De la Fête d'inauguration à l'ouverture du marché ... - Ville de Reims

Annexe 1
De la Fête d’inauguration
à l’ouverture du marché
du 14 au 21 septembre 2012
La Fête d’inauguration du vendredi 14 septembre 2
L’exposition du 15 septembre au 30 décembre 12
Le livre 16
Le colloque du mardi 18 septembre 17
Les marchés des vendredi 21 et samedi 22 septembre 19
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La Fête d’inauguration du vendredi 14 septembre
Fêter ensemble un chef d’œuvre du patrimoine rémois
Ce sera la fête de tout un quartier. Depuis leur fermeture en 1988 jusqu’en 2009, quand commencent les travaux,
le quartier du Boulingrin semblait regretter ses Halles, plaque-tournante de la vie économique et sociale de
Reims, témoin des techniques de construction en béton du début du XX e siècle. Fort heureusement, en janvier
1990, les Halles du Boulingrin avaient été classées. Depuis lors, elles attendaient de connaître leur sort. Alors que
le chantier de restauration touche à sa fin, Adeline Hazan, Maire de Reims et Présidente de Reims Métropole a
souhaité faire de l’inauguration des Halles du Boulingrin une grande fête populaire en y associant toutes les
Rémoises et tous les Rémois. Orchestrée par Stéphanie Aubin, chorégraphe et directrice du Manège de Reims,
cette Fête se tiendra vendredi 14 septembre 2012 à partir de 18 h, en préambule des Journées Européennes du
Patrimoine. Pour l’occasion, Jack Lang, ancien ministre, qui a œuvré à leur classement au titre des monuments
historiques, sera à Reims.
Une soirée orchestrée par Stéphanie Aubin
Cette Fête d’inauguration s’appuie sur l’esprit de ce quartier : un
rapport de proximité, un esprit « bon vivant » et un attachement
affirmé à la qualité des produits et des savoir-faire. En bref, une
« culture du goût » parfaitement propice à cohabiter avec le « goût
de la culture » dans un quartier promis à un avenir culinaire bien
sûr, mais aussi culturel avec l’organisation de manifestations, la
tenue d’expositions sous la voûte des Halles, ou la construction du
nouveau musée des Beaux-arts de Reims prévue pour 2018.
Impliquer et faire participer le public
Cette longue soirée inscrira l’art dans la vie de la façon la plus
ouverte et dansante qui soit, susceptible de rassembler toutes les
générations de manière généreuse et populaire. L’esprit consiste à
proposer des formes artistiques pour impliquer et faire participer le
public de façon active sur le mode d’une libre déambulation
artistique à l’échelle du quartier du Boulingrin.
Cette soirée est orchestrée par Stéphanie Aubin avec la complicité
pour la programmation artistique de la Comédie de Reims, la
Cartonnerie, Nova Villa, L’Opéra, la Pellicule Ensorcelée, Césaré
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centre national de création musicale, l’Ecole Supérieure d’Art et de
Design, le Centre National des Arts du Cirque.
Avec le soutien de la Maison Veuve Clicquot Ponsardin, du
Champagne Taittinger, de l’Hôtel des Ventes de la porte Mars, qui
ouvrent tous leurs portes à la fête.
Avec la participation de la Brasserie du Boulingrin, Version
Originale, le Palais d'Asie, le Bistrot des Halles, la Brasserie
l'Affaire, Chocolate & Pastry, le Bocal, Hall Place, la Table des
Halles, le Petit Comptoir, la Cantina, Café tabac Le Balto, le QG,
Happy Lunch, Le Pré Champenois, le First, Bistro Henri IV et les
Cornichons.
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Photo © Reims, Bibliothèque Municipale, XXXVII g 02 BMR24 377
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La Fête d’inauguration du vendredi 14 septembre
Les temps forts
À partir de 18 h, on pourra jouer à la pétanque en différents points
du quartier, sur de grands carrés de gazon aménagés pour la
circonstance, et découvrir ce qu’était le Boulingrin avant les Halles :
un bowling green. Chacun pourra aussi venir chercher son ballon :
postés près de chaque terrain, des gonfleurs entameront une
distribution...
Dès 19 h, les restaurateurs du quartier proposeront l’assiette
Boulingrin à ceux qui auront déjà un petit creux.
