<br />
1. La viabilité à long terme <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> est en danger si les financements extérieurs diminuent ou<br />
disparaissent un jour. L’expérience <strong>de</strong> la SADC montre que beaucoup <strong>de</strong> progrès peuvent être<br />
fait si la communauté économique régionale s’approprie et supporte le réseau <strong>de</strong> laboratoires.<br />
2. Les pays membres <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> représentent les 2 blocs CEDEAO et CEAC.<br />
3. La plupart <strong>de</strong>s laboratoires manque <strong>de</strong> financement adéquat pour les opérations <strong>de</strong> routine;<br />
beaucoup <strong>de</strong> laboratoires n’ont pas un budget indépendant.<br />
4. La plupart <strong>de</strong>s laboratoires n’ont pas <strong>de</strong> revenus provenant <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> diagnostic ren<strong>du</strong>s.<br />
Buts:<br />
1. <strong>RESOLAB</strong> appartenant et financé par le bloc <strong>de</strong>s communautés économiques CEDEAO et CEAC<br />
2. Les laboratoires nationaux sont mieux financés par les gouvernements<br />
Objectifs:<br />
1. Assurer l’appropriation <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> par les communautés économique régionales<br />
2. Décentralisation <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> suivant les blocs économiques<br />
3. Mécanismes alternatifs <strong>de</strong> financement<br />
Explorer les différents chemins pour générer <strong>de</strong>s revenus en augmentant le nombre <strong>de</strong> prélèvements<br />
et en institutionnalisant <strong>de</strong>s payements sur les services fournis.<br />
Termes <strong>de</strong> référence:<br />
1. Institutionnalisation:<br />
2. Financement:<br />
• Elaborer une stratégie pour assurer l’appropriation <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> par CEDEAO/CEAC<br />
au bout <strong>de</strong> 2 ans (ex : Comité <strong>de</strong> pilotage ; Groupe <strong>de</strong> plaidoyer).<br />
• Envisager <strong>de</strong> scin<strong>de</strong>r les activités <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> suivant les communautés économiques<br />
régionales.<br />
• Sécuriser le financement <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> par CEDEAO/CEAC.<br />
• Explorer les différents chemins pour générer <strong>de</strong>s revenus en augmentant le nombre <strong>de</strong><br />
prélèvements et en institutionnalisant <strong>de</strong>s payements sur les services fournis.<br />
14
Rapport <strong>du</strong> Groupe <strong>de</strong> Travail 1<br />
Composition <strong>du</strong> groupe :<br />
Prési<strong>de</strong>nt : Kodzo Awoune (Togo)<br />
Vice-prési<strong>de</strong>nt : Borrie Jabang (Gambie)<br />
Rapporteur : Hassane Abdourahamane (FAO – SFC – Libreville)<br />
Membres :<br />
Luc Aplogan (Benin) Aminata B. Djibo (Niger)<br />
André Ngagnou (Cameroun) Opokou Pare (Ghana)<br />
Sylvain Enkoro (Gabon) Mahamat Hamid (Tchad)<br />
Mondo Moundoumou Placi<strong>de</strong> (Gabon) Tesfai Tseggai (FAO – ECTAD – Abuja)<br />
Maria Henriqueta R. Vieira (Guinée Bisseau) Cyrille Loungouedi (Congo)<br />
Préambule:<br />
• Considérant le fait que le réseau <strong>de</strong>s laboratoires ne peut pas être indéfiniment financé par<br />
<strong>de</strong>s sources extérieures,<br />
• Considérant le fait que l’expérience <strong>de</strong> la SADC montre que beaucoup <strong>de</strong> progrès peuvent<br />
être faits si la communauté économique régionale s’approprie et supporte le réseau <strong>de</strong>s<br />
laboratoires,<br />
• Considérant la situation actuelle où la plupart <strong>de</strong>s laboratoires manque <strong>de</strong> financement<br />
adéquat pour les opérations <strong>de</strong> routine, car ils n’ont pas <strong>de</strong> budget indépendant,<br />
• Considérant le processus <strong>de</strong> décentralisation admis par la FAO ;<br />
• Considérant l’appropriation <strong>de</strong> ce processus par les Communautés Economiques Régionales<br />
(RECs) en Afrique Australe et <strong>de</strong> l’Est dans l’appui au réseau <strong>de</strong>s laboratoires,<br />
• Considérant l’existence <strong>de</strong>s Centres Régionaux <strong>de</strong> Santé Animale et <strong>de</strong>s laboratoires<br />
régionaux dans ces zones,<br />
Nous recommandons :<br />
Aspects institutionnels<br />
• A la Communauté Economique <strong>de</strong>s Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) et à la Communauté<br />
Economique et Monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) :<br />
La mise en place d’un centre régional <strong>de</strong> santé animale en Afrique Centrale ;<br />
La désignation d’un laboratoire régional <strong>de</strong> référence en Afrique Centrale.<br />
15
• Au <strong>RESOLAB</strong><br />
Constituer un comité <strong>de</strong> plaidoyer <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong>, constitué avec la coordination <strong>de</strong> la FAO,<br />
pour convaincre les responsables <strong>de</strong>s gouvernements et les RECs à travers <strong>de</strong>s missions<br />
dans chaque pays pour l’institutionnalisation <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> pour :<br />
Faire en sorte que le <strong>RESOLAB</strong> fasse partie <strong>de</strong>s institutions Economiques Régionales ;<br />
Soutenir le plaidoyer pour le changement <strong>de</strong>s statuts <strong>de</strong>s laboratoires nationaux et<br />
régionaux <strong>de</strong> manière à les autonomiser vis-à-vis <strong>de</strong>s services vétérinaires (en termes <strong>de</strong><br />
moyens financiers) ;<br />
Sensibiliser les gouvernements pour les financements (suffisant) <strong>de</strong>s laboratoires<br />
nationaux <strong>de</strong> diagnostic vétérinaire.<br />
• Aux directeurs <strong>de</strong>s laboratoires<br />
Porter le projet d’institutionnalisation <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> à leur Ministre <strong>de</strong> tutelle.<br />
Sources potentielles <strong>de</strong> financement<br />
• Pour les Laboratoires nationaux<br />
1. Appliquer le recouvrement <strong>de</strong>s coûts sur les prestations <strong>de</strong> service en faveur <strong>de</strong>s<br />
Laboratoires;<br />
2. Disposer d’une ligne budgétaire auprès <strong>de</strong> L’Etat ;<br />
3. Obtenir un financement <strong>de</strong>s Projets et / ou programmes <strong>de</strong> recherche multisectoriels ;<br />
4. Mobiliser <strong>de</strong>s fonds propres (tel que par la pro<strong>du</strong>ction et la vente <strong>de</strong> vaccins)<br />
5. Etablir <strong>de</strong>s partenariats avec le secteur privé<br />
6. Etablir <strong>de</strong>s partenariats avec les laboratoires extérieurs dans le transfert <strong>de</strong> compétence et la<br />
recherche <strong>de</strong> financement ;<br />
7. Inclure <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> Recherche & Développement dans les Laboratoires ;<br />
8. Exploiter les opportunités <strong>de</strong> collaboration avec le volet santé public dans la recherche <strong>de</strong><br />
financement.<br />
• Pour le <strong>RESOLAB</strong><br />
9. Obtenir un financement auprès <strong>de</strong>s RECs, <strong>de</strong> l’Union Africaine, <strong>de</strong> l’OIE et <strong>de</strong>s autres<br />
institutions internationales<br />
------------------<br />
16
Groupe <strong>de</strong> travail No 2<br />
Thème: <strong>RESOLAB</strong> : Opération et visibilité<br />
Situation: Le <strong>RESOLAB</strong>, bien qu’ayant engrangé <strong>de</strong>s succès a bien <strong>de</strong>s égards, manque encore <strong>de</strong><br />
visibilité auprès <strong>de</strong>s institutions au niveau national, régional et international.<br />
Observations:<br />
1. La croissance et la consolidation <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> dans les trois <strong>de</strong>rnières années sont<br />
pratiquement inconnues en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s membres <strong>du</strong> réseau.<br />
2. Une visibilité améliorée ouvrirait <strong>de</strong>s opportunités pour la mobilisation <strong>de</strong>s ressources auprès<br />
<strong>de</strong>s autorités/institutions nationales, régionales et internationales.<br />
3. Manque <strong>de</strong> collaboration entre le <strong>RESOLAB</strong> et d’autres réseaux laboratoires vétérinaires et<br />
<strong>de</strong> santé publique.<br />
But: Meilleure visibilité <strong>de</strong>s activités <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> et collaboration/partenariat avec d’autres réseaux<br />
africains améliorés.<br />
Objectifs:<br />
1) Améliorer le partage/dissémination <strong>de</strong> l’information <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> aux laboratoires membres et aux<br />
partenaires au développement.<br />
2) Développer <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> collaboration/partenariat avec <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> laboratoires<br />
