14.12.2012 Views

WASNET 14 news (French).indd - IITA

WASNET 14 news (French).indd - IITA

WASNET 14 news (French).indd - IITA

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Bulletin du réseau sur les semences en Afrique occidentale (<strong>WASNET</strong>)<br />

No. <strong>14</strong>, février 2005 ISSN 1595–2312<br />

Voici le quatorzième numéro de<br />

« Semences et Plants d’Afrique de<br />

l’Ouest », le bulletin du Réseau ouestafricain<br />

des semences et plants (<strong>WASNET</strong>).<br />

Le <strong>WASNET</strong> s’occupe des besoins et<br />

préoccupations des pays ouest-africains en<br />

matière de semences et plants. Il rassemble<br />

en une structure unique des acteurs publics et<br />

privés de la région, dans le but de les encourager<br />

à œuvrer ensemble pour un développement plus<br />

renforcé de l’industrie semencière aux niveaux<br />

local, national et régional.<br />

Ce bulletin n’est pas seulement un outil pour<br />

communiquer les toutes dernières découvertes<br />

de la fi lière au personnel chargé des semences et<br />

plants en Afrique de l’Ouest et au-delà. Son but est<br />

aussi d’informer les lecteurs des activités en cours<br />

dans le monde dans la fi lière des semences et<br />

dans d’autres réseaux ou associations connexes.<br />

Mieux encore, il peut être considéré comme un<br />

forum de discussion où lecteurs et contributeurs<br />

d’articles peuvent et sont encouragés à poser des<br />

questions et à y répondre.<br />

Le dernier numéro était consacré aux<br />

nouvelles du <strong>WASNET</strong> notamment au compte<br />

rendu de la quatrième session du Comité de<br />

plotage, aux Actes de la deuxième assemblée<br />

générale tenue du 23 au 26 février 2004 à<br />

Dakar (Sénégal), ainsi qu’au lancement des<br />

associations semencières nationales du Mali<br />

et du Niger. Ce numéro présente le logo et<br />

le règlement intérieur du <strong>WASNET</strong>. En outre,<br />

il présente la liste des acteurs et des variétés<br />

dans quelques pays du réseau, et celle des<br />

23 premières sociétés semencières du monde<br />

en 2004. On y trouve également les facteurs<br />

à l’origine du maintien de la qualité des<br />

semences entreposées, ainsi que l’aval de<br />

quatre présidents ouest-africains en faveur de<br />

l’utilisation de la biotechnologie pour accroître la<br />

sécurité alimentaire sur le continent. Il convient<br />

également de partager avec les lecteurs<br />

du bulletin du Réseau ouest-africain des<br />

semences et plants ce que c’est qu’une culture<br />

génétiquement modifi ée (GM), le premier test<br />

effectué sur le coton transgénique en Afrique de<br />

l’Ouest et quelques événements futurs.<br />

CORAF / WECARD<br />

Secretariat: PO Box 9698, KIA Accra, Ghana<br />

<strong>WASNET</strong> website<br />

Envoyez dès que possible vos observations sur les articles du bulletin<br />

ainsi que vos contributions pour notre prochain numéro.<br />

Sommaire<br />

International Institute<br />

of Tropical Agriculture<br />

www.wasnet.org<br />

Les nouvelles du <strong>WASNET</strong> ........................................................ 2<br />

Associations semencières nationales dans les pays membres<br />

du <strong>WASNET</strong>.......................................................................... 5<br />

Acteurs semenciers et varietes cultuvees au Benin,<br />

Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal et Sierra Leone ...................... 9<br />

Maintien en entrepot d’une qualite semenciere superieure........ 32<br />

Les 23 premieres societés semencières du monde en 2004.... 36<br />

Nouvelles de la biotechnologie............................................... 37<br />

Rencontres et ateliers .............................................................. 40<br />

1


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

2<br />

Les nouvelles du <strong>WASNET</strong><br />

Logo et règlement intérieur du <strong>WASNET</strong><br />

En marge de la deuxième<br />

assemblée générale du<br />

Réseau ouest-africain<br />

des semences et plants<br />

(<strong>WASNET</strong>) tenue du 23<br />

au 26 février 2004 à Dakar<br />

(Sénégal), les participants<br />

ont à l’unanimité adopté le<br />

logo et le règlement intérieur<br />

ci-après, tels qu’amendés<br />

par la quatrième session du<br />

Comité de pilotage.<br />

<strong>WASNET</strong><br />

Règlement interieur du <strong>WASNET</strong><br />

Section I: Composition<br />

Article 1: Peut être membre du Réseau Ouest-Africain<br />

des Semences et Plants (<strong>WASNET</strong>) tout acteur du<br />

secteur semencier, public ou privé, représentant un pays<br />

spécifique de l’Afrique de l’Ouest.<br />

Article 2: La demande d’adhésion formulée par un<br />

représentant du secteur public sera soumise, en son<br />

nom, par le Ministre chargé du secteur semencier, et<br />

celle du représentant du secteur privé par le Président<br />

de l’Association semencière nationale. La lettre de<br />

candidature doit être adressée avec accusé de réception<br />

au coordonnateur régional qui la transmettra au Comité<br />

de pilotage pour décision.<br />

Article 3: La décision d’admettre un nouveau membre sera<br />

prise par l’Assemblée générale ou par le Comité de pilotage<br />

qui en informera la prochaine assemblée générale.<br />

Article 4: L’admission d’un membre au sein du<br />

<strong>WASNET</strong> équivaut à son engagement, au nom de son<br />

pays, à respecter le règlement intérieur du <strong>WASNET</strong> et<br />

tout autre document à caractère administratif adopté par<br />

les organes de contrôle du réseau.<br />

Article 5: La qualité de membre honorifique peut être<br />

accordée à toute organisation régionale ou internationale<br />

qui contribue aux plans intellectuel, technique,<br />

scientifique et matériel au fonctionnement du réseau.<br />

Norbert G. Maroya<br />

Article 6: La perte de qualité de membre pour le non<br />

respect du règlement intérieur fera l’objet d’une décision<br />

prise par l’Assemblée générale sur la base d’un rapport<br />

soumis par le Comité de pilotage.<br />

Section II: Fonctionnement des organes<br />

du reseau<br />

Chapitre 1 er : L’Assemblée générale<br />

Article 7: L’Assemblée générale réunit tous les<br />

membres du réseau. Peuvent siéger en qualité<br />

d’observateurs, des agences de financement, des<br />

institutions régionales et internationales intervenant<br />

dans le secteur semencier, des sociétés semencières basées<br />

dans la région, et des organisations internationales non<br />

gouvernementales. Les observateurs ne jouissent pas du<br />

droit de vote. Les décisions seront prises à la majorité<br />

simple.<br />

Article 8: L’Assemblée générale est convoquée tous<br />

les deux ans. Elle se tient alternativement dans un<br />

pays francophone et anglophone. Le Coordonnateur<br />

régional devra, sur instruction du Président du Comité<br />

de pilotage, envoyer les invitations aux participants au<br />

moins 60 jours avant la date d’ouverture de l’Assemblée<br />

générale.<br />

Article 9: L’Assemblée générale:<br />

a. examine, amende au besoin et adopte<br />

son ordre du jour ;<br />

b. adopte ou modifie le règlement intérieur<br />

du réseau ;<br />

c. élit les membres du Comité de pilotage ;<br />

d. peut modifier les termes de référence de tous<br />

les organes du réseau ;<br />

e. adopte le rapport d’activité et le programme<br />

de travail du Coordonnateur régional ;<br />

f. approuve, modifie ou rejette tout document qui<br />

lui est soumis ;<br />

g. traite tous les points inscrits à son ordre du jour ;<br />

Article 10: L’Assemblée générale élit les membres du<br />

Comité de pilotage conformément aux procédures<br />

suivantes.


a. Les deux représentants dûment désignés par les pays<br />

(un du secteur public et un du secteur privé pour<br />

chaque pays) ont le droit de voter et d’être élus.<br />

b. Le Comité de pilotage est composé de quatre<br />

membres élus, deux du secteur public et deux du<br />

secteur privé.<br />

c. Les quatre membres du Comité de pilotage<br />

doivent provenir de quatre différents pays à<br />

savoir, deux de pays francophones et deux de pays<br />

anglophones.<br />

d. Le membre du Comité de pilotage, pour chaque<br />

catégorie, est élu par un vote à la majorité simple.<br />

e. Aucun candidat ne sera autorisé à participer au<br />

décompte des voix.<br />

f. Aucun candidat ne sera élu en dehors de<br />

l’Assemblée générale.<br />

Chapitre 2: Fonctionnement du Comité de pilotage<br />

Article 11: Les membres du Comité de pilotage seront<br />

élus de telle manière que si un francophone occupe le<br />

poste de président, le poste de vice-président reviendra<br />

à un anglophone et vice versa, et que si le président<br />

provient du secteur public, le vice-président proviendra<br />

du secteur privé.<br />

Article 12: Le Comité de pilotage se réunit en session<br />

ordinaire une fois l’an. Il est composé du Président,<br />

du vice-Président, du Secrétaire et d’un membre. Le<br />

Coordonnateur du <strong>WASNET</strong> y siègera es-qualité au<br />

même titre que les représentants de CORAF/WECARD,<br />

de l’ IITTA, de la GTZ et du CSIR.<br />

Article 13: Le Comité de pilotage:<br />

a. examine et évalue les activités menées par le réseau ;<br />

b. assiste le Coordonnateur dans la mise en oeuvre, le<br />

suivi et l’évaluation des activités du réseau ;<br />

c. examine le programme de travail du réseau ;<br />

d. conseille le Coordonnateur en vue de la prise<br />

d’importantes décisions concernant, par exemple,<br />

l’admission ou le retrait de pays membres ainsi<br />

que les questions de politique générale ;<br />

e. aide le coordonnateur à encourager la création, à<br />

l’échelle nationale, de réseaux et associations sur<br />

les semences dans chaque pays membre ;<br />

f. assure la liaison entre l’Assemblée générale et les<br />

organes politiques de la région (ex. CORAF et<br />

CEDEAO) et avec les pays membres en vue des<br />

solutions à apporter aux problèmes de politique<br />

générale ;<br />

g. délègue le Coordonnateur régional pour qu’il soumette,<br />

lors des assemblées générales, un rapport<br />

sur le progrès accompli ainsi que les obstacles à la<br />

mise en oeuvre des activités du <strong>WASNET</strong>;<br />

h. traite tous les points inscrits à son ordre du jour.<br />

<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Article <strong>14</strong>: Le Comité de pilotage se réunit en session<br />