Pour 20 h, chacun devra être fin prêt. Objectif ? Être muni de son
ballon lorsque retentira l’appel des Sonneurs pour « l’heure du
rassemblement » et l’inauguration officielle des Halles du Boulingrin
par Adeline Hazan, Maire de Reims, Présidente de Reims
Métropole.
À 20 h 12 précises, et toujours en musique, un grand lâcher de
10 000 ballons, initié par un acrobate à la corde lisse, saluera la
renaissance des Halles et le début des festivités.
De 20 h 30 à minuit, les Halles ouvriront enfin leurs portes au
public dans un quartier en pleine ébullition.
Tout à côté, sur le parking du Boulingrin, les chorégraphes du « Bal
moderne » feront danser le public. Un cours de danse pour 3000
personnes ? C’est possible, la preuve, Le Bal moderne a déjà fait
danser toute la Belgique. Des danses simples d’approximativement
3 minutes chacune, seront transmises durant toute la soirée à un
maximum de participants. Chaque danse s’apprend dans une
ambiance agréable et festive avant d’être interprétée par la foule.
On apprendra L’Amusette, la Ziva ou encore It’s so easy… Comme
leurs noms l’indiquent !
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Les arts seront chez eux partout dans le quartier, où on pourra se
livrer à une véritable chasse au trésor au fil de nombreuses
propositions artistiques : pièce de théâtre, conte, installations
vidéos, grands chœurs du répertoire lyrique, ou karaociné raviront
les plus petits comme les plus grands.
À 22 h, rendez-vous avec le duo français Loo & Placido qui
prodiguera un set imparable en mixant les références pour un
résultat électro-rock teinté de hip-hop moderne et survolté.
Pendant toute la soirée, une installation lumineuse et minimaliste
autour des Halles, permettra de changer notre perception des
Halles, le temps d’une soirée.
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Photo © A. Hatat
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La Fête d’inauguration du vendredi 14 septembre
Le programme détaillé
TOUTE LA SOIRÉE : LEVER LE VOILE
Une proposition de l’ESAD (conception : Claire Peillod).
Lever le voile est une installation lumineuse et minimaliste aux
quatre angles du fameux toit en béton, qui est une prouesse
architecturale et symbolise le monument. Le geste suspendu d'un
voile (de béton) qu'on soulève métamorphosera notre perception
de la halle, le temps d'une soirée mémorable.
À 20 h : L’HEURE DU RASSEMBLEMENT
Une proposition de Césaré.
Pour cet événement unique, on renouera avec la tradition des
Sonneurs, ces musiciens qui se placent au centre du village et
appellent à la fête. Les sonneurs appelleront les Rémois à se
rassembler au son d'une cornemuse, d'un biniou, et d'une veuze,
trois instruments puissants qui viendront se fondre dans une
création sonore inédite réalisée pour cette occasion par Philippe Le
Goff.
DE 20 h 30 À MINUIT : VENEZ DANSER !
Bal Moderne, Parking du Boulingrin.
Une proposition du Manège de Reims.
Des danses simples spécialement conçues, sont transmises « en
direct » à un maximum de participants par les artistes du Bal
moderne. Chaque danse s’apprend en 45 minutes environ dans
une ambiance agréable et festive avant d’être interprétée par la
foule. Et ni l’âge, ni l’aptitude pour la danse ne constituent un
obstacle pour participer. Quant au choix des danses, il est conçu
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pour plaire à tous et n’exclure personne, même ceux venus sans
partenaire.
� La Codesa – Chorégraphie : George Mxolisi Khumalo –
Musique: Mapansula / T.K.Z. Cette danse puise ses
racines dans les quartiers de Soweto, en Afrique du Sud. Le
beat est régulier mais décontracté et provoque un plaisir et
une énergie à bouger ensemble. Ça se danse seul mais ça
se partage avec toutes et tous !
� It’s so easy – Chorégraphie : Ales Cuceck et Olga
Duhovnaya – Musique : Linda Ronstadt. Danse de
couple.
� La Ziva – Chorégraphie : Loïc Touzé – Musique : Hamsa
El Din. Une danse proche de notre respiration naturelle,
apaisante et voluptueuse. La Ziva se danse en groupe et
permet à chacun de s’abandonner à son rythme, de s’y
glisser comme dans un fleuve clair en toute conscience de
la présence de l’autre. La musique de Hamza El Din, sa
voix, nous transportent vers une apaisante intériorité.