vétérinaires et <strong>de</strong> santé publique africains.<br />
Termes <strong>de</strong> référence:<br />
1. Proposer une stratégie forte pour la visibilité et la publicité <strong>de</strong>s activités <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong>:<br />
• Bulletin<br />
• Elargissement <strong>de</strong> la liste <strong>de</strong> diffusion électronique (e-mail) pour y inclure les partenaires<br />
internationaux.<br />
• Rapports d’activités <strong>annuelle</strong>s<br />
• Annuaire <strong>de</strong>s membres <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong><br />
• Rencontres/conférences scientifiques<br />
2. Proposer <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> collaboration avec d’autres réseaux <strong>de</strong> laboratoires vétérinaires et<br />
<strong>de</strong> santé publique Africains (SADC, EALN), le RESPEPI, (le RESOCOM ?).<br />
17
Rapport <strong>du</strong> Groupe <strong>de</strong> travail 2<br />
Composition <strong>du</strong> groupe 2:<br />
Prési<strong>de</strong>nt: Dr. Ouattara Lassina (BURKINA FASO)<br />
Vice Prési<strong>de</strong>nt: Dr. Gwéha Roosevelt (LIBERIA)<br />
Rapporteur: Dr. L. Minoungou Germaine (BURKINA FASO)<br />
Membres:<br />
RAPPORT<br />
Domitien G. Mokondji, RCA Eddie K. Bapoledi, Botswana (SADC)<br />
Louise Achi Atse, Cote d'Ivoire Rafaella Nisi, Italy IZSVe<br />
Roosevelt G. Gwéha, Liberia Gamatiè DJIBO, Niger<br />
Ousmane M. Diop, IP Senegal Oussigueré Assandé, Tchad<br />
Lamidi Kakpo, Bénin Boubacar Seck; Bamako (FAO)<br />
Mohamed Barrie, Sierra Leone Mamadou Racine N'DIAYE, Mali<br />
Corrie Brown, UGA, USA (USDA) Lassina Ouattara, Burkina Faso<br />
Sylla Djénéba Sy, Mali Germaine L. Minoungou, Burkina Faso<br />
Ramadan Mr. Diallo, Guinea Magnoudéeva PALI, Togo<br />
1. Stratégie pour la promotion <strong>de</strong>s activités <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong><br />
Avant d’entrer dans le vif <strong>du</strong> sujet, il a été fait le constat <strong>de</strong> l’absence d’animation et d’échanges<br />
formels au sein même <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong>, étayer par l’exemple <strong>de</strong> l’insuffisance <strong>du</strong> rapportage <strong>de</strong>s activités<br />
<strong>de</strong> chaque laboratoire national a la coordination.<br />
Pour chaque niveau d’intervention :<br />
- I<strong>de</strong>ntifier les différents partenaires, dresser le listing ;<br />
- Définir le support, la nature et les canaux <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong> l’information ;<br />
- Définir la périodicité <strong>de</strong> diffusion.<br />
• Laboratoires nationaux<br />
Activer la transmission <strong>de</strong>s rapports trimestriels pour rendre disponible les<br />
informations qui constitueront une base <strong>de</strong> données pour l’élaboration <strong>de</strong> rapports<br />
<strong>de</strong> synthèse et <strong>de</strong> plaidoyers.<br />
Faire <strong>de</strong>s rapports <strong>de</strong> synthèse périodiques à partager avec les partenaires nationaux<br />
et qui serviront également pour l’élaboration <strong>de</strong>s rapports trimestriels.<br />
18
• <strong>Coordination</strong> <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong><br />
Sensibiliser le groupe <strong>de</strong>s parlementaires chargé <strong>de</strong>s questions économiques sur les<br />
activités <strong>de</strong>s laboratoires et <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> <strong>de</strong> façon générale.<br />
Animer en alimentant régulièrement les groupes thématiques.<br />
- Au sein <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> :<br />
Créer un mailing group au sein <strong>du</strong> réseau pour améliorer la communication,<br />
encourager les échanges entre les membres <strong>du</strong> réseau sur les cas <strong>de</strong> maladies<br />
diagnostiquées dans un pays membre, les techniques nouvelles <strong>de</strong> diagnostic, les<br />
sites d’informations à visiter,… et cela <strong>de</strong> façon hebdomadaire.<br />
Élaborer la synthèse <strong>de</strong>s informations échangées sur le site pour une diffusion<br />
mensuelle à l’endroit <strong>de</strong>s membres <strong>du</strong> réseau, <strong>de</strong>s autres réseaux et partenaires<br />
potentiels.<br />
Créer <strong>de</strong>s groupes thématiques, après un certain temps d’animation <strong>du</strong> réseau, pour<br />
partager <strong>de</strong>s informations spécifiques.<br />
Élaborer la synthèse <strong>de</strong>s informations par thématiques, <strong>de</strong>s activités <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong>, les<br />
acquis et avancées <strong>de</strong>s différents laboratoires, la situation sanitaire <strong>de</strong>s pays,… qui<br />
<strong>de</strong>vraient être diffusé selon une périodicité déterminée aux autres réseaux et<br />
partenaires.<br />
- A l’extérieur <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> :<br />
I<strong>de</strong>ntifier les différents partenaires pour le partage <strong>de</strong>s informations sur les activités <strong>du</strong><br />
réseau et les stratégies pour sa pérennisation.<br />
Organiser le plaidoyer pour la mobilisation <strong>de</strong> ressources humaines, matérielles et<br />
financières.<br />
Assurer la visibilité <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> et <strong>de</strong> ses membres auprès <strong>de</strong>s partenaires i<strong>de</strong>ntifiés.<br />
2. Initier <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> collaboration avec les autres réseaux <strong>de</strong> laboratoires africains, le RESEPI<br />
et les réseaux <strong>de</strong> santé publique<br />
• Concernant le RESPEPI et le RESOCOM<br />
Les réseaux <strong>de</strong> surveillance épidémiologique, définissant <strong>de</strong> concert avec les laboratoires nationaux<br />
les maladies prioritaires au niveau <strong>de</strong>s pays, influencent <strong>de</strong> ce fait l’activité <strong>du</strong> laboratoire ; il est<br />
19
donc très important d’impliquer ces réseaux dans les débats et discussions sur les questions<br />
concernant les laboratoires dans l’optique d’assurer une meilleure visibilité <strong>de</strong>s activités et résultats<br />
<strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong>.<br />
Associer le RESEPI et le RESOCOM aux rencontres <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong>.<br />
• Concernant les réseaux <strong>de</strong> santé publique<br />
I<strong>de</strong>ntifier <strong>de</strong>s points focaux au sein <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> santé publique qui s’occupent <strong>de</strong>s<br />
questions relatives aux zoonoses et qui seront <strong>de</strong> ce fait les répondants directs pour les<br />
différentes activités. Cela facilitera les échanges d’informations entre les différentes parties<br />
prenantes, l’amélioration <strong>de</strong> la communication et <strong>de</strong> la planification <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong><br />
collaboration.<br />
I<strong>de</strong>ntifier <strong>de</strong>s thématiques transversales (assurance qualité, métrologie, biosécurité,<br />
conditionnement et transport <strong>de</strong>s échantillons,…) <strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> séminaires à l’endroit<br />
<strong>de</strong>s différentes parties.<br />
Renforcer les échanges entre les réseaux au niveau national.<br />
• Autres réseaux <strong>de</strong> laboratoires africains<br />
Inclure les autres réseaux <strong>de</strong> laboratoires africains dans la liste <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong>s informations<br />
<strong>de</strong> synthèse <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong>.<br />
Promouvoir les échanges pour harmoniser les actions concernant les questions communes<br />
telles le contrôle <strong>de</strong>s maladies transfrontalières et les questions <strong>de</strong> sécurité sanitaire <strong>de</strong>s<br />
aliments.<br />
Organiser <strong>de</strong>s réunions conjointes avec ces autres réseaux.<br />
Recommandations :<br />
Au niveau <strong>de</strong> chaque pays, formaliser la désignation <strong>de</strong>s points focaux chargés <strong>de</strong>s aspects<br />
zoonotiques au niveau <strong>de</strong> la santé humaine et animale et leur implication dans les activités<br />
<strong>de</strong> collaboration<br />
Pour la coordination <strong>du</strong> réseau, i<strong>de</strong>ntifier les laboratoires et les institutions <strong>de</strong> santé<br />
publique et <strong>de</strong> santé animale pour faciliter la collaboration et promouvoir la signature<br />
d’accords.<br />
Encourager la tenue <strong>de</strong> rencontres entre pays membres <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> basées sur <strong>de</strong>s groupes<br />
thématiques (exemple <strong>de</strong> la monographie <strong>de</strong>s maladies transfrontalières).<br />
---------------<br />
20
Groupe <strong>de</strong> travail No 3<br />