ordinaire chaque année dans le pays qui abrite le bureau<br />

de coordination du réseau. Le Coordonnateur, en<br />

consultation avec le Président du Comité de pilotage,<br />

prépare et organise les réunions du Comité de pilotage.<br />

Article 15: Le mandat des membres du Comité de<br />

pilotage est de deux ans renouvelables une fois, mais la<br />

continuité devra être assurée.<br />

Article 16: Le Comité de pilotage assiste le<br />

Coordonnateur dans la recherche de financement<br />

auprès des bailleurs de fonds nationaux, régionaux et<br />

internationaux.<br />

Article 17: Le président du Comité de pilotage :<br />

a. préside et dirige le Comité de pilotage ainsi que<br />

l’Assemblée générale ;<br />

b. représente le Comité de pilotage auprès des<br />

partenaires ;<br />

c. prépare l’ordre du jour des sessions du Comité de<br />

pilotage et de l’Assemblée générale en consultation<br />

avec les autres membres du Comité de pilotage et<br />

le Coordonnateur du <strong>WASNET</strong> ;<br />

d. veille à la suite donnée aux décisions du Comité<br />

de pilotage ainsi qu’aux résolutions prises par<br />

l’Assemblée générale.<br />

Article 18: Le vice-Président du Comité de pilotage :<br />

a. assiste le Président dans l’exécution de toutes ses<br />

responsabilités ;<br />

b. représente le Président lorsque ce dernier est<br />

absent ou se trouve dans l’incapacité d’exercer ses<br />

responsabilités.<br />

Article 19: Le Secrétaire du Comité de pilotage :<br />

a. dirige le secrétariat lors des réunions du Comité de<br />

pilotage ;<br />

b. rédige, sous l’autorité du président, le compte<br />

rendu, les Actes et les rapports des réunions du<br />

Comité de pilotage et de l’Assemblée générale ;<br />

c. soumet un rapport à l’Assemblée générale sur les<br />

activités du Comité de pilotage ;<br />

d. envoie des exemplaires des rapports et des<br />

comptes rendus à tous les membres du Comité de<br />

pilotage, au Coordonnateur et aux représentants<br />

nationaux ;<br />

e. rédige, sous la responsabilité du Comité de<br />

pilotage, toute correspondance administrative et<br />

procède à l’archivage de la documentation tenue<br />

par le secrétaire.<br />

Article 20: Le quatrième membre élu du Comité de<br />

pilotage :<br />

a. assiste le/la secrétaire dans l’exercice de ses<br />

responsabilités ;<br />

3


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

b. représente le/la secrétaire en cas d’absence ou<br />

d’incapacité de ce (cette) dernier (ère),<br />

c. peut être appelé à exécuter des tâches qui lui<br />

seront spécialement confiées par le Président.<br />

Article 21: Sur demande de l’Assemblée générale, ou<br />

sur son initiative personnelle, le Comité de pilotage<br />

peut mettre en place des organes ad hoc, des comités<br />

techniques, des groupes de travail et des comités<br />

permanents sous réserve des procédures suivantes :<br />

a. Ces organes peuvent être établis chaque fois que le<br />

Comité de pilotage estime qu’ils sont de nature à<br />

lui faciliter la tâche.<br />

b. Avant la mise en place d’un tel organe, le Comité<br />

de pilotage en déterminera le mandat, la durée<br />

et la composition et examinera l’incidence<br />

administrative et financière de telles décisions.<br />

c. Les organes ad hoc rendent compte au Comité<br />

de pilotage qui, à son tour, peut rendre compte à<br />

l’Assemblée générale.<br />

Chapitre 3: Droits et obligations des membres<br />

Article 22: Chaque représentant national a le droit de:<br />

a. s’exprimer dans au moins l’une des deux langues<br />

officielles du <strong>WASNET</strong>: l’anglais ou le français ;<br />

b. de s’acquitter régulièrement de ses obligations<br />

nationales, régionales, techniques, scientifiques et<br />

financières vis-à-vis du réseau ;<br />

4<br />

c. de prendre l’initiative d’informer sur les<br />

activités du réseau, et de communiquer<br />

l’information à d’autres acteurs du secteur<br />

semencier dans son pays ;<br />

d. d’obtenir tous les documents officiels<br />

du réseau ;<br />

e. d’organiser les services d’interprétation<br />

simultanée en anglais et en français lors de<br />

l’Assemblée générale ;<br />

f. de demander et d’obtenir, le cas échéant,<br />

le soutien du réseau.<br />

Section III: Autres questions<br />

Article 23: Ce règlement intérieur doit être adopté<br />

par l’Assemblée générale et peut être modifié par le<br />

Comité de pilotage. Cependant, pour prendre effet, les<br />

modifications devront être approuvées par l’Assemblée<br />

générale.<br />

Article 24: Les réseaux nationaux peuvent adopter des<br />

règlements intérieurs adaptés à leurs propres contextes.<br />

Toutefois, ils sont tenus d’observer le règlement intérieur<br />

adopté à l’échelle régionale par le réseau.<br />

Norbert G. Maroya, Regional Coordinator <strong>WASNET</strong>,<br />

PO Box 9698 KIA Accra, Tel/Fax: +233 7807<strong>14</strong>;<br />

E-mail: n.maroya@cgiar.org


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Associations semencières nationales dans les<br />

pays membres du <strong>WASNET</strong><br />

Association professionnelle des producteurs, importateurs<br />

et distributeurs d’intrants agricoles de Guinée<br />

Contexte<br />

• L’Etat s’est désengagé de la production et de la<br />

commercialisation.<br />

• La population de 8 millions d’habitants est à 70%<br />

agricole.<br />

• Le potentiel cultural est évalué à six millions<br />

d’hectares de terres agricoles.<br />

• Les conditions écologiques sont excellentes.<br />

• Les cultures vivrières sont prédominantes.<br />

• Les intrants sont rares et leur coût élevé.<br />

• Les pratiques culturales restent traditionnelles.<br />

Profi l des membres de l’APIDIA.<br />

Actions semencières des membres.<br />

M. Mamadou A. Kane<br />

• Le pouvoir d’achat du paysan demeure faible.<br />

• La sécurité alimentaire est aléatoire.<br />

Les opérateurs associés<br />

1 SPCIA SARL<br />

2 ENCIG SARL<br />

3 COMPTOIR AGRICOLE SA<br />

4 SAMAK SA<br />

5 SAREF INTERNATIONAL SA<br />

6 ETS TIDIANE AGRICULTURE<br />

7 PAPA SYLLA & FILS<br />

8 SAKO & FRERES<br />

Désignation Domaines Activités Adresses<br />

SPCIA SARL Production, distribution,<br />

importation, exportation<br />

COMPTOIR<br />

AGRICOLE SA<br />

Ets TIDIANE<br />

AGRICULTURE<br />

Semences,<br />

engrais, matériel<br />

Distribution, importation Semences;<br />

engrais, pesticides<br />

Distribution, importation Semences<br />

engrais, pesticides<br />

ENCIG SARL Distribution, importation Semences,<br />

engrais<br />

BP 437 – Conakry spciagn@yahoo.com<br />

Tel/Fax +224 45 39 95 Mobile + 224<br />

213776<br />

Tel +224 334095 act.gui@mirinet.net.gn<br />

Tel +224 250973 & + 224 224713<br />

agrdiallo@yahoo.fr<br />

BP 3271 – Conakry Tel +224 422310<br />

SAREF INT SARL Distribution, importation Engrais, pesticides BP 3915 – Conakry Tel + 224 45<strong>14</strong>96<br />

saref@usan-gn.net<br />

Ets PAPA SYLLA &<br />

FILS<br />

Distribution, importation Pesticides, matériel Tel +224 330188 sylla_salim@yahoo.fr<br />

Ets SAKO & FRERES Distribution, importation Engrais, pesticides BP 1269 – Coankry Tel +224 464570<br />

SAMAK SA Distribution, importation Engrais, pesticides Tel +224 260005 malickkhadra@yahoo.fr<br />