� L’Amusette – Chorégraphie : Marion Lévy –
Musique : Douce Joie / Gus Viseur. Une musette sur deux
lignes. Un rythme à trois temps. C’est amusant, c’est
L’Amusette. Une danse deux par deux, petits pas et grands
élans pour guincher anti-grincheux. Des p’tits signes, des
gestes précis. On se regarde, on s’effleure, on se croise, on
se colle, on se lâche et ça vous prend. Et quand l’amusette
vous prend, c’est aussi fort que l’anisette !
DE 20 h 30 À MINUIT : LES ARTS PRENNENT LEURS
QUARTIERS AU BOULINGRIN
Dans tout le quartier.
Des Halles à la Demeure des Comtes de Champagne, de l’Hôtel de
Ville aux propriétés de la Maison Veuve Clicquot, dans les cours et
les rues du quartier, on pourra se livrer à une véritable chasse au
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trésor. Au fil de cette déambulation, on entendra La véritable
histoire du Boulingrin contée par Pepito Mateo, on rira devant Les
Boulingrin, la pièce la plus célèbre de Georges Courteline, on
suivra Les Métamorphoses nocturnes, une installation vidéo de 9
tableaux vivants d’après une sélection de chefs-d’œuvre de la
peinture, on chantera ensemble les plus belles pages musicales du
cinéma grâce au Karaociné, on écoutera Verdi, Bizet, Mozart,
Gershwin, Bernstein ou encore les grands chœurs du répertoire
lyrique : La Traviata, Carmen, La Veuve Joyeuse…
� Les Boulingrin, de Georges Courteline
Une proposition de la Comédie à l’Hôtel des Ventes de la Porte de
Mars, 25 rue du Temple.
Ecrite en 1898, Les Boulingrin est la pièce la plus célèbre de son
auteur. Elle met en scène un lynchage, celui de Monsieur des
Rillettes, pique-assiettes célibataire. Celui-ci pense avoir rencontré
en la personne de Madame et Monsieur Boulingrin le couple le plus
charmant qui soit. Invité à prendre le thé chez eux, il espère pouvoir
profiter à très long terme de leur hospitalité. Le problème, c'est
qu'au lieu de la réception mondaine à laquelle il s'attendait, il se
retrouve plongé au cœur d'un film de Bergman. Des Rillettes,
violemment pris à parti, sera humilié, frappé, pris en otage et
échappera finalement de peu à l'incendie de la maison.
Sortir Les Boulingrin du théâtre correspond au projet d'écriture de
Courteline. Observateur avisé de la vie quotidienne, il était un
habitué des cafés et des lieux publics parisiens. Il s'efforçait de
retranscrire, dans des pièces souvent rapides, légères et féroces,
les travers de la Comédie Humaine qui l'entourait.
Mise en scène : Rémy Barché. Avec Maxime Kerzanet, Déborah
Marique, Samuel Réhault, Distribution en cours. production de La
Comédie de Reims – CDN.
� Conte chez les Comtes – La véritable histoire du
Boulingrin, racontée par Pepito Mateo
Une proposition de Nova Villa, en direct de la Demeure des Comtes
de Champagne, propriété de la Maison Taittinger, rue de Tambour.
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Une création originale, réinventant les Halles du Boulingrin à sa
manière… pour un public familial à partir de 8 ans. La langue
acérée de Pépito Matéo oscille entre humour et poésie pour mieux
toucher au cœur. Il fait partie de ces artistes « indispensables »
capables de dire la folie du monde tout en gardant cette légèreté
salvatrice, cette jubilation de la parole vagabonde qui nourrit et qui
fait sens. Pépito Matéo est avant tout un détourneur de mots, un
joyeux fou, bavard et allumé, qui trace son propre chemin dans la
forêt de l’imaginaire contemporain.
� Métamorphoses nocturnes, Ingrid von Wantoch Rekowski
Une proposition du Manège, dans le jardin de l’Hôtel particulier du
Marc, Veuve Clicquot, 1 rue Linguet.