Thème: Amélioration <strong>de</strong>s capacités techniques <strong>de</strong>s Laboratoires nationaux <strong>de</strong> diagnostic vétérinaire<br />
Situation: La plupart <strong>de</strong>s laboratoires membres ont indiqué le manque <strong>de</strong> formation appropriée <strong>du</strong><br />
personnel comme une contrainte majeure pour améliorer les capacités <strong>de</strong> diagnostic et l’assurance<br />
qualité.<br />
Observations:<br />
1. Les résultats <strong>de</strong> l’assurance qualité pour 2009 indiquent que la plupart <strong>de</strong>s membres <strong>du</strong><br />
<strong>RESOLAB</strong> sont encore loin <strong>de</strong> mettre en place un programme d’assurance qualité.<br />
2. Tous les laboratoires ont mentionné la formation inadéquate <strong>du</strong> personnel comme une<br />
contrainte majeure.<br />
3. La plupart <strong>de</strong>s laboratoires traitent très peu d’échantillons et la qualité <strong>de</strong>s échantillons pose<br />
problème. Le faible nombre d’échantillons compromet la performance <strong>de</strong>s tests et le rapport<br />
qualité/cout raisonnable.<br />
But: Capacités <strong>de</strong> diagnostic <strong>de</strong>s laboratoires renforcées<br />
Objectifs:<br />
1) Amélioration <strong>du</strong> diagnostic <strong>de</strong> laboratoire a travers la mise en œuvre <strong>de</strong> l’assurance qualité<br />
2) Amélioration <strong>de</strong>s capacités techniques <strong>du</strong> personne<br />
3) Amélioration <strong>de</strong> la qualité et <strong>de</strong> la quantité <strong>de</strong>s échantillons reçus par les laboratoires.<br />
Tache:<br />
1. Assurance Qualité : définir <strong>de</strong>s buts/objectifs faisables/réalisables pour 2010<br />
Feuille <strong>de</strong> route <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong> l’Assurance Qualité et plan d’action (minima pour tous les<br />
laboratoires) ; Plan <strong>de</strong> Documentation (cibles), Des solutions locales pour la métrologie, la<br />
maintenance <strong>de</strong>s équipements/calibrage<br />
2. Renforcement <strong>de</strong>s capacities techniques<br />
• Explorer le jumelage avec <strong>de</strong>s laboratoires habilités pour soutenir le renforcement <strong>de</strong>s<br />
capacités techniques<br />
• Explorer un programme <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s formateurs<br />
3. Meilleure synergie entre les laboratoires et le personnel <strong>de</strong> terrain.<br />
• Formations conjointes/communes pour le personnel <strong>de</strong> laboratoire et les vétérinaires <strong>du</strong><br />
niveau opérationnel<br />
• Formation <strong>de</strong>s vétérinaires <strong>du</strong> niveau opérationnel dans la collecte et l’acheminement<br />
corrects <strong>de</strong>s échantillons.<br />
21
Composition <strong>du</strong> groupe<br />
Prési<strong>de</strong>nt : Dr Léopold Mulumba<br />
Vice-prési<strong>de</strong>nt : Kebba Daffeh<br />
Rapporteur : Fatou Tall<br />
Membres :<br />
Rapport <strong>du</strong> Groupe <strong>de</strong> Travail 3<br />
Kassoum Samaké (LCV / Mali) Souleymane Diallo (LCVD/Guinée Conakry)<br />
Dounia Bruno (LACAVET/ RCA) Evora Maria (Lab vet/Cap vert)<br />
Go -Maro Emilie (LCV/Togo) Samba Nganga Eugenie (Congo Braza)<br />
Danho Thérése (LANADA/Cote d’Ivoire) Boniforce Lombe Pongombo (Congo)<br />
Fernan<strong>de</strong>z Joseldo (LNDV/Sao Tomé) Abdoul kadiri Souley (LANAVET/Cameroun)<br />
Santos Francisca (Lab Vet/Cap-vert) Joel G o<strong>de</strong>nir (FVI, France<br />
Correia Apia Nunes (LNV/Guinée Bissau)<br />
INTRODUCTION<br />
Sur base <strong>de</strong> constats faits à partir <strong>de</strong>s rapports présentés à l’atelier organisé par le <strong>RESOLAB</strong> <strong>du</strong> 30<br />
novembre au 04 décembre 2009 à Bamako, nous avons i<strong>de</strong>ntifié un besoin d’améliorer la capacité<br />
technique <strong>de</strong>s laboratoires vétérinaires nationaux. Cela suite au manque <strong>de</strong> formation adéquate,<br />
d’équipement approprié, <strong>de</strong> consommable, d’infrastructure, <strong>de</strong> budget, d’effectif, <strong>de</strong> la faible<br />
implication <strong>du</strong> gouvernement <strong>de</strong> manière à initier un travail <strong>de</strong> qualité:<br />
1. Considérant l’importance <strong>de</strong> mettre en place un système d’assurance qualité comme une<br />
étape importante ;<br />
2. Considérant l’importance <strong>de</strong> la formation technique <strong>du</strong> personnel impliqué dans les analyses<br />
et manipulations <strong>de</strong> labo ;<br />
3. Vu la nécessité d’initier les synergies entre le personnel technique <strong>de</strong> laboratoire et celui<br />
impliqué dans les investigations <strong>de</strong> terrain ;<br />
4. Etant donné nos besoins communs par rapport à la maintenance et à la calibration <strong>du</strong><br />
matériel ;<br />
5. Vu l’insuffisance <strong>du</strong> volume et <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s prélèvements reçus par les laboratoires.<br />
IL ya lieu <strong>de</strong> recomman<strong>de</strong>r ce qui suit :<br />
• Aux Laboratoires nationaux<br />
22
� Concernant l’assurance qualité, tous les laboratoires <strong>du</strong> réseau doivent:<br />
Mettre en place la politique d’assurance qualité approuvée et validée par une autorité<br />
compétente ;<br />
Initier et rendre obligatoire les bonnes pratiques <strong>de</strong> laboratoire dans un bref délai ;<br />
Appliquer les règles <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s locaux : i<strong>de</strong>ntification, nettoyage, désinfection ;<br />
Rédiger une procé<strong>du</strong>re <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s locaux, <strong>du</strong> personnel, <strong>du</strong> matériel, <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s,<br />
<strong>de</strong>s réactifs et <strong>de</strong>s échantillons (voir détails sur site web <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong>);<br />
Mettre par écrit toutes les procé<strong>du</strong>res standards <strong>de</strong> manipulation (SOP) ;<br />
Etablir un plan exhaustif <strong>de</strong> rédaction <strong>de</strong> documents <strong>de</strong> système qualité ;<br />
Etablir un plan <strong>de</strong> maintenance <strong>de</strong>s équipements susceptible d’être entretenu par le<br />
laboratoire et localement ;<br />
I<strong>de</strong>ntifier et établir un dossier par matériel ;<br />
Former <strong>de</strong>s équipes d’auditeurs internes ;<br />
Entamer autant que faire se peut la rédaction <strong>du</strong> Manuel qualité ;<br />
Désigner un responsable <strong>de</strong> la maintenance et explorer la possibilité <strong>de</strong> collaboration avec<br />
les laboratoires <strong>de</strong> santé publique ;<br />
Encourager la collaboration entre les services vétérinaires et ceux <strong>de</strong> santé public dans le<br />
domaine <strong>de</strong>s maladies zoonotiques ;<br />
Exploiter autant que possible les laboratoires régionaux pour les analyses <strong>de</strong>s échantillons ce<br />
qui pourrait permettre d’apprécier leur visibilité et leur performance.<br />
� Concernant la formation technique <strong>du</strong> personnel:<br />
I<strong>de</strong>ntifier les besoins en formation ;<br />
I<strong>de</strong>ntifier les sponsors et prendre <strong>de</strong>s contacts ;<br />
Assurer la formation <strong>de</strong>s formateurs ;<br />
Garantir la permanence <strong>du</strong> personnel par la motivation ;<br />
Obtenir un engagement signé <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> candidats à la formation ;<br />
� Concernant les synergies entre le personnel technique <strong>de</strong> laboratoire et celui impliqué<br />
dans les investigations <strong>de</strong> terrain :<br />
Encourager la collaboration entre les services <strong>de</strong> laboratoire et les services <strong>du</strong> réseau<br />
d’épidémiosurveillance, les vétérinaires privés, les éleveurs pour la collecte <strong>de</strong>s<br />
prélèvements <strong>de</strong> manière à augmenter la quantité et la qualité <strong>de</strong>s échantillons ;<br />
Organiser <strong>de</strong>s séances <strong>de</strong> sensibilisation à tous les acteurs précités <strong>de</strong> manière à les<br />
inciter pour une bonne surveillance ;<br />
23
Initier <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> recherche ciblés sur <strong>de</strong>s maladies prépondérantes dans les pays<br />
membres <strong>du</strong> réseau ce qui pourrait permettre l’obtention gratuite <strong>de</strong>s équipements et<br />
consommable ainsi que la formation.<br />
� Concernant l’implication <strong>du</strong> gouvernement :<br />
Initier <strong>de</strong>s actions concrètes <strong>de</strong> manière à obtenir une implication substantielle et<br />
surtout financière;<br />
• Au Centre Régional <strong>de</strong> la Santé Animale :<br />
Soutenir la mise en place d’un programme commun d’assurance qualité ;<br />
