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Gaumont Pathé! Le mag - Mai 2017

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MAI <strong>2017</strong><br />

70 E ÉDITION DU FESTIVAL<br />

MAI 68, LE TRIOMPHE D’APOCALYPSE NOW, LA COLÈRE DE PIALAT, LE SHOW<br />

TARANTINO... À L’OCCASION DES 70 ANS DU FESTIVAL DE CANNES,<br />

RETOUR SUR 7 ÉDITIONS HISTORIQUES.<br />

Tendance<br />

<strong>Le</strong>s secrets de Get Out,<br />

le film-phénomène de l’année<br />

Valérie <strong>Le</strong>mercier<br />

en<br />

5 dates<br />

FOCUS<br />

Pirates, aliens et super-héros :<br />

les sagas passent à l’abordage !


le film-phénomène de l’année<br />

MAI 68, LE TRIOMPHE D’APOCALYPSE NOW, LA COLÈRE DE PIALAT, LE SHOW<br />

TARANTINO... À L’OCCASION DES 70 ANS DU FESTIVAL DE CANNES,<br />

RETOUR SUR 7 ÉDITIONS HISTORIQUES.<br />

MAI <strong>2017</strong><br />

les sagas passent à l’abordage !<br />

GAPA_263_p1.indd 1 18/04/<strong>2017</strong> 14:42<br />

EN<br />

Édito<br />

« Vive le cinéma ! »<br />

Tendance<br />

<strong>Le</strong>s secrets de Get Out,<br />

70 E ÉDITION DU FESTIVAL<br />

Valérie <strong>Le</strong>mercier<br />

en<br />

5 dates<br />

FOCUS<br />

Pirates, aliens et super-héros :<br />

COUVERTURE<br />

263 <strong>Mai</strong> <strong>2017</strong>. Éditeur : <strong>Le</strong>s Cinémas <strong>Gaumont</strong> <strong>Pathé</strong><br />

Éditions - 2, rue Lamennais, 75008 Paris. Directeur de<br />

la publication : Thierry Fontaine / Assistant éditorial :<br />

Alexis Audren / Coordinatrice : Marianne Chalubert<br />

Rédacteur en chef : Gaël Golhen / Direction Artistique :<br />

Samuel Smith / SR : Françoise Jallot / Conception maquette<br />

et réalisation : PREMIÈRE MEDIA, 105, rue La Fayette RCS<br />

Paris – 820 201 689 / Régie publicitaire : TALENT GROUP -<br />

24 place du Général Catroux, 75017 Paris ; contacts : Faustine<br />

Nataf, directrice générale adjointe, faustinenataf@talentgroup.fr -<br />

Impression : Imprimé en France par BLG Toul. <strong>Le</strong> papier utilisé<br />

est issu de forêts gérées durablement. © <strong>Le</strong> <strong>mag</strong>azine des<br />

cinémas <strong>Gaumont</strong> <strong>Pathé</strong> <strong>2017</strong>. <strong>Le</strong>s dates de sortie sont données<br />

sous toutes réserves ; des changements indépendants de notre<br />

volonté peuvent intervenir.<br />

CE MAGAZINE VOUS EST OFFERT PAR LES CINEMAS GAUMONT ET PATHE.<br />

Comme on vous le raconte dans notre dossier central, c’est ce qu’avait<br />

hurlé Quentin Tarantino en lançant le Festival de Cannes 2004 : « Vive<br />

le cinéma ! » On avait de nouveau envie de lancer ce cri joyeux en<br />

écoutant le délégué général du Festival, Thierry Frémaux, annoncer la Sélection<br />

officielle de cette soixante-dixième édition. Pour l’occasion, le Festival a vu les<br />

choses en grand. D’abord les stars : nombreuses, partout, et de tous horizons.<br />

Une icône glamour (Nicole Kidman avec trois films et une série présentés en<br />

Sélection officielle), des muses sublimes (Kristen Stewart, Kirsten Dunst), des<br />

géants (Dustin Hoffman et Jean-Louis Trintignant) et notre trésor national, Marion<br />

Cotillard. <strong>Le</strong>s tapis rouges auront belle allure. <strong>Mai</strong>s il y aura surtout du très<br />

très haut niveau pour la Compétition : Michael Haneke, Michel Hazanavicius,<br />

Jacques Doillon, Sofia Coppola et François Ozon présenteront leurs nouveaux<br />

films et concourront pour la Palme. Et puis, Cannes devait forcément prendre<br />

le pouls du monde. Pendant dix jours, la Croisette sera le reflet de la société,<br />

de ses angoisses et de ses maux. De nombreux films (Happy End de Michael<br />

Haneke, Jupiter’s Moon de Kornél Mundruczó) évoqueront les populations<br />

déplacées, tandis qu’Al Gore viendra présenter An Inconvenient Sequel, son<br />

nouveau documentaire sur les problèmes climatiques. Conscience politique,<br />

stars, artistes, pendant dix jours, la Croisette sera un véritable… festival. Un<br />

festival, oui, c’est bien l’idée. Et le plus grand du monde !<br />

GAÊL GOLHEN<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ 3


PHOTO JEAN-MARIE LEROY<br />

1988<br />

Valérie <strong>Le</strong>mercier se révèle dans la série Palace<br />

de Jean-Michel Ribes. Sa Lady Palace, grande bourgeoise<br />

débitant des horreurs, marque les esprits.<br />

« J’ai écrit à Jean-Michel Ribes parce<br />

que j’adorais Merci Bernard qui passait<br />

sur France 3. J’avais accompagné ma<br />

lettre d’une photo de moi avec un ruban<br />

comme quand on part en colo, avec mon<br />

numéro de téléphone dessus. Cette lettre<br />

devait être différente de toutes celles qu’il<br />

recevait puisqu’il m’a embauchée. »<br />

GIVE ME FIVE<br />

1993<br />

<strong>Le</strong> triomphe des Visiteurs est aussi celui de Valérie,<br />

césarisée (second rôle) en 1994 pour son interprétation<br />

échevelée de Béatrice de Montmirail.<br />

« J’ai trouvé le scénario très drôle, plein<br />

de gags complètement délirants. Nous nous<br />

sommes beaucoup amusés sur le plateau<br />

mais de là à i<strong>mag</strong>iner le succès du film...<br />

Je n’ai pas joué dans le deuxième, car je<br />

n’étais pas convaincue par l’histoire. Pourquoi<br />

refaire la même chose en moins bien ? »<br />

2005<br />

Palais Royal !, son troisième film après Quadrille et<br />

<strong>Le</strong> Derrière, est le plus gros succès de Valérie <strong>Le</strong>mercier<br />

comme réalisatrice. Amplement mérité.<br />

« Réaliser m’intéresse parce que je peux<br />

faire jouer les acteurs comme<br />

je le souhaite, dans des décors ou des costumes<br />

qui me plaisent, mais ça s’arrête là.<br />

Je n’ai pas envie que l’on sente la “volonté”<br />

du metteur en scène : j’ai plus un rôle<br />

de directrice artistique ou de directrice<br />

d’acteurs que de réalisatrice de cinéma. »<br />

VALÉRIE<br />

LEMERCIER<br />

QUATRE ANS APRÈS 100 % CACHEMIRE, VALÉRIE LEMERCIER REVIENT<br />

EN FORCE AVEC MARIE-FRANCINE, NOUVEAU PORTRAIT CORROSIF DE<br />

LA PETITE BOURGEOISIE QU’ELLE CROQUE SI BIEN. L’OCCASION DE<br />

RETRACER SA CARRIÈRE EN CINQ DATES.<br />

PAR FRANÇOIS CHAMPY<br />

2008<br />

Étienne Chatiliez, l’un de ses modèles, lui fait jouer une<br />

femme qui devient noire dans Agathe Cléry. Un rôle<br />

marquant, dans une comédie qui a divisé la critique.<br />

« J’ai passé des essais, ça ne m’était jamais<br />

arrivé. J’ai joué quatorze scènes devant<br />

Étienne Chatiliez ! J’ai été ensuite maquillée<br />

à l’aérographe tous les matins pendant trois<br />

heures et demie. Et j’avais une douche cabine<br />

rien que pour moi. J’ai passé mon année avec<br />

du noir sous les ongles et dans les narines... »<br />

<strong>2017</strong><br />

Dans son cinquième film, Marie-Francine, Valérie <strong>Le</strong>mercier<br />

interprète une bourgeoise de 50 ans qui se résigne<br />

à retourner vivre chez ses parents.<br />

« Je ne saurais pas faire un film qui se passe<br />

dans un squat. La bourgeoisie, je connais<br />

les costumes, les décors, le milieu... Mon<br />

nouveau film part de l’envie de raconter<br />

la vie de quelqu’un de périmé, de démodé,<br />

la vie d’une femme de 50 ans qui n’a sauté<br />

dans aucun des trains de la modernité. »<br />

MARIE-FRANCINE<br />

Réalisation : Valérie <strong>Le</strong>mercier<br />

Avec : Valérie <strong>Le</strong>mercier,<br />

Hélène Vincent, Denis Podalydès...<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : 1 h 30<br />

SORTIE : 31 MAI<br />

Disponible en VFST<br />

4<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉA


ÉVÉNEMENT<br />

Il était sept fois... Cannes<br />

À L’OCCASION DES 70 ANS DU PLUS GRAND FESTIVAL DE CINÉMA DU MONDE,<br />

RETOUR SUR SEPT MOMENTS CLÉS DE L’HISTOIRE CANNOISE.<br />

PAR JEANNE DE MAISONNEUVE, PIERRE LUNN ET CÉDRIC PAGE<br />

1946 1959<br />

La première fois<br />

<strong>Le</strong> 1 er septembre 1939, jour de l’inauguration du premier<br />

Festival de Cannes, les troupes allemandes envahissent la<br />

Pologne, le Festival est annulé. C’est donc avec sept ans de<br />

retard qu’il naîtra, en 1946. Philippe Erlanger, son fondateur,<br />

avait réuni du beau monde : René Clément, Walt Disney, Alfred<br />

Hitchcock, David <strong>Le</strong>an, Roberto Rossellini, Billy Wilder<br />

concouraient pour le Grand Prix (la Palme d’or n’apparaît<br />

qu’en 1955). Il y en aura finalement une dizaine, manière de<br />

dire à l’époque, que tout le monde avait gagné cette compétition<br />

d’un nouveau genre.<br />

La Nouvelle Vague éclabousse la Croisette<br />

En 1958, François Truffaut, critique de cinéma en guerre<br />

contre l’académisme, se voit refuser son accréditation au<br />

Festival de Cannes à cause de ses anathèmes enragés de<br />

l’édition précédente (dont le fameux « le cinéma français<br />

crève sous les fausses légendes »). Un an après, il revient,<br />

triomphant, en tant que réalisateur des Quatre Cents Coups.<br />

<strong>Le</strong> président Marcel Achard lui décerne le prix de la mise<br />

en scène, Jean-Pierre Léaud, 14 ans, devient la coqueluche<br />

des festivaliers. Jean-Luc Godard, Claude Chabrol et Alain<br />

Resnais exultent : la Nouvelle Vague peut déferler.<br />

1968<br />

Sous les pavés, les films<br />

Peut-on continuer à regarder des films en smoking alors que la<br />

France entière est sens dessus dessous ? En mai 68, le cinéma<br />

paraît soudain bien secondaire face au vent de révolte qui<br />

souffle sur le pays. « Je vous parle solidarité avec les étudiants<br />

et les travailleurs, vous me répondez travellings et gros plans.<br />

Vous êtes des cons ! », synthétise Jean-Luc Godard avec son<br />

légendaire sens de la formule. Avec l’aide de François Truffaut,<br />

Claude Berri, Louis Malle et quelques autres, il parvient à faire<br />

annuler le Festival. La Palme d’or attendra.<br />

6<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ


1979<br />

L’apocalypse, maintenant !<br />

L’une des projections cannoises les plus médiatisées. L’une<br />

des Palmes d’or les plus mythiques. En 1979, Apocalypse<br />

Now, le film de guerre de Francis Ford Coppola, en chantier<br />

depuis trois ans, est projeté dans une version incomplète (« a<br />

work in progress », dit le sous-titre). L’ambiance est survoltée,<br />

paranoïaque, et la présidente du Jury, Françoise Sagan, se<br />

plaindra d’avoir été « forcée » de récompenser ce film qu’elle<br />

n’aime pas (une Palme ex aequo avec <strong>Le</strong> Tambour de Volker<br />

Schlöndorff). Pour une partie de l’intelligentsia, c’est une<br />

défaite face à l’impérialisme US.<br />

1987<br />

Pialat contre les critiques<br />

40 e édition du Festival. Alors que <strong>Le</strong>s Ailes du désir de Wim<br />

Wenders se dessine comme le favori des critiques, le Jury<br />

présidé par Yves Montand remet, à l’unanimité, la Palme d’or<br />

au sulfureux Sous le soleil de Satan de Maurice Pialat avec<br />

Gérard Depardieu et Sandrine Bonnaire. Quand le cinéaste<br />

vient chercher la récompense sous les sifflets, il se tourne<br />

vers la salle, poing levé, et lance une phrase désormais symbolique<br />

des relations tumultueuses entre le Festival et la<br />

critique : « Si vous ne m’aimez pas, je peux vous dire que je<br />

ne vous aime pas non plus. »<br />

2002<br />

La révolution numérique<br />

L’ambition du Festival a toujours été de prendre le pouls du cinéma,<br />

d’être le reflet de son temps et d’accompagner le 7 e art<br />

dans toutes ses mutations. En 2002, le délégué du Festival,<br />

Thierry Frémaux, invite le numérique sur la Croisette. Hors<br />

compétition avec la projection événementielle de Star Wars :<br />

L’Attaque des Clones de George Lucas, et en compétition avec<br />

L’Arche Russe d’Alexandre Sokourov. La polémique fait rage<br />

entre ceux qui voient la présence du numérique à Cannes<br />

comme l’acte de décès du cinéma et ceux qui parlent du futur.<br />

Quinze ans plus tard, on sait qui a gagné.<br />

2004<br />

« Vive le cinéma ! »<br />

Dix ans après avoir mis le feu à Cannes avec Pulp Fiction,<br />

Palme d’or 1994, Quentin Tarantino préside le Jury de la<br />

57 e édition. Dans un cri de guerre resté dans les annales<br />

et qui tranchait avec la solennité habituelle de l’exercice,<br />

l’enfant terrible du 7 e art lance les festivités en criant sur la<br />

scène « Vive le cinéma ! ». Pedro Almodóvar (président du<br />

Jury de la 70 e édition du Festival), lui succède sur la scène<br />

pour introduire son film La Mauvaise éducation, présenté en<br />

ouverture et enchaîne avec un timide « Moi aussi, j’aime le<br />

cinéma », comme pour moquer le chien fou yankee.<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ 7