Neuf acteurs incarnent des portraits en donnant vie à ce que la toile
a figé. Ils se glissent dans la peau de personnages, animent ceuxci,
et soulignent leur expression par le mouvement. Saints, dieux ou
héros retrouvent ainsi une théâtralité au travers et au-delà de la
peinture. En tout, neuf vidéogrammes muets sont projetés
conjointement. Ils concernent successivement la Tête de
Méduse et le Grand Bacchus du Caravage, La Mort de Marat de
David, Savonarole de Fra Bartolomeo, Lucrèce du Maître du Saint-
Sang, Le Suicide de Cléopâtre de Guido Reni, Madeleine
pénitente de Georges de la Tour, L'Immaculée Conception de
Tiepolo, La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli.
Réalisation : Ingrid von Wantoch Rekowski, Vidéo & éclairages :
Inneke van Waeyenberge & Jan van Gijsel. Avec : Pascal Crochet,
Bernard Eylenbosch, Hélène Gailly, Dominique Grosjean, Sophia
Leboutte, Caroline Petrick, Pietro Pizzuti, Annette Sachs, Candy
Saulnier; Costumes : Regine Becke. Production : Lucilia Caesar &
Beursschouwburg, avec le soutien de La Monnaie.
� Karaociné
Une proposition de la Pellicule Ensorcelée.
L'histoire du cinéma est jalonnée de merveilleuses chansons que
nous portons toutes en nous. Ce soir d'inauguration est l'occasion
de tous chanter ensemble les plus belles pages musicales du
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cinéma : des Demoiselles de Rochefort à La complainte de la butte,
de Mexico aux Enfants du Pirée. Chauffez vous la voix et venez
vous époumoner !!
� De l’opéra à la guinguette
Une proposition de l’Opéra, dans la cour de la Maison Veuve
Clicquot, 12, rue du Temple.
Le Quintette à cuivres de l’Opéra jouera des œuvres de Verdi,
Bizet, Mozart, Gershwin, Bernstein et des musiques de kiosque des
années 30.
� Chœur de l’ensemble lyrique de Champagne-Ardenne
Une proposition de l’Opéra, dans la cour de l’Hôtel de Ville.
Dans la cour intérieure de l’Hôtel de Ville, les choristes de
l’Ensemble Lyrique Champagne-Ardenne chanteront les grands
chœurs du répertoire lyrique : La Traviata, Carmen, La Veuve
Joyeuse…
� Jeu de société
Un film de Stéphanie Aubin et Arnaud Baumann, projeté rue Cotta.
En 2010, la chorégraphe Stéphanie Aubin et le photographe
Arnaud Baumann ont proposé à cent Rémois d’entrer dans la
danse… À la façon d’une chaîne humaine, chacun a repris la
position de la personne précédente pour imaginer la suite de son
élan. Cette chorégraphie immobile saisie sur le vif s’est affichée de
septembre à novembre au cœur de la ville, sur les palissades
entourant le chantier de réfection des Halles Boulingrin. Elle a
également donné lieu à la réalisation d'un film.
Conception : Stéphanie Aubin et Arnaud Baumann / Assistés
de : Miléna Gilabert, Frédéric Seguette et Yan Giraldou pour la
danse. Antoine Lippens pour les prises de vue. Production : Le
Manège de Reims Scène nationale. Durée : 3’48.
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� La danse prend l’air
Deux films proposés par le Manège de Reims, bureau de la Marine
nationale, à l’angle des rues du Général Sarrail et Desaubeau.
Base 112 : portrait-geste filmé d’un pistard et de deux pilotes de
chasse sur la base militaire 112 de Reims, d’une durée de 7
minutes, coproduit par la Cie Non de Nom et le Manège de Reims
de Reims Scène nationale. « À la manière d’un archéologue qui
creuse le sol, enlève la terre, gratte les poussières... j’ai regardé les
gestes au travail se dessiner dans l’air, se calligraphier dans
l’espace pour voir se déployer librement leur évocation
émotionnelle... pour en révéler la danse. » Pascale Houbin
Vol dans Un monde sans gravité : vidéo de Do Brunet et Kitsou
Dubois. S’envoler à bord d'un avion, tout en volant à l'intérieur de la
cabine. Double (en)vol des danseurs acrobates de la compagnie Ki
Productions emmenés par Kitsou Dubois à bord de l'Airbus A 300
du CNES (Centre National d’Etudes Spatiales Français) et dans
l'Illiouchine de la Cité des Etoiles en Russie. Ce film retrace en dix
minutes cette aventure épique, fantastique, mais surtout onirique.