Promouvoir la formation continue <strong>du</strong> personnel impliqué dans le réseau ;<br />
Permettre l’approvisionnement régulier en consommables <strong>de</strong> laboratoires ;<br />
Assister les laboratoires nationaux dans les efforts pour la maintenance et le calibrage<br />
<strong>de</strong>s appareils ;<br />
Initier l’harmonisation <strong>de</strong>s techniques <strong>de</strong> diagnostic entre les laboratoires et continuer à<br />
organiser <strong>de</strong>s essais inter laboratoires ;<br />
Continuer à inciter les réseaux d’épidémiologie, <strong>de</strong>s laboratoires et autres opérateurs à<br />
travailler en synergie ;<br />
Apporter une expertise technique au réseau ;<br />
Proposer un protocole standardisé <strong>de</strong> surveillance et <strong>de</strong> contrôle;<br />
Appuyer la soumission <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> recherche initié et soumis par les laboratoires ;<br />
Faire un suivi sur les étapes d’exécution ;<br />
Organiser la réunion <strong>de</strong> coordination <strong>annuelle</strong> <strong>du</strong> réseau<br />
• Aux laboratoires régionaux<br />
Renforcer les capacités et le suivi <strong>de</strong>s laboratoires régionaux ;<br />
S’impliquer dans la gestion <strong>de</strong> nouveaux foyers <strong>de</strong> maladies ;<br />
Retourner les résultats <strong>de</strong>s analyses aux laboratoires expéditeurs<br />
• Aux Etats membres<br />
S’engager et prendre en charge l’eau, l’électricité, les salaires, la motivation <strong>du</strong><br />
personnel, l’infrastructure et autres.<br />
Entamer les démarches <strong>de</strong> sensibilisation <strong>de</strong>s organisations régionales <strong>de</strong> manière à leur<br />
faire voir l’impact lié aux maladies animales et donc à l’économie <strong>du</strong> pays<br />
24
Dégager un budget spécifique dans tous les projets <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l’élevage pour<br />
la surveillance épidémiologique et les laboratoires.<br />
• Aux organisations sous régionales, internationales, et autres bailleurs <strong>de</strong> fonds<br />
Apporter un appui substantiel aux laboratoires nationaux, régionaux et au Centre<br />
Régional <strong>de</strong> Santé animale.<br />
• Aux Laboratoires internationaux <strong>de</strong> référence<br />
Assister techniquement les laboratoires régionaux et nationaux ;<br />
Continuer à assurer la formation <strong>du</strong> personnel ;<br />
Faciliter les jumelages.<br />
25
Aux Laboratoires Nationaux<br />
Annexe 2 : SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS<br />
30 Novembre – 1 Décembre, LCV, Bamako, Mali.<br />
Concernant l’aspect institutionnel<br />
Porter le projet d’institutionnalisation <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> à leur Ministre <strong>de</strong> tutelle.<br />
Concernant la mobilisation <strong>de</strong>s ressources<br />
Mobiliser <strong>de</strong>s fonds propres (pro<strong>du</strong>ction et la vente <strong>de</strong> vaccins, recouvrement <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong>s<br />
prestations <strong>de</strong> service, partenariat avec le privé, …) ;<br />
Obtenir un financement <strong>de</strong>s Projets et / ou programmes <strong>de</strong> recherche multisectoriels ;<br />
Sensibiliser le groupe <strong>de</strong>s parlementaires chargé <strong>de</strong>s questions économiques sur les activités<br />
<strong>de</strong>s laboratoires nationaux afin <strong>de</strong> disposer d’une ligne budgétaire, rapi<strong>de</strong>ment mobilisable,<br />
auprès <strong>de</strong> L’Etat.<br />
Etablir <strong>de</strong>s partenariats avec le secteur privé<br />
Exploiter les opportunités <strong>de</strong> collaboration avec le volet santé public dans la recherche <strong>de</strong><br />
financement.<br />
Œuvrer pour l’obtention <strong>de</strong> financement pour le <strong>RESOLAB</strong> auprès <strong>de</strong>s RECs, <strong>de</strong> l’Union<br />
Africaine, <strong>de</strong> l’OIE et <strong>de</strong>s autres institutions internationales<br />
Concernant le renforcement <strong>de</strong>s capacités techniques et en particulier la formation <strong>du</strong><br />
personnel<br />
I<strong>de</strong>ntifier les besoins en formation et les sponsors et prendre <strong>de</strong>s contacts ;<br />
Etablir <strong>de</strong>s partenariats avec les laboratoires extérieurs dans le transfert <strong>de</strong> compétence et la<br />
recherche <strong>de</strong> financement ;<br />
Garantir la stabilité <strong>du</strong> personnel par une revalorisation <strong>de</strong> leurs revenus et la formation<br />
Inclure <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> Recherche & Développement dans les Laboratoires ;<br />
Animer en alimentant régulièrement les groupes thématiques.<br />
Assurer la formation <strong>de</strong>s formateurs ;<br />
26
Concernant la collaboration avec le <strong>RESOLAB</strong>, les laboratoires régionaux et ceux <strong>de</strong><br />
santé publique<br />
Activer la transmission <strong>de</strong>s rapports trimestriels pour rendre disponible les informations qui<br />
constitueront une base <strong>de</strong> données pour l’élaboration <strong>de</strong> rapports <strong>de</strong> synthèse et <strong>de</strong><br />
plaidoyers ;<br />
Faire <strong>de</strong>s rapports <strong>de</strong> synthèse périodiques à partager avec les partenaires nationaux et qui<br />
serviront également pour l’élaboration <strong>de</strong>s rapports trimestriels.<br />
Encourager la collaboration entre les services vétérinaires et ceux <strong>de</strong> santé publique dans le<br />
domaine <strong>de</strong>s maladies zoonotiques et i<strong>de</strong>ntifier, en particulier, <strong>de</strong>s points.<br />
Concernant l’assurance qualité<br />
Initier la mise en œuvre <strong>de</strong>s recommandations issues <strong>de</strong>s Ateliers Assurance Qualité (Dakar,<br />
Douala et Accra) ;<br />
Mettre en place la politique d’assurance qualité approuvée et validée par une autorité<br />
compétente ;<br />
Entamer la rédaction <strong>du</strong> Manuel qualité ;<br />
Rédiger les procé<strong>du</strong>res <strong>de</strong> rédaction <strong>de</strong> documents <strong>de</strong> système qualité, <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s<br />
locaux, <strong>du</strong> personnel, <strong>du</strong> matériel, <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>s réactifs, <strong>de</strong>s échantillons, <strong>de</strong>s<br />
résultats etc … (voir détails sur site web <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong>);<br />
Désigner un responsable <strong>de</strong> la maintenance et explorer la possibilité <strong>de</strong> collaboration avec<br />
les laboratoires <strong>de</strong> santé publique ;<br />
Exploiter autant que possible les laboratoires régionaux pour les analyses <strong>de</strong>s échantillons<br />
ce qui pourrait permettre d’apprécier leur visibilité et leur performance<br />
Concernant les synergies entre le personnel technique <strong>de</strong> laboratoire et celui impliqué<br />
dans les investigations <strong>de</strong> terrain<br />
Encourager la collaboration entre les services <strong>de</strong> laboratoire et les services <strong>du</strong> réseau<br />
d’épidémiosurveillance, les vétérinaires privés, les éleveurs pour la collecte <strong>de</strong>s prélèvements<br />
<strong>de</strong> manière à augmenter la quantité et la qualité <strong>de</strong>s échantillons ;<br />
Organiser <strong>de</strong>s séances <strong>de</strong> sensibilisation à tous les acteurs précités <strong>de</strong> manière à les inciter<br />
pour une bonne surveillance ;<br />
Initier <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> recherche ciblés sur <strong>de</strong>s maladies prépondérantes dans les pays<br />
membres <strong>du</strong> réseau ce qui pourraient permettre l’obtention gratuite <strong>de</strong>s équipements et<br />
consommable ainsi que la formation.<br />
27
Aux laboratoires régionaux<br />
Renforcer les capacités et le suivi <strong>de</strong>s laboratoires régionaux ;<br />
S’impliquer dans la gestion <strong>de</strong> nouveaux foyers <strong>de</strong> maladies ;<br />
Retourner les résultats <strong>de</strong>s analyses aux laboratoires expéditeurs.<br />
A la <strong>Coordination</strong> <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong><br />
Au niveau institutionnel<br />
Constituer un comité <strong>de</strong> plaidoyer pour l’institutionnalisation <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> au sein <strong>de</strong>s<br />
RECs à travers <strong>de</strong>s missions dans chaque pays et auprès <strong>de</strong>s RECs ;<br />
Au niveau <strong>de</strong> la mobilisation <strong>de</strong>s ressources<br />
Organiser le plaidoyer pour la mobilisation <strong>de</strong> ressources humaines, matérielles et<br />
financières auprès <strong>de</strong>s RECs, <strong>de</strong> l’Union Africaine, <strong>de</strong> l’OIE et <strong>de</strong>s autres institutions<br />
