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LES DANOIS
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contrastant avec d’autres régions qui comptent une majorité
d’employés (ansat-kultur). La mentalité jutlandaise, très nouveau
riche, se rapproche parfois de celle du Texas : « Inventons
quelque chose et enrichissons-nous. » Les étrangers sont parfaitement
acceptés du moment qu’ils participent au business.
Le Danemark périphérique, à force d’inventivité, devient
même rentable. L’absence de déséconomies d’échelle (congestion,
concurrence), de faibles loyers, une ouverture vers l’extérieur,
des synergies étroites entre les différentes structures
et une image « nature » sont autant d’atouts pour innover
hors des métropoles. Kaare Dybvad Simonsen, auteur d’un
livre intitulé Les Mythes de la périphérie (Udkantsmyten), en est
persuadé : « Les régions en marge ont un potentiel de développement
plus important que ce que vous pouvez imaginer.
Nous sommes une économie très extravertie, dépendante de
notre excédent d’exportation. Nos grandes entreprises performantes
à l’international sont localisées pour la plupart à proximité
des frontières, dans les provinces, notamment dans le
sud ou l’ouest du Jutland, à l’instar de l’industrie manufacturière
Danfoss, de l’entreprise d’éoliennes Vestas ou du géant
du jouet Lego. Si les autorités publiques poursuivent la centralisation
administrative, le risque est grand de voir ces
groupes non déménager à Copenhague mais s’installer à
l’étranger. » Les espaces de l’Udkantsdanmark jouent un rôle clé
dans l’accueil et l’intégration des réfugiés ou dans le développement
culturel. Des réussites peuvent déjà servir d’étendards
dans les domaines du développement durable, de l’agriculture
ou du tourisme. Esbjerg s’est reconverti dans les éoliennes offshore
après avoir connu une importante déprise industrielle et une crise
du secteur de la pêche. À Kalundborg (commune de 48 000 habitants),
la symbiose industrielle continue d’assurer un important
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