Quand le rêve de vol se réalise dans le corps des danseurs grâce à
la recherche spatiale, le temps est suspendu.
DE 22 h À MINUIT : LOO &PLACIDO
Une proposition de la Cartonnerie, rue de la Grosse Ecritoire.
Depuis plus de 10 ans, le duo français Loo & Placido s’est forgé
une solide réputation à travers des dates et des collaborations
planétaires (notamment pour MTV). Grâce à des sets imparables,
où les deux comparses prennent un malin plaisir à surprendre et
amuser leur auditoire en mélangeant le meilleur de la musique
d’aujourd'hui et d’hier, ils nous initient au style « Mash-up » ou
« Bootleg ». Une multitude de références pour un résultat électrorock
teinté de hip-hop moderne et survolté qui nous fait revivre un
véritable « Retour vers le futur ».
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L’exposition du 15 septembre au 30 décembre
Les Halles du Boulingrin : 1920 – 2012
C’est l’histoire d’une vie. Une vie qui commence à Reims au XVIII e siècle, alors que l’on crée, à l’extérieur des
remparts, les Promenades. Pour y permettre le jeu de boules, une place engazonnée est prévue. Baptisée plus
tard Boulingrin (« Bowling green »), elle donnera son nom à l’un des monuments rémois parmi les plus
controversés, et qui sera au cœur de la vie de la cité de 1929 à aujourd’hui. C’est cette histoire que l’exposition
inaugurale des Halles du Boulingrin restaurées raconte : l’histoire d’un équipement de proximité – d’un marché –
et d’un véritable objet patrimonial – œuvre d’art classée in extremis au titre des monuments historiques en 1990.
Réalisée sous le commissariat scientifique de la Ville de Reims, l’exposition regroupe aux Halles du Boulingrin,
du 15 septembre au 30 décembre 2012, une vingtaine de textes et non moins de 230 documents iconographiques,
documents d’archives, photographies, numérisés ou photographiés.
L’histoire d’une vie au cœur de la cité
En quatre sections, l’exposition retrace de manière chronologique
l’histoire des Halles du Boulingrin. Une histoire qui commence avec
un quartier, le Boulingrin, une guerre, 14-18, puis un plan de
reconstruction, le plan Ford, qui prévoit la construction d’une
nouvelle halle. Une histoire qui se poursuit par la naissance d’un
futur monument historique avec un architecte, Emile Maigrot, une
entreprise, Limousin et un directeur technique, Eugène Freyssinet.
Les Halles naissent comme marché un 30 octobre, de l’an 1929,
mais l’histoire leur prévoit une lente décadence jusqu’à ce qu’on
envisage de les démolir dans les années 1980, et qu’elles soient
classées, en 1990. Après une longue traversée du désert, de 1988,
date de la fermeture au public, à 2009, date de début des travaux,
l’histoire sera enfin celle d’une renaissance exceptionnelle jusqu’à
la réouverture des lieux en septembre 2012 dans un quartier en
pleine mutation.
Expérimenter un double lieu, de vie et de culture
Proposée par la Ville de Reims pour l’inauguration et les Journées
Européennes du Patrimoine, l’exposition est prévue du 15
septembre au 30 décembre 2012 et devrait permettre à la Ville
d’expérimenter ce nouveau lieu, les Halles du Boulingrin.
Inaugurées le vendredi 14 septembre 2012, les Halles accueilleront
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en effet, dés le 21 septembre, un marché trihebdomadaire, puis
deux bars à thème, ainsi que des expositions, et manifestations
culturelles ou sportives. Il s’agira donc aussi, par l’exposition
inaugurale, de tester des horaires, des modalités d’ouverture au
public pour que les Halles redeviennent au plus vite un vrai lieu de
vie au cœur de la cité.
En entrée libre, mezzanine de la halle : samedi 15 et dimanche 16
septembre : de 10 h à 19 h, du lundi 17 au dimanche 23 septembre : tous
les jours de 12 h à 19 h, du lundi 24 septembre au dimanche 30 décembre :
les vendredis et samedis de 10 h à 19 h, les dimanches de 14 h à 18 h.