internationales ;<br />
Soutenir le plaidoyer pour le changement <strong>de</strong>s statuts <strong>de</strong>s laboratoires nationaux et<br />
régionaux <strong>de</strong> manière à les autonomiser vis-à-vis <strong>de</strong>s services vétérinaires (en termes <strong>de</strong><br />
moyens financiers) ;<br />
Sensibiliser les gouvernements pour les financements (suffisant) <strong>de</strong>s laboratoires<br />
nationaux <strong>de</strong> diagnostic vétérinaire.<br />
Au niveau <strong>de</strong> l’animation<br />
Créer un mailing group au sein <strong>du</strong> réseau pour améliorer la communication et<br />
encourager les échanges entre les membres <strong>du</strong> réseau sur les cas <strong>de</strong> maladies<br />
diagnostiquées dans un pays membre, les techniques nouvelles <strong>de</strong> diagnostic, les sites<br />
d’informations à visiter,… et cela <strong>de</strong> façon hebdomadaire ;<br />
Élaborer la synthèse <strong>de</strong>s informations échangées sur le site pour une diffusion<br />
mensuelle à l’endroit <strong>de</strong>s membres <strong>du</strong> réseau, <strong>de</strong>s autres réseaux et partenaires<br />
potentiels ;<br />
Créer <strong>de</strong>s groupes thématiques, après un certain temps d’animation <strong>du</strong> réseau, pour<br />
partager <strong>de</strong>s informations spécifiques ;<br />
Inclure les autres réseaux <strong>de</strong> laboratoires africains dans la liste <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong>s<br />
informations <strong>de</strong> synthèse <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> ;<br />
Promouvoir les échanges pour harmoniser les actions concernant les questions<br />
communes tel le contrôle <strong>de</strong>s maladies transfrontalières et les questions <strong>de</strong> sécurité<br />
sanitaire <strong>de</strong>s aliments.<br />
28
Concernant la relation avec les autres Réseaux vétérinaires et <strong>de</strong> santé publique<br />
I<strong>de</strong>ntifier les différents partenaires pour le partage <strong>de</strong>s informations sur les activités <strong>du</strong><br />
réseau et les stratégies pour sa pérennisation ;<br />
Assurer la visibilité <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> et <strong>de</strong> ses membres auprès <strong>de</strong>s partenaires i<strong>de</strong>ntifiés ;<br />
Associer le RESEPI et le RESOCOM aux rencontres <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> ;<br />
I<strong>de</strong>ntifier les laboratoires et les institutions <strong>de</strong> santé publique et <strong>de</strong> santé animale<br />
pour initier la collaboration et promouvoir la signature d’accords ;<br />
Organiser <strong>de</strong>s réunions conjointes avec les autres réseaux ;<br />
I<strong>de</strong>ntifier <strong>de</strong>s thématiques transversales (assurance qualité, métrologie, biosécurité,<br />
conditionnement et transport <strong>de</strong>s échantillons,…) <strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> séminaires à<br />
l’endroit <strong>de</strong>s différentes parties.<br />
Concernant le soutien au renforcement <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong>s laboratoires<br />
Encourager la tenue <strong>de</strong> rencontres entre pays membres <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> basées sur <strong>de</strong>s<br />
groupes thématiques (exemple <strong>de</strong> la monographie <strong>de</strong>s maladies transfrontalières).<br />
Soutenir la mise en place d’un programme commun d’assurance qualité ;<br />
Promouvoir la formation continue <strong>du</strong> personnel impliqué dans le réseau et<br />
l’approvisionnement régulier en consommables <strong>de</strong> laboratoires ;<br />
Assister les laboratoires nationaux dans les efforts pour la maintenance et le calibrage<br />
<strong>de</strong>s appareils ;<br />
Initier l’harmonisation <strong>de</strong>s techniques <strong>de</strong> diagnostic entre les laboratoires et continuer à<br />
organiser <strong>de</strong>s essais inter laboratoires ;<br />
Apporter une expertise technique au réseau ;<br />
Proposer un protocole standardisé <strong>de</strong> surveillance et <strong>de</strong> contrôle;<br />
Appuyer la soumission <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> recherche initié et soumis par les laboratoires ;<br />
Organiser la réunion <strong>de</strong> coordination <strong>annuelle</strong> <strong>du</strong> réseau<br />
Aux laboratoires internationaux <strong>de</strong> Référence<br />
Assister techniquement les laboratoires régionaux et nationaux ;<br />
Continuer à assurer la formation <strong>du</strong> personnel ;<br />
Faciliter les jumelages.<br />
29
Aux Etats membres<br />
Formaliser la désignation <strong>de</strong>s points focaux chargés <strong>de</strong>s aspects zoonotiques au<br />
niveau <strong>de</strong> la santé humaine et animale et leur implication dans les activités <strong>de</strong> collaboration ;<br />
S’engager et prendre en charge l’eau, l’électricité, les salaires, la motivation <strong>du</strong><br />
personnel, l’infrastructure et autres ;<br />
Entamer les démarches <strong>de</strong> sensibilisation <strong>de</strong>s organisations régionales <strong>de</strong> manière à leur<br />
faire voir l’impact lié aux maladies animales et donc à l’économie <strong>du</strong> pays ;<br />
Dégager un budget spécifique dans tous les projets <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> l’élevage pour<br />
la surveillance épidémiologique et les laboratoires.<br />
Aux organisations sous régionales, internationales, et autres bailleurs <strong>de</strong> fonds<br />
Apporter un appui substantiel aux laboratoires nationaux, régionaux et au Centre<br />
Régional <strong>de</strong> Santé animale ;<br />
A la Communauté Economique <strong>de</strong>s Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) et à la Communauté<br />
Economique et Monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) :<br />
Mettre en place le centre régional <strong>de</strong> santé animale en Afrique Centrale ;<br />
Supporter la désignation d’un laboratoire régional <strong>de</strong> référence en Afrique Centrale<br />
--------------------------------<br />
30
Annexe 3: Termes <strong>de</strong> référence<br />
<strong>de</strong> la Troisième <strong>Réunion</strong> Annuelle <strong>de</strong> coordination <strong>du</strong> « Réseau <strong>de</strong>s laboratoires nationaux <strong>de</strong> diagnostic<br />
vétérinaire d’Afrique <strong>de</strong> l’Ouest et <strong>du</strong> Centre pour le contrôle <strong>de</strong> l’influenza aviaire et <strong>de</strong>s autres maladies<br />
transfrontalières»<br />
29 Novembre – 4 Décembre, Bamako, Mali<br />
L'arrivée <strong>du</strong> virus <strong>de</strong> l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) H5N1 en Afrique n'a pas pris les services<br />
vétérinaires <strong>du</strong> continent au dépourvu mais elle a mis en évi<strong>de</strong>nce leurs faiblesses en matière <strong>de</strong> surveillance<br />
épidémiologique et, en particulier, <strong>de</strong> diagnostic <strong>de</strong> laboratoire <strong>de</strong> cette maladie. Depuis le début <strong>de</strong> la crise<br />
actuelle <strong>de</strong> l'IAHP H5N1, la FAO a développé, parmi beaucoup d'autres activités, <strong>de</strong>s initiatives <strong>de</strong> renforcement<br />
<strong>de</strong>s laboratoires <strong>de</strong> diagnostic vétérinaire. En Afrique elle a, en particulier, favorisé la formation <strong>du</strong> personnel<br />
dans le diagnostic <strong>de</strong> la maladie, effectué <strong>de</strong>s achats <strong>de</strong> matériel et consommables pour le diagnostic <strong>de</strong> la<br />
grippe aviaire et lancé le «Réseau <strong>de</strong>s laboratoires vétérinaires d’Afrique <strong>de</strong> l’Ouest et <strong>du</strong> Centre pour le<br />
contrôle <strong>de</strong> la grippe aviaire et <strong>de</strong>s autres maladies animales transfrontières ou <strong>RESOLAB</strong>)» lors d’un atelier<br />
conjoint FAO-USDA/APHIS tenu en Décembre 2007 à Bamako dans le cadre <strong>du</strong> Centre régional <strong>de</strong> santé<br />
animale <strong>de</strong> Bamako (CRSA).<br />
Les objectifs immédiats assignés au <strong>RESOLAB</strong> sont d’accroître l'efficacité et l'efficience <strong>de</strong>s laboratoires<br />
nationaux <strong>de</strong> diagnostic vétérinaire, améliorer la communication entre les laboratoires nationaux et avec <strong>de</strong>s<br />
réseaux d’épidémiosurveillance et favoriser l'émergence <strong>de</strong> l’expertise dans le diagnostic <strong>de</strong> la grippe aviaire<br />
dans la région, et par conséquent la qualité <strong>du</strong> diagnostic <strong>de</strong>s maladies animales en général. Pour atteindre ces<br />
objectifs, les coordonnateurs <strong>du</strong> réseau ont tenu compte <strong>de</strong>s différents sta<strong>de</strong>s <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s<br />