Désignation Semences Volume par an<br />

SPCIA SARL Riz /arachide légumières Jusqu’à 2500 tonnes 0,3 tonnes<br />

COMPTOIR AGRICOLE SA légumières 1,5 tonne<br />

Ets TIDIANE AGRICULTURE légumières 0,5 tonne<br />

ENCIG SARL légumières 0,3 tonne<br />

5


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Mission de l’APIDIA<br />

• développer la production et les importations de<br />

semences, engrais, pesticides, et matériels agricoles<br />

• dynamiser la distribution et l’utilisation des<br />

facteurs de production<br />

• renforcer la capacité technique et professionnelle<br />

des membres<br />

• assurer le plaidoyer et la défense des intérêts des<br />

membres (personne physique et morale)<br />

Objectifs de l’APIDIA<br />

• Participer à l’organisation et à la réglementation<br />

du commerce des intrants (législation, offre,<br />

demande, fraude…)<br />

• Professionnaliser par voie de formation les sociétés<br />

associées<br />

• Déterminer des bases communes de marketing<br />

en faveur des membres (prix, qualité, marchés,<br />

foires…)<br />

• Dynamiser la distribution des produits par la<br />

baisse des prix de vente aux producteurs<br />

Conditions d’adhésion à l’APIDIA<br />

• Ouverte à toutes personnes physiques ou morales,<br />

guinéennes ou étrangères<br />

• Adhérer aux statuts de l’association<br />

• Payer le droit d’adhésion<br />

• Payer la carte de membre<br />

• S’acquitter des cotisations annuelles<br />

Organes de gestion<br />

• Assemblée générale démocratique : instance de<br />

décision / un membre, une voie<br />

• Bureau exécutif permanent comprenant :<br />

• Un Président, membre de l’assemblée générale<br />

• Un Directeur Exécutif, salarié de l’APIDIA<br />

• Un Trésorier, membre de l’assemblée générale<br />

• Commissaires aux comptes chargés du contrôle,<br />

et de l’appui aux décisions technico-financières<br />

Ressources de l’APIDIA<br />

• Cotisations des membres<br />

• Dons et subventions des institutions, ONG et<br />

autres partenaires au développement.<br />

• Intérêts et revenus sur les biens et valeurs lui<br />

appartenant.<br />

• Ristournes commerciales sur les opérations réussies.<br />

Faiblesses actuelles<br />

• Faibles performances professionnelles des membres.<br />

• Faiblesse de moyens des membres.<br />

6<br />

• Manque de fonds de garantie bancaire pour<br />

couvrir les importations d’intrants.<br />

• Manque d’appui des partenaires au<br />

développement.<br />

• Marché tronqué par le KR 2.<br />

• Manque d’appui promotionnel et de confiance des<br />

décideurs.<br />

• Exclusion dans l’approvisionnement en intrants<br />

des projets de développement.<br />

Partenaires<br />

Public<br />

• Ministère de l’Agriculture<br />

• Institut de Recherche Agronomique de Guinée<br />

• Service National de Vulgarisation<br />

• Service National des Sols<br />

• FAO/IFS<br />

Privé<br />

• Chambre d’Agriculture<br />

• Organisations paysannes<br />

• Chambre du commerce<br />

• Micros entreprises locales<br />

• Organisations Non Gouvernementales<br />

• <strong>WASNET</strong><br />

• WASDU<br />

• IFDC<br />

• AFSTA<br />

Résultats attendus<br />

• Volume d’intrants employés augmenté ;<br />

• Chiffre d’affaires des associés amélioré ;<br />

• Capacité professionnelle des associés améliorée ;<br />

• Implication dans l’exécution des projets acquise et<br />

renforcée ;<br />

• Nouveaux emplois agricoles créés ;<br />

• Pouvoir d’achat des producteurs amélioré ;<br />

• Marketing de groupe assuré et consolidé.<br />

Perspectives d’avenir<br />

• Devenir un partenaire fiable de la recherche<br />

agronomique et des projets agricoles de<br />

développement.<br />

• Développer un stock de sécurité régional de<br />

semences des meilleures variétés résorbant l’effet<br />

des aléas climatiques.<br />

• Promouvoir le commerce intra régional durable<br />

des semences vivrières et légumières.<br />

• Développer des centres de multiplication de<br />

matériel végétal (CPMV) de cultures pérennes.<br />

M. Mamadou A. Kane, Président APIDIA et DG SPCIA BP 437–705<br />

Quatrième Avenue Manquepas–Conakry Bureau : +224 45 39 95 Privé : +224 11<br />

22 19 13Fax : +224 45 39 95 Email : spciagn@yahoo.com


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

L’Union nationale interprofessionnelle des<br />

semences du Sénégal<br />

Denomination<br />

Union Nationale Interprofessionnelle des Semences,<br />

créée en 1992 reconnu par l’Etat en 1994.<br />

Mission<br />

Défendre les intérêts de ses membres et renforcer leurs<br />

capacités de manière à pouvoir fournir des semences<br />

de qualité en quantité suffisante aux producteurs et<br />

utilisateurs de semences sélectionnées.<br />

Statut juridique<br />

Association nationale qui dispose d’un statut et d’un<br />

règlement intérieur enregistrés au niveau du Ministère<br />

chargé des associations.<br />

Composition<br />

Elle est composée de 194 membres catégorisés comme<br />

suit :<br />

– des opérateurs individuels<br />

– des Groupements d’Intérêt Economique (GIE)<br />

– des sections villageoises<br />

– des coopératives agricoles<br />

– des groupements de femmes<br />

– des groupes de producteurs<br />

– des sociétés semencières<br />

– des associations de producteurs<br />

– des commerçants<br />

– des transporteurs<br />

Domaine d’intervention<br />

Ces opérateurs interviennent dans la production, la<br />

collecte et la commercialisation des semences.<br />

Les organes de l’unis<br />

Assemblée générale<br />

Elle est composée de l’ensemble des membres évoluant<br />

au niveau de quatre zones qui englobent les régions<br />

du Sénégal; chaque zone met en place un bureau<br />

composé:<br />

• d’un président<br />

• d’un vice-président<br />

• d’un trésorier<br />

• d’un secrétaire général<br />

• d’un conseiller<br />

M. Amadou M. Djigo<br />

Conseil d’administration<br />

Sont membres de droit du conseil les cinq délégués de<br />

chaque zone. Ils mettent en place le bureau du Conseil<br />

d’administration à la tête duquel est élu un président qui<br />

est le responsable moral de l’association. Il y a également<br />

des présidents de commission :<br />

• arachide<br />

• céréales<br />

• horticoles<br />

• finance<br />

Arachide :<br />

• 1800 tonnes campagne 1999–2000<br />

• 7000 tonnes campagne 2000–2001<br />

• 18 000 tonnes campagne 2001–2002<br />

• 35 000 tonnes campagne 2002–2003<br />

Infrastructure arachidière<br />

Ces quantités de semences sont collectées et<br />

commercialisées au niveau de 3<strong>14</strong> magasins (Secco). La<br />

capacité de stockage par magasin varie entre 200 à 500<br />

tonnes; il en existe même qui peut stocker 1000 tonnes<br />

d’arachide. Chaque magasin polarise 20 à 35 villages.<br />

Céréales<br />

La production annuelle de 2000 à 2500 tonnes de<br />

semences de riz s’est fixée au niveau des chaînes de<br />

conditionnement disponibles à Richard Toll, dans la<br />

vallée du Fleuve Sénégal, et à Bignona, dans la zone<br />

Sud. Toutes les semences de riz sélectionnées sont<br />

produites par l’UNIS. La quantité la plus importante<br />

sert à l’approvisionnement du marché national. Le<br />

reste est exporté en Mauritanie et en Guinée Bissau.<br />

L’exportation des semences sélectionnées de qualité<br />

vers ces destinations a débouché sur la création de<br />

l’Association sous-Régionale des Interprofessionnelles<br />

des Semences et plants (l’ARIS). La production du<br />

mil, du sorgho et du maïs est assurée par les opérateurs<br />

utilisant les stations de conditionnement de l’UNIS à<br />

Diourbel, Keur Samba Gaye et Tambacounda.<br />

Espèces horticoles<br />

La production des semences d’espèce maraîchère et la<br />

commercialisation sont assurées par TROPICASEM,<br />

société disposant d’un réseau de commercialisation au<br />

7


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

niveau de toutes les régions du Sénégal et de presque tous<br />

les autres pays de la sous région. Cette société intervient<br />

dans la recherche et l’amélioration des espèces adaptées<br />

à la zone tropicale.<br />

Finances<br />

Les droits d’adhésion, les cotisations annuelles et<br />

les contributions sont les principales ressources de<br />

l’association. Pour assurer l’exécution de leurs programmes,<br />

les opérateurs membres disposent d’une ligne de crédit à la<br />

Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal (CNCAS)<br />

alimentée par l’Union Européenne grâce aux dispositions<br />

de l’accord cadre (Etat du Sénégal – Comité National<br />

Interprofessionnel de l’Arachide (CNIA).<br />

Partenaires<br />

a. Secteur public : Institut Sénégalais de Recherches<br />

Agricoles (ISRA), Division des Semences (DISEM)<br />

de la Direction de l’Agriculture, Service de<br />

vulgarisation Agricole, service de quarantaine etc.<br />

b. Partenaires nationaux: CNIA, NOVASEN,<br />

SONACOS, FNOPS, SOSEM, SAPCA / EGAS,<br />

CCPA, SISMAR, SENCHIM, ICS, CNCAS,<br />

UNCAS, SODISCA.<br />

c. Partenaires régionaux et internationaux : ARIS,<br />

AFSTA, <strong>WASNET</strong>, WASDU, APIA, RAS,<br />

CILSS GNIS, FIS, SAFGRAD, USAID, Union<br />

européenne, IFDC, FAO, ECRISAT<br />

Contraintes<br />

– Elles sont liées à la difficulté de mobilisation du<br />

crédit pour certaines filières.<br />

– Retard de financement.<br />

– Intervention de l’Etat dans la commercialisation<br />

de semences par moment<br />

– Concurrence déloyale du secteur public.<br />

– Production liée aux aléas climatiques (hivernage<br />

2002–2003).<br />

8<br />

Défis à relever<br />

Arriver à implanter une véritable industrie semencière<br />

au Sénégal.<br />

Perspectives d’avenir<br />

A travers UNIS SA au capital de 100 000 000 F<br />

CFA, installer de petites unités de transformation qui<br />

pourraient sortir l’association du cadre d’appui qui dans<br />

bien des cas crée une situation de dépendance vis-à-vis<br />

du bailleur de fonds.<br />

Conclusion et recommandation<br />

En 1999, lors de notre élection à la présidence de<br />

l’UNIS, nous n’avions que 1800 tonnes de semences<br />

sélectionnées d’arachide. Trois ans plus tard, nous étions<br />

à 35 000 tonnes.<br />

Pour la même période, 22 opérateurs étaient éligibles<br />

au crédit bancaire avec une capacité de mobilisation<br />

de 120 000 000 F CFA, nous sommes arrivés à 193<br />

opérateurs mobilisant 3 500 000 000 F CFA.<br />

Ces résultats ont pu se réaliser grâce au professionnalisme<br />

des membres et à la collaboration qui a toujours existé<br />

entre l’ISRA, la DISEM et la CNCAS.<br />

N’eut été la situation catastrophique de l’hivernage<br />

2002–2003, ces résultats allaient s’inscrire dans une<br />

constance.<br />

Nos recommandations portent sur le renforcement des<br />

relations existant entre les différents partenaires que<br />

nous venons de citer pour arriver à bâtir une véritable<br />

industrie semencière en Afrique et une libre circulation<br />

des semences à travers l’harmonisation des règlements<br />

et la maîtrise de l’information au grand profit des<br />

agriculteurs de l’Afrique et du monde.<br />

M. Amadou Moustapha Djigo, Président UNIS Scat Urbam Imb NW3 cité<br />

Fougérole BP 30057 Dakar Sénégal, Bureau: 827 35 <strong>14</strong> Privé: 820 20 39;<br />

Fax: 827 35<strong>14</strong> / 820 2039 Email: amdjigo@hotmail.com


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Acteurs semenciers et variétés cultivees au Bénin,<br />

Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal et Sierra Léone<br />

Située en Afrique de l’ouest dans le Golfe de Guinée, la<br />

République du Bénin couvre une superficie de 1<strong>14</strong>.763<br />

km2 ou 11.476.300 ha dont 7.050.000 ha, soit 61,4 %<br />

sont cultivables pour une population totale estimée en<br />

1999 à 6.187.173 habitants. Cette population qui est<br />

rurale à 64 %, reste concentrée dans les départements du<br />

Sud sur 12 % seulement de la superficie totale du pays.<br />

De part sa situation géographique, le Bénin est limité<br />

au nord-est par le Niger, au nord-ouest par le Burkina-<br />

Faso, à l’est par le Nigeria, à l’ouest par le Togo et au<br />

sud par l’Océan atlantique. Il bénéficie des conditions<br />

naturelles favorables aux activités agricoles, à l’élevage<br />

et à la pêche.<br />

Le relief du Bénin est peu accidenté. Cependant, on<br />

note des chaînes de montagnes dans la zone nordouest<br />

(ATACORA). On distingue des sols minéraux<br />

comprenant les roches. Les vertisols à caractère<br />

hydromorphe sont localisés au Sud du Bénin mais se<br />

rencontrent aussi dans la bordure du fleuve Niger et<br />

de la Pendjari. Ces sols sont globalement fertiles. La<br />

végétation est caractérisée par une forêt raréfiée, les<br />

palmeraies et cocoteraies au sud et une savane avançant<br />

vers le centre du pays.<br />

Liste des utilisateurs fi naux de semences.<br />

Bénin<br />

M.C. Hounpkonou<br />

N° d’ordre Nom de l’utilisateur Principales activités Cultures concernées Adresse<br />

01<br />

02<br />

03<br />

04<br />

05<br />

06<br />

07<br />

08<br />

09<br />

10<br />

11<br />

12<br />

13<br />

ONG CAPID- 01639-83<br />

ONG OFDEDE<br />

ONG ABICE<br />

ONG JAE<br />

ONG A.DEM<br />

ONG CVADES<br />

ONG APIC<br />

ONG AGIR<br />

ONG CRDB<br />

Les semenciers de l’Atlantique<br />

(Mr Adjagbe François<br />

Les semenciers du Zou<br />

(Mr Didolanvi Christophe<br />

Les semenciers du Borgou<br />

Les semenciers de l’ATACORA<br />

Production<br />

‘’<br />

‘’<br />

‘’<br />

‘’<br />

‘’<br />

‘’<br />

‘’<br />

‘’<br />

‘’<br />

‘’<br />

‘’<br />

‘’<br />

Un réseau hydrographique assez fourni composé de fleuves,<br />

de lacs, de lagunes et d’affluents arrose le Bénin du nord au<br />

sud et de l’est à l’ouest. Il est complété par une pluviométrie<br />

régulée par quatre (4) saisons au sud (2 saisons de pluie et<br />

2 saisons sèches), et de deux saisons au nord (une saison<br />

de pluie et une saison sèche), souvent bonne et plus ou<br />

moins bien répartie au cours de l’année. La pluviométrie est<br />

généralement supérieure à 800 mm en moyenne par an.<br />

L’agriculture est la principale activité de la population<br />

béninoise. Elle contribue pour près de 40 % au produit<br />

intérieur brut (PIB) et parvient à satisfaire les besoins de<br />

la population à plus de 70 %. L’utilisation des semences<br />

est faible pour la production des cultures vivrières mais<br />

très élevée pour celle des cultures industrielles. Les<br />

principaux utilisateurs se catégorisent comme suit :<br />

Liste des associations et opérateurs de<br />

semences<br />

Il n’existe pas d’association semencière ni d’opérateurs<br />

semenciers mais la stratégie mise en place à travers<br />

l’installation des banques de semences dans toutes les<br />

communes du Bénin fera naître plus tard des associations<br />

et des opérateurs de semences.<br />

Manioc<br />

Manioc<br />

Manioc<br />

‘’<br />

‘’<br />

‘’<br />

‘’<br />

‘’<br />

‘’<br />

Maïs<br />

Maïs- Niébé/arachi<br />

Maïs-arachide<br />

Riz-Sézame<br />

KANDI/BORGOU/BENIN<br />

Tél : 61 22 53 Parakou /Bénin<br />

Tél : 30 88 23 Cot/ Bénin<br />

Tél : 92 09 32 Aplahoué/ Bénin<br />

Tél : 61 08 94 Parakou /Bénin<br />

Tél : 87 38 09 Djougou/Bénin<br />

Tél : 61 29 36 / 01 02 89<br />

Tél : 33 82 80 / 95 15 40 Cotonou<br />

Tél : 45 55 63 Djakotomey ou<br />

35 02 25 / 91 11 70 ZE-TOFFO Abomey<br />

Calavi-Ouidah et Kpomassè-CARDER<br />

Atlantique<br />

CARDER Zou Bénin<br />

CARDER Borgou<br />

CARDER Atacora Bénin<br />

9


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Liste des variétés utilisées par les paysans homologuées ou non.<br />