ÉVÉNEMENT<br />

In The Fade<br />

de Fatih Akin<br />

Habitué du Festival, Fatih Akin signe un<br />

thriller qui promet d’être explosif. Avec<br />

Diane Kruger en vengeresse implacable.<br />

The Meyerowitz<br />

Stories<br />

de Noah Baumbach<br />

Dustin Hoffman, Adam Sandler et Ben Stiller<br />

interprètent les membres d’une famille qui se<br />

retrouvent pour un hom<strong>mag</strong>e au patriarche.<br />

<strong>Le</strong> casting de l’année ?<br />

Okja<br />

de Bong Joon-ho<br />

Cinéaste coréen le plus excitant de sa génération,<br />

Bong Joon-ho (Memories of murder)<br />

débarque enfin à Cannes en Compétition<br />

avec un film de monstre. Grosse attente.<br />

120 battements<br />

par minute<br />

de Robin Campillo<br />

Robin Campillo (Eastern Boys) retrace le<br />

combat de l’association Act Up au début des<br />

années 90. Adèle Haenel y est entourée de<br />

jeunes acteurs inconnus.<br />

<strong>Le</strong>s Proies<br />

de Sofia Coppola<br />

Un soldat est recueilli dans un pensionnat<br />

de jeunes femmes : le nouveau film de Sofia<br />

Coppola réunit autour de Colin Farrell une<br />

assemblée d’actrices fascinantes (Nicole<br />

Kidman, Elle Fanning, Kirsten Dunst).<br />

Rodin<br />

de Jacques Doillon<br />

<strong>Le</strong> cinéaste français revient à Cannes avec<br />

ce portrait du sculpteur joué par Vincent<br />

Lindon. Izïa Higelin est Camille Claudel.<br />

Happy End<br />

de Michael Haneke<br />

Double lauréat de la Palme d’or (<strong>Le</strong> Ruban<br />

blanc et Amour), Michael Haneke vise le<br />

triplé avec ce portrait d’une famille bourgeoise<br />

européenne sur fond de crise des<br />

migrants. Isabelle Huppert et Jean-Louis<br />

Trintignant sont au casting.<br />

The Killing of a<br />

Sacred Deer<br />

de Yorgos Lanthimos<br />

Après The Lobster, le plus américain des<br />

cinéastes grecs retrouve Colin Farrell dans<br />

un nouveau drame fantastique avec aussi<br />

Nicole Kidman.<br />

A Gentle Creature<br />

de Sergei Loznitsa<br />

<strong>Le</strong> cinéaste urkainien adapte La Douce, de<br />

Dostoïevski, l’histoire d’une femme suicidée<br />

sans explication dont le mari revisite<br />

l’histoire par flashback.<br />

Jupiter’s Moon<br />

de Kornél Mundruczó<br />

On ne sait pas grand-chose de ce drame<br />

du réalisateur hongrois qui avait déjà été<br />

sélectionné à Cannes en 2008 pour son<br />

film intimiste Delta, mais le titre intrigue.<br />

L’Amant double<br />

de François Ozon<br />

<strong>Le</strong> cinéaste français retrouve Marine Vacth<br />

(Jeune et Jolie) pour un thriller érotique<br />

qui explore une relation malade entre une<br />

jeune femme dépressive et son psy.<br />

You Were Never<br />

Really Here<br />

de Lynne Ramsay<br />

Après son dérangeant We Need To Talk About<br />

Kevin, la cinéaste britannique met en scène<br />

Joaquin Phoenix en ancien Marine qui tente<br />

de venir en aide à une jeune prostituée.<br />

Good Time<br />

de Benny & Josh Safdie<br />

<strong>Le</strong>s frères Safdie embarquent Robert<br />

Pattinson et Jennifer Jason <strong>Le</strong>igh dans une<br />

histoire de hold-up qui rate et la longue<br />

nuit qui s’en suit.<br />

Wonderstruck<br />

de Todd Haynes<br />

<strong>Le</strong> réalisateur de I’m Not There poursuit ses<br />

récits diffractés dans ce drame étrange autour<br />

de deux enfants sourds vivant à 50 ans<br />

d’écart mais mystérieusement connectés.<br />

<strong>Le</strong> Redoutable<br />

de Michel Hazanavicius<br />

<strong>Le</strong> réalisateur s’intéresse à un épisode<br />

critique de la vie amoureuse et artistique<br />

de Jean-Luc Godard, et fait de Louis Garrel<br />

un double troublant du grand cinéaste.<br />

The Day After<br />

de Hong Sang-soo<br />

<strong>Le</strong> cinéaste sud-coréen habitué de Cannes<br />

revient en Compétition avec son actrice<br />

fétiche Kim Min-hee (Mademoiselle).<br />

Radiance<br />

(Vers la lumière)<br />

de Naomi Kawase<br />

La délicate cinéaste japonaise poursuit ses<br />

obsessions dans cette romance entre une<br />

femme qui fait de l’audiodescription de<br />

films et un photographe qui perd la vue.<br />

FILM D’OUVERTURE<br />

<strong>Le</strong>s Fantômes d’Ismaël<br />

Deux ans après avoir subi un petit camouflet<br />

(Trois souvenirs de ma jeunesse avait été<br />

snobé par la Sélection officielle et avait été<br />

récupéré par la Quinzaine des réalisateurs),<br />

Arnaud Desplechin revient en force au Festival<br />

dont il fait l’Ouverture avec son nouveau<br />

film. <strong>Le</strong>s Fantômes d’Ismaël est aussi<br />

énigmatique que son titre : on y suit les<br />

déboires amoureux d’un cinéaste pris entre<br />

trois femmes, sa compagne, une actrice et<br />

un amour de jeunesse qu’il croyait disparu.<br />

Entre mélodrame passionnel et thriller,<br />

réalisme et surréalisme, Arnaud Desplechin<br />

réalise un nouveau film à tiroirs dans lequel<br />

l’inévitable Mathieu Amalric, son alter ego,<br />

livre une composition hallucinée face à<br />

Marion Cotillard et Charlotte Gainsbourg.<br />

Réalisation : Arnaud Desplechin<br />

Avec : Mathieu Amalric, Marion<br />

Cotillard, Charlotte Gainsbourg...<br />

Genre : Thriller, drame<br />

Durée : 1 h 50<br />

SORTIE : 17 MAI<br />

8<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ


ALBERTINE PRODUCTIONS & STUDIOCANAL<br />

PRÉSENTENT<br />

VOICI<br />

L’AVENIR<br />

DE L’HUMANITÉ...<br />

Photos : Mykola Komarovskyy/Shutterstock, Areipa.it/Shutterstock - Document non contractuel<br />

UNE COMÉDIE DE<br />

ÉRIC JUDOR<br />

SCÉNARIO DE<br />

NOÉ DEBRÉ & BLANCHE GARDIN<br />

AU CINÉMA LE 10 MAI


FOCUS<br />

10<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ


<strong>Le</strong>s Gardiens de la Galaxie Vol. 2<br />

<strong>Le</strong>s enjeux<br />

Si personne n’avait vraiment prévu<br />

le succès des Gardiens de la Galaxie, la<br />

franchise est désormais incontournable.<br />

<strong>Le</strong> réalisateur James Gunn a repris du<br />

service : « À l’époque, j’avais peur que<br />

ça soit le premier bide Marvel parce que<br />

c’était trop bizarre, trop ésotérique…<br />

Sur <strong>Le</strong>s Gardiens de la Galaxie Vol. 2,<br />

cette crainte m’a quitté. <strong>Le</strong>s gens attendent<br />

avec excitation de voir le film. »<br />

C’est d’ailleurs lui qui signera le troisième<br />

opus des Gardiens, devenant le<br />

seul cinéaste à réaliser une trilogie complète<br />

dans l’univers cinématographique<br />

Marvel. <strong>Le</strong> thème de la famille sera de<br />

nouveau central dans ce second film,<br />

à une pirouette près : cette fois, la fine<br />

équipe devra apprendre à se supporter<br />

au quotidien. Pas si simple. « Tomber<br />

amoureux est très facile, le rester est<br />

une autre affaire. C’est l’histoire de gens<br />

esquintés par la vie qui ne se sont<br />

jamais sentis proches de personne.<br />

L’idée de former une équipe est excitante<br />

pour eux, mais ça ne fonctionne<br />

pas aussi bien qu’ils l’auraient espéré. »<br />

Nouvel épisode, nouveau<br />

casting<br />

<strong>Le</strong>s Gardiens de la Galaxie Vol. 2 fera<br />

évidemment revenir les usual suspects<br />

Chris Pratt, Zoe Saldana, Dave Bautista,<br />

Michael Rooker, Bradley Cooper et<br />

Vin Diesel au doublage (dans la VO),<br />

mais ajoutera quelques nouvelles têtes<br />

d’affiche. Dont l’immense Kurt Russell,<br />

qui jouera le père de Star-Lord, Ego, une<br />

planète vivante (sic) qui a la capacité<br />

de prendre forme humaine. « Son rôle<br />

est aussi important que n’importe quel<br />

Gardien », explique James Gunn. La<br />

Française Pom Klementieff incarnera<br />

l’extraterrestre Mantis alors qu’Elizabeth<br />

Debicki jouera le rôle d’Ayesha, « une<br />

nazie de l’espace ». Et le cinéaste s’est<br />

offert un joli cadeau avec Sylvester<br />

Stallone, qui jouera « une sorte de<br />

figure paternelle de Yondu. On avait<br />

besoin de quelqu’un qui puisse en<br />

remontrer à Michael Rooker. Pour le dominer,<br />

il fallait une personnalité bigger<br />

than life, et Stallone était évidemment<br />

parfait. C’est Stallone, quoi ! »<br />

Si vous avez manqué<br />

l’épisode précédent<br />

<strong>Le</strong>s Gardiens de la Galaxie<br />

Peter Quill est un chasseur de prime intergalactique qui entre un<br />

jour en possession d’un mystérieux globe, à l’incroyable énergie.<br />

Avec l’aide de Gamora, Drax, Rocket (un raton laveur) et Groot (un<br />

arbre qui parle), ils vont tenter de sauver l’univers...<br />

Réalisation : James Gunn<br />

Avec : Chris Pratt,<br />

Zoe Saldana, Dave Bautista...<br />

Genre : Action, super-héros / Durée : 2 h 13<br />

SORTIE : 26 AVRIL<br />

CINQ FILMS ALIEN, QUATRE ÉPISODES DE PIRATES DES CARAÏBES, ET UN GARDIENS DE<br />

LA GALAXIE. ALORS QUE LES SUITES DE CES TROIS SAGAS FANTASTIQUES DÉBARQUENT AU CINÉMA, ON<br />

A FAIT LE TRI. QUI JOUE QUOI ? OÙ EN EST-ON ? ET COMMENT S’Y RETROUVER ? PETIT GUIDE PRATIQUE.<br />

PAR PIERRE LUNN ET ALEXIS AUDREN<br />

Alien : Covenant<br />

<strong>Le</strong>s enjeux<br />

Pression maximale. Alien : Covenant<br />

assume pleinement son statut de suite<br />

de Prometheus tout en voulant revenir<br />

aux origines de l’horreur, avec un huis<br />

clos terrifiant et l’effrayante bestiole<br />

tapie dans l’ombre du vaisseau. « Je<br />

me suis demandé si je n’étais pas allé<br />

trop loin avec le premier Alien, c’était<br />

assez extrême. <strong>Mai</strong>s j’y reviens, en bien<br />

pire », assure Ridley Scott. Une sorte<br />

de fusion d’ADN qui fait de Covenant<br />

un film unique dans l’histoire de la<br />

franchise. Et un nouveau terrain de jeu<br />

pour le réalisateur qui y a planté les<br />

graines de quatre autres suites, dont<br />

l’objectif est de faire le lien avec Alien,<br />

le huitième passager. On n’a pas fini de<br />

crier dans le vide de l’espace.<br />

Nouvel épisode, nouveau<br />

casting<br />

De Prometheus, il ne reste que Michael<br />

Fassbender et Noomi Rapace. Logique :<br />

leurs personnages étaient partis à la<br />

recherche de la planète des Ingénieurs à<br />

la fin du précédent film. <strong>Mai</strong>s retour aux<br />

sources oblige, le personnage principal,<br />

Daniels (Katherine Waterston), rappelle<br />

très fortement la Ripley du premier Alien.<br />

Courageuse, Daniels porte Covenant et<br />

évolue de la même manière que Ripley<br />

à l’époque. <strong>Le</strong> film met en scène de nouveaux<br />

acteurs : James Franco, Demian<br />

Bichir, Billy Crudup, Carmen Ejogo et<br />

Danny McBride. Un cocktail détonnant<br />

pour un casting cohérent. L’horreur, au<br />

fond, est un vrai travail d’équipe.<br />

Réalisation : Ridley Scott<br />

Avec : Katherine Waterston,<br />

Michael Fassbender...<br />

Genre : Science-Fiction / Durée : 2 h 02<br />

SORTIE : 10 MAI<br />

Si vous avez manqué<br />

les épisodes précédents<br />

Alien, le huitième passager<br />

L’équipage du Nostromo, un navire cargo qui rentre sur Terre<br />

reçoit un appel au secours provenant d’un vaisseau abandonné.<br />

Arrivés sur place ils découvrent un œuf étrange...<br />

Aliens, le retour<br />

Ripley revient sur Terre et est embarquée dans une nouvelle mission<br />

de sauvetage sur la planète Acheron. Plus de bestioles, plus<br />

de robots, plus de combats... une suite signée James Cameron.<br />

Alien 3<br />

David Fincher s’empare de la franchise. Il plonge Ripley au cœur<br />

d’une planète-prison isolée où l’une des monstrueuses créatures<br />

l’a suivie, cachée dans son vaisseau spatial...<br />

Alien, la résurrection<br />

Des scientifiques clonent Ripley avec de l’ADN alien. Entre les<br />

monstres, les savants et les clones, plus possible d’échapper<br />

à son destin. Un film signé du Français Jean-Pierre Jeunet.<br />

Prometheus<br />

L’humanité pourrait avoir une origine extraterrestre. Un homme et<br />

une femme partent à la découverte de cet autre monde... Ridley<br />

Scott remonte à la source d’Alien, le huitième passager.<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ 11