laboratoires <strong>de</strong> la région. Les laboratoires les plus avancés (ceux ayant les meilleurs équipements et disposant<br />
d’un personnel expérimenté) ont été appelés à agir comme modèles - et lea<strong>de</strong>rs- pour les autres laboratoires<br />
et à les ai<strong>de</strong>r sur le plan technique. Au cours <strong>de</strong> l’atelier <strong>de</strong> lancement <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> <strong>de</strong>ux laboratoires ont été<br />
désignés comme laboratoires régionaux: l'Institut national <strong>de</strong> recherche vétérinaire (NVRI) <strong>de</strong> Vom, Nigéria, et<br />
le Laboratoire national <strong>de</strong> l'Elevage et <strong>de</strong> Recherches Vétérinaires (LNERV) <strong>de</strong> Dakar, au Sénégal. Ces<br />
laboratoires régionaux ont été chargés <strong>de</strong>: (a) Donner <strong>de</strong>s avis et conseils techniques aux services et<br />
laboratoires vétérinaires et participer à la conception <strong>de</strong>s plans <strong>de</strong> surveillance; (b) Ai<strong>de</strong>r les laboratoires<br />
vétérinaires nationaux dans la mise en œuvre <strong>du</strong> diagnostic <strong>de</strong> l'IAHP; (c) Participer à la formation <strong>du</strong> personnel<br />
<strong>de</strong> laboratoire <strong>de</strong>s pays voisins; (d) Analyser les prélèvements suspects soumis par ces <strong>de</strong>rniers, et (e) conseiller<br />
les laboratoires nationaux sur le choix <strong>du</strong> matériel et <strong>de</strong>s réactifs à utiliser, et sur les bonnes pratiques <strong>de</strong><br />
laboratoires et sur la mise en œuvre <strong>du</strong> système qualité.<br />
Le réseau a déjà tenu <strong>de</strong>ux réunions <strong>annuelle</strong>s <strong>de</strong> coordination avec les Directeurs généraux et les chefs <strong>de</strong><br />
service <strong>de</strong> virologie <strong>de</strong> ses 23 laboratoires. Sur la base <strong>de</strong>s recommandations découlant <strong>de</strong> chaque réunion<br />
<strong>annuelle</strong>, un plan d'action est proposé pour l'année suivante et comprend habituellement <strong>de</strong>s activités visant à:<br />
(a) Consoli<strong>de</strong>r le réseau <strong>de</strong> laboratoires régionaux; (b) Mettre à niveau ou renforcer les laboratoires<br />
vétérinaires nationaux et (c) Renforcer la synergie avec les réseaux d'épidémiosurveillance et avec les autres<br />
réseaux.<br />
Depuis son lancement, le réseau <strong>RESOLAB</strong> a été très actif en fournissant <strong>de</strong>s appuis techniques à ses<br />
laboratoires bénéficiaires, en organisant <strong>de</strong>s formations, en fournissant <strong>de</strong>s réactifs standardisés pour le<br />
diagnostic <strong>de</strong> la grippe aviaire et <strong>de</strong> la maladie <strong>de</strong> Newcastle, en réalisant <strong>de</strong>s tests d’aptitu<strong>de</strong> interlaboratoires,<br />
en développant un site web (http: / / www.<strong>fao</strong>-<strong>ectad</strong>-<strong>bamako</strong>.org/fr/spip.php?rubrique27), en<br />
soutenant les <strong>de</strong>ux laboratoires régionaux désignés (fourniture d’équipements et <strong>de</strong> matériel, formations) et<br />
en établissant à la FAO-ECTAD <strong>de</strong> Bamako un stock tampon <strong>de</strong> kits <strong>de</strong> diagnostic rapi<strong>de</strong> et <strong>de</strong> réactifs essentiels<br />
pour le diagnostic <strong>de</strong> laboratoire <strong>de</strong> l’IA et la maladie <strong>de</strong> Newcastle. La contribution <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> a déjà été<br />
reconnue dans la confirmation <strong>de</strong>s foyers d'influenza aviaire hautement pathogène dans la région et dans le<br />
tissage <strong>de</strong> liens avec <strong>de</strong>s laboratoires internationaux <strong>de</strong> référence. Un témoignage récent <strong>de</strong> cette<br />
reconnaissance a été la participation <strong>de</strong> nombreux virologues <strong>du</strong> réseau dans la publication d’un article<br />
scientifique sur l'analyse phylogénétique et caractérisation moléculaire <strong>de</strong>s souches <strong>de</strong> virus H5N1 isolées en<br />
Afrique <strong>de</strong> 2006 à 2008 (PLoS ONE, Mars 2009, Volume 4, Issue 3, e4842; www.plosone.org). Afin <strong>de</strong> suivre<br />
l’évolution et les besoins <strong>de</strong>s laboratoires membres <strong>du</strong> réseau, il a été <strong>de</strong>mandé à ceux-ci <strong>de</strong> soumettre à la<br />
coordination <strong>du</strong> réseau <strong>de</strong>s rapports trimestriels <strong>de</strong> leurs activités.<br />
31
Lors <strong>de</strong> chaque réunion <strong>annuelle</strong> <strong>de</strong> coordination tenue jusqu'ici, l'USDA/APHIS a assuré la participation <strong>de</strong>s 23<br />
chefs <strong>de</strong> service <strong>de</strong> virologie <strong>du</strong> réseau et <strong>de</strong> 2 à 3 conférenciers venus <strong>de</strong>s Etats-Unis. D'autres partenaires<br />
techniques et financiers sont également impliqués dans le financement <strong>de</strong> ces rencontres <strong>annuelle</strong>s ainsi que<br />
dans le financement <strong>de</strong>s opérations <strong>RESOLAB</strong> en général.<br />
La FAO et ses partenaires au Centre régional <strong>de</strong> santé animale <strong>de</strong> Bamako (OIE, l'UA-BIRA) organisent la 3ème<br />
réunion <strong>annuelle</strong> <strong>de</strong> coordination <strong>de</strong> <strong>RESOLAB</strong> qui se tiendra à Bamako (Mali) <strong>du</strong> 30 Novembre au 4 Décembre<br />
2009. En plus <strong>de</strong> la participation <strong>de</strong>s Directeurs et chefs <strong>de</strong> service <strong>de</strong> virologie <strong>de</strong>s 23 laboratoires <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong>,<br />
cette réunion qui sera également suivie par <strong>de</strong> nombreux scientifiques <strong>de</strong> haut-rang et sera un forum pour<br />
débattre <strong>de</strong>s sujets comme:<br />
• Bilan <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> diagnostic <strong>de</strong>s laboratoires nationaux (nombre <strong>de</strong> prélèvements reçus et<br />
analysés pour la grippe aviaire, la maladie <strong>de</strong> Newcastle, les autres maladies transfrontalières et pour<br />
les zoonoses; types <strong>de</strong> tests <strong>de</strong> laboratoires menés etc);<br />
• Revue <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux laboratoires régionaux <strong>de</strong> Dakar (Sénégal) et Vom (Nigeria);<br />
• Rapport sur les activités <strong>de</strong> coordination <strong>du</strong> réseau <strong>RESOLAB</strong>;<br />
• Rapport sur les ateliers tenus sur les systèmes d'assurance qualité ;<br />
• Rapport sur les missions dans les laboratoires <strong>de</strong> la région (Burkina Faso, Cap-Vert, Gambie, Ghana,<br />
Guinée Bissau, Libéria, Sierra Leone et Togo) ;<br />
• Organisation <strong>du</strong> test d’aptitu<strong>de</strong> inter-laboratoires en 2009 et résultats préliminaires;<br />
• Mise à jour sur la situation <strong>de</strong> l'influenza aviaire hautement pathogène et <strong>de</strong>s autres maladies<br />
prioritaires dans les pays <strong>du</strong> réseau;<br />
• Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> faisabilité <strong>de</strong> la plateforme ALive pour l'établissement <strong>de</strong> réseaux <strong>de</strong> laboratoires pour<br />
l'influenza aviaire hautement pathogène et d'autres TADs;<br />
• La viabilité et la pérennisation <strong>de</strong>s laboratoires nationaux;<br />
• La viabilité et la pérennisation <strong>du</strong> réseau <strong>de</strong> <strong>RESOLAB</strong>: arrangements institutionnels, paternité et<br />
soutien <strong>de</strong>s États membres;<br />
• Aperçu sur le Plan d'action <strong>de</strong> l’année 2010.<br />
Troisième réunion <strong>annuelle</strong> <strong>de</strong> <strong>Coordination</strong> <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong><br />
Objectif global <strong>de</strong> l’atelier Contribuer à la détection précoce <strong>de</strong> l’IAHP<br />
Objectif Spécifique Revue et discussion <strong>de</strong>s activités et <strong>de</strong>s performances <strong>de</strong>s activités <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong><br />
et <strong>de</strong> ses laboratoires<br />
Contenu Technique Voir ci-<strong>de</strong>ssus<br />
Lieu Laboratoire Central Vétérinaire (LCV), Bamako, Mali<br />
Dates 30 Novembre - 4 Décembre 2009<br />
Organisateurs et partenaires FAO en collaboration avec OIE, UA/BIRA, USDA/APHIS,<br />
IZSVe-Padova (Labo <strong>de</strong> référence OIE/FAO )<br />
Pays <strong>du</strong> <strong>RESOLAB</strong> Benin, Burkina Faso, Cameroun, Cap-Vert, République Centrafricaine, Congo<br />
DR, Congo, Cote d’Ivoire, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau,<br />
Equatorial Guinée, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sao Tome & Principe, Sénégal,<br />
