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LES DANOIS
d’une longue transition marquée par la cohabitation pacifique
des deux cultes. De même, la diffusion du protestantisme ne
connaît aucun événement comparable à la Saint-Barthélemy.
Pas de révolution violente non plus pour la fin de l’absolutisme
au profit d’un régime de monarchie constitutionnelle au milieu
du xix e siècle ou pour l’introduction du parlementarisme et
l’instauration du dialogue social au tournant du xx e siècle.
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Nous sommes aux antipodes du déterminisme géographique.
Vous avouez parfois vous-même avec humour que
pour apprécier ce pays peu étendu « il faut avoir le sens
du détail »…
Le Danemark présente des dimensions modestes et constitue le
plus petit État du Norden avec une superficie de 43 094 kilomètres
carrés (hors îles Féroé et Groenland). Traverser le pays ne prend
que quelques heures, quatre heures et quart de train entre Aalborg
et Copenhague. La capitale reste décentrée à l’extrême
est, ce qui témoigne de l’époque où elle assurait l’organisation
des provinces suédoises. En 2013, la région métropolitaine de
Copenhague représente encore 34,5 % de la population selon
Eurostat. La deuxième ville, Aarhus, se rapproche par sa taille
d’une ville française comme Nancy. Odense et Aalborg, respectivement
troisième et quatrième ville du pays, sont les seules
autres municipalités danoises à dépasser la barre des 100 000 habitants.
La majorité de l’armature urbaine est donc constituée
de petites villes de 20 000 ou 30 000 habitants, voire moins.
En dehors des villes, je qualifierais le reste de la campagne
danoise d’idylle champêtre. Le paysage reste monotone et paisible,
exception faite de quelques sites plus impressionnants
comme les falaises de l’île de Møn. Sur la côte ouest du Jutland,
de la pointe de Skagen jusqu’au sud de Ringkøbing, un
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