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WASNET News 14
(Cet article parut pour la première fois dans le volume11 N°3
du ‘Asian Seed and Planting Material’ de mai-juin 2004)
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Maintien en entrepot d’une qualité semencière
supérieure
Facteurs responsables du maintien en entrepot de
semences de qualité supérieure
La création d’une population végétale appropriée et
uniforme constitue un préalable à un rendement cultural
maximum. La population végétale finale et le potentiel
de rendement dépendent d’une combinaison de facteurs:
qualité semencière, taux de semis, conditions du lit de
germination et levée. La qualité semencière englobe
plusieurs caractéristiques clefs de chaque lot de semences
qui, ensemble, constituent la performance potentielle de
la culture. Toutes les composantes de la qualité semencière
sont importantes. Néanmoins, parmi elles, la germination
est l’unique indice le plus reconnu et le plus accepté.
La procédure établie pour vérifier ce paramètre a été
normalisée et s’intitule « test standard de germination ».
Les semences atteignent leur plus haut niveau qualitatif
à la maturité physiologique. Au delà, la détérioration
s’accélère, d’où la baisse en qualité. Au nombre des
facteurs qualitatifs concernés par le processus de
détérioration, il y a la viabilité. Les mécanismes de tests
semenciers disponibles permettent une bonne évaluation
de la semence. Cette situation aurait peu d’importance
si la relation entre les deux facteurs était constante.
Malheureusement, les semences perdent souvent plus
rapidement leur vigueur que leur viabilité.
Ainsi, un lot de semences peut avoir un taux de
germination relativement élevé et n’être d’aucune
valeur pour le semis. Si elle est bien appréciée, la vigueur
semencière ne consiste pas uniquement en une mesure
de l’aptitude de la semence à survivre et à lever en
milieu hostile, mais est aussi une mesure de sa capacité
en matière de stockage. Les semences à faible vigueur
sont aussi sensibles aux mauvaises conditions de stockage
qu’elles ne le sont dans un champ hostile.
La phase pré-stockage
En effet, le stockage commence au champ lorsque
les semences atteignent la maturité physiologique et
dépendent de facteurs exogènes tels que l’humidité, la
température, voire la pression biotique.
Mammohan Attavar
Aussi, les conditions environnementales à la maturation,
la récolte et au battage ont-elles une influence
considérable sur la viabilité de la graine et son potentiel
en matière de stockage. C’est pour cette raison que
l’endroit où les semences sont produites a une forte
incidence non seulement sur le rendement mais aussi
sur la gestion de la teneur en eau de la graine et sa qualité
globale par rapport à la viabilité, le pouvoir germinatif, la
santé, la vigueur voire le comportement de la plante.
Les régions caractérisées par de faibles précipitations, une
humidité relative basse, et qui sont suffisamment fraîches
pendant la maturation et la récolte des graines, sont plus
adaptées à la production semencière. La plupart des
études ont montré que le stockage commence au champ.
Il est donc nécessaire que toute entreprise qui s’embarque
dans la production et la commercialisation des semences
comprenne l’effet des facteurs d’avant le stockage sur la
qualité de la graine et se prépare conséquemment. Toutes
les pratiques de gestion qui entrent en jeu pendant le
stockage n’auront pas de succès si ces conditions initiales
ne sont pas réunies. Par exemple, si au départ la semence
est de qualité supérieure du fait de conditions maximales
en phase pré-récolte, il est possible que la phase de stockage
se déroule dans de bonnes conditions. En revanche, si la
qualité est mauvaise au départ (action des intempéries au
champ, teneur en eau élevée à la récolte, chaleur, faible
taux de germination, faible vigueur, problèmes sanitaires
etc.), il est difficile de l’améliorer même en adoptant de
meilleures pratiques de stockage.
Stockage des semences : facteurs cruciaux
Type de semence
D’abord, comprendre la semence. Certaines espèces se
conservent mieux que d’autres. Par exemple, la graine
de tomate se conserve mieux que la semence de chou
alors que cette dernière se comporte mieux en stockage
que la semence d’oignon. Il convient donc de tenir un
registre des données hydriques et de germination, ou de
procéder à des lectures au tétrazolium pour différentes
espèces dans le temps.