Spéculation Espèce Appellation Type de variété Cycle Utilisation<br />

Céréales<br />

Racines et<br />

tubercules<br />

Légumineuses<br />

Statistique de production de semences des principales cultures vivrières de 1990 à 2002.<br />

Année Espèce Variété Production (kg)<br />

1990 Maïs DMR-ESR<br />

SEKOU-85<br />

POSARICA<br />

PIRSABAK<br />

SUCRE<br />

1994 Maïs<br />

DMR-ESR<br />

Niébé<br />

IT 82D 326<br />

NI 86-650<br />

IT 81D 1137<br />

1995 Sésame 32-15<br />

Source: CRA Niaouli<br />

Les semences de base et certifiées de maïs, d’arachide et de niébé sont disponibles au niveau des producteurs. Les<br />

centres d’action régionale pour le Développement Rural (CARDER) qui ont en charge la collecte des informations,<br />

ne disposent plus de moyens et sont en pleine restructuration.<br />

M. Mohamed C. Hounpkonou, Chef, Service des semences et plants BP 58 Porto Novo, Bénin ; Bureau: +229 21 32 90 /93 Privé: +229 21 50 80 Fax: +229 21 44 13<br />

Email: c.hounkponou@coraf.org<br />

10<br />

DMR-ESR<br />

Composite<br />

90 jrs Alimentaire<br />

Maïs PIRSABACK 7930 Composite<br />

90 jrs<br />

‘’<br />

SEKOU 85TZSR<br />

‘’<br />

OBATAMPA<br />

Composite<br />

110 jrs<br />

‘’<br />

Composite<br />

110 jrs<br />

ADNY 11<br />

Bas-fonds et irrig. 110 jrs<br />

‘’<br />

ITA 212<br />

‘’<br />

120 jrs ‘’<br />

NIAPIS 8612<br />

‘’<br />

110 jrs<br />

‘’<br />

Riz<br />

11365<br />

‘’<br />

115 jrs<br />

‘’<br />

TOX 3081<br />

Bas-fonds<br />

115 jrs<br />

‘’<br />

ITA 222<br />

‘’<br />

115 jrs<br />

‘’<br />

ITA 304<br />

Bas-fonds et irrig. 115 jrs<br />

‘’<br />

INRIS 88<br />

Bas-fonds + Hydro. 100 jrs ‘’<br />

ITA 267<br />

Pluvial<br />

95 jrs<br />

‘’<br />

ITA 333<br />

‘’<br />

110 jrs<br />

‘’<br />

ITA 136<br />

‘’<br />

115 jrs<br />

‘’<br />

Manioc BEN 86052<br />

8-12mois ‘’<br />

RB 89509<br />

–<br />

8-12mois ‘’<br />

TMS 30572<br />

8-12mois ‘’<br />

Niébé IT 82E32<br />

60 jrs<br />

‘’<br />

NI 86-650-3<br />

–<br />

70 jrs<br />

‘’<br />

IT 84 D1137<br />

75 jrs<br />

‘’<br />

TVX 3236<br />

75 jrs<br />

‘’<br />

Arachide TS 32-1<br />

90 jrs<br />

‘’<br />

KH <strong>14</strong>9A<br />

–<br />

90 jrs<br />

‘’<br />

55-437<br />

90 jrs<br />

‘’<br />

47-10<br />

90 jrs<br />

‘’<br />

Sésame – – ‘’<br />

S-42<br />

2002 Sésame S-42<br />

Gros-3<br />

38-1-7<br />

32-5<br />

yender<br />

6 500<br />

2 712<br />

2 665<br />

1 425<br />

75<br />

9213<br />

330<br />

432<br />

106<br />

25<br />

61<br />

<strong>14</strong><br />

40<br />

28<br />

70<br />

76


L’économie burkinabè repose largement sur les secteurs<br />

de l’agriculture et de l’élevage qui contribuent en<br />

moyenne 35 % du produit intérieur brut (PIB), et<br />

assurent 80 % des recettes d’exportation. Le secteur<br />

agricole occupe près de 86 % de la population active.<br />

Il constitue le secteur essentiel en matière d’emplois, de<br />

revenus et de possibilités d’exportation.<br />

L’agriculture burkinabè est essentiellement pluviale ;<br />

elle est donc fortement dépendante de l’instabilité des<br />

conditions climatiques. Les fluctuations des taux de<br />

croissance sont fortement tributaires des productions<br />

agricoles qui elles-mêmes sont soumises aux aléas<br />

climatiques.<br />

Les semences constituent la matière première de toute<br />

production agricole. Elles jouent un rôle vital dans<br />

l’agriculture et interviennent de façon significative<br />

pour près de 40 % des rendements dans les conditions<br />

optimales d’exploitation agricole.<br />

Burkina Faso<br />

M.A. Zongo<br />

<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Liste des utilisateurs collectifs des semences<br />

Au Burkina Faso, les utilisateurs des semences sont :<br />

– des groupements (GPS), associations ou<br />

coopératives, les individuels.<br />

– ONG, Projets<br />

La liste n’est pas exhaustive et les intéressés produisent et<br />

commercialisent en même temps leurs semences.<br />

Liste des associations semencières qui<br />

existent dans le pays<br />

A l’heure actuelle, vingt deux (22) associations et<br />

groupements des producteurs semenciers (GPS) sont<br />

déjà constitués et la plupart ont déjà reçu leur agrément<br />

de reconnaissance. Il faut noter également la présence<br />

des nouveaux acteurs dont l’objectif est de faire de la<br />

production des semences leur principale activité.<br />

Le tableau ci-dessous présente la situation des<br />

groupements des producteurs semenciers (GPS)<br />

Le tableau ci-dessous présente la situation des groupements des producteurs semenciers (GPS).<br />

Régions Nom du groupement Village Nombre d’adhérents<br />

Est<br />

Groupement TORMA<br />

Groupement Boussiébou<br />

Diapaga 15<br />

12<br />

Groupement semencier de Pama Pama 32<br />

Groupement semencier de Bogandé Bogandé 13<br />

Groupement semencier de Logobou Logobou 12<br />

Groupement semencier de Partiaga Partiaga 9<br />

groupement Pabotonga Bani périmètre 22<br />

Sahel<br />

groupement Jaam Nati Bani ferme 32<br />

groupement Loromi Pobé-Mengao 40<br />

Sud-Ouest Association des multiplicateurs de semences du<br />

Poni –Noumbiel<br />

20<br />

Groupement Songoinsira Koro 13<br />

Hauts- bassins Groupement semencier Séguéré 15<br />

groupement Wouro - deni Koro 19<br />

Centre Est Groupement des producteurs de semences de riz Bagré 31<br />

Groupement semencier Zabré 10<br />

Comoé Groupement semencier Diarabakoko 15<br />

Plateau central Groupement semencier Loumbila <strong>14</strong>2<br />

Boucle du<br />

Mouhoun<br />

Groupement GNAHINI Bondo Rayoro 12<br />

Groupement SIMA YAMASENE JENKULU 9<br />

Groupement Bodaba rayoro 11<br />

Groupement semencier Kié 24<br />

Total 512<br />

NB : Ces groupements et ces associations se sont spécialisés dans l’activité de production semencière. Les spéculations objet de leur<br />

production sont essentiellement les céréales, les légumineuses et les aubergineuses.<br />

11


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Quelques statistiques de production de semences au Burkina Faso (1994/95 à 2002/2003).<br />

Campagnes<br />

agricoles<br />

Spéculations<br />

Sorgho<br />

Mil<br />

Maïs<br />

Riz<br />

Arachide<br />

Niébé<br />

Sésame<br />

Soja<br />

12<br />

1994/95 1995/96 1996/97 1997/98 1998/99 1999/00 2000/01 2001/02 2002/2003<br />

19.267<br />

4.961<br />

130.726<br />

42.102<br />

23.436<br />

10.577<br />

0.893<br />

3.449<br />

10.309<br />

5.167<br />

72.372<br />

61.648<br />

27.854<br />

19.892<br />

1.017<br />

0.515<br />

7.567<br />

5.535<br />

79.579<br />

<strong>14</strong>6.512<br />

12.791<br />

19.443<br />

3.904<br />

4.350<br />

8.451<br />

8.320<br />

43.582<br />

244.174<br />

0.916<br />

29.438<br />

0.190<br />

0.050<br />

22.8<strong>14</strong><br />

10.597<br />

<strong>14</strong>2.869<br />

258.150<br />

5.410<br />

15.651<br />

0.615<br />

3.531<br />

33.892<br />

12.080<br />

253.738<br />

8.455<br />

25.418<br />

39.189<br />

3.606<br />

7.769<br />

18.017<br />

10.139<br />

185.744<br />

2.790<br />

7.311<br />

21.066<br />

5.076<br />

1.797<br />

31.018<br />

6.491<br />

532.588<br />

18.562<br />

9.696<br />

41.092<br />

20.282<br />

–<br />

46.198<br />

2.405<br />

1540.433<br />

241.460<br />

3.640<br />

21.770<br />

45.263<br />

19.570<br />

Total 235.411 198.864 279.581 335.121 459.637 394.550 251.940 659.729 1920.73<br />

Liste des opérateurs semenciers<br />

Il n’y a pas d’opérateur semencier au sens propre du<br />

terme. Il est important de noter que la plupart des<br />

producteurs commercialisent leurs semences.<br />

Cependant, on constate que dans le cadre des semences<br />

maraîchères, des sociétés telles que KING AGRO,<br />

TECHNICEM, NACOSEM tiennent une place<br />

prépondérante.<br />

Autres activités réalisées dans le<br />

secteur semencier en 2003<br />

• Sensibilisation et formation des producteurs<br />

semenciers et des agents d’encadrement ;<br />

• Mission de suivie technique de la production<br />

semencière tout au long de la campagne agricole<br />

2003–2004.<br />

• Organisation de la Journée Nationale du Paysan<br />

le 27 décembre 2003 à KAYA. Elle a été une<br />

rencontre entre les producteurs et les autorités afin<br />

d’échanger sur les stratégies à mettre en place pour<br />

la promotion des organisations paysannes et la<br />

lutte contre la pauvreté.<br />

• Démonstrations engrais et semences améliorées en<br />

milieu paysan.<br />

Les sources de financement agricoles impliquant les<br />

semences sont :<br />

– Projet « Développement du Secteur Semencier »<br />

– Le budget national<br />

– Le programme PPTE<br />

Conclusion<br />

Les acteurs semenciers ne sont pas encore bien organisés.<br />

Les groupements et associations formés ne sont pas<br />

dynamiques. Leur inorganisation constitue le principal<br />

obstacle à leur épanouissement. Il faut arriver à la<br />

formation des groupements professionnels pour qu’ils<br />

soient à même de se prendre en charge.<br />

Le secteur semencier regorge cependant quelques<br />

atouts :<br />

• un réseau de producteurs semenciers<br />

comportant plus de 800 producteurs<br />

déclarés pour la campagne 2003–2004 ;<br />

• les stations de recherches agricoles disposent<br />

de chercheurs et sélectionneurs avisés<br />

pour la production de semences de<br />

pré-base et de base ;<br />

• des expertises existent en matière de<br />

contrôle de la qualité des semences et<br />

pour la formation des producteurs<br />

semenciers et des agents.<br />

Aussi, la Direction Générale de la Production Végétale<br />

(DGPV) voudrait-il, au titre de l’année 2004, des<br />

appuis du <strong>WASNET</strong> afin de renforcer les capacités<br />

organisationnelles et fonctionnelles des producteurs<br />

semenciers.<br />

La microfinance est aussi nécessaire pour permettre<br />

l’accès des producteurs aux crédits indispensables à<br />

toute activité de production.