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Photo © collection privée famille Charlet
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L’exposition du 15 septembre au 30 décembre
Parcours d’exposition
En quatre sections, l’exposition retrace l’histoire des Halles. Du traumatisme de la Grande Guerre, qui mène à la
construction d’une nouvelle halle et à la naissance des Halles du Boulingrin, jusqu’à la décadence du monument,
puis, après une longue traversée du désert, à sa renaissance exceptionnelle. Pour une réouverture en septembre
2012, comme lieu de vie, marché, et lieu de culture, destiné à accueillir expositions et manifestations culturelles
ou sportives.
L’histoire d’un traumatisme
Et il s’agit, d’abord, de l’histoire d’un traumatisme : celui d’une ville
martyre, abandonnée aux Allemands dés septembre 1914,
bombardée pendant toute une guerre – elle reçoit 15000 tirs d’obus
le 16 avril 1917 – et qu’il faudra totalement reconstruire. Alors que
Reims avait son marché depuis mai 1840 sous une halle place du
Forum, le plan pour la reconstruction de l’architecte Georges
Burdett Ford, approuvé en 1920, prévoit son transfert au Boulingrin.
L’histoire d’une naissance
Il s’agit, ensuite, de l’histoire d’une naissance : celle d’un nouveau
marché, au cœur de la vie sociale et économique de la ville.
Dessinées par l’architecte Emile Maigrot au terme d’un concours
d’architecture, réalisées par l’entreprise Limousin sous la direction
technique du célèbre Eugène Freyssinet, les Halles ouvrent au
public le 30 octobre 1929. Elles avaient déjà accueilli, en juin 1929,
une exposition internationale – l’exposition des Meilleures Marques.
Véritable prouesse technique grâce au travail de Eugène
Freyssinet, les Halles s’avèrent résolument modernes, présentant
une voûte de seulement 5 cm d’épaisseur, recouverte d’une chape
d’étanchéité de 2 cm. Jusqu’en 1988, les Halles resteront l’un des
lieux de vie et de commerce de proximité les plus fréquentés de la
ville.
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L’histoire d’une lente décadence
Ce sera, alors, l’histoire d’une lente décadence : des malfaçons
apparaissent, la voûte se dégrade trop rapidement. En 1957, Emile
Maigrot reconnaît un défaut de conception dans la ventilation –
insuffisante – du bâtiment. Mais ce dernier continue d’accueillir un
public toujours nombreux : véritable lieu de vie, ses usagers sont
protégés, en 1960, par la pose d’un treillis métallique sous la voûte.
Si les études s’enchaînent pour la restauration, dès les années 80,
on envisage de démolir les Halles. Un nouveau projet immobilier
aboutit alors au classement in extremis du monument, le 9 janvier
1990, sous l’impulsion de Jack Lang, par le Premier Ministre Michel
Rocard, sans l’accord de la municipalité. Les Halles du Boulingrin
connaîtront leur traversée du désert de 1988, avec la fermeture au
public, à novembre 2009, date de début des travaux de
restauration.
… et celle, enfin, d’une renaissance exceptionnelle
C’est, enfin, l’histoire d’une renaissance exceptionnelle, qui
commence avec la volonté de la municipalité nouvellement élue, en
2008, de leur rendre leur vocation première, et qui mène à un
chantier hors normes : 19 lots, 47 entreprises, 60 ouvriers au
quotidien, 33000 m² de bétons et 900 m² de verres armés jaunes
restaurés, 600 tonnes d’échafaudage... Le 14 septembre 2012, les
halles rouvriront donc au public pour l’accueil d’un marché
trihebdomadaire, mais aussi d’expositions et de manifestations
culturelles ou sportives… Le tout dans un quartier en pleine
mutation, extrêmement riche d’un point de vue archéologique, et
qui accueillera, fin 2018, une autre œuvre d’art : conçu par
l’architecte David Chipperfield, le nouveau musée des Beaux-arts
de Reims, dans le cadre du grand projet urbain Reims 2020.