FOCUS<br />

Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar<br />

<strong>Le</strong>s enjeux<br />

Alors que l’attraction Pirates of<br />

the Caribbean des Parcs à thème<br />

Disney fête cette année ses 50 ans,<br />

la célèbre saga qui s’en inspire<br />

s’offre une cure de jouvence bien<br />

méritée avec un nouvel opus, Pirates<br />

des Caraïbes : La Vengeance de<br />

Salazar. Cap sur ce nouveau film qui<br />

s’annonce comme un pur retour aux<br />

origines de la franchise. Batailles<br />

navales impressionnantes, exploration<br />

d’un nouveau pan de l’univers<br />

fantastique des Caraïbes ; ce<br />

nouveau chapitre mélange avec<br />

brio l’action et l’humour à travers<br />

des scènes palpitantes dignes des<br />

premiers opus. <strong>Le</strong> cadre terriblement<br />

exotique du film transporte ses spectateurs<br />

aux confins des mers et dans<br />

une vision fantasmée des Caraïbes<br />

pour un dépaysement total où il sera<br />

question pour le fameux capitaine<br />

Sparrow de retrouver le trident de<br />

Poséidon, conférant tout pouvoir sur<br />

les mers, afin de sauver sa peau.<br />

Nouvel épisode,<br />

nouveau casting<br />

<strong>Le</strong>s capitaines Jack Sparrow et Barbossa,<br />

interprétés par les deux piliers<br />

de la saga, Johnny Depp et Geoffrey<br />

Rush, sont de retour accompagnés<br />

de nombreux comparses croisés au fil<br />

des précédentes aventures du Black<br />

Pearl. Un casting de choix renforcé<br />

par deux nouveaux acolytes pour le<br />

capitaine Sparrow, Carina Smyth et<br />

Henry Turner, interprétés par Kaya<br />

Scodelario et Brenton Thwaites. Et<br />

pour tenir tête à ces pilleurs des<br />

mers et autres aventuriers, l’oscarisé<br />

Javier Bardem rentre dans la peau<br />

du terrible capitaine Salazar, bien<br />

décidé à exercer sa vengeance contre<br />

Sparrow, responsable de sa mort et de<br />

celle de son équipage. <strong>Le</strong>s Norvégiens<br />

Joachim Rønning et Espen Sandberg,<br />

s’illustrent ici à la réalisation d’un<br />

blockbuster pour la première fois tandis<br />

que Geoff Zanelli, formé à l’école<br />

Hanz Zimmer, signe la composition<br />

de la bande originale du film.<br />

Si vous avez manqué<br />

les épisodes précédents<br />

Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl<br />

Des pirates prenant l’allure de squelettes sous le regard de la Lune<br />

attaquent la ville de Port Royal à la recherche d’une ultime pièce<br />

d’or et de son propriétaire, seuls capables de briser une malédiction.<br />

Pirates des Caraïbes : <strong>Le</strong> Secret du coffre maudit<br />

Soucieux d’échapper au terrible pacte le liant avec le maître des sept<br />

Mers, Davy Jones, Jack Sparrow affronte vents et marées (et au passage<br />

un kraken !) pour rompre le sortilège et détruire le coffre maudit.<br />

Pirates des Caraïbes : Jusqu’au au bout du monde<br />

Will Turner, Elizabeth Swann et Barbossa s’allient afin de sauver Sparrow<br />

du Royaume des Morts et doivent faire face, aux côtés de pirates<br />

du monde entier, au terrifiant Davy Jones et à la Compagnie des Indes.<br />

Pirates des Caraïbes : La Fontaine de Jouvence<br />

Emportée dans une nouvelle aventure par Angelica, une ancienne<br />

conquête, Jack Sparrow se voit contraint de partir à la recherche de la<br />

légendaire Fontaine de Jouvence accompagné par le terrible Barbe-Noire.<br />

Réalisation : Joachim Rønning<br />

& Espen Sandberg<br />

Avec : Johnny Depp, Javier<br />

Bardem, Brenton Thwaites...<br />

Genre : Aventure / Durée : 2 h 33<br />

SORTIE : 24 MAI<br />

12<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ


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LE PHÉNOMÈNE<br />

DU MOIS<br />

Get Out<br />

Daniel Kaluuya dans<br />

« Get Out ».<br />

PRENANT À BRAS LE CORPS<br />

LE THÈME DU RACISME<br />

ET L’HISTOIRE DES ÉTATS-<br />

UNIS CONSTRUITE SUR<br />

L’ESCLAVAGE, GET OUT EST<br />

UN VRAI THRILLER POLITIQUE.<br />

PAR BORIS MALAINE<br />

On l’aura attendu des années, le grand<br />

film d’horreur de notre époque. Celui qui<br />

allait remettre au centre de son propos<br />

un vrai discours politique et social, sans<br />

oublier de faire peur. Vraiment peur. Et<br />

voilà Get Out. L’histoire est celle de<br />

Chris (Daniel Kaluuya) et Rose (Allison<br />

Williams), un couple qui file le parfait<br />

amour depuis quelques mois. Il est<br />

noir, elle est blanche. Un jour, Chris<br />

est invité à rencontrer ses beauxparents<br />

dans leur domaine situé à la<br />

campagne. Et le week-end n’aura rien<br />

à voir avec ce qu’il avait i<strong>mag</strong>iné. Il<br />

serait criminel d’en dire plus sur l’intrigue,<br />

le twist faisant partie du succès<br />

de ce brillant Get Out, qui étudie sous<br />

microscope la relation Noirs/Blancs<br />

dans l’Amérique contemporaine, avec<br />

une terrifiante justesse. On y parle<br />

de racisme, bien sûr, mais également<br />

d’acceptation de soi et d’envie de<br />

l’autre, sur fond d’orgueil post-colonialiste.<br />

Sans envie d’en découdre pour<br />

autant, sans invectiver ou hurler une<br />

quelconque rage. Juste le constat de<br />

ce que veut vraiment dire être Noir aux<br />

États-Unis en <strong>2017</strong>.<br />

14<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ


Blumhouse, la petite maison des horreurs<br />

American Nightmare, Split, Oculus, Paranormal Activity, Insidious,<br />

The Visit, Get Out... On s’arrête là ? Car la liste est encore longue.<br />

Depuis 2006, la société de production Blumhouse enchaîne les succès à un<br />

rythme effréné. L’entreprise fondée par Jason Blum s’est fait une spécialité<br />

de monter des films fantastiques et d’horreur à budget plus que modeste<br />

pour les transformer en poules aux œufs d’or. Avec derrière la caméra des<br />

cinéastes à la recherche de liberté créative (M. Night Shyamalan, James<br />

Wan...), à qui il offre un contrôle total sur le produit final. « On leur dit :<br />

“Tu ne seras pas bien payé dans un premier temps, ton budget ne pèsera<br />

pas lourd, mais tu feras le film que tu voudras”. Je ne leur promets pas un<br />

hit, mais je les assure qu’ils seront jugés sur leur travail », explique Blum.<br />

Résultat : des films qui devraient se contenter de petites niches dans le<br />

système hollywoodien traditionnel deviennent des terreurs au box-office<br />

mondial. La technique a fait ses preuves. Split, qui marquait le grand<br />

retour de M. Night Shyamalan aux affaires, a ramassé 272 millions de<br />

dollars à travers le monde pour un investissement riquiqui de 9 millions.<br />

Et le phénomène Get Out a rapporté six fois son budget dès son premier<br />

week-end d’exploitation. Des longs-métrages avec l’angoisse en seule<br />

ligne de mire, qui compensent de façon maligne le manque de moyens<br />

et fi nissent par rassembler bien plus largement que les adolescents et<br />

les jeunes adultes, cibles fétiches du cinéma d’épouvante. « Quand vous<br />

faites un fi lm à petit budget, la pression de le transformer en succès<br />

financier chute de façon exponentielle », résume Jason Blum. American<br />

Nightmare est mon exemple favori. Quel producteur sain d’esprit donnerait<br />

vingt millions de dollars pour faire un film avec comme pitch : “Et si le<br />

crime était légal aux États-Unis pendant douze heures chaque année ?”<br />

<strong>Mai</strong>s pour trois millions, vous pouvez le tenter. J’encourage donc les réalisateurs<br />

avec qui on travaille à expérimenter et à prendre des risques. »<br />

Certainement la clé du succès.<br />

« Split ».<br />

« American Nightmare ». « Paranormal Activity ».<br />

Bradley Whitford<br />

et Catherine Keener<br />

dans « Get Out ».<br />

Daniel Kaluuya et Allison<br />

Williams dans<br />

« Get Out ».<br />

Humour noir<br />

Pour son premier long-métrage, le<br />

réalisateur Jordan Peele (de l’hilarant<br />

duo comique Key & Peele) fait preuve<br />

d’une maîtrise impressionnante et<br />

traite le sujet comme un <strong>mag</strong>icien,<br />

nous faisant regarder à droite quand on<br />

devrait jeter un coup d’œil à gauche,<br />

instaurant l’étrange par petites touches.<br />

Testant la paranoïa de son héros<br />

jusqu’à la dernière minute. C’est dans<br />

ces moments de « vide » qui n’ont l’air<br />

de rien que Get Out est à son apogée.<br />

<strong>Le</strong> jeune héros se fait-il un film du<br />

comportement bizarre de ses beaux-parents<br />

? Est-il méfiant à cause d’années<br />

de racisme latent ou bien perd-il la<br />

tête ? Get Out se joue des poncifs, évite<br />

le piège des personnages qui agissent<br />

en dépit du bon sens, use avec parcimonie<br />

du jump scare (littéralement<br />

« saut de peur ») et trace à tombeau<br />

ouvert sur l’autoroute de l’horreur. <strong>Le</strong><br />

vrai coup de génie est d’ajouter à ce<br />

programme déjà bien chargé de grosses<br />

touches d’humour parfaitement à leur<br />

place, qui dynamitent par instants la<br />

tension avant qu’elle ne revienne à<br />

la charge puissance 10. Sans jamais<br />

faire s’écrouler la structure du récit ou<br />

chuter le rythme. <strong>Le</strong> genre de film qui<br />

résonne en vous plusieurs jours après<br />

l’avoir vu. Souvent la marque des vraies<br />

réussites.<br />

GET OUT<br />

Réalisation : Jordan Peele<br />

Avec : Daniel Kaluuya, Allison<br />

Williams, Catherine Keener...<br />

Genre : Épouvante, horreur<br />

Durée : 1 h 44<br />

SORTIE : 3 MAI<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ 15


L’INSOLITE DU MOIS<br />

Tunnel<br />

ÉNORME SUCCÈS EN CORÉE DU SUD, CE FILM CATASTROPHE SUR UN HOMME COINCÉ DANS<br />

UN TUNNEL ÉCROULÉ CONFIRME LA VITALITÉ ET LA CRÉATIVITÉ DU CINÉMA CORÉEN.<br />

PAR FRANÇOIS CHAMPY<br />

Ha Jung-woo<br />

dans « Tunnel ».<br />

<strong>Le</strong>s films coréens n’en finissent plus de dévorer le<br />

box-oce local. L’été dernier, après les zombies<br />

de Dernier train pour Busan qui ont attiré onze millions<br />

de spectateurs, le survivant de Tunnel a réuni<br />

sept millions de personnes en salles. Depuis le début des<br />

années 2000, le cinéma coréen enfante des succès et des<br />

réalisateurs de talent à la pelle : Kim Ki-duk (Printemps, été,<br />

automne, hiver et… printemps), Park Chan-wook (Old Boy),<br />

Bong Joon-ho (The Host), <strong>Le</strong>e Chang-dong (Secret Sunshine),<br />