Liste et caractéristiques des variétés cultivées au Burkina Faso.<br />

<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Spéculations Espèces Appellation Type de Cycle Utilisation Date de<br />

variété (jours)<br />

vulgarisation<br />

S 29 Améliorée 120–130 Alimentaire Ancien<br />

Kanfi agui Locale 95–105 Alimentaire Ancien<br />

Nongomsoba Améliorée 120–130 Alimentaire Ancien<br />

Gnofi ng Améliorée 100–105 Alimentaire Ancien<br />

Tjoadi Locale 105–110 Alimentaire Ancien<br />

Céréales Sorgho Ouédzouré Améliorée 130–<strong>14</strong>0 Alimentaire Ancien<br />

ICSV 1049 Améliorée 90–100 Alimentaire Ancien<br />

IRAT 204 Améliorée 80–85 Alimentaire Ancien<br />

Kalsaka Locale 80–90 Alimentaire Ancien<br />

Sariasso 01 Améliorée 105–110 Alimentaire Ancien<br />

Sariasso 02 Améliorée 110–120 Alimentaire Ancien<br />

Sariasso 03 Améliorée 80–85 Alimentaire Ancien<br />

Céréales Sorgho Sariasso 04 Améliorée –95 Alimentaire Ancien<br />

Sariasso 05 Améliorée –100 Alimentaire Ancien<br />

Sariasso 06 Améliorée 80–85 Alimentaire Ancien<br />

Sariasso 07 Améliorée 90–95 Alimentaire Ancien<br />

Sariasso 08 Améliorée 80–85 Alimentaire Ancien<br />

Sariasso 09 Améliorée –115 Alimentaire Ancien<br />

Sariasso 10 Améliorée 110–115 Alimentaire Ancien<br />

Sariasso <strong>14</strong> Améliorée 110– Alimentaire Ancien<br />

Kazoukwessé Locale 85–90 Alimentaire Ancien<br />

Framida Améliorée 100–105 Alimentaire Ancien<br />

Maki 100–105 Alimentaire Ancien<br />

IRAT P8 Améliorée 100–110 Alimentaire Ancien<br />

CIVT Améliorée –70 Alimentaire Ancien<br />

Local Doumane Locale 65–75 Alimentaire Ancien<br />

IKMV 8201 Améliorée –90 Alimentaire 1986<br />

Mil IKMP1 Améliorée 115–120 Alimentaire 1987<br />

IKMP2 Améliorée –105 Alimentaire 1987<br />

IKMP3 Améliorée 115–120 Alimentaire 1987<br />

IKMP5 Améliorée –110 Alimentaire 1987<br />

Zalla Améliorée 110–120 Alimentaire Très ancien<br />

Maïs SR 22 Composite 105–110 Alimentaire<br />

SR 21 Composite 85–95 Alimentaire<br />

FBC6 Composite –91 Alimentaire<br />

FBH33ST Hybrid –105 Alimentaire<br />

FBH34SR Hybrid –105 Alimentaire<br />

Céréales KPB Composite –88 Alimentaire<br />

KPJ Composite –88 Alimentaire 1988–2001<br />

KEB Composite –76 Alimentaire<br />

KEJ Composite –75 Alimentaire<br />

Espoir Composite –97 Alimentaire<br />

JFS Population 70–84 Alimentaire<br />

Obatampa Composite 95–110 Alimentaire<br />

FBH1 Hybrid 95–110 Alimentaire<br />

IRAT171 Composite 95–110 Alimentaire<br />

Poza Rica 7822 Composite 95–110 Alimentaire<br />

13


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Liste et caractéristiques des variétés cultivées au Burkina Faso [contd].<br />

Spéculations Espèces Appellation Type de Cycle Utilization Date de<br />

variété (jours)<br />

vulgarisation<br />

IRAT200 Composite 95–110 Alimentaire<br />

Massayamba Population 95–110 Alimentaire<br />

IRAT80 Synthétique 95–110 Alimentaire<br />

FBPC1 Composite 95–110 Alimentaire<br />

FBMS1 Composite –74 Alimentaire<br />

FBH 33 Hybride 95–110 Alimentaire<br />

FBH 34 ST Hybride 95–110 Alimentaire<br />

IRAT 81 Hybride 110 Alimentaire 1988–2001<br />

Jaune FÔ Population 85–95 Alimentaire<br />

IRAT 83 Hybride 105–110 Alimentaire<br />

IRAT 98 Hybride 95–110 Alimentaire<br />

IRAT 100 Hybride 100–105 Alimentaire<br />

Riz FKR27(1215-5-5) Améliorée 100 Alimentaire 1982<br />

FKR37(WAB5650) Améliorée 105 Alimentaire 1992<br />

FKR39(TOX10-11-4-A2) Améliorée 98 Alimentaire 1992<br />

FKR41(WAB56-125) Améliorée 103 Alimentaire 1992<br />

FKR2(Gambiaka) Irriguée <strong>14</strong>5 Alimentaire 1970<br />

FKR4(Sintane Diofor) Irriguée 120 Alimentaire 1960<br />

FKR6(IR20) Irriguée 125 Alimentaire 1970<br />

FKR8(IR8) Irriguée 130 Alimentaire 1970<br />

FKR10(IR1529-680-3) Irriguée 130 Alimentaire 1973<br />

FKR12(VIJAYA) Irriguée <strong>14</strong>5 Alimentaire 1973<br />

Céréales FKR<strong>14</strong>(4418) Irriguée 125 Alimentaire 1976<br />

FKR16(4456) Irriguée 120 Alimentaire 1976<br />

FKR18(SC27) Irriguée 135 Alimentaire 1980<br />

FKR2(IET2885) Irriguée 130 Alimentaire 1976<br />

FKR22(IET1996) Irriguée 120 Alimentaire 1976<br />

FKR24(BR51-319-9) Irriguée 126 Alimentaire 1977<br />

FKR26(C74) Irriguée 135 Alimentaire 1970<br />

FKR28(ITA123) Irriguée 125 Alimentaire 1983<br />

FKR30(IR21015-80-3-3) Irriguée 125 Alimentaire 1983<br />

FKR32(ITA222) Irriguée 127 Alimentaire 1984<br />

FKR34(RP1125-1926-2) Irriguée 129 Alimentaire 1984<br />

FKR36(ITA304) Irriguée 125 Alimentaire 1992<br />

FKR38(BW295-5-7) Irriguée 115 Alimentaire 1992<br />

Riz FKR42(IR64) Irriguée 123 Alimentaire 1989<br />

FKR 43 Pluviale 100 Alimentaire 1992<br />

FKR 19 Bas-fonds, Irriguée 90–115 Alimentaire 1994<br />

FKR 33 Pluviale 80–100 Alimentaire 1982<br />

FKR5(IRAT<strong>14</strong>4) Pluviale 103 Alimentaire 1976<br />

FKR13(IRAT<strong>14</strong>7) Pluviale 96 Alimentaire 1976<br />

FKR 1 Pluviale 98 Alimentaire 1970<br />

FKR3(IRAT10) Pluviale 100 Alimentaire 1973<br />

FKR7(IRAT112) Pluviale 105 Alimentaire 1981<br />

Céréales FKR9(IRAT<strong>14</strong>6-R) Pluviale 97 Alimentaire 1981<br />

FKR11(IRAT<strong>14</strong>6-B) Pluviale 96 Alimentaire 1981<br />

FKR15(ROX16) Pluviale 111 Alimentaire 1990<br />

<strong>14</strong>


Liste et caractéristiques des variétés cultivées au Burkina Faso [contd].<br />

<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Spéculations Espèces Appellation Type de Cycle Utilization Date de<br />

variété (jours)<br />

vulgarisation<br />

FKR17(ITA150) Pluviale 100 Alimentaire 1981<br />

FKR21(ITA157) Pluviale 98 Alimentaire 1987<br />

FKR29(1215-1-5) Pluviale 100 Alimentaire 1982<br />

FKR31(1083-1-1) Pluviale 98 Alimentaire 1982<br />

FKR35(WAB-5639) Pluviale 105 Alimentaire 1992<br />

FKR44(IR1324-108-2-2-3) Irriguée 120 Alimentaire<br />

FKR46(RP1125-156-1-1) Irriguée 130 Alimentaire 1993<br />

FKR48(4418*IR6115-1-1) Irriguée 120 Alimentaire 1990<br />

FKR50(4456*IR1529-680) Irriguée 120 Alimentaire 1990<br />

FKR52(BW348-1) Irriguée 120 Alimentaire 1990<br />

FKR54(WABIR12979) Irriguée 108 Alimentaire 1995<br />

CN94C Améliorée 90 Alimentaire 1970<br />

TS32-1 Améliorée 90 Alimentaire 1960<br />

TE3 Améliorée 90 Alimentaire 1980<br />

QH243C Améliorée 90 Alimentaire 1980<br />

QH194A Améliorée 90 Alimentaire 1980<br />

KH241D Améliorée 90 Alimentaire 1990<br />

Légumineuse Arachide E(104) Améliorée 75–80 Alimentaire 1990<br />

SH470P Améliorée 90 Alimentaire 1963/74<br />

RMP12 Améliorée 135–150 Alimentaire 1963/74<br />

RMP91 Améliorée 135–150 Alimentaire 1963/74<br />

69101 Améliorée 125 Alimentaire 1963/74<br />

59426 Améliorée 120 Alimentaire 1963/74<br />

38-1-7 Améliorée 90–100 Alimentaire<br />

Sésame S 42 Améliorée 90–100 Alimentaire 1970<br />

32-15 Améliorée 90–100 Alimentaire<br />

Soja G.38 Améliorée 90 Alimentaire<br />

G.121 Améliorée 100–105 Alimentaire<br />

G.115 Améliorée 105–115 Alimentaire 1970<br />

G.196 Améliorée 105–115 Alimentaire<br />

G.197 Améliorée 105–115 Alimentaire<br />

KVX30-309-6G Améliorée 70 Alimentaire 1986<br />

TVX3236 Améliorée 66 Alimentaire 1988<br />

Gorom Local Locale 70 Alimentaire 1979<br />

KVX4<strong>14</strong>-22-72 Améliorée 70 Alimentaire 1988<br />

KVX4<strong>14</strong>-22-2 Améliorée 70 Alimentaire 1990<br />

Niébé KVX396-4-5-2D Améliorée 70 Alimentaire 1988<br />

KVX396-4-4 Améliorée 70 Alimentaire 1988<br />

KVX61-1 Améliorée 70 Alimentaire 1988<br />

KVX404-8-1 Améliorée 70 Alimentaire 1988<br />

KN1 Améliorée 65–70 Alimentaire 1980<br />

CAR7/180-4-5-1 Améliorée 70 Alimentaire et fourrage 1990<br />

IT81D-994 Améliorée 85 Alimentaire et fourrage 1990<br />

Moussa Local Locale 70 Alimentaire et fourrage 1990<br />

M.A. Zongo, Chef du service national des semences, BP 1764 DGPV/Ouagadougou, Burkina Faso, Bureau: +226 36 11 01 / 39 17 31 Privé: +226 26 19 25;<br />