Sierra Leone, Tchad et Togo – 23 countries<br />
Qualité <strong>de</strong>s participants Directeurs <strong>de</strong> Laboratoire et Chefs <strong>de</strong> service <strong>de</strong> virologie<br />
Intervenants et invités <strong>de</strong> IZSVe-Padova (OIE/FAO Reference lab for AI and ND), USDA/APHIS, FVI,<br />
University of Georgia, CDC, NAMRU etc …<br />
Langages Français et anglais<br />
Organisation <strong>de</strong> l’atelier 5 jours ouvrable avec <strong>de</strong>s sessions plénières (présentations <strong>de</strong>s pays, présentations<br />
techniques, discussion), groupes <strong>de</strong> travail etc..<br />
Application Par email: bmseck@gmail.com or youssouf.kabore@<strong>fao</strong>.org<br />
Confirmation <strong>de</strong> participation Lettre d’Invitation<br />
Arrangements Les arrangements administratifs et financiers seront communiqués aux<br />
participants<br />
Agenda Sera envoyé en son temps<br />
32
Annexe 4: Agenda<br />
Agenda provisoire <strong>de</strong> la Troisième <strong>Réunion</strong> Annuelle <strong>de</strong> <strong>Coordination</strong> <strong>du</strong> Réseau régional d’Afrique <strong>de</strong> l’Ouest et <strong>du</strong> Centre <strong>de</strong>s<br />
laboratoires nationaux vétérinaires <strong>du</strong> diagnostic <strong>de</strong> l’IAHP et <strong>de</strong>s autres maladies transfrontalières (<strong>RESOLAB</strong>)”,<br />
Laboratoire Central Vétérinaire, Bamako, Mali, 30 Novembre - 4 Décembre 2009<br />
Horaire Lundi 30 Novembre Mardi 1 Décembre Mercredi 2 Décembre Jeudi 3 Décembre Vendredi 4 Décembre<br />
8 :30 – 9 :00 Enregistrement <strong>de</strong>s<br />
participants<br />
Résumé <strong>du</strong><br />
Rapporteurs<br />
Jour 1, Résumé <strong>du</strong><br />
Rapporteurs<br />
Jour 2, Résumé <strong>du</strong><br />
Rapporteurs<br />
Jour 3, Résumé <strong>du</strong><br />
Rapporteurs<br />
Jour 4,<br />
9 :00 – 9 :30 Cérémonie d’ouverture Point sur les laboratoires Session 4: Epi: Considérations Session 6: Viabilité <strong>du</strong> Discussion <strong>de</strong>s rapports <strong>de</strong>s<br />
nationaux:<br />
générales sur la surveillance réseau<br />
travaux en groupes<br />
Gambie, Ghana<br />
épidémiologique en santé Point sur le diagnostic <strong>de</strong><br />
animale, M. De Nardi laboo <strong>de</strong> l’IA en Afrique, G.<br />
Cattoli<br />
9 :30 – 10 :00 Pause café Point sur les laboratoires<br />
nationaux:<br />
10:00– 10 :30 Intro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s Participants<br />
et <strong>de</strong>s invités<br />
10:30– 11:00 Session 1: Election <strong>du</strong><br />
Bureau +Adoption <strong>de</strong><br />
l’agenda<br />
Objectifs <strong>de</strong> la réunion, Seck<br />
11:00–11:30 Activités <strong>de</strong> l’USDA/ APHIS<br />
en Afrique <strong>de</strong> l’Ouest et <strong>du</strong><br />
Centre pour appuyer la<br />
détection rapi<strong>de</strong> et la réponse<br />
précoce vis-à-vis <strong>de</strong> l’IAHP,<br />
L.L. Logan<br />
11:30–12:00 Session 2 : Notes sur les<br />
recommandations <strong>de</strong> la 2 ème<br />
Guinée, Guinée Bissau<br />
Point sur les laboratoires<br />
nationaux: Guinée Equatoriale,<br />
Liberia<br />
Surveillance épidémiologique<br />
en santé animale, M. De Nardi<br />
Conclusions <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong><br />
Alive 2 , G. Cattoli<br />
Discussion <strong>de</strong>s rapports <strong>de</strong>s<br />
travaux en groupes<br />
Discussion Discussion Discussion <strong>de</strong>s rapports <strong>de</strong>s<br />
travaux en groupes<br />
Pause café Pause café Pause café Pause café<br />
Point sur les laboratoires<br />
nationaux:<br />
Mali, Niger<br />
Point sur les laboratoires<br />
nationaux: Sao Tome &<br />
2 Alive Feasibility study for establishing laboratory Networks for HPAI and other TAD’s<br />
Les nouveaux génotypes <strong>du</strong><br />
virus <strong>de</strong> la MN circulants en<br />
Afrique <strong>de</strong> l’Ouest et <strong>du</strong> Centre<br />
et implication sur le diagnostic<br />
et le contrôle, G. Cattoli<br />
Expérience <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong><br />
laboratoires <strong>de</strong> l’UA/BIRA,<br />
O. Sangaré<br />
Discussion Expérience <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong><br />
laboratoires <strong>de</strong> l’OIE, A.<br />
Session 7 : Session<br />
plénière : Discussion <strong>du</strong><br />
rapport et <strong>de</strong>s<br />
recommandations <strong>de</strong> la<br />
réunion<br />
Discussion <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s<br />
lignes <strong>du</strong> Plan d’Action
Horaire Lundi 30 Novembre Mardi 1 Décembre Mercredi 2 Décembre Jeudi 3 Décembre Vendredi 4 Décembre<br />
réunion <strong>annuelle</strong>, B. Seck. Principe, Sierra Leone, Togo Niang 2010, B. Seck<br />
Dates <strong>de</strong> la réunion <strong>de</strong><br />
12 :00–12 :30 Point sur les activités <strong>de</strong> la<br />
coordination <strong>du</strong> réseau, B.<br />
Seck.<br />
Point sur les activités <strong>de</strong>s<br />
laboratoires régionaux<br />
(Dakar et Vom)<br />
Session 5: Renforcement <strong>de</strong>s<br />
capacités techniques: Leçons<br />
<strong>de</strong>s tirées ateliers AQ <strong>de</strong> Dakar<br />
et <strong>de</strong> Douala, Joel Go<strong>de</strong>nir<br />
Viabilité institutionnelle 3<br />
et financière <strong>du</strong> réseau <strong>de</strong><br />
labo: Exemples à travers le<br />
coordination <strong>de</strong> 2010<br />
Adoption <strong>du</strong> rapport et <strong>de</strong>s<br />
recommandations <strong>de</strong> la<br />
réunion<br />
12:30-13:00 Discussion Discussion Leçons tirées <strong>de</strong> l’atelier AQ<br />
mon<strong>de</strong><br />
Discussion Cérémonie <strong>de</strong> clôture et fin<br />
d’Accra, J. Saliki<br />
<strong>de</strong> la réunion<br />
13:00– 14:00 Pause déjeuner Pause déjeuner Pause déjeuner Pause déjeuner Pause déjeuner<br />
14 :00–14 :30 Point sur les laboratoires Session 3: Autres réseaux: Organisation <strong>du</strong> Second test <strong>de</strong> Session 7 : Session<br />
nationaux: Benin, Burkina Réseau <strong>de</strong>s laboratoires compétence inter laboratoires Travaux en groupes<br />
Faso<br />
d’Afrique <strong>de</strong> l’Est, J. Litamoi sur l’IA et la MN, R. Nisi<br />
14 :30–15 :00 Point sur les laboratoires Réseau <strong>de</strong>s laboratoires Discussion Session Travaux en groupes<br />
nationaux: Cameroun, Cape d’Afrique Australe SADC, K.<br />
(Suite)<br />
Vert<br />
Baipoledi<br />
15:00- 15:30 Point sur les laboratoires 1. Réseau <strong>de</strong>s laboratoires Commerce International, Session Travaux en groupes<br />
nationaux: Rep. Centre grippe en Afrique<br />
economie agricole et<br />
(Suite)<br />
Africaine, Tchad<br />
2. Interactions possibles et importance <strong>du</strong> diagnostic <strong>de</strong><br />
souhaitées entre laboratoires <strong>de</strong><br />
santé publique et vétérinaires,<br />
O. Diop & M. Maiga<br />
labo, C. Brown<br />
15:30–16:00 Point sur les laboratoires Curriculum <strong>de</strong>s Ecoles Vét et Discussion Session Travaux en groupes<br />
nationaux: Côte d’Ivoire, challenge <strong>de</strong>s maladies<br />
(Suite)<br />
Gabon<br />
émergentes ou réèemergentes,<br />
L.J. Pangui<br />
16:00-16:30 Pause café Pause café Pause café Pause café<br />
16:30-17:00 Point sur les laboratoires Support <strong>de</strong> la France dans le Formation <strong>de</strong>s formateurs <strong>du</strong> Session Travaux en groupes<br />
nationaux: Congo DR, renforct <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong>s labo réseau, B. Martin<br />
(Suite)<br />
Congo,<br />
Africains pour le diagnostic <strong>de</strong><br />
l’IAHP, D. Martinez<br />
17 :00–17: 30 Discussion Discussion Discussion Session Travaux en groupes<br />
17 :30 Fin <strong>de</strong> la session <strong>du</strong> jour Fin <strong>de</strong> la session <strong>du</strong> jour Fin <strong>de</strong> la session <strong>du</strong> jour Fin <strong>de</strong> la session <strong>du</strong> jour<br />
3 <strong>RESOLAB</strong> network: institutional arrangements, member States ownership and support<br />
34
No Country/<br />
Organiz.<br />
Participants<br />
Annexe 5: Liste <strong>de</strong>s Participants<br />
First name Last Name Title Email Position<br />
1 Benin Mr Gilbert Luc Aplogan DVM aplogang@gmail.com Responsable <strong>du</strong><br />
labo <strong>de</strong> Parakou<br />
2 Mr Lamidi Kakpo Ing kabella58@yahoo.fr Responsable <strong>de</strong> la<br />
virologie<br />
3 Burkina Faso Mr Lassina Ouattara DVM sielouattara@hotmail.com Directeur <strong>du</strong><br />
Laboratoire National<br />
d'Elevage (LNE)<br />
4 Mrs Germaine L. Minoungou DVM minoungou.germaine@gmail.com Chef <strong>du</strong> service <strong>de</strong><br />
virologie <strong>du</strong> LNE<br />
5 Cameroon Mr Abdoulkadiri Souley DVM sabdoulkadiri@yahoo.fr Directeur Lanavet<br />
6 Mr André Ngangnou DVM andrengangnou@yahoo.fr Chef service<br />