Na Hong-jin (The Murderer)… Et maintenant Yeon Sang-ho<br />

(Dernier train pour Busan) et Kim Seong-hun (Tunnel). Un<br />

tel foisonnement créatif n’est pas sans rappeler celui qui<br />

caractérisait les nouvelles vagues européennes dans les<br />

années 60. À cette diérence près que le cinéma coréen<br />

se distingue surtout pour son appétit pour les films dits<br />

« de genre » : polars labyrinthiques, films fantastiques<br />

et d’horreur incroyablement angoissants et gore, thrillers<br />

malsains… <strong>Le</strong>s réalisateurs explorent et explosent les limites<br />

pour des résultats bluants d’audace.<br />

Un film politique et humaniste<br />

Prenez Tunnel. Il s’agit bien d’un film catastrophe mais<br />

la catastrophe en elle-même (l’écroulement d’un tunnel<br />

au moment du passage d’une voiture) dure environ<br />

cinq minutes là où, dans un blockbuster américain, elle<br />

aurait occupé un tiers de l’histoire. De même, le cinéaste<br />

ne s’intéresse qu’à un personnage en détresse alors qu’en<br />

général, dans ce type de production, ils sont plusieurs à<br />

vivre le drame et à en aronter ensemble les conséquences.<br />

Comme ses confrères, Kim Seong-hun pervertit les codes<br />

d’un genre bien défini pour aller vers autre chose, ici une<br />

critique en règle de la bureaucratie coréenne, coupable de<br />

vouloir transformer le pays (et ses infrastructures) à la vitesse<br />

grand V au mépris des règles de sécurité. <strong>Le</strong> réalisateur<br />

définit mieux que personne les enjeux de son film : « Un<br />

type ordinaire, n’ayant commis aucune faute, se retrouve<br />

pris au piège d’une catastrophe provoquée par des erreurs<br />

de la société. » Tunnel passe donc des scènes de survie à<br />

l’intérieur de la carcasse de la voiture, où est coincé le héros,<br />

aux scènes à l’extérieur du sinistre où s’activent le valeureux<br />

chef des pompiers, l’épouse bouleversée du malheureux et<br />

les représentants hypocrites du gouvernement. Avec cette<br />

terrible question en suspens : jusqu’à quel point faut-il<br />

utiliser l’argent des contribuables pour sauver la vie d’un<br />

seul homme dont on ne sait pas s’il est encore vivant (la<br />

batterie du portable finit évidemment par se vider) ? Au-delà<br />

du simple film de genre, à la mise en scène inventive (une<br />

nécessité pour rendre prenante la tentative de survie du<br />

héros dans deux mètres carrés !), Tunnel nous interroge sur<br />

notre échelle de valeurs et sur notre humanité.<br />

TUNNEL<br />

Réalisation : Kim Seong-hun<br />

Avec : Ha Jung-woo, Doona Bae...<br />

Genre : Drame<br />

Durée : 2 h 06<br />

SORTIE : 3 MAI<br />

16<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ


LE COMÉDIEN<br />

DU MOIS<br />

Vincent<br />

Lindon<br />

CACHÉ DERRIÈRE SA BARBE, VINCENT LINDON<br />

EST FASCINANT DANS LA PEAU DU SCULPTEUR<br />

AUGUSTE RODIN. ET RAPPELLE QU’IL PEUT<br />

TOUT JOUER.<br />

PAR JEANNE DE MAISONNEUVE<br />

Alors qu’on célèbre cette année la vie et l’œuvre<br />

du plus grand sculpteur français, mort il y a<br />

tout juste un siècle, Jacques Doillon propose sa<br />

vision de l’artiste dans Rodin, nouvelle tentative<br />

de porter à l’écran son existence tumultueuse. Pour le<br />

public français, l’auteur du Penseur a les traits puissants<br />

de Gérard Depardieu qui l’incarnait dans le film de Bruno<br />

Nuytten, Camille Claudel, en 1988. Même si le titre du film<br />

de Jacques Doillon indique un focus plus important sur la<br />

figure du sculpteur, sa relation avec Camille Claudel, son<br />

élève, sa muse et sa maîtresse, en constitue toujours le<br />

cœur. Vincent Lindon succède donc au monstre de cinéma<br />

qu’est Depardieu dans ce rôle fort, manière de rappeler<br />

qu’il fait partie des plus grands acteurs français en activité.<br />

Humain trop humain<br />

Vincent Lindon a longtemps été le visage du cinéma social :<br />

La Crise, de Coline Serreau, lui offre la notoriété en 1992,<br />

et La Loi du marché, de Stéphane Brizé, un prix d’interprétation<br />

à Cannes en 2015. Entre-temps, il aura tourné<br />

chez Philippe Lioret (un peu), Benoît Jacquot (beaucoup)<br />

et Pierre Jolivet (passionnément). Il est tour à tour la figure<br />

du Français moyen en proie aux difficultés de la vie<br />

(La Crise, La Moustache, Welcome, La Loi du marché), l’amoureux<br />

transi (L’Étudiante), le conjoint en détresse (<strong>Le</strong> Septième<br />

Ciel), l’homme d’action (Pour elle, Mea Culpa), la bête de<br />

comédie (Belle Maman, <strong>Le</strong> Coût de la vie, La confiance règne). Ce<br />

qui est absolument constant, c’est la capacité de cet acteur<br />

caméléon à insuffler une humanité sans pareille à chacun de<br />

ses personnages. <strong>Mai</strong>s aussi de la tension, de la passion et<br />

de l’émotion. Lindon est affable et brut de décoffrage. Il y a<br />

ces deux aspects chez lui, et c’est ce qui frappe aussitôt, ce<br />

qui fonde son charisme. Un cocktail improbable de prestance<br />

feutrée et de gouaille populaire. En quelques années, le<br />

comédien s’est imposé comme le pilier d’un nouveau cinéma<br />

du milieu, en prise sur l’actualité politique et entièrement<br />

voué au réalisme social. Proche des gens, accessible, il<br />

facilite comme personne le processus d’identification et<br />

entretient ainsi un lien privilégié avec le public – son discours<br />

de remerciement au Festival de Cannes, très engagé,<br />

a ému la planète entière. Ainsi, jamais le spectateur n’aura<br />

touché d’aussi près le génie créatif et tumultueux d’Auguste<br />

Rodin que sous les traits de Vincent Lindon. Caché derrière<br />

la barbe légendaire du sculpteur, l’acteur effectue un travail<br />

extraordinaire et parvient à livrer sa propre interprétation<br />

de l’artiste sans jamais évoquer la performance, pourtant<br />

excellente, de Gérard Depardieu. L’intensité avec laquelle<br />

il se livre à ce rôle, totalement habité par la puissance<br />

créatrice, la passion amoureuse, l’admiration et le rejet<br />

de ses contemporains est sans doute l’une des plus belles<br />

façons de célébrer Rodin.<br />

RODIN<br />

Réalisation : Jacques Doillon<br />

Avec : Vincent Lindon, Izïa Higelin,<br />

Séverine Caneele...<br />

Genre : Drame<br />

Durée : 1 h 59<br />

SORTIE : 24 MAI<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ 17


VERSION ORIGINALE CONDOR PRÉSENTE<br />

Vous entrez dans un tunnel.<br />

Ça va couper.<br />

TUNNEL<br />

UN FILM DE KIM SEONG-HUN<br />

SORTIE LE 3 MAI


CINEMA


ŒIL POUR ŒIL<br />

ÉRIC JUDOR<br />

LE PREMIER EST UN HUMORISTE FRANÇAIS QUI SIGNE AVEC PROBLEMOS, SON DEUXIÈME FILM. LE SECOND<br />

EST UN COMÉDIEN AMÉRICAIN, PILLIER DE LA SÉRIE SCRUBS ET RÉALISATEUR DE BRAQUAGE À L’ANCIENNE.<br />

Éric Judor commence à se faire connaître en tant<br />

qu’humoriste grâce à son duo Éric & Ramzy, composé<br />

avec son pote Ramzy Bédia. Après avoir écumé les salles<br />

de spectacles, le tandem explose au début des années<br />

2000 dans la sitcom de Canal+ H, une série télé hospitalière<br />

parodiant les soap américains. Judor (qui a créé le show<br />

avec Kader Aoun) joue Aymé Césaire, l’infirmier du service<br />

orthopédique, obsédé sexuel et qui transpire des pieds.<br />

le nombre d’épisode de H. La série fut un hit générationnel<br />

qui s’étala sur 4 saisons et invitait<br />

des guests à chaque épisode.<br />

PAR FRANÇOIS RIEUX<br />

Débuts hospitaliers<br />

ZACH BRAFF<br />

Avec son air nonchalant et sa dégaine d’éternel ado, Zach<br />

Braff débute sa carrière dans le show à succès Scrubs qui<br />

se passe lui aussi dans le milieu hospitalier. Il incarne John<br />

Dorian, alias JD, un interne en médecine farceur à la<br />

punchline facile. La série, qui a duré 9 saisons, est un<br />

terrain de jeu pour l’acteur qui parfait son rôle de douxdingue<br />

cinglant et d’amoureux transi dont on connaissait<br />

toutes les pensées grâce à la voix off (géniale).<br />

71 182<br />

le nombre d’épisode de Scrubs. Chaque épisode durait<br />

22 minutes. Zach Braff est le héros des 8 premières<br />

saisons, mais disparaît au second plan pour la dernière.<br />

Après avoir joué dans La Tour Montparnasse infernale,<br />

<strong>Le</strong>s Dalton, Seuls Two, Halal Police d’État, Éric Judor se<br />

lance dans la mise en scène. À la fin des années 2000, il<br />

entame sa carrière solo avec la série Platane (qu’il écrit et<br />

réalise et dans laquelle il joue son propre rôle). En 2016, il<br />

réalise son premier long métrage avec la suite iconique de La<br />

Tour Montparnasse infernale, La Tour 2 contrôle infernale.<br />

Deuxième réalisation au cinéma pour Éric Judor, trois si l’on<br />

compte sa coréalisation de Seuls Two avec Ramzy, Problemos<br />

est une comédie hybride mélangeant survival et délire politique,<br />

une histoire un peu folle d’une communauté zadiste.<br />

Problemos<br />

Réalisation : Éric Judor<br />

Avec : Éric Judor, Blanche Gardin, Youssef Hajdi...<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : NC<br />

SORTIE : 10 MAI<br />

Disponible en VFST<br />

<strong>Le</strong> grand saut<br />

L’actu<br />

Alors en pleine ascension, Zach Braff s’essaie au cinéma<br />

dans des films bien ouvragés comme <strong>Le</strong> Club des cœurs<br />

brisés, avant de passer lui aussi à la réalisation. Son premier<br />

film, Garden State, est une comédie dramatique décalée.<br />

Un immense succès critique et un film culte. Après la fin<br />

de Scrubs, le réalisateur-acteur continue sur sa lancée avec<br />

<strong>Le</strong> Rôle de ma vie, une œuvre semi-autobiographique.<br />

Après deux « dramédies » semi-autobiographiques, Zach Braff<br />

fait un virage à 180° avec Braquage à l’ancienne, un film de<br />

casse doublé d’une comédie. Avec le trio d’acteurs vétérans et<br />

rebelles : Morgan Freeman, Michael Caine et Alan Arkin.<br />

Braquage à l’ancienne<br />

Réalisation : Zach Braff<br />

Avec : Alan Arkin, Morgan Freeman, Michael Caine...<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : 1 h 37<br />

SORTIE : 3 MAI<br />

20<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ


BACKSTAGE<br />

Copyright Warner Bros. Entertainment Inc<br />

PORTRAIT DE L’INSAISISSABLE GUY RITCHIE<br />

QUI VIENT RELIFTER LES LÉGENDES<br />

DE LA TABLE RONDE AVEC LE ROI ARTHUR :<br />

LA LÉGENDE D’EXCALIBUR.<br />

PAR PIERRE LUNN<br />

PROFESSION : RÉALISATEUR<br />

GUY RITCHIE<br />

<strong>Mai</strong>s qui est donc Guy Ritchie ? Parmi la génération<br />

de réalisateurs anglais nés dans les années 90<br />

(avec Danny Boyle et Matthew Vaughn notamment),<br />

Ritchie, surdoué de la pub et du clip,<br />

est reconnu pour son incroyable flair technique et son sens<br />

du casting hallucinant. Arnaques, crimes et botanique a lancé<br />

le « néo-cinéma british » et montré qu’il y avait aussi des<br />

Tarantino de l’autre côté du Channel. Snatch traçait le même<br />

sillon avec plus de moyens, plus de stars et plus de punchlines…<br />

Puis il est parti réaliser Revolver et RocknRolla deux « Ofnis »<br />

azimuthés, incompréhensibles et incompris qui auraient dû<br />

faire oublier jusqu’à son nom. Ça, c’était jusqu’à ce que Joel<br />

Silver l’installe à la barre de ses relectures de Sherlock Holmes,<br />

et l’impose aux côtés de Michael Bay ou Antoine Fuqua comme<br />

l’un des rares « shooteurs » capables de s’épanouir dans le<br />

système des studios… Et après Sherlock Holmes : Jeu d’ombres<br />

et un remake de la série Des agents très spéciaux, le voilà aux<br />

commandes d’une adaptation totalement cintrée et pyrotechnique<br />

de la légende du Roi Arthur…<br />

Pop et épique<br />

Comme il nous le confie au téléphone : « Oui, il y a une signature<br />

Guy Ritchie, mais moi, ce qui m’intéresse, ce sont d’abord les<br />

personnages. Comment je peux les nourrir, et leur insuffler une<br />

personnalité plus fun, plus déjantée. Plus originale. » En vérité,<br />

Ritchie est un homme capable de sentir comme personne le goût<br />

de l’époque. En 2009, son Sherlock Holmes parvenait à honorer<br />

deux des phénomènes pop les plus importants du moment :<br />

Robert Downey Jr., Tony Stark himself. Et la série Sherlock avec<br />

Benedict Cumberbatch qui bouleversa l’Angleterre et dont il<br />

reprit, au passage, quelques effets de signature visuels... En<br />

2015, le très fun Agents très spéciaux – code U.N.C.L.E., sa vision<br />

d’Épinal du film d’espionnage rétro-cool, sortait au beau milieu<br />

de l’année la plus riche en… films d’espionnage rétro-cool.<br />

Il anticipe les modes à l’instant où elles se produisent et ce<br />

n’est sans doute pas un hasard si son Roi Arthur : La Légende<br />

d’Excalibur sort quelques semaines avant que Michael Bay<br />

n’envoie ses Transformers aider les chevaliers de la Table<br />

Ronde… Ritchie sait taper dans le mille de ce qui marche. Et<br />

il vise bien. Génie du rythme et de la production design (très<br />

impressionnante dans <strong>Le</strong> Roi Arthur : La Légende d’Excalibur),<br />

il distille du fun derrière chacune de ses i<strong>mag</strong>es. <strong>Le</strong>s bagarres<br />

du roi Arthur découpées au ralenti, l’éléphant sorti de nulle<br />

part qui défonce un château (au ralenti), Jude Law astre noir<br />

du film qui écrase de sa superbe l’ébouriffant Charlie Hunnam<br />

ou Astrid Bergès-Frisbey sublime et envoûtante sorcière… Tous<br />

ces effets, tous ces personnages hallucinants et hallucinés<br />

donnent une âme et un surcroît d’originalité au film médiéval ;<br />

ils rappellent surtout que Guy Ritchie aime le beau, l’action,<br />

les jolies femmes et les mâles alpha. <strong>Le</strong> style, le style, le style…<br />