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Le livre
Les Halles du Boulingrin : à offrir pour les fêtes de Noël
Il sera en librairie pour les fêtes de fin d’année. Et permettra à chacun d’offrir à sa famille, à ses amis, un peu
d’histoire et de patrimoine rémois pour Noël. Afin de faciliter la réappropriation des Halles du Boulingrin par
l’ensemble des habitants, et à l’occasion de la réouverture du marché, la Ville de Reims a en effet choisi de
réaliser un livre d’art et d’histoire autour des Halles. Sa réalisation, cofinancée et copilotée par la DRAC
Champagne-Ardenne, a rassemblé les plus grands spécialistes du monument rémois et de l’architecture du
XX e siècle : architectes, urbanistes, documentalistes, archéologues…
Reprenant le cheminement de l’exposition inaugurale, le livre des
Halles rémoises retracera à destination du grand public l’histoire du
monument, des commencements à la restauration. De grand format, il
comptera non loin de 200 pages, ainsi qu’une vingtaine de textes et
une riche iconographie. Enfin, il proposera, dans les réseaux de
distribution habituels, un contenu validé par un comité scientifique,
copiloté par la Ville de Reims et la DRAC Champagne-Ardenne.
Parmi les contributeurs
� François Berthelot, archéologue, service régional de l'archéologie,
DRAC Champagne-Ardenne/ministère de la culture et de la
communication,
� Jean Fusier, documentaliste, conservation régionale des
monuments historiques, DRAC Champagne-Ardenne/ministère
de la culture et de la communication,
� Bernard Toulier, conservateur général du patrimoine, ministère de
la culture – Direction Générale des Patrimoines,
� François Chatillon, architecte en chef des monuments historiques,
� Régis Bontrond, archéologue, service archéologique de Reims
Métropole,
� Olivier Rigaud, architecte urbaniste, direction de l'urbanisme de la
Ville de Reims,
� Sylvie Nelis, directrice, archives municipales et communautaires
de la Ville de Reims et de Reims Métropole.
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Le colloque du mardi 18 septembre
Réhabiliter le patrimoine du XX e siècle en béton
approche comparée à partir de l'exemple des Halles du Boulingrin
Le XX e siècle, époque des nouveaux matériaux de construction, tel le béton, a été marqué par la création de
monuments hors normes, à l’image des Halles du Boulingrin. La vague de protection au titre des monuments
historiques de ces bâtiments de la modernité, entamée au début des années 1980, s’accompagne depuis
quelques années des premiers grands chantiers de restauration de ce patrimoine récent. À l’instar du Boulingrin,
ces travaux posent souvent deux types de questions : celle des techniques de restauration des matériaux
modernes, et celle de la faisabilité d'une réhabilitation ou d'une reconversion. Le chantier de restauration des
Halles du Boulingrin est l'illustration parfaite de ces deux problématiques. À cette occasion, la DRAC Champagne-
Ardenne, en lien étroit avec la Ville de Reims, organise le mardi 18 septembre de 9 h à 18 h à la Médiathèque Jean
Falala de Reims un colloque. Pour faire le point sur des sujets qui concernent à la fois les professionnels du
patrimoine, les décideurs publics et les porteurs de projet.
Matinée : Les halles du Boulingrin : de la redécouverte à la
protection au titre des monuments historiques
9 h 00 : Accueil des participants
9 h 30 : Ouverture du colloque
� Jean-Paul Ollivier, Directeur régional des affaires culturelles
de Champagne-Ardenne, ministère de la culture et de la
communication.
� Serge Pugeault, Adjoint en charge du développement
économique, des grands projets et de la culture, Ville de
Reims, Vice-président en charge du développement
économique, Reims Métropole.
9 h 45 : Histoire et fortune critique
� Les halles du Boulingrin : entre modernité architecturale et
innovation technologique, François Châtillon, architecte en
chef des monuments historiques.
� Les halles du Boulingrin dans l’œuvre de Maigrot et de
Freyssinet, de l'innovation technologique à l'invention d'une
nouvelle esthétique, Nicolas Nogue, Historien de
l'architecture.
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� Le marché de Saint Augustin à La Corogne, un exemple
inspiré de Reims, Olivier Rigaud, architecte-urbaniste, Ville de
Reims.
11 h 00 : Protéger au titre des monuments historiques les
Halles du Boulingrin : pourquoi ? Comment ?
� La protection au titre des monuments historiques des
monuments en béton en France, Caroline Piel, Inspecteur
général des monuments historiques.
� Le classement des Halles du Boulingrin au titre des
monuments historiques, Jean Fusier, Chargé d’études
documentaires.