Fax: + 226 33 65 08; Email: a.zongo@coraf.org<br />

15


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

La superficie du Mali est de 1. 241. 298 km2 dont 40%<br />

se situe dans la frange de 200 à 1.200 mm de pluie. Les<br />

zones agricoles du pays sont le centre, le sud et les vallées<br />

des fleuves Niger et Sénégal et leurs affluents.<br />

La population du Mali est de 10 millions d’habitants<br />

dont 80% vivent en milieu rural et 35% ont moins de 20<br />

ans. Le taux de croissance démographique est de 2,5%.<br />

L’agriculture est le secteur clé de l’économie malienne.<br />

Elle constitue avec l’élevage extensif, l’activité essentielle<br />

en milieu rural. Le secteur agricole qui participe à<br />

hauteur de 45% au PIB, contribue pour près de 75% à<br />

la valeur des exportations et assure des revenus à 80%<br />

de la population.<br />

Listes des utilisateurs finaux de semences<br />

Au Mali, les utilisateurs des semences sont des<br />

agriculteurs encadrés essentiellement par des services<br />

publics et des ONG. La liste des utilisateurs finaux<br />

peut évoluer d’une campagne à l’autre.<br />

La liste qui suit établit à partir du répertoire des clients<br />

ayant acheté des semences R1 au niveau du Service<br />

Semencier National pour la campagne 2003-2004. En<br />

plus du contenu de la liste, il faut retenir qu’une grande<br />

partie des semences est vendue aux clients divers qui<br />

achètent leurs semences auprès des antennes du Service<br />

Semencier National.<br />

Utilisateurs fi naux Cultures<br />

PAPIV –GAO Riz<br />

Cooperative Agricole de KLELA Riz<br />

PDR- SAN Riz, niébé, et dolique<br />

Commune Rurale de DIOUNA Sorgho, mil, niébé<br />

GDPS - KALABOUGOU Riz, maïs, mil, sorgho,<br />

niébé<br />

DRAMR - SEGOU Mil, sorgho, riz, niébé,<br />

gombo, dolique, maïs<br />

OFFICE RIZ SEGOU Riz, mil, sorgho<br />

ONG –NEF DOUENTZA Riz, niébé<br />

ONG – CARE MALI Riz<br />

OHVN Maïs, sorgho, mil, niébé<br />

ONG - SG 2000 Sorgho, mil, niébé, arachide<br />

ONG – AFAR SEVARE Riz<br />

‘’TON’’ Villageois de N’GARA Riz, sorgho, et mil<br />

Communes Rurales de Tombouctou Riz<br />

ONG - KARED PACEDEL NIORO Riz<br />

Communes Rurales de SEGOU Riz<br />

PSSA (Programme Spécial de<br />

Sécurité Alimentaire) Riz<br />

Association Siginogonje Sofara Maïs, niébé et gombo<br />

16<br />

Mali<br />

M.S. Coulibaly<br />

Liste des associations semencières<br />

L’ASSEMA : Association Semencière du Mali est la<br />

seule association semencière Nationale créée en février<br />

2003. L’atelier de lancement de l’ASSEMA s’est tenu en<br />

décembre 2003.<br />

Liste des opérateurs semenciers<br />

Liste des producteurs<br />

• IER à travers la Recherche agricole ; Semences de base<br />

• ‘‘TON’’ semencier de Molodo : Semence R1 de riz<br />

• ‘‘TON’’ semencier de Babougou<br />

• ‘‘TON’’ semencier de Samanko<br />

• ‘‘TON’’ semencier de Dalabani<br />

• Groupement semencier Mopti<br />

• Groupes de paysans semenciers de M’Pessoba<br />

• Ferme semencière de NIEGUE<br />

• Groupes de semenciers de URDOC à NIONO<br />

Traiteurs de semences<br />

Les producteurs assurent le traitement (conditionnement<br />

et traitement) de leurs semences. Ils assurent également<br />

la commercialisation (collecte primaire) de leurs<br />

productions.<br />

Commercants de semences<br />

– Tropicasem<br />

– Toguna<br />

– La Cigogne<br />

– La MPC (filiale de Syngenta) Mali Protection<br />

culture<br />

– La Sikassoise<br />

– Comptoir 2000<br />

– USCOS<br />

Cette liste d’opérateurs économiques n’est pas<br />

exhaustive. Les commerçants de semencess’occupent<br />

beaucoup plus des semences importées qui<br />

concernent les cultures maraîchères. Les stocks de<br />

semences des principales cultures vivrières ne sont<br />

pas pris en charge par le circuit de commercialisation<br />

privé.<br />

On notera par ailleurs que la plupart des commerçants<br />

de semences s’occupent aussi des autres intrants (engrais,<br />

pesticides, herbicides etc.)<br />

Dans le secteur informel, on retrouve également un<br />

grand nombre de détaillants non répertoriés.


Liste des variétés de céréales utilisées ces<br />

dernières campagnes.<br />

Maïs : 9 variétés<br />

Tiemantié de Zamblara<br />

Sotubaka<br />

TZESR –W<br />

Dembaniouma (QPM blanc)<br />

E. 211<br />

Zangurerini<br />

Kogoni B<br />

TZEF-Y<br />

Sorgho : 6 variétés<br />

CSM 388<br />

Tiémarifi ng<br />

CSM 63<br />

CSM 417<br />

Wassa<br />

CSM 219<br />

Mil : 9 variétés<br />

Toroniou C1<br />

Benkadinio<br />

Djiguifa<br />

M9D3<br />

Guéfoué<br />

SOXSAT<br />

Sanioba<br />

NBB<br />

NKK<br />

Riz Demand<br />

Production<br />

Sorgho Demand<br />

Production<br />

Maïs Demand<br />

Production<br />

Mil Demand<br />

Production<br />

Niébé Demand<br />

Production<br />

Arachide Demand<br />

Production<br />

Fonio Demand<br />

Production<br />

Dolique Demand<br />

Production<br />

Oseille de<br />

Guinée<br />

Demand<br />

Production<br />

Soja Demand<br />

Production<br />

RIZ : 19 variétés<br />

KHAO Gaewn<br />

DM 16<br />

BH 2<br />

Gambiaka K.<br />

C 74<br />

BG 90.2<br />

Kogoni 91-1<br />

Adny 11<br />

H 15-23 DA<br />

Sébérang MR 77<br />

Leizong<br />

Nionoka<br />

RPKN2<br />

Wassa<br />

SIK 131<br />

Doussoumamalo<br />

Kumabani<br />

Jiguifa<br />

Sikassoka<br />

NB : Toutes les variétés homologuées<br />

(catalogue offi ciel des Espèces et<br />

Variétés) ne sont pas utilisées par les<br />

agriculteurs faute d’information ou<br />

de disponibilité. Par contre, certaines<br />

variétés (non homologuées) sont utilisées<br />

y compris les variétés traditionnelles<br />

originaires de certains écosystèmes.<br />

<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

1991/92 1992/93 1993/94 1994/95 1995/96 1996/97 1997/98 1998/99 1999/2000 2000/01 2001/02 2002/03<br />

101 .730<br />

456787<br />

4.390<br />

10.307<br />

3.250<br />

22.475<br />

11.440<br />

18.458<br />

2.935<br />

6.310<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

89.760<br />

265.139<br />

1.700<br />

7.369<br />

3.400<br />

5.997<br />

1.400<br />

10.273<br />

1.400<br />

5.692<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

97.260<br />

260.236<br />

7.100<br />

12.298<br />

5.790<br />

11.061<br />

3.550<br />

8.961<br />

4.110<br />

6.425<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

<strong>14</strong>.500<br />

31.827<br />

2.000<br />

7.582<br />

9.160<br />

10.815<br />

3.455<br />

5.086<br />

0.746<br />

2.091<br />

3.<strong>14</strong>8<br />

0.440<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

49.680<br />

119.885<br />

0.826<br />

5.892<br />

3.838<br />

7.601<br />

0.379<br />

9.952<br />

0.871<br />

1.679<br />

–<br />

0.871<br />

Liste des variétés des plantes à racines<br />

et tubercules<br />

Pomme de terre : 7 variétés, toutes importées à de la France<br />

et de la Hollande et distribuées par des commerçants.<br />

• Sahel • Lola<br />

• Spounta • Pamina<br />

• Claustar • Atlas<br />

• Aïda<br />

Pour le manioc, la patate douce, l’igname : la question<br />

semencière est gérée par le secteur informel et consiste<br />

essentiellement à un échange des variétés locales entre<br />

les agriculteurs. Ces cultures n’ont pas fait l’objet de gros<br />

efforts de recherche et le catalogue (version 2002) ne<br />

retient pas de variétés conseillées pour vulgarisation.<br />

Liste des variétés de légumineuses à graines<br />

Niébé : 8 variétés homologuées<br />

• Gorom–Gorom • Yèrèwolo<br />

• Niban • Korobalen<br />

• Sangaranka • TN 88-63<br />

• Dounanfana • KN2<br />

Arachide : 11 variétés dont certaines vulgarisées depuis<br />

seulement 3 campagnes agricoles<br />

47–10 GH- 119–20<br />

JL- 24 CN 94 C<br />

55–437 ICG 7878<br />

Folofa ICGVS (E) 34<br />

28–206 ICG (FDRS) 10<br />

Soja : 1 variété AGS 115<br />

Evolution des demandes globales et des productions de semences de 1990 à 2003 (tonnes).<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