virologie<br />
7 Cape Ver<strong>de</strong> Mrs Maria Imaculada Evora DVM saoevora@hotmail.com Responsable <strong>du</strong><br />
Conceição<br />
laboratoire<br />
8 Mrs Francisca Men<strong>de</strong>s dos Santos Technicien Francisca.Barbosa@maap.gov.cv Technicien sup <strong>de</strong><br />
Barbosa<br />
labo<br />
9 Central African Mr Domitien Bamamgou- DVM domitien_mokondji@yahoo.fr Directeur <strong>de</strong> la santé<br />
Rep.<br />
Mokondji<br />
animale<br />
10 Mr Clau<strong>de</strong> Bruno Technicien sup bruno_dounia@yahoo.fr Chef <strong>de</strong> service <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> labo<br />
Diagnostic<br />
11 Chad Mr<br />
Mahamat DVM<br />
Directeur <strong>du</strong> labo <strong>de</strong><br />
Mahamat Hamid<br />
mahamathamidm@yahoo.fr) Farcha<br />
12 Mr<br />
Oussiguere DVM<br />
Chef <strong>de</strong> Division<br />
Assandi<br />
oussiguere@yahoo.fr<br />
Santé animale<br />
13 Congo Mr Cyrille Lougouendi DVM cyrilleloungouedi@yahoo.fr Responsable <strong>de</strong><br />
virologie<br />
14 Mrs Nganga Eugénie Samba Technicien eugeni_nganga2003@yahoo.fr Agent Technique <strong>de</strong><br />
labo<br />
35
No Country/<br />
Organiz.<br />
15 Congo Democ<br />
Rep<br />
First name Last Name Title Email Position<br />
Mr Leopold Mulumba Mulumba<br />
Kazadi<br />
DVM leopold_mulumba@yahoo.com Directeur <strong>du</strong><br />
laboratoire<br />
16 Mr Boniface Lombe Pongombo DVM bonifacelombe@yahoo.fr Chef <strong>de</strong> service <strong>de</strong><br />
pathologie<br />
17 Côte d’Ivoire Mrs Achi Louise Atsé DVM louisachi@yahoo.fr Directeur <strong>du</strong><br />
LANADA<br />
18 Mrs Thérèse Danho DVM therese.danho@yahoo.fr Responsable service<br />
<strong>de</strong> virologie<br />
19 Gabon Mr Sylvain Enkoro DVM<br />
Responsable <strong>du</strong><br />
enkoro_sylvain@yahoo.fr<br />
Laboratoire<br />
20 Mr Placi<strong>de</strong> Mondo Moundoumou mondomoun@yahoo.fr Service <strong>de</strong> sérologie<br />
21 Gambia Mr Kebba Daffeh DVM kebbadaffeh@yahoo.co.uk Head Abuko Vet<br />
Lab, CVO<br />
22 Mr Borrie Jabang Technician borriejabane@yahoo.com QA Manager<br />
23 Ghana Mr George Addo Opoku-Pare DVM opokupare@netscape.net Head Ghana Vet<br />
Lab<br />
24 Mr Joseph Adongo AWUNI DVM josephawuni@yahoo.com Principal Veterinary<br />
Officer, Accra<br />
Laboratory<br />
25 Guinea Mr Souleymane Diallo DVM timbivet@yahoo.fr Directeur <strong>du</strong><br />
Laboratoire Central<br />
Vétérinaire<br />
26 Mr Mamadou Ramadan Diallo DVM diallo_ramadan@yahoo.fr Chef <strong>de</strong> service <strong>de</strong><br />
virologie<br />
27 Guinea-Bissau Mrs Maria Henriqueta Vieira DVM henriqueta19@yahoo.com.br Directrice <strong>du</strong><br />
Laboratoire National<br />
<strong>de</strong> Vétérinaire<br />
28 Mrs Apia Nunes Correia DVM apiacorreia1@yahoo.com.br Chef <strong>de</strong> Servi <strong>de</strong><br />
Sérologie<br />
29 Liberia<br />
30<br />
Mr<br />
Mr<br />
Solomon<br />
Roosevelt<br />
Browne<br />
Gweh<br />
Technicien<br />
Technicien<br />
snbrowne2006@yahoo.com<br />
gwehrosevelt@yahoo.com<br />
Head lab<br />
Head virology<br />
31 Mali Mr Saidou Tembely DVM stembely@yahoo.com Directeur LCV<br />
32 Mr Kassoum Samaké DVM kassim_samake@yahoo.fr Chef Labo <strong>de</strong><br />
virologie V<br />
36
No Country/<br />
Organiz.<br />
First name Last Name Title Email Position<br />
33 Mr Koniba Traoré DVM traorekoniba@yahoo.fr Chef Bureau S&E<br />
Projets<br />
34 Niger Mrs Aminata Bakary Djibo DVM adjibo@yahoo.fr Directrice Labocel<br />
35 Gamatiè Djibo DVM gamatieal@hotmail.com Chef <strong>de</strong> Division<br />
Diagnostic<br />
36 Nigeria Mrs Lami Hanatu Lombin DVM nvri1924@yahoo.com Executive Manager<br />
NVRI<br />
37 Mr Reuben Adama Ocholi DVM bocholi@yahoo.com QA Manager<br />
38 Mr Ismaila Shittu DVM shismailus@yahoo.com Research Officer<br />
39 Mr Tony Joanis DVM tmjoannis@yahoo.com Head virology lab<br />
40 Sao Tome &<br />
Principe<br />
Mr Joseldo Andra<strong>de</strong><br />
Afonso<br />
Fernan<strong>de</strong>s DVM joseldof@yahoo.com.br Responsable <strong>du</strong> lab<br />
41 Senegal Mr Yaya Thiongane DVM thiongane@orange.sn Chef <strong>du</strong> laboratoire<br />
42 Mr Papa Serigne Seck DVM drpapaseck@yahoo.fr Labo <strong>de</strong> virologie<br />
43 Mrs Fatou Tall Ing fatou_tall3@hotmail.com Labo <strong>de</strong> pathologie<br />
aviaire<br />
44 Sierra Leone Mr Mohamed Barrie DVM mlbarrie@yahoo.co.uk Head Teko Central<br />
Vet Lab<br />
45 Mr Gabriel A. Koroma Tech Sup farsankoh@yahoo.com Head of section<br />
46 Togo Mr Awoume Kodzo Tech Sup felixawoume@yahoo.com Chef <strong>de</strong> section<br />
laboratoire<br />
47 Mrs Go-Maro Kossiwa Wolali Tech Sup emilygomaro@yahoo.fr Responsable Unité<br />
Virologie<br />
48 Mr Magnoudéwa PALI Tech Sup palimagnou<strong>de</strong>wa@yahoo.fr Labo <strong>de</strong> virologie<br />
Guest speakers<br />
49 USDA/APHIS Mrs Linda Logan Linda Logan DVM Linda.L.Logan@aphis.usda.gov Coordinatrice<br />
régionale<br />
50 USDA/APHIS Mrs Barbara Martin DVM Barbara.M.Martin@aphis.usda.gov Coordinator National<br />
Animal Health<br />
Laboratory Network<br />
51 USDA/APHIS Mr Moustapha Seye Adm Assistt Moustapha.Seye@aphis.usda.gov Admin Assistant<br />
37
No Country/<br />
Organiz.<br />
52 University of<br />
Georgia<br />
53 University of<br />
Georgia<br />
54 Synbiotics-<br />
Europe<br />
First name Last Name Title Email Position<br />
Mr Jeremiah Saliki DVM jsaliki@uga.e<strong>du</strong> Professor Colege of<br />
Vet Me<strong>de</strong>cine<br />
Mrs Corrie Brown DVM corbrown@uga.e<strong>du</strong> Professor Colege of<br />
Vet Me<strong>de</strong>cine<br />
Mr Ab<strong>de</strong>lghani Benkhelil DVM benkhelil@synbiotics.fr Responsable<br />
technique<br />
55 ECTAD Abuja Mr Tesfai Tsegai DVM Tesfai.Tseggai@<strong>fao</strong>.org Coordo ECTAD<br />
Nigeria<br />
56 Bostwana Mr Kekgonne Baipoledi DVM kbaipoledi@gov.bw Director of BNVL<br />
57 IZSVe Padova Mr Giovanni Cattoli DVM gcattoli@izsvenezie.it Head R&D Padova<br />
58 IZSVe Padova Mrs Raphaela Nisi DVM rnisi@izsvenezie.it Consultant IZSVe<br />
59 IZSVe Padova Mr Marco De Nardi DVM m<strong>de</strong>nardi@izsvenezie.it Consultant IZSVe<br />
60 CIRAD-EMVT Mr Dominique Martinez DVM dominique.martinez@cirad.fr Directeur d'Unité<br />
61 FVI Mr Joel Go<strong>de</strong>nir DVM jgo<strong>de</strong>nir@cg06.fr Directeur Labo Vet<br />
Departmental<br />
62 IPP Dakar Mr Ousmane Diop DHM diop@pasteur.sn Chef service<br />
virologie IPP Dakar<br />
63 EISMV Mr Louis Joseph Pangui DVM ljpangui@yahoo.fr<br />
64 OMS-Mali Mr Minkaïla Maiga MD maigam@ml.afro.who.int<br />
65 FAO-ECTAD<br />
Bko<br />
66 FAO-ECTAD<br />
Bko<br />
Directeur EISMV<br />
Mr Boubacar M'Baye Seck DVM bmseck@gmail.com Consultant FAO<br />
ECTAD<br />
Mr Youssouf Kabore DVM youssouf.kabore@<strong>fao</strong>.org Consultant FAO<br />
ECTAD<br />
67 Invités FAO Mr Misse Misse Communicateur mssmisse2@gmail.com Consultant<br />
38
No Country/<br />
Organiz.<br />
First name Last Name Title Email Position<br />
68 Invités OIE/FAO Mr<br />
Me<strong>de</strong>cin<br />
Sevice médical Amb<br />
Michel Marquis<br />
michel.marquis@diplomatie.gouv.fr France<br />
69 FAO Gabon Mr Hassane Abdarahamane DVM<br />
Abdourahamane.Hassane@<strong>fao</strong>.org<br />
70 USAID- Accra Mr Baba Soumaré DVM<br />
Coordon AI USAID<br />
71 FAO-ECTAD Mr El Hadj Fallou Guèye Zootechnicien<br />
bsoumare@usaid.gov<br />
Fallou.Gueye@<strong>fao</strong>.org Consultant FAO<br />
ECTAD<br />
Partenaires locaux<br />
72 Centre <strong>de</strong>s<br />
maladies<br />
Mrs Sylla Djeneba Sy DVM<br />
73 EPIVET Mali Mr Racine N'Diaye DVM<br />
74 AU/IBAR Mr Zacharie Compaoré DVM<br />
syllasyd@yahoo.fr<br />
racine004@yahoo.fr<br />
zacharie.compaore@crsa<strong>bamako</strong>.org<br />
CNAM<br />
Chef projet<br />
Coordonateur<br />
régional SPINAP<br />
75 OIE Mr Bouna Niang DVM a.bouna@oie.int Rep régional OIE<br />
76 OIE Mr Yacouba Samaké DVM y.samake@oie.int OIE Afrique<br />
Personnel <strong>de</strong> soutien<br />
77 FAO-ECTAD<br />
Bko<br />
78 FAO-ECTAD<br />
Bko<br />
79 FAO-ECTAD<br />
Bko<br />
Mr Olivier Adier ITT<br />
Mr Ibrahima Maiga Assistt Admin<br />
Olivier.Adier@<strong>fao</strong>.org<br />
Webmaster et NTIC<br />
Assistant<br />
administratif<br />
Mme Mariam Kouyaté Secrétaire<br />
ibrahim.maiga@<strong>fao</strong>.org<br />
mariam.kouyate<strong>fao</strong>@gmail.com Secrétaire<br />
39
No Country/<br />
Organiz.<br />
80 FAO-ECTAD<br />
Bko<br />
First name Last Name Title Email Position<br />
Mr Tidiane Keita Chauffeur Chauffeur<br />
81 LCV - Mali Mr Amadou Diarrisso Protocole diarisso_dama@yahoo.fr Chef Protocole<br />
82 LCV - Mali Mr Younoussi Konaté Protocole Protocole<br />
83 LCV - Mali Mme Oumou Diop Secrétaire Chauffeur<br />
84 LCV - Mali Mme Haby Sissoko Secrétaire. Chauffeur<br />
85 LCV - Mali Mr Mamoutou Niaré Manœuvre Manœuvre<br />
86 LCV - Mali Mr Boubacar Soumano Chauffeur Chauffeur<br />
87 LCV - Mali Mr Moulaye Diarra Chauffeur Chauffeur<br />
________________________<br />
40