12 h 15 : Fin de la matinée
Après-midi : Nouvelle vie, nouveaux usages
14 h 00 : L'exemple des Halles du Boulingrin
� Le chantier de restauration des Halles du Boulingrin,
méthodes et solution, François Chatillon, architecte en chef
des monuments historiques.
� Les halles du Boulingrin demain, entre usage commercial et
culturel, Frédéric Murienne, architecte-urbaniste en chef de
l'Etat, ancien conservateur régional des monuments
historiques de Champagne-Ardenne,
� Les halles du Boulingrin et les projets urbains de la Ville de
Reims, Serge Pugeault (présentation en ouverture du
colloque).
15 h 00 : Autres pratiques, autres exemples
� Le parc des Princes, François Goven, Inspecteur général des
monuments historiques.
� Les Grands moulins de Pantin : débat sur une reconversion,
Nicolas Pierrot, Ingénieur de recherche.
� Triage-lavoir à charbons de Péronnes-lez-Binche, Belgique, M
Joris, Directeur de l'institut du patrimoine Wallon.
� Quel avenir pour la Halle Freyssinet de Paris ?, Bénédicte
Perfumo, architecte de la ville de Paris.
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Les marchés des vendredi 21 et samedi 22 septembre
Faire de l’ouverture du marché des Halles une véritable fête
Ce sera le deuxième temps fort de la réouverture des Halles du Boulingrin. Tout juste une semaine après la Fête
d’inauguration du vendredi 14 septembre, se tiendra, pour la première fois depuis 24 ans, le marché. Il ouvrira un
vendredi, le 21 septembre. Et se tiendra également le lendemain, samedi 22 septembre. Les Halles, à partir de
cette date, accueilleront en effet toutes les semaines trois marchés : chaque mercredi, vendredi et samedi. À
l’occasion des deux premiers marchés, un large programme d’animations permettra de vivre ce moment sous la
halle, comme une nouvelle fête. Avec dégustations et démonstrations, fanfares et grands chefs.
Vendredi 21 septembre
Toute la matinée : des animations pour faire vivre le premier marché
des Halles du Boulingrin.
8 h 30 : ouverture du premier marché en présence de Adeline
Hazan, Maire de Reims et Présidente de Reims Métropole
10 h 30 – 11 h 30 : démonstration de cuisine avec les produits du
marché, autour de la tomate, par Philippe Mille, chef des
Crayères, 2 étoiles au Guide Michelin
� Philippe Mille : Attendu depuis longtemps au devant de la
scène, Philippe Mille est aujourd’hui aux commandes des
cuisines du restaurant « Le Parc » et de la Brasserie « Le
Jardin », au Domaine Les Crayères, 2 étoiles au Guide
Michelin. Clin d’œil du destin, c’est après avoir remporté le
Bocuse de bronze 2009 pour son plat « Jardins à la française,
hommage à Lenôtre », qu’il vient cultiver celui de cette
adresse incontournable de Reims. Il proposera, après
l’ouverture du marché, une démonstration de cuisine de 30
minutes, et fera déguster sa réalisation au plus grand nombre.
9 h 30 – 12 h : la fanfare "Nous on attend Paulette", déambulation
et set en fixe
Samedi 22 septembre – Fête de la Gastronomie
Toute la matinée : des animations et dégustations avec la participation
de tous les commerçants du marché, dans le cadre de la Fête de la
Gastronomie et de l’ouverture des Halles !
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10 h 30 – 11 h 30 : concours de cuisine avec une vingtaine
d’enfants issus de l'atelier Les P'tites Mains, sur le thème "Tutti
frutti", sous l'œil averti de Fabrice Maillot, chefs du restaurant Le
Petit Comptoir, suivi d’une remise de prix avec les Chefs du
quartier
� Un Master p’tit chef : L’atelier Les P’tites Mains est un Centre
d'éveil artistique pour les enfants de 3 à 12 ans. Les enfants
de l’atelier devront composer la plus belle assiette et la plus
« goûteuse » grâce aux différents produits mis à leur
disposition, issus du marché. Et les trois plus talentueux
recevront même un prix…
9 h 30 – 12 h : la troupe "Tam tam Tambour et Tintamarre" avec
l'animation musicale "Y’a du monde aux Balkans"
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