100.007<br />

177.639<br />

1.355<br />

5.274<br />

5.600<br />

8.032<br />

2.450<br />

7.665<br />

0.845<br />

3.201<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

171.930<br />

313.211<br />

1.629<br />

6.429<br />

4.963<br />

13.198<br />

1.115<br />

6.244<br />

1.912<br />

5.039<br />

1.500<br />

–<br />

0.500<br />

0.596<br />

0.050<br />

0.556<br />

–<br />

–<br />

–<br />

0.060<br />

73.620<br />

286.502<br />

1.485<br />

10.847<br />

5.810<br />

15.919<br />

0.<strong>14</strong>0<br />

9.503<br />

7.590<br />

1.834<br />

0.400<br />

1.366<br />

–<br />

0.240<br />

0.360<br />

0.335<br />

–<br />

0.075<br />

–<br />

0.244<br />

150.300<br />

306.023<br />

6.750<br />

12.224<br />

4.500<br />

13.730<br />

6.250<br />

10.560<br />

5.800<br />

3.217<br />

5.450<br />

1.123<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

<strong>14</strong>4.823<br />

258.150<br />

9.649<br />

15.498<br />

5.498<br />

15.<strong>14</strong>4<br />

7.960<br />

12.266<br />

5.595<br />

3.962<br />

2.386<br />

2.069<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

272.500<br />

302.911<br />

15<br />

17.189<br />

0.400<br />

11.848<br />

1.200<br />

11.322<br />

11.100<br />

3.305<br />

10.400<br />

2.168<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

132.605<br />

371.427<br />

25.660<br />

27.642<br />

2.800<br />

8.002<br />

3.450<br />

10.051<br />

3.235<br />

3.204<br />

128.130<br />

4.700<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

–<br />

17


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Caractéristiques des variétés cultivées au Mali.<br />

Riz : 16 variétés.<br />

Variétés Origine Cycle (semis-maturité Caractéristiques<br />

en jours) agronomiques<br />

KHAO-GAEW Thaïlande 165 Photosensible 2,5–4,5<br />

DM-16 Mali D52x37x Malobadian <strong>14</strong>0 Photosensible 3–4<br />

GAMBIAKA-KOKOUN Mali (Sélection locale) 160 Photosensible<br />

Sensible à la pyriculariose<br />

3–5<br />

C-74 Philippines 130 Photosensible<br />

Peu sensible à la pyriculariose<br />

5–5,5<br />

BG.90.2 Sri Lanka 135 Non photosensible 5–8<br />

H15.23-DA Sénégal 135 Photosensible 5–8<br />

GAMBIAKA SURUNI Mali IR36x Gambiaka K) <strong>14</strong>0 Non photosensible<br />

6<br />

(Kogoni 91.1)<br />

Dormance de 3 semaines<br />

ADNY 11 Sierra Léone 120 Non photosensible 5–6<br />

SEBERANG –MR 77 Malaisie <strong>14</strong>5 Non photosensible 6<br />

RPKN2 Chine 115-125 Non photosensible 4<br />

WASSA<br />

IR32-307-107-3-2-<br />

Philippines 110 Non photosensible 4<br />

JAMA JIGI<br />

<strong>IITA</strong>-IER/PRI 135 Dormance de 2 semaines<br />

(Leigzong)<br />

période de semis 1er 6–8<br />

juin–15<br />

juillet<br />

NIONOKA<br />

Inde 120 Non photosensible, période de<br />

AD 92<br />

semis 1er 6–8<br />

juin–31 juillet<br />

SIK 131 Sikasso (Mali)<br />

Gambiaka K x Bouaké 189<br />

<strong>14</strong>0 Tolérant à la pyriculariose 4<br />

DJIGIFA ADRAO 95 Résistant à la pyriculariose 4,5–5<br />

DOUSSOUSSOUMA<br />

MALO<br />

ADRAO Glaberrima x Sativa 95 Tolérant à la pyriculariose 4,5–5<br />

Maïs : 9 variétés.<br />

Variétés Origine Cycle (semis-maturité Caractéristiques<br />

en jours) agronomiques<br />

Sorgho : 3 variétés.<br />

Variétés Origine Cycle (semis-maturité Caractéristiques<br />

en jours)<br />

agronomiques<br />

18<br />

Rendement en<br />

station (t/ha)<br />

Rendement en<br />

station (t/ha)<br />

Tiémantié de Z Mali 110–115 Résistant aux maladies 4–5<br />

Sotubaka (Suwan) <strong>IITA</strong> 115–120 Résistant aux maladies 5<br />

EV.84.22.SR <strong>IITA</strong> CIMMYT 115–120 Résistant aux maladies 5–6,5<br />

Dembaniouman (maïs Ghana 105–110 Très riche en lysine et en 4<br />

blanc)<br />

tryptophane<br />

TZESR-W <strong>IITA</strong> 95 Résistant aux maladies 3,5–5<br />

Zaguereni Mali 80 Résistant aux maladies 3<br />

Kogoni B Mali 80 Résistant aux maladies 3<br />

E.211 Mali 75–80 Résistant aux maladies 1,8–2<br />

TZEF-Y <strong>IITA</strong>-SAFGRAD 65–75 Résistant aux maladies 2–3<br />

Jigi Sèmè(CSM 388) Variété locale améliorée 125 Photosensible 2,5<br />

Tiémarifi ng Mali 120–130 Photosensible 2<br />

Ja Kunbe (CSM 63 E). Mali 100 Photosensible 1,5<br />

Rendement en<br />

station (t/ha)


Mil : 5 variétés.<br />

Variétés Origine Cycle (semis-maturité Caractéristiques<br />

en jours) agronomiques<br />

Niebe : 5 variétés.<br />

Arachide : 4 variétés.<br />

Gombo : 2 variétés.<br />

Soja : 1 variété.<br />

M.S. Coulibaly, Chef Division Appui Production et Promotion Semences Service Semencier National BP 167 Ségou, Mali Tel : +223 2320 330<br />

Privé: +223 2320 971 Fax: +223 232 2259 Email: siaka.coulibaly@coraf.org<br />

<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

M9D3 Mali/IRAT 125–130 Photosensible 2,5–3<br />

Djiguifa Mali 110–120 Photosensible 2–2,5<br />

NKK Mali 100–110 Photosensible – résistant au charbon 2–2,5<br />

Benkadinio Mali 120 Photosensible 2,5<br />

Toroniou C1 IER/Mali 105–110 Photosensible 1,5–2<br />

Variétés Origine Cycle (semis-maturité Caractéristiques<br />

en jours) agronomiques<br />

Niban Mali (pays dogon) 150 Très photosensible, variété fourragère,<br />

résistant aux bruches, aux attaques<br />

Variété Origine Cycle (semis-maturité Caractéristiques agronomiques Rendement<br />

en jours)<br />

en station (t/ha)<br />

AGS–115 Introduction du<br />

Burkina Faso<br />

parasitaires<br />

Yèrèwolo ou (PRL 73) Mali/IER 110–120 Sensible aux attaques d’insectes,<br />

sensible aux mosaïques jaune et dorée,<br />

sensible au Striga<br />

Sangaranka Nigeria/<strong>IITA</strong> 75–85 Sensible à la mosaïque dorée, sensible<br />

aux insectes et au Striga<br />

Goro-Gorom ou (Suvita 2) Burkina Faso 70–75 Variété grainière, peu photosensible,<br />

sensible aux bruches, résistant à la<br />

sécheresse<br />

Dounanfana Mali/IER 110–120 Sensible aux mosaïques jaune et<br />

dorée, sensible aux thrips, pucerons et<br />

bruches, résistant au Striga<br />

Variétés Origine Cycle (semis-maturité Caractéristiques<br />

en jours) agronomiques<br />

47–10 Sénégal 90 Non photosensible, résistant à la<br />

rosette, sensible à la sécheresse<br />

SAMEKE (JL 24) Indes 90 Assez résistant à la sécheresse,<br />

sensible aux maladies<br />

MOSSI Tiga (CN 94 C) Mali 90 Assez résistant à la sécheresse,<br />

sensible à la pourriture du collet<br />

ICG (E) 34 Indes 90 Résistant à la sécheresse, résistant<br />

aux maladies foliaires<br />

90 Tolérant à la sécheresse 1,5–2<br />

Rendement<br />

en station (t/ha)<br />

Rendement<br />

en station (t/ha)<br />

0,8–1 de graine, 80<br />

de fourrage frais, 8<br />

de fourrage sec<br />

1,5 de graine<br />

4 de fourrage<br />

1,5 de graine<br />

2 de fourrage<br />

0,8–1<br />

1,5 de graine<br />

3,5–4 de fourrage<br />

Rendement en<br />

station (t/ha)<br />

1,5–1,7<br />

1,7–2<br />

1,5–1,8<br />

Variétés Origine Cycle (semis-maturité Caractéristiques agronomiques Rendement<br />

en jours)<br />

en station (t/ha)<br />

1,5–2<br />

Sabalibougou Marché de 65–75 Sensible à la sécheresse 10–15<br />

Kéléya<br />

Sabalibougou<br />

Kéléya (Bougouni 60–70 Sensible à la sécheresse 10–15<br />

19


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Le Niger couvre une superficie de 1.267.000 km 2 , dont<br />

à peine le 1/3 est propice à l’agriculture. Le climat de<br />

type tropical sec est marqué dans l’ensemble par de fortes<br />

températures et de faibles précipitations. L’année est<br />

divisée en deux (2) saisons: une saison fraîche et sèche,<br />

une saison chaude et humide.<br />

La population du Niger est estimée à 10.790.352 habitants<br />

en 2001. Elle est inégalement répartie à travers les huit (8)<br />

régions du pays, et les ¾ de cette population vivent sur une<br />

superficie égale au ¼ du territoire. Une des caractéristiques<br />

du profil social est la pauvreté qui constitue la plus grande<br />

menace pour la cohésion sociale et l’équilibre écologique<br />

du pays. L’indice de développement humain (IDH) est<br />

l’un des plus faibles au monde (le Niger a été classé avant<br />

dernier en 2002). Les principales ressources économiques<br />

proviennent de l’agriculture, de l’élevage, de l’artisanat,<br />

des mines et du tourisme.<br />

L’agriculture, principale activité rurale du pays est<br />

surtout limitée à la partie sud du pays. Elle occupe plus<br />

de 86% de la population active, et reste le secteur le plus<br />

Liste des utilisateurs collectifs de semences.<br />

20<br />

Niger<br />

M.A. Buckner<br />

important de l’économie nationale, dans la mesure ou<br />

elle fait vivre plus de 80% de la population totale. Les<br />

principales productions agricoles concernent :<br />

• Les cultures vivrières (mil, sorgho, riz, maïs) qui<br />

représentent les 7/8 de la production agricole ;<br />

• Les cultures de rente (arachide, sésame, souchet,<br />

coton, niébé, oignon) susceptibles de dégager un<br />

bon potentiel d’opportunités pour l’agro-industrie<br />

et l’exportation ;<br />

• Les cultures maraîchères (ail, poivron, manioc,<br />

patate douce, pomme de terre, tomate, canne à<br />

sucre, piment, etc.) de plus en plus développées<br />

constituent des sources de revenus substantiels<br />

pour les producteurs.<br />

Les utilisateurs collectifs de semences<br />

Bon nombre de structures organisées (ONG, projets,<br />

groupements) utilisent des semences mais de façon<br />

dispersée. Elles se procurent les semences chez des<br />

producteurs privés. Celles présentées ici achètent leurs<br />

semences auprès des structures formelles.<br />

N° Nom de l’utilisateur Principales activités Cultures Adresses<br />

1 ONAHA : Offi ce national des aménagements hydroagricoles<br />

(production de riz et de blé)<br />

Riz, blé, soja BP.10697 Niamey<br />

Tel 742058 ;<br />

742993<br />

3 PAFRIZ Projet fi lière riz : Activité Riz BP 10225<br />

Tel : 736779<br />

pafriz@intnet.ne<br />

4 PIDM Projet d’irrigation du dallol Maouri<br />

5 PSSA Programme spécial de sécurité alimentaire:<br />

Mil, arachide, Tel: 722642<br />

6 PPEAP<br />

Appui technique et vulgarisation<br />

Projet Promotion des exportations Agro-<br />

Niébé, sorgho<br />

L’oignon,<br />

BP.12131 Niamey<br />

pastorales (cultures de rente)<br />

Niébé, sésame, Tel 736256<br />

arachide, poivron 738661<br />

ppeap@intnet.ne<br />

7 PDRT Projet de Développement Rural de Tahoua : Mil BP : 139<br />

8 PDLM<br />

Appui technique<br />

Projet de développement local Maradi Mil, niébé<br />

Tel 610550<br />

BP 478<br />

arachide<br />

Tel 411040<br />

9 ASAPI: Appui à la sécurité alimentaire par la petite Mil, niébé, 411327<br />

10 PDRAA<br />

irrigation : Appui technique et vulgarisation<br />

Projet de développement Rural de<br />

arachide<br />

ugpasapi@intnet.ne<br />

l’Arrondissement d’Aguié<br />

11 Projet Intrants/FAO : Projet de promotion de l’utilisation des intrants Mil Tel : 723236<br />

12 Aquadev (Zinder)<br />

agricoles par les organisations paysannes<br />

Développement rural, crédit et démonstration<br />

pintrant@intnet.ne<br />

BP 496<br />

Tel510556<br />

aquadev6@intnet.ne<br />

13 INRAN Institut National de recherche Agronomique Mil, sorgho, niébé, BP : 429 Niamey<br />

du Niger. Activité: recherche et production de arachide, maïs, riz Tel : 725383<br />