Toutes ces raisons pour lesquelles on va au cinéma.<br />

Jude Law dans<br />

« <strong>Le</strong> Roi Arthur : La<br />

Légende d’Excalibur »..<br />

LE ROI ARTHUR : LA LÉGENDE D’EXCALIBUR<br />

Réalisation : Guy Ritchie<br />

Avec : Charlie Hunnam, Astrid Bergès-Frisbey, Jude Law<br />

Genre : Aventure<br />

Durée : 1 h 30<br />

SORTIE : 17 MAI<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ 21


REWIND<br />

Il était une fois...<br />

Fenêtre<br />

sur cour<br />

JEUDI<br />

11<br />

MAI<br />

à 20 h<br />

REDÉCOUVREZ LE CHEF-D’ŒUVRE D’ALFRED HITCHCOCK À L’OCCASION<br />

D’UNE SOIRÉE EXCEPTIONNELLE LE JEUDI 11 MAI À 20 H.<br />

PAR FRANÇOIS CHAMPY<br />

C’est, avec Sueurs froides et Psychose,<br />

le meilleur film d’Alfred<br />

Hitchcock. Un totem vénéré<br />

par la planète cinéphile. Une<br />

merveille de mécanique, servie par<br />

la double prestation d’anthologie de<br />

l’obstiné James Stewart et de la sublime<br />

Grace Kelly, pas encore princesse – elle<br />

le deviendra deux ans plus tard. L’idée<br />

de génie du maître du suspense ? Faire<br />

du héros, photographe de presse, un<br />

homme immobilisé – il a une jambe<br />

dans le plâtre – et témoin impuissant<br />

d’un meurtre soi-disant perpétré dans<br />

l’immeuble d’en face dont il est le seul<br />

à être convaincu de la réalité. <strong>Le</strong>s deuxtiers<br />

du film sont racontés de son point<br />

de vue plus ou moins crédible dont tout<br />

le monde finit d’ailleurs par douter, son<br />

infirmière et sa petite amie en tête ! Cette<br />

subjectivité, partagée par le spectateur,<br />

est évidemment stimulante et captivante.<br />

Elle participe de la réflexion plus<br />

large du film sur le pouvoir des i<strong>mag</strong>es,<br />

et a fortiori de l’i<strong>mag</strong>ination – donc, de<br />

la fiction. <strong>Le</strong>s yeux de James Stewart, ses<br />

jumelles, puis son téléobjectif, traquant<br />

le moindre détail en plans plus ou moins<br />

rapprochés sont autant de manières<br />

pour Hitchcock de substituer le regard<br />

du héros à celui du cinéaste. Au-delà<br />

de l’intrigue policière et de l’histoire<br />

d’amour, d’une efficacité redoutable,<br />

Fenêtre sur cour est une passionnante<br />

déclaration d’amour au septième art.<br />

Fenêtre sur cour ne fut pas compris tout<br />

de suite – comme la plupart des films<br />

d’Hitchcock, on le jugea trop commercial<br />

et, de fait, il remporta un beau succès<br />

aux États-Unis. Il repartit notamment<br />

bredouille (malgré quatre nominations)<br />

des Oscars 1955, qui, comble de l’affront,<br />

récompensèrent Grace Kelly pour son<br />

rôle dans l’oubliée Une fille de la province,<br />

de George Seaton. Il fallut ensuite qu’un<br />

Français, François Truffaut, réhabilite le<br />

maître dans un remarquable et fabuleux<br />

livre d’entretiens, paru en 1966, pour<br />

que la vérité éclate enfin : Hitchcock<br />

était un génie, peut-être le plus grand<br />

dans son domaine, et Fenêtre sur cour,<br />

son film préféré avec <strong>Le</strong>s Enchaînés.<br />

Son influence sur le cinéma – et sur les<br />

i<strong>mag</strong>es au sens large - est indiscutable.<br />

Elle est manifeste chez Brian De Palma<br />

qui lui rendit deux fois hom<strong>mag</strong>e.<br />

D’abord, dans Hi, mom!, où le jeune<br />

Robert De Niro observait une voisine à<br />

la jumelle, puis dans Body Double, sorte<br />

de remake dégénéré dans lequel l’érotisme<br />

larvé de Fenêtre sur cour s’incarnait<br />

véritablement à l’écran. La projection<br />

en salles, dans une remarquable version<br />

restaurée du film d’Hitchcok, sera précédée<br />

d’une présentation de l’éminent<br />

journaliste de Positif et chroniqueur de<br />

l’émission <strong>Le</strong> Cercle sur Canal+ Philippe<br />

Rouyer. Un bon moyen de devenir un<br />

très fin observateur de Fenêtre sur cour.<br />

Retrouvez la trilogie Indiana Jones, dans le cadre du rendez-vous « Il était une fois... » Indiana Jones<br />

et <strong>Le</strong>s Aventuriers de l’Arche perdue : vendredi 2 juin à 20 h ; Indiana Jones et <strong>Le</strong> Temple maudit :<br />

vendredi 9 juin à 20 h ; Indiana Jones et La Dernière Croisade : vendredi 16 juin à 20 h.<br />

22<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ


22 OCT<br />

26 NOV<br />

17 DÈC<br />

21 JAN<br />

04 FÈV<br />

04 MAR<br />

08 AVR<br />

10 JUIN<br />

SPECTACLES AU CINÉMA<br />

Saison <strong>2017</strong>-2018<br />

LE BALLET DU BOLCHOÏ EN DIRECT DE MOSCOU<br />

LE BALLET<br />

AU CINÉMA<br />

Retrouvez les étoiles du Bolchoï dans votre cinéma. Pour la saison <strong>2017</strong>-2018, le<br />

chorégraphe et ancien directeur du célèbre théâtre moscovite Alexeï Ratmansky<br />

propose trois ballets emblématiques : le Corsaire, Roméo et Juliette ainsi que<br />

<strong>Le</strong>s Flammes de Paris. Alexandre Dumas fils et William Shakespeare sont également<br />

à l’honneur avec les adaptations de La Dame aux camélias par John<br />

Neumeier et La Mégère apprivoisée mis en scène par Jean-Christophe <strong>Mai</strong>llot.<br />

Enfin, trois incontournables de la scène russe complètent la programmation :<br />

Giselle, Casse-Noisette et Coppélia.<br />

© OCTAVIA KOLT / BALLET INSIDER — GRAPHIC DESIGN GOD SAVE THE SCREEN<br />

EN DIRECT<br />

DE MOSCOU<br />

LE CORSAIRE<br />

LA MÉGÈRE APPRIVOISÉE*<br />

CASSE-NOISETTE*<br />

ROMÉO ET JULIETTE<br />

LA DAME AUX CAMÉLIAS*<br />

LES FLAMMES DE PARIS<br />

GISELLE*<br />

COPPÉLIA<br />

ABONNEZ-VOUS DÈS MAINTENANT<br />

DANS VOTRE CINÉMA OU SUR CINEMASGAUMONTPATHE.COM<br />

* ENREGISTRÉ<br />

Alexeï Ratmansky,<br />

ancien élève et directeur<br />

du Ballet du Bolchoï<br />

s’empare du Roméo<br />

et Juliette de Sergueï<br />

Prokofiev pour une<br />

nouvelle version de<br />

cette histoire d’amour<br />

intemporelle.<br />

La ballerine moscovite<br />

Svetlana Zakharova<br />

sera l’héroïne de<br />

Giselle et de La Dame<br />

aux camélias, repris<br />

ici par le chorégraphe<br />

américain John<br />

Neumeier.<br />

<strong>Le</strong> Bolchoï brillera de<br />

toute sa splendeur<br />

scénique dans <strong>Le</strong>s<br />

Flammes de Paris et<br />

La Mégère apprivoisée,<br />

deux spectacles recréés<br />

sur mesure pour la<br />

compagnie.<br />

LE CORSAIRE<br />

LA MÉGÈRE APPRIVOISÉE*<br />

CASSE-NOISETTE*<br />

ROMÉO ET JULIETTE<br />

LA DAME AUX CAMÉLIAS*<br />

LES FLAMMES DE PARIS<br />

GISELLE*<br />

COPPÉLIA<br />

22 octobre à 17 h<br />

26 novembre à 16 h<br />

17 décembre à 16 h<br />

21 janvier à 16 h<br />

4 février 16 h<br />

4 mars à 16 h<br />

8 avril à 17 h<br />

10 juin à 17 h<br />

<strong>2017</strong><br />

Inspiré d’un poème de Lord Byron, ce joyau du répertoire est une promesse d’aventure et<br />

de grand spectacle dont les plus célèbres pas du ballet classique sont tirés.<br />

Avec cette création sur mesure pour le Bolchoï, Jean-Christophe <strong>Mai</strong>llot offre au Bolchoï un<br />

de ses plus beaux ballets. Un véritable tour de force et un feu d’artifice chorégraphique.<br />

Noël ne serait pas vraiment Noël sans le récit féérique de la petite Marie et son Prince<br />

Casse-Noisette, sur la partition universelle de Tchaïkovski !<br />

2018<br />

<strong>Le</strong> talent du virtuose Alexeï Ratmansky retrace le drame des amants de Vérone au plus<br />

proche du récit pour nous faire revivre leur passion comme aucun autre chorégraphe<br />

aujourd’hui.<br />

<strong>Le</strong> roman d’Alexandre Dumas prend vie sur la scène du Bolchoï avec l’étoile Svetlana<br />

Zakharova dans le rôle de la courtisane en quête d’amour et de rédemption.<br />

Très peu de ballets rendent autant justice à l’énergie et au talent débordants de la<br />

compagnie moscovite que <strong>Le</strong>s Flammes de Paris.<br />

La prima ballerina assolutta Svetlana Zakharova excelle dans le rôle ultime du ballet<br />

classique, accompagnée par les étoiles Sergei Polunin et Ekaterina Shipulina.<br />

Ce ballet assure de finir la saison en beauté sur une note comique et loufoque ! La version<br />

du Bolchoï opère un retour fascinant à la chorégraphie et aux costumes d’origine.<br />

Durées et horaires sous réserve de modifications<br />

* Titre préenregistré<br />

Réservations sur cinemasgaumontpathe.com et sur l’application mobile.<br />

24<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ


SPECTACLES AU CINÉMA<br />

<strong>Le</strong> Chevalier à la rose<br />

UN OPÉRA ROMANTIQUE CULTE QUI MARQUE LES ADIEUX<br />

À LA SCÈNE DE LA CÉLÈBRE CANTATRICE RENÉE FLEMING.<br />

SAMEDI<br />

13<br />

MAI<br />

à 18 h 30<br />

Vienne, durant la seconde moitié du XVIII e<br />

siècle. La Maréchale est dérangée lors d’une<br />

nuit charnelle avec son amant Octavian. À<br />

sa porte, son cousin, le baron Ochs vient lui<br />

faire part d’une nouvelle réjouissante, il va se<br />

fiancer avec la jeune Sophie. Dans la tradition,<br />

avant le mariage, un chevalier doit aller<br />

porter à la future fiancée une rose d’argent,<br />

gage d’un amour sincère. Octavian est ainsi<br />

choisi pour eectuer la besogne, mais la fatalité<br />

le frappe lorsque celui-ci tombe amoureux de<br />

la jeune femme.<br />

<strong>Le</strong> Chevalier à la rose, opéra en trois actes écrit par<br />

Richard Strauss, est une œuvre incontournable<br />

de l’opéra allemand. C’est sur les planches de<br />

cette nouvelle adaptation signée Robert Carsen<br />

que la cantatrice américaine de légende Renée<br />

Fleming va chanter pour la dernière fois avant<br />

de prendre sa retraite opératique. Face à elle, la<br />

mezzo-soprano Elīna Garanča, sous les traits<br />

d’Octavian, va tenir tête et voix à celle qui incarne<br />

son rôle fétiche de La Maréchale depuis 1995.<br />

Un duel vocal au sommet qui prend hors scène<br />

des allures de passation de flambeau.<br />

Réservez votre place dès maintenant.<br />

Tarif normal 35 €, tarif étudiant/-18 ans 20 €. Inclus dans l’abonnement Pass Intégral.<br />

Réservations sur cinemasgaumontpathe.com et sur l’application mobile.<br />

Nabucco<br />

REPRISE POUR UNE DATE EXCEPTIONNELLE DE L’OPÉRA<br />

DE GUISEPPE VERDI, LE SPECTACLE À SUCCÈS DU MET.<br />

JEUDI<br />

1 ER<br />

JUIN<br />

à 19 h 00<br />

En 586 avant Jésus-Christ, Nabucco, le<br />

roi de Babylone, a triomphé des Hébreux.<br />

<strong>Mai</strong>s Zaccaria, le grand prêtre du peuple de<br />

Jérusalem, veut se venger de cet affront et<br />

menace de tuer Fenena, la fille de Nabucco.<br />

C’était sans compter sur l’amour que porte<br />

la jeune femme à Ismaël, le neveu du roi<br />

des Hébreux, et l’arrivée d’Abigaïlle, une<br />

esclave qui prétend être la fille légitime de<br />

Nabucco et qui est elle aussi éprise d’Ismaël.<br />

Chef-d’œuvre de Giuseppe Verdi, Nabucco<br />

reprend toute sa puissance dans la mise en<br />

scène du Metropolitan Opera de New York,<br />

avec une distribution unique et exceptionnelle,<br />

que vous pourrez revivre le 1er juin dans les<br />

salles <strong>Gaumont</strong> et <strong>Pathé</strong>. Tragédie flamboyante<br />

et ode à la liberté (comme en témoigne le<br />

célèbre Va pensiero, qui représente le chant de<br />

liberté des esclaves juifs), la diusion a battu<br />

des records lors de sa retransmission cette<br />

saison. Dans le rôle du charismatique et terrible<br />

Nabucco, on retrouve l’illustre ténor Plácido<br />

Domingo qui, à 72 ans, enfile le costume du roi<br />

de Babylone. Cette œuvre de Verdi en quatre<br />

actes est dirigée par le chef d’orchestre iconique<br />

du Metropolitan Opera, James <strong>Le</strong>vine. De quoi<br />

donner un soue épique à une œuvre classique<br />

et intemporelle.<br />

Réservez votre place dès maintenant.<br />

Tarif normal 35 €, tarif étudiant/-18 ans 20 €. Inclus dans l’abonnement Pass Intégral.<br />

Réservations sur cinemasgaumontpathe.com et sur l’application mobile.<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ 25


SPECTACLES AU CINÉMA<br />

MARDI<br />

4<br />

JUILLET<br />

à 20 h 30<br />

Cyrano de Bergerac<br />

d’Edmond Rostand<br />

Mise en scène Denis Podalydès<br />

GRÂCE AU FANTASTIQUE MICHEL VUILLERMOZ, DENIS PODALYDÈS<br />

ILLUMINE LA PIÈCE LA PLUS FLAMBOYANTE DU THÉÂTRE FRANÇAIS.<br />

© Christophe Raynaud de Lage<br />

Billetterie pour le direct :<br />

tarif plein 24 €,<br />

tarif étudiant/-18 ans 15 €,<br />

tarif - 14 ans 12 €,<br />

Pass Intégral accepté.<br />

Après Roméo et Juliette et <strong>Le</strong> Misanthrope, la<br />

saison « Théâtre au cinéma » s’achève<br />

avec Cyrano de Bergerac, sans doute la pièce<br />

la plus célèbre du répertoire et le héros préféré<br />

des Français. Écrite en 1897 par Edmond Rostand,<br />

constamment jouée et réinventée (sur scène comme<br />

sur grand écran), Cyrano de Bergerac repointe son<br />

nez à la Comédie-Française sous la direction de<br />

Denis Podalydès et sera diusée en direct, par<br />

satellite, dans 70 salles <strong>Gaumont</strong> et <strong>Pathé</strong>, en HD et<br />

son 5.1. C’est la dernière occasion de voir cette production<br />

dont ce sont les dernières représentations.<br />

« Cyrano, c’est un rêve de théâtre total, un mélange<br />

des arts et des genres : opéra-boue, tragédie, drame<br />

romantique, poésie symboliste, farce moliéresque »,<br />

expliquait l’acteur-metteur en scène dans sa note<br />

d’intention. Créé en 2006 et adoubé aux Molières<br />

Michel Vuillermoz est Cyrano<br />

de l’année suivante (avec 6 statuettes), son Cyrano<br />

embarque le spectateur dans un grisant mouvement<br />

perpétuel. Entre mises en abyme, projections vidéo<br />

et décor roulant, le rythme eréné de ces cinq actes<br />

permet de redécouvrir cette pièce flamboyante,<br />

portrait <strong>mag</strong>nifique d’un rêveur amoureux, d’un<br />

homme d’action qui préfère le verbe à l’épée. Avec<br />

l’aide d’une distribution parfaite, Denis Podalydès<br />

modifie le drame héroïque en une fresque sensible<br />

et rêvée où les morceaux de bravoure se transforment<br />

en instants d’émotion douce, comme<br />

la fameuse tirade des Cadets de Gascogne ou la<br />

scène du balcon, véritables moments <strong>mag</strong>iques.<br />

Spectacle ample, décors somptueux qui rappellent<br />

les tableaux d’époque, costumes <strong>mag</strong>nifiques (i<strong>mag</strong>inés<br />

par Christian Lacroix), tout ici témoigne de<br />

l’ambition folle d’un spectacle inoubliable.<br />

Cyrano réclame du panache et l’acteur<br />

Michel Vuillermoz possède le talent et<br />

l’énergie nécessaires à l’interprétation<br />

de cet amoureux blessé, à l’intelligence<br />

acérée et à la parole si douce. Étonnant<br />

de délicatesse et de sensibilité, loin des<br />

postures de bravache, il « est » Cyrano,<br />

un Cyrano plus donquichottesque que<br />

Matamore, séduisant par son âme et<br />

portant un regard sans illusion sur le<br />

monde qui l’entoure...<br />

26<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ


LE BALLET<br />

AU CINÉMA<br />

EN DIRECT<br />

DE MOSCOU<br />

LE CORSAIRE<br />

22 OCT<br />

LA MÉGÈRE APPRIVOISÉE*<br />

26 NOV<br />

CASSE-NOISETTE*<br />

17 DÈC<br />

ROMÉO ET JULIETTE<br />

21 JAN<br />

LA DAME AUX CAMÉLIAS*<br />

04 FÈV<br />

LES FLAMMES DE PARIS<br />

04 MAR<br />

GISELLE*<br />

08 AVR<br />

COPPÉLIA<br />

10 JUIN<br />

© OCTAVIA KOLT / BALLET INSIDER — GRAPHIC DESIGN GOD SAVE THE SCREEN<br />

ABONNEZ-VOUS DÈS MAINTENANT<br />

DANS VOTRE CINÉMA OU SUR CINEMASGAUMONTPATHE.COM<br />

* ENREGISTRÉ


ÉVÉNEMENT<br />

7 e Festival du cinéma<br />

chinois en France<br />

LA 7 E ÉDITION DU FESTIVAL DU CINÉMA CHINOIS SE DÉROULERA À PARIS, STRASBOURG, LYON,<br />

MARSEILLE, CANNES, BREST ET LA RÉUNION DU 15 MAI AU 27 JUIN.<br />

Pour cette édition <strong>2017</strong>, le Festival propose<br />

comme à l’accoutumée pas moins de onze<br />

films qui balayent tout le savoir-faire du cinéma<br />

chinois actuel. Un cinéma dynamique qui alterne<br />

modernité et tradition. Histoire de mafieux, artsmartiaux,<br />

romance, drame, comédie satirique,<br />

aventures fantastiques ou encore blockbusters<br />

épiques... La palette de genres est large et les<br />

films proposés par le Festival sont encore inédits<br />

en France. Parmi la dizaine de longs-métrages<br />

proposés, on retrouvera notamment Operation<br />

Mekong, de Dante Lam, qui revient de façon<br />

spectaculaire sur le Triangle d’or, cette zone<br />

géographique en Asie où la guerre entre la police<br />

d’élite et les narcotrafiquants fait rage.<br />

Programme complet, informations et horaires sur festivalducinemachinois.com<br />

CONTACTS<br />

E-mail : festivalducinemachinois@gmail.com<br />

Facebook : @centrecultureldechine<br />

Instagram : @centrecultureldechine<br />

Twitter : @cccparislive<br />

Parmi les grands noms de la sélection, on<br />

notera Tsui Hark (cinéaste derrière la saga<br />

Il était une fois en Chine, le dyptique Detective<br />

Dee, le mystère de la flamme fantôme<br />

et <strong>Le</strong> Syndicat du crime 3), Zhang Ziyi<br />

(actrice dans Tigre & Dragon, <strong>Le</strong> Secret des<br />

poignards volants et The Grandmaster), ou<br />

encore Stephen Chow (auteur notamment<br />

de Bons Baisers de Pékin, Shaolin Soccer<br />

et Crazy Kung-Fu). À travers les onze films<br />

diffusés, le Festival ne propose pas seulement<br />

des films du cinéma chinois grand<br />

public, mais aussi de nombreuses pépites<br />

jusqu’alors inconnues. Comme Sean Lau,<br />

acteur ultrapopulaire en Chine qui a partagé<br />

sa carrière entre blockbusters, comédies<br />

et séries télé ou encore le long-métrage<br />

d’animation Big Fish & Begonia qui mêle<br />

fantastique et onirisme, pendant chinois<br />

des productions nippones du studio Ghibli.<br />

OPÉRATION MEKONG<br />

Deux navires marchands chinois descendant<br />

le Mékong dans la région du Triangle d’Or<br />

sont arraisonnés par des trafiquants et leurs<br />

équipages exécutés. Un groupe de policiers d’élite<br />

spécialisés dans la lutte contre les narcotiques<br />

est envoyé dans la région afin de découvrir la<br />

vérité et de démasquer les responsables de ce<br />

massacre.<br />

THE WASTED TIMES<br />

À Shanghai en 1937, à la veille de l’attaque japonaise,<br />

l’homme d’affaires et chef de la pègre Lu<br />

avec son associé Zhang sont approchés par des<br />

représentants des autorités militaires japonaises<br />

afin de coopérer. Lu s’y oppose et les Japonais<br />

décident de le faire supprimer. Il est sauvé par<br />

son beau-frère qui se sacrifie pour lui, mais toute<br />

sa famille est massacrée.<br />

OPÉRATION MEKONG<br />

De : Dante Lam<br />

Avec : Zhang Hanyu, Eddie Peng<br />

Durée : 2 h 04<br />

Genre : Aventure et action<br />

THE WASTED TIMES<br />

De : Cheng Er<br />

Avec : Zhang Ziyi, Ge You, Yuan Quan<br />

Durée : 2 h 05<br />

Genre : Film d’époque, film noir<br />

28<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ


CALL OF HEROES<br />

En 1910, la Chine est divisée et les seigneurs<br />

de la guerre se battent entre eux. Shaolin,<br />

le cruel et caractériel fils du seigneur Cao,<br />

de passage dans le village de Pucheng,<br />

assassine de sang-froid un groupe d’innocents.<br />

Arrêté par la milice du village, son chef<br />

(Yang) l’incarcère, décide de le faire juger et<br />

de l’exécuter.<br />

CALL OF HEROES<br />

De : Benny Chan<br />

Avec : Sean Lau, Louis Koo,<br />

Eddie Peng<br />

Durée : 1 h 59<br />

Genre : Arts martiaux<br />

CHONGQING HOT POT<br />

Chongqing aujourd’hui. Trois amis sont copropriétaires<br />

d’un restaurant à fondue, situé dans<br />

l’un des nombreux anciens abris anti-aériens<br />

de la ville. La faillite semble proche, car le<br />

restaurant n’a plus de clients. Un acheteur<br />

potentiel estime que le restaurant est trop<br />

petit. Sans argent pour l’agrandir, les trois<br />

amis décident de faire les travaux eux-mêmes.<br />

CHONGQING HOT POT<br />

De : Yang Qing<br />

Avec : Chen Kun, Bai Baihe,<br />

Qin Hao<br />

Durée :1 h 34<br />

Genre : Comédie noire<br />

MOUNTAIN CRY<br />

Au cours des années 1980, dans un village<br />

isolé de la province de Shanxi, Hong Xia, une<br />

jeune femme muette vit avec ses deux enfants<br />

et son mari violent dans une maison isolée<br />

à flanc de montagne. Celui-ci est tué lors d’un<br />

accident survenu dans la forêt. Han Chong,<br />

accusé d’être responsable de cette tragédie,<br />

doit subvenir aux besoins de la veuve.<br />

MOUNTAIN CRY<br />

De : Larry Yang<br />

Avec : Lang Yueting, Zi Yi<br />

Durée : 1 h 47<br />

Genre : Drame<br />

BIG FISH & BEGONIA<br />

<strong>Le</strong>s habitants d’un monde invisible des<br />

hommes contrôlent le temps, les marées et<br />

les changements de saisons. <strong>Le</strong> jour de ses<br />

seize ans, Chun est alors transformée en<br />

dauphin rouge afin de découvrir et d’explorer<br />

le monde des humains. Elle est heureusement<br />

sauvée d’une tornade par un jeune garçon au<br />

coût de sa propre vie.<br />

BIG FISH & BEGONIA<br />

De : Liang Xuan et Zhang Chun<br />

Durée : 1 h 30<br />

Genre : Animation<br />

MR. NO PROBLEM<br />

En 1942, pendant la guerre sino-japonaise,<br />

le domaine agricole de Shuhua situé près<br />

de Chongqing est dirigé par Ding. Il a été<br />

embauché par la famille Xu, propriétaire<br />

du domaine avec l’homme d’affaires Tong<br />

afin de le faire fructifier. <strong>Le</strong> domaine n’est pas<br />

rentable et Ding, se sentant menacé, feint<br />

de redoubler d’efforts.<br />

MR NO PROBLEM<br />

De : Mei Feng<br />

Avec : Fan Wei, Tao Yin,<br />

Chao Zhang<br />

Durée : 2 h 23<br />

Genre : Comédie dramatique<br />

JOURNEY TO THE WEST :<br />

THE DEMONS STRIKE BACK<br />

<strong>Le</strong> moine Tang part vers l’Ouest avec trois<br />

disciples. Malgré l’harmonie apparente, une<br />

certaine tension règne entre eux. Après une<br />

série d’événements concernant principalement<br />

la capture de démons, le moine et ses disciples<br />

retrouvent sérénité et respect mutuel pour former<br />

finalement une équipe très unie et soudée<br />

résolue à exorciser tous les démons.<br />

JOURNEY TO THE WEST:<br />

THE DEMONS STRIKE BACK<br />

De : Tsui Hark (écrit par Stephen Chow)<br />

Avec : Kris Wu, Lin Yun, Yao Chen<br />

Durée : 1 h 48<br />

Genre : Comédie fantastique<br />

CROSSCURRENT<br />

Gao Chun remonte le Yangtze à bord d’une vieille<br />

barge de transport de marchandises. Tout au long<br />

du voyage, il rencontre de nombreux symboles<br />

représentant la Chine d’hier, d’aujourd’hui et<br />

de demain. Il trouve également un livre de poésie<br />

et réalise bientôt que son périple est le même<br />

que celui de l’auteur des poèmes. Ce voyage<br />

envoûtant lui permettra de libérer son âme.<br />

CROSSCURRENT<br />

De : Yang Chao<br />

Avec : Qin Hao, Hongwei Wang<br />

Durée : 1 h 56<br />

Genre : Drame poétique<br />

BEIJING MEETS SEATTLE II :<br />

BOOK OF LOVE<br />

Jiao Ye est hôtesse de casino à Macao. Daniel<br />

est agent immobilier à Los Angeles. Sans<br />

se connaître, ils vont échanger une correspondance<br />

de plus en plus assidue grâce à<br />

un mystérieux livre, jusqu’au moment où les<br />

lettres leur sont retournées. Ils souhaitent alors<br />

se retrouver pour en comprendre la raison.<br />

Y parviendront-ils ?<br />

BEIJING MEETS SEATTLE II :<br />

BOOK OF LOVE<br />

De : Xue Xiaolu<br />

Avec : Tang Wei, Wu Xiubo<br />

Durée : 2 h 09<br />

Genre : Comédie romantique<br />

I AM NOT MADAME BOVARY<br />

Li Xuelian et son mari Qin Yuhe simulent un<br />

faux divorce dans le but d’obtenir un second<br />

appartement. Quelques mois plus tard, Qin<br />

Yuhe emménage dans l’appartement avec<br />

une autre femme. Li Xuelian engage alors une<br />

action en justice pour faire reconnaître le faux<br />

divorce afin de l’épouser de nouveau et pouvoir<br />

divorcer pour de bon.<br />

I AM NOT MADAME BOVARY<br />

De : Feng Xiaogang<br />

Avec : Fan Bingbing<br />

Durée : 2 h 17<br />

Genre : Comédie de mœurs<br />

Sortie : 5 juillet <strong>2017</strong><br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ 29


ACTUS<br />

L’AVANT-SÉANCE DE<br />

VOS FILMS RÉINVENTÉE<br />

POUR CONTINUER À VOUS OFFRIR UNE EXPÉRIENCE DE CINÉMA SANS PAREILLE, LES CINÉMAS GAUMONT<br />

ET PATHÉ VOUS PROPOSENT DEPUIS LE 12 AVRIL UN NOUVEL HABILLAGE DES AVANT-SÉANCES<br />

POUR VOUS ACCOMPAGNER JUSQU’AU FILM D’UNE MANIÈRE INÉDITE !<br />

<strong>Le</strong> renouveau de votre séance<br />

Né d’une volonté de vous accompagner et de vous guider au cours de<br />

l’avant-séance de votre film, ce nouvel habillage des premières parties<br />

vient rendre votre expérience de cinéma encore plus immersive. De<br />

façon sobre et élégante, ces diverses créations offrent un écrin de<br />

choix aux différentes bandes annonces et publicités diffusées avant<br />

votre fi lm. Désormais projetées au format Scope, elles habillent tout<br />

l’écran pour offrir une dimension et une qualité d’i<strong>mag</strong>es optimales.<br />

Une nouvelle identité visuelle et sonore<br />

Pour créer ce nouvel habillage, l’utilisation du vidéo mapping allié à<br />

une sobriété moderne ont été choisies puis déclinées aux couleurs respectives<br />

des cinémas <strong>Gaumont</strong> et <strong>Pathé</strong>. Jouant sur une architecture<br />

dynamique et sur des jeux d’ombres et de lumières, ces nouvelles créations<br />

offrent un voyage coloré et captivant aux avant-séances de vos<br />

fi lms. Afi n d’appuyer cette notion d’immersion et de renforcer l’identité<br />

graphique, le son joue un rôle important dans ces nouvelles séquences.<br />

Création originale pour ce nouvel habillage, la musique d’inspiration<br />

lounge accompagne parfaitement vos avant-séances destinées à vous<br />

informer et à vous détendre avant de vous faire plonger dans votre film.<br />

Réalisation : Nightshift/Good Guys – Jeff Descoubes<br />

Sound design : Studio Benzène<br />

Compositeur : Thomas Roussel<br />

Agence : Just Amazing<br />

30<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ


PASS INTÉGRAL<br />

PRÉPAREZ-VOUS À UN WEEK-END D’AVENTURES<br />

À DISNEYLAND ® PARIS<br />

À l’occasion de la sortie de Pirates des Caraïbes : La Vengeance de<br />

Salazar, les cinémas <strong>Gaumont</strong> et <strong>Pathé</strong> vous invitent à vivre un week-end<br />

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de pirates ou des billets pour les Parcs Disney® pour réveiller le Jack<br />

Sparrow qui sommeille en vous.<br />

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vers l’attraction Pirates of the Caribbean pour une aventure plus étincelante que<br />

jamais. Puis à bâbord toute pour rencontrer le capitaine Jack Sparrow et assister<br />

au nouveau spectacle Disney Illuminations.<br />

Jeu réservé aux abonnés Pass Intégral.<br />

Pour connaître les modalités du jeu<br />

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LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ 31


GUIDE<br />

DES<br />

SORTIES<br />

3 mai<br />

Braquage à l’ancienne<br />

De : Zach Braff<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : 1 h 37<br />

Avec : Michael Caine, Morgan<br />

Freeman, Alan Arkin<br />

Willie, Joe et Al, trois séniors à la retraite,<br />

bouclent difficilement les fins de mois. Alors que<br />

l’un d’eux va perdre sa maison, il décide de faire<br />

un casse pour renflouer sa retraite. Il convainc<br />

ses deux amis de fomenter un braquage dans<br />

leur banque à l’aide d’un ancien gangster.<br />

De toutes mes forces<br />

De : Chad Chenouga<br />

Genre : Drame<br />

Durée : 1 h 38<br />

Avec : Khaled Alouach, Yolande<br />

Moreau, Laurent Xu<br />

Nassim, un lycéen, vit une double vie. D’un côté<br />

il profite de sa vie étudiante et de ses copains, de<br />

l’autre, il se retrouve SDF et doit intégrer un foyer<br />

social. Nassim ne veut pas accepter sa nouvelle<br />

situation. Il marche sur le fil du rasoir, espérant<br />

que ses deux vies ne se rencontreront pas.<br />

Emily Dickinson, A Quiet Passion<br />

De : Terence Davies<br />

Genre : Biopic<br />

Durée : 2 h 05<br />

Avec : Cynthia Nixon, Jennifer<br />

Ehle, Jodhi May<br />

La vie et l’œuvre de la poétesse Emily Dickinson.<br />

Indomptable et rebelle dans une société religieuse<br />

et patriarcale, la jeune Emily ne se plie pas aux<br />

règles du couvent évangéliste dans lequel elle<br />

a été placée. Son père la ramène à la demeure<br />

familiale où elle décide d’écrire de la poésie.<br />

En amont du fleuve<br />

De : Marion Hänsel<br />

Genre : Drame<br />

Durée : 1 h 30<br />

Avec : Olivier Gourmet, Sergi<br />

Lopez, John Lynch<br />

En Croatie, Homer et Joé, remontent un fleuve vers<br />

des chutes d’eaux. Ils ne se connaissaient pas<br />

jusque-là, pourtant ils sont demi-frères. Ils ont<br />

découvert leurs liens de parenté après la mort de<br />

leur père quelques jours plus tôt. Dans leur périple,<br />

ils rencontrent Sean, un Irlandais mystérieux.<br />

LE GUIDE<br />

Get Out<br />

De : Jordan Peele<br />

Genre : Épouvante, horreur<br />

Durée : 1 h 44<br />

Avec : Daniel Kaluuya, Allison<br />

Williams, Catherine Keener<br />

Rose et Chris forment un joli couple. Lui est noir,<br />

elle est blanche ; lorsque Rose veut présenter<br />

Chris à ses parents, le jeune homme est réticent.<br />

Sa belle-famille va-t-elle consentir à cette<br />

union ? Une fois arrivé dans le domaine familial,<br />

Chris se rend compte que quelque chose cloche.<br />

Et ce n’est pas uniquement parce que Missy<br />

et Dean, les parents de Rose, emploient des<br />

domestiques de couleur...<br />

On l’appelle Jeeg Robot<br />

De : Gabriele <strong>Mai</strong>netti<br />

Genre : Action<br />

Durée : 1 h 58<br />

Avec : Claudio Santamaria, Luca<br />

Marinelli, Ilenia Pastorelli<br />

Enzo, un voyou poursuivi par la police, se jette<br />

dans les eaux du Tibre pour échapper à une<br />

arrestation. Là, il entre en contact avec une<br />

étrange substance radioactive qui le contamine.<br />

Il se rend compte qu’il possède désormais des<br />

pouvoirs surnaturels qu’il ne tarde pas à utiliser<br />

lors de ses activités criminelles. <strong>Mai</strong>s sa vie est<br />

bouleversée le jour où il croise Alessia, une jeune<br />

femme en proie à un mafieux.<br />

Tunnel<br />

De : Kim Seong-hun<br />

Genre : Drame<br />

Durée : 2 h 06<br />

Avec : Ha Jung-woo, Doona Bae,<br />

Oh Dal-su<br />

Sur la route pour retrouver sa famille, un homme<br />

est accidentellement enseveli sous un tunnel en<br />

travaux. Alors que l’affaire fait la une des médias,<br />

que les politiciens essaient de calmer l’entourage<br />

et qu’une opération de sauvetage est lancée, le<br />

quidam entreprend de lutter comme il peut avec<br />

le peu de moyens qu’il a sous la main. En lien<br />

avec le monde extérieur grâce à son smartphone,<br />

l’homme, bloqué dans sa voiture, lutte de toutes<br />

ses forces pour sa survie.<br />

4 mai<br />

Voyage of Time : Au fil de la vie<br />

De : Terrence Malick<br />

Genre : Documentaire<br />

Durée : 1 h 30<br />

Avec la voix de : Cate Blanchett<br />

(VO).<br />

Entre deux films, le cinéaste emblématique<br />

Terrence Malick délaisse la fiction le temps d’un<br />

documentaire hom<strong>mag</strong>e à l’univers et à la nature.<br />

Une œuvre connexe à son chef-d’œuvre palmé<br />

en 2011, The Tree of Life qui, narrée par Cate<br />

Blanchett dans la VO, nous plonge dans la beauté<br />

de l’infiniment grand pour une expérience cinéma<br />

sensorielle hors-norme. Séance unique, le 4 mai.<br />

10 mai<br />

Alien : Covenant<br />

De : Ridley Scott<br />

Genre : Science-fiction<br />

Durée : 2 h 02<br />

Avec : Michael Fassbender,<br />

Katherine Waterston, Danny<br />

McBride<br />

Des membres d’une expédition spatiale trouvent<br />

aux confins de la galaxie une planète jusqu’ici<br />

inconnue et inhabitée. En débarquant sur cette<br />

terre sauvage, ils découvrent un havre de paix où la<br />

végétation est dense et luxuriante. <strong>Mai</strong>s le rêve vire<br />

vite au cauchemar lorsqu’une menace extraterrestre<br />

s’en prend à l’équipage. Piégés avec la créature<br />

dans leur vaisseau, le Covenant, ils vont devoir unir<br />

leurs forces pour survivre.<br />

Disponible en 4DX, IMAX, DOLBY ATMOS et DBOX<br />

Outsider<br />

De : Philippe Falardeau<br />

Genre : Biopic<br />

Durée : 1 h 38<br />

Avec : Liev Schreiber, Naomi<br />

Watts, Ron Perlman<br />

L’histoire vraie de Chuck Wepner, un négociant en<br />

alcool, qui a relevé le défi fou d’affronter sur un<br />

ring le boxeur Mohammed Ali aux championnats<br />

du monde poids lourds de 1975. <strong>Le</strong> vendeur a<br />

réussi à tenir pas moins de 15 rounds face au<br />

plus grand combattant de tous les temps. Chuck<br />

Wepner, connu sous le nom de « Bayonne Bleeder »,<br />

a notamment inspiré Sylvester Stallone pour son<br />

personnage de Rocky Balboa.<br />

<strong>Le</strong> Chanteur de Gaza<br />

De : Hany Abu-Assad<br />

Genre : Comédie dramatique<br />

Durée : 1 h 35<br />

Avec : Tawfeek Barhom, Kais<br />

Attalah, Hiba Attalah<br />

En Palestine, Mohammed décide de prendre son<br />

destin en main et de réaliser son plus grand rêve :<br />

devenir chanteur. Élevé dans un camp de réfugiés<br />

à Gaza, le jeune homme a commencé sa passion<br />

lorsqu’il était enfant en chantant dans les mariages<br />

et les réceptions privés. À désormais 25 ans, il souhaite<br />

se rendre en Égypte pour passer les auditions<br />

de Arab Idol et devenir chanteur professionnel.<br />

Message from the King<br />

De : Fabrice Du Welz<br />

Genre : Thriller<br />

Durée : 1 h 42<br />

Avec : Chadwick Boseman, Luke<br />

Evans, Teresa Palmer<br />

Jacob King, originaire de Cape Town en Afrique du<br />

Sud, arrive à Los Angeles pour chercher sa sœur qui<br />

a disparu. Avec quelques dollars en poche, il décide<br />

de s’installer une semaine dans la Cité des Anges<br />

pour récolter des informations sur cette soudaine<br />

disparition. Au cours de son enquête, il découvre<br />

que sa sœur est morte dans des circonstances mystérieuses.<br />

Jacob se lance alors dans une vengeance<br />

sanguinaire.<br />

32<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ


PHOTO JEAN-MARIE LEROY<br />

Problemos<br />

De : Eric Judor<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : NC<br />

Avec : Eric Judor, Blanche<br />

Gardin, Youssef Hajdi<br />

Jeanne et Victor retrouvent leur ami Jean-Paul.<br />

Celui-ci fait désormais partie d’une communauté<br />

zadiste qui a élu résidence sur une zone<br />

de construction dédiée à un parc d’attractions<br />

aquatiques. Jeanne et Victor décident d’intégrer<br />

la communauté pour aider Jean-Paul. Quelque<br />

temps plus tard, le groupe semble faire<br />

mystérieusement partie des derniers survivants<br />

sur la Terre.<br />

Disponible en VFST<br />

Vive la crise !<br />

De : Jean-François Davy<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : 1 h 32<br />

Avec : Jean-Claude Dreyfus,<br />

Jean-Marie Bigard, Lola Marois Bigard<br />

En 2025, Marine <strong>Le</strong> Pen, alors actuelle Présidente<br />

de la République démissionne face à la crise<br />

économique. Étienne, un cadre, se fait licencier au<br />

même moment. Errant de bar en bar pour noyer son<br />

désespoir au fond d’une bouteille, il fait la connaissance<br />

de Montaigne, un agrégé de philo.<br />

À eux deux, ils montent une association avec<br />

d’autres marginaux avec pour seule règle de vie :<br />

le bien-vivre ensemble.<br />

17 mai<br />

<strong>Le</strong> Roi Arthur : La Légende<br />

d’Excalibur<br />

De : Guy Ritchie<br />

Genre : Aventure<br />

Durée : 2 h 06<br />

Avec : Charlie Hunnam, Jude Law,<br />

Djimon Hounsou, Eric Bana<br />

Bien avant la Table Ronde et le règne sur le royaume<br />

de Camelot, le Roi Arthur ignore encore tout de son<br />

ascendance royale. Il passe son temps à boire et<br />

se battre dans les tavernes. Lorsqu’il s’empare de<br />

l’épée légendaire Excalibur, son destin va se révéler<br />

à lui. <strong>Mai</strong>s la guerre va commencer et Arthur rejoint<br />

la résistance où il fait la connaissance d’une jeune<br />

femme du nom de Guenièvre.<br />

Disponible en 3D et DBOX<br />

<strong>Le</strong>s Fantômes d’Ismaël<br />

De : Arnaud Depleschin<br />

Genre : Thriller, Drame<br />

Durée : 1 h 50<br />

Avec : Mathieu Amalric, Marion<br />

Cotillard, Charlotte Gainsbourg<br />

À la veille du tournage de son nouveau film, la vie<br />

d’un cinéaste est chamboulée par la réapparition<br />

d’un amour disparu... Entre sa compagne, son actrice<br />

et cette femme revenue du passé, les choses vont<br />

aller de mal en pis pour le malheureux.<br />

Sword Art Online<br />

– The Movie : Ordinal Scale<br />

De : Tomohiko Itõ<br />

Genre : Animation<br />

Durée : 1 h 59<br />

Avec les voix de : Yoshitsugu<br />

Matsuoka, Haruka Tomatsu (VO)<br />

2026. Deux ans après avoir été libérés de Sword Art<br />

Online (S.A.O.), une série de jeux vidéo en réalité<br />

virtuelle, Kazuto et ses camarades coulent enfin des<br />

jours heureux et tranquilles loin des combats et des<br />

fantômes. Récemment, un nouveau jeu a émergé,<br />

Ordinal Scale, déclassant tous les modes de réalité virtuelle<br />

connus jusqu’ici. Kazuto a du pain sur la planche :<br />

d’anciens boss de S.A.O. reviennent à l’attaque.<br />

Venise sous la neige<br />

De : Elliott Covrigaru<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : NC<br />

Avec : Élodie Fontan, Olivier<br />

Sitruk, Juliette Arnaud<br />

Christophe et Patricia sont en couple. Lui est dramaturge<br />

et elle est son actrice. Alors qu’il a besoin<br />

de financements pour sa nouvelle pièce, Christophe<br />

invite pendant un week-end des amis qui pourraient<br />

l’aider. <strong>Mai</strong>s pour embêter Christophe avec qui elle<br />

est en froid, Patricia décidé de jouer un rôle. Elle<br />

incarne une expatriée, s’inventant au passage une<br />

langue maternelle et un pays d’origine, la Chouvénie.<br />

24 mai<br />

Pirates des Caraïbes :<br />

La Vengeance de Salazar<br />

De : Joachim Rønning<br />

& Espen Sandberg<br />

Genre : Aventure<br />

Durée : 2 h 33<br />

Avec : Johnny Depp, Javier<br />

Bardem, Brenton Thwaites<br />

Jack Sparrow est de retour dans cette nouvelle<br />

aventure où il va devoir affronter le terrible capitaine<br />

Salazar et son armée de pirates fantômes.<br />

Pour se défaire de cette mésaventure, le pirate va<br />

devoir trouver le Trident de Poséidon, un artefact<br />

légendaire qui est la seule arme capable de vaincre<br />

Salazar et ses sbires. Aidé de nouveaux compagnons,<br />

Jack Sparrow ne peut que réussir.<br />

Disponible en 3D, IMAX 3D, DBOX, 4DX<br />

Rodin L’AUTRE REGARD<br />

De : Jacques Doillon<br />

Genre : Drame<br />

Durée : 1 h 59<br />

Avec : Vincent Lindon,<br />

Izïa Higelin, Séverine Caneele<br />

Après des années de fièvre artistique, de travail<br />

acharné, le sculpteur Auguste Rodin reçoit, enfin,<br />

à 40 ans, sa première commande de l’État. Il<br />

i<strong>mag</strong>ine, sculpte, taille avec allégresse La Porte<br />

de L’Enfer. Une œuvre monumentale, composée<br />

de figurines dont certaines auront leur propre<br />

existence : <strong>Le</strong> Baiser et <strong>Le</strong> Penseur. Si Rodin partage<br />

sa vie avec Rose, il est aussi très proche de Camille<br />

Claudel, son élève la plus douée, qui devient son<br />

assistante, puis sa maîtresse. Dix ans de passion<br />

entre deux artistes hors norme.<br />

31 mai<br />

Marie-Francine<br />

De : Valérie <strong>Le</strong>mercier<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : 1 h 30<br />

Avec : Valérie <strong>Le</strong>mercier, Hélène<br />

Vincent, Denis Podalydès<br />

Marie-Francine, quinquagénaire paumée, retourne<br />

vivre chez ses parents après avoir été virée de son<br />

boulot et larguée par son mari. Là, elle va faire la<br />

connaissance de Miguel, un restaurateur.<br />

Disponible en VFST<br />

The Jane Doe Identity<br />

De : André Ovredal<br />

Genre : Épouvante, horreur<br />

Durée : 1 h 39<br />

Avec : Emile Hirsch, Brian Cox,<br />

Olwen Catherine Kelly<br />

La police amène dans une morgue le corps d’une<br />

jeune femme non identifiée. Tommy et son fils,<br />

médecins légistes, entreprennent l’autopsie de la<br />

victime. Alors qu’ils découvrent des choses étranges<br />

et inquiétantes dans le corps de la défunte, une<br />

force surnaturelle va faire son apparition.<br />

Conspiracy<br />

De : Michael Apted<br />

Genre : Thriller<br />

Durée : 1 h 38<br />

Avec : Noomi Rapace, Orlando<br />

Bloom, Michael Douglas<br />

Une enquêtrice de la CIA divulgue malgré elle<br />

des informations classées secret-défense. Elle se<br />

retrouve alors au centre d’un gigantesque complot<br />

mettant en péril Londres. Une course contre la<br />

montre s’engage pour stopper une attaque biologique<br />

qui pourrait décimer toute la population.<br />

Non daté<br />

LES 25 FILMS DE MAI<br />

L’Amant double<br />

De : François Ozon<br />

Genre : Thriller, érotique<br />

Durée : 1 h 50<br />

Avec : Marine Vacth, Jérémie<br />

Renier, Jacqueline Bisset<br />

Chloé, une jeune femme fragile et dépressive,<br />

entreprend une psychothérapie et tombe amoureuse<br />

de son psy, Paul. Quelques mois plus tard, ils s’installent<br />

ensemble, mais elle découvre que son amant<br />

lui a caché une partie de son identité.<br />

Du 22 avril au 28 mai<br />

Bob le bricoleur :<br />

megamachines - le film<br />

De : Stuart Evans<br />

Genre : Animation<br />

Durée : 1 h 00<br />

Bob et Zoé, son associée et toute l’équipe de véhicules parlants,<br />

doivent construire un barrage pour amener de l’eau à<br />

Springsville. <strong>Mai</strong>s les ennuis arrivent vite à Springsville. <strong>Le</strong> très<br />

célèbre bricoleur embarque donc pour une nouvelle aventure<br />

inédite sur grand écran ! Une séance idéale pour initier les<br />

tout-petits au cinéma puisque la projection bénéficie d’une<br />

lumière tamisée et d’un niveau sonore ajusté.<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ 33


7 juin 7 juin<br />

LE MOIS PROCHAIN<br />

14 juin<br />

14 juin<br />

The Wall Wonder Woman Ce qui nous lie La Momie<br />

IMAX<br />

IMAX<br />

De : Doug Liman<br />

Genre : Thriller, guerre<br />

Avec : John Cena, Aaron Taylor-Johnson<br />

De : Patty Jenkins<br />

Genre : Action, aventure<br />

Avec : Gal Gadot, Connie Nielsen<br />

De : Cédric Klapisch<br />

Genre : Drame<br />

Avec : Pio Marmai, Ana Girardot<br />

De : Alex Kurtzman<br />

Genre : Aventure, fantastique<br />

Avec : Tom Cruise, Sofia Boutella<br />

<strong>Le</strong> réalisateur de La Mémoire<br />

dans la peau signe un film<br />

haletant où deux militaires<br />

américains sont pris au piège<br />

par un soldat irakien en plein<br />

désert. <strong>Le</strong> duo est incarné<br />

par le catcheur John Cena et<br />

l’acteur de Kick-Ass Aaron<br />

Taylor-Johnson.<br />

Après son apparition<br />

remarquée dans Batman v<br />

Superman : L’Aube de la<br />

Justice, l’Amazone Diana,<br />

jouée par Gal Gadot, a droit à<br />

son film en solo. Une histoire<br />

qui revient sur l’enfance de<br />

l’héroïne, puis ses combats<br />

pour défendre les humains.<br />

<strong>Le</strong> réalisateur de L’Auberge<br />

espagnole revient avec une<br />

histoire de famille. Après des<br />

années d’absence, un homme<br />

retrouve son père dont la mort<br />

est imminente. Il doit renouer<br />

les liens avec ses frères et<br />

sœurs sur les terres viticoles<br />

de sa Bourgogne natale.<br />

<strong>Le</strong> monstre mythique d’Universal<br />

réapparaît dans cette<br />

version de La Momie. Réveillée<br />

par erreur par des soldats<br />

américains, la créature va<br />

semer la terreur. Elle est<br />

incarnée par Sofia Boutella,<br />

révélée dans Kingsman :<br />

Services secrets.<br />

Free Fire<br />

14 juin<br />

Une vente d’armes clandestine doit<br />

avoir lieu dans un entrepôt désert.<br />

Tous ceux qui y sont associés se<br />

retrouvent face à face : Justine,<br />

l’intermédiaire, deux Irlandais, et le<br />

gang dirigé par Vernon et Ord. <strong>Mai</strong>s<br />

rien ne se passe comme prévu.<br />

21 juin<br />

Baywatch : Alerte à Malibu<br />

Après 21 Jump Street, Alerte à<br />

Malibu, la série culte des années 90,<br />

est transformée en comédie potache<br />

et sexy. Dwayne Johnson et Zac Efron<br />

sortent les maillots rouges en compagnies<br />

des sportives et pulpeuses<br />

Alexandra Daddario, Priyanka Chopra.<br />

De : Ben Wheatley / Genre : Action / Avec : Brie Larson, Cillian Murphy, Armie Hammer<br />

De : Seth Gordon / Genre : Comédie / Avec : Dwayne Johnson, Zac Efron<br />

K.O.<br />

21 juin 21 juin 21 juin<br />

28 juin<br />

<strong>Le</strong> Grand Méchant<br />

Transformers :<br />

Renard et autres contes... <strong>Le</strong>s Ex<br />

The Last Knight<br />

IMAX<br />

De : Fabrice Gobert<br />

Genre : Thriller, fantastique<br />

Avec : Laurent Lafitte, Chiara Mastroianni<br />

De : Benjamin Renner<br />

Genre : Animation<br />

Avec les voix : G. Darnault, E. Noiraud<br />

De : Maurice Barthélémy<br />

Genre : Comédie<br />

Avec : Jean-Paul Rouve, Claudia Tagbo<br />

De : Michael Bay<br />

Genre : Action, science-fiction<br />

Avec : Mark Wahlberg, Anthony Hopkins<br />

Incarné par Laurent Lafitte,<br />

un homme sort du coma et<br />

vit alors un cauchemar éveillé.<br />

Plus rien n’est comme<br />

avant. Est-ce un rêve ou la<br />

réalité ? Est-il victime d’un<br />

complot ? <strong>Le</strong> créateur des<br />

Revenants signe un nouveau<br />

thriller intrigant.<br />

Benjamin Renner, le coréalisateur<br />

d’Ernest et Célestine<br />

(César du meilleur film d’animation<br />

2013), adapte avec<br />

l’animateur Patrick Imbert son<br />

excellente BD où un renard<br />

devient la « maman » de trois<br />

poussins très agités.<br />

À découvrir en famille.<br />

<strong>Le</strong>s deux anciens compères<br />

des Robin des Bois se<br />

retrouvent dans cette comédie<br />

chorale inspirée par un<br />

succès italien de Fausto Brizzi<br />

(2009), qui suit six couples<br />

de générations différentes<br />

dont la vie semble compliquée<br />

à cause de leurs ex.<br />

Dans ce cinquième épisode<br />

de la sagaTransformers, toujours<br />

réalisé par Michael Bay,<br />

des enfants épaulés par Mark<br />

Wahlberg mènent l’enquête,<br />

entre légende du roi Arthur,<br />

Seconde Guerre mondiale<br />

et voitures transformables.<br />

Attention les yeux !<br />

34<br />

LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉ

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