semences<br />

Inran@intnet.ne


Liste des utilisateurs collectifs de semences [contd].<br />

N° Nom de l’utilisateur Principales activités Cultures Adresses<br />

<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

<strong>14</strong> ICRISAT: ICRISAT. Activité: recherche Mil, arachide Tel: 722529<br />

Fax: 738329<br />

BP: 12404<br />

incrisats6@c6iar.org<br />

15 APPSN : Association des producteurs privés<br />

de semences du Niger : Activité :<br />

Production, commercialisation des<br />

semences :<br />

16 Care International : Aide technique pour le<br />

développement<br />

17 Agrimex : Société de vente de semences,<br />

pesticide et matériels agricoles<br />

18 FCMN - Niya Fédération des coopératives<br />

maraîchères du Niger. Activité :<br />

productions maraîchères<br />

19 FUMA : Fédération des Unions des<br />

Producteurs de Maradi. Activité :<br />

productions maraîchères<br />

20 Mooriben : Fédération des unions des<br />

groupements paysans du Niger<br />

21 PADER Projet d’appui au développement<br />

rural du département de Dosso<br />

Mais, mil, sorgho<br />

semences<br />

maraîchères<br />

Maïs, sorgho,<br />

Niébé, arachide<br />

Laite, carotte,<br />

poivron, tomate<br />

Laitue, oignon,<br />

poivron, carotte,<br />

chou<br />

Laitue, oignon,<br />

poivron, carotte<br />

BP. 2253 Niamey<br />

Tel/fax :724733<br />

also@intnet.ne<br />

BP : 10155<br />

Tel : 740213<br />

BP. 10091 Niamey<br />

Tel : 7404 fax 740748<br />

BP. Tel. 734249<br />

fedmar96@caramail.com<br />

faomdi@intnet.ne<br />

Mil, niébé BP : 503<br />

Tel : l724079<br />

mooriben@intnet.ne<br />

Mil, arachide,<br />

niébé<br />

BP <strong>14</strong>3<br />

Tel 650313<br />

pader@intnet.ne<br />

Niamey@sok.net<br />

22 Cadelt Cellule d’appui au développement<br />

local de Téra (Coopération suisse)<br />

23 PIP2 Projet d’irrigation privé (phase II). Semences BP 507<br />

Activité : promotion de la petite maraîchères Tel 733807<br />

irrigation<br />

anpip@intnet.ne<br />

24 GTZ (PASP) Projet Agro-Sylvo-Pastoral Mil, niébé, BP:108<strong>14</strong><br />

arachide Tel 724548<br />

25 Wold Vision Appui technique et vulgarisation Mil, niébé, BP12713<br />

agricole<br />

arachide Tel 753427<br />

26 CRS : Catholic Relief Service<br />

27 SAA (40) Service Agricole d’Arrondissement:<br />

Activité: Suivi et vulgarisation<br />

agricole<br />

Toutes cultures<br />

28 (DRDA) : (8) Direction Régionale de<br />

Développement Agricole. Activité :<br />

Suivi et Vulgarisation agricole<br />

Toutes cultures Tel 650331<br />

29 CA Central d’Approvisionnement en<br />

intrants agricoles<br />

Tout intrant Tel 733959 BP2259<br />

En dehors de ces structures organisées, plusieurs<br />

personnes et producteurs produisent et commercialisent<br />

les semences de manière formelle ou informelle.<br />

Les associations semencières<br />

Il existe plusieurs associations semencières de petites<br />

tailles au niveau des régions et sous régions sans adresses<br />

fixes. Le correspondant de la plupart de ces associations<br />

est APPSN (Association des Producteurs Privés de<br />

semences du Niger).<br />

Dans le domaine du maraîchage, il s’agit de la Fédération<br />

FCMN-Niya (Fédération des coopératives maraîchères<br />

du Niger).<br />

21


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Liste des associations de semences.<br />

N°<br />

d’Ordre<br />

Les opérateurs semenciers<br />

Beaucoup d’opérateurs font le commerce de semences mais à titre occasionnel quant il y a un marché public ou un<br />

projet. Les professionnels de cette activité sont présentés dans le tableau suivant.<br />

Liste et caractéristiques des variétés cultivées au Niger<br />

Les variétés de céréales et de légumineuses présentées ici sont les plus utilisées et figurent dans le catalogue national.<br />

Ces variétés sont soit directement issues du patrimoine génétique national, soit des introductions faites à partir des<br />

pays voisins ou même lointains. Il faut noter que depuis 1996 le catalogue des variétés n’a connu d’actualisation<br />

pour l’introduction de nouvelles variétés.<br />

Céréales<br />

Espèce : mil (Penisetum typhoides)<br />

Appellation Type de variété Cycle Utilisation Date de vulgarisation<br />

HKP HAINIKIRE local 75–85j Alimentaire Très ancien<br />

HKP3 : HAINIKIRE Local 75–85j Alimentaire Très ancien<br />

HKBTIF : HAINIKIRE Local 75–85j Alimentaire Très ancien<br />

H-80-10-GR GUEREGUERA Local 75–85j Alimentaire<br />

MORO Local 75–85j Alimentaire<br />

ANKOUTESS Local 75–85j Alimentaire<br />

CIVT COMPOSITE INTER - VARIETAL Local 85–93j Alimentaire<br />

SOUNA 3 Sénégal 85–93j Alimentaire<br />

P3 KOLO Local 85–93j Alimentaire<br />

¾ HK: HAINIKIRE Local 85–93j Alimentaire<br />

T 18 -L Local 85–93j Alimentaire<br />

IMV 8001 ICRISAT 85–93j Alimentaire<br />

ZATIB: ZAFARWA - CHININ BAJINI Local 85–93j Alimentaire<br />

HKB-P-1: HAINIKIRE BENGOU Local 85–93j Alimentaire<br />

DG-P1: DAN GOMBE Local 85–93j Alimentaire<br />

GR-P1: GUERGUERA Local 85–93j Alimentaire<br />

BA: BA - ANGOURE Local 85–93j Alimentaire<br />

ZONGO KOLO Local 85–93j Alimentaire<br />

HKP – GMS Local 95 j Alimentaire<br />

SOSAT – C88 Local 80 j Alimentaire<br />

GB – 8735 Local 80 j Alimentaire<br />

CIVT – GMS Local 95 j Alimentaire<br />

ICMV IS 89305 Local 95–100j Alimentaire<br />

22<br />

Nom de l’association Domaine d’intervention Cultures<br />

concernées<br />

1 APPSN (Association des<br />

Producteurs Privés de<br />

semences du Niger)<br />

2 FUMA (Fédération des Unions<br />

des Producteurs de Maradi)<br />

3 FCMN Niya<br />

(Fédération des coopératives<br />

maraîchères du Niger)<br />

N°<br />

d’Ordre<br />

Production et<br />

commercialisation de<br />

semence.<br />

Productions maraîchères<br />

et semences<br />

Productions maraîchères<br />

et semences<br />

Liste des opérateurs semenciers professionnels.<br />

Nom de l’association Domaine<br />

d’intervention<br />

1 Agrimex : Société de vente<br />

de semences, pesticide et<br />

matériels agricoles<br />

2 Etablissement Tout pour la<br />

femme et l’enfant<br />

3<br />

Société Ainoma<br />

Semences et<br />

équipement agricoles<br />

Commerce de<br />

semences maraîchères<br />

Commerce de<br />

semences et intrants<br />

agricoles<br />

Mil, niébé, maïs,<br />

sésame, sorgho<br />

arachide<br />

Laitue, oignon,<br />

poivron, chou<br />

carotte<br />

Laitue, oignon,<br />

poivron, carotte,<br />

chou<br />

Cultures<br />

concernées<br />

Mil, niébé, sorgho,<br />

Laite, carotte, poivron,<br />

tomate, chou<br />

Tomate, piment,<br />

carotte, etc.<br />

Semence, engrais<br />

équipements<br />

Adresse complète<br />

Siège/ Stade GSK porte 1046 ; 1049<br />

BP. 2253 Niamey<br />

Tel/fax:724733 also@intnet.ne<br />

faomdi@intnet.ne<br />

BP Tel. 734249<br />

fedmar96@caramail.com<br />

Adresse complète<br />

BP. 10091 Niamey<br />

Tel : 7404<br />

fax 740748<br />

Tel : BP<br />

Petit Marché<br />

BP 2253 Niamey<br />

Tel/fax:724733<br />

also@intnet.ne


Espèce : Sorgho (Sorghum bicolor)<br />

<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Appellation Type de variété Cycle Utilisation Date de vulgarisation<br />

HYBRIDE NAD -1 Hybride TX623 XMR - 732 75–85j Alimentaire<br />

SEPON -82 Inde 85–95j Alimentaire<br />

SRN 39 NIGERIA 85–95j Alimentaire<br />

Espèce : Maïs (Zea mays)<br />

Appellation Type de variété Cycle Utilisation Date de vulgarisation<br />

P3 KOLO Local 90j Alimentaire<br />

MAKA Mauritanie 90j Alimentaire<br />

Espèce : Riz (Oryza sativa)<br />

Appellation Type de variété Cycle Utilisation Date de vulgarisation<br />

Sintane Diofor Sénégal 125–<strong>14</strong>0j<br />

IR 1529 - 680-3 Local 125–<strong>14</strong>0j Alimentaire<br />

D 52 –37 Guyane 125–<strong>14</strong>0j Alimentaire<br />

BG 90-2 Sri Lanka 125–<strong>14</strong>0j Alimentaire<br />

IR 22 IR8 x Tadukan 125–<strong>14</strong>0j Alimentaire<br />

Les legumineuses<br />

Espèce : Niébé (Vigna unguiculata)<br />

Appellation Type de variété Cycle Utilisation Date de vulgarisation<br />

KVX 30 - 309 - 6G Locale 70–75j Alimentaire<br />

TN-27 - 80 Locale 70–75j Alimentaire<br />

TN-5-78 Locale 70–75j Alimentaire<br />

TN28-87 Locale 70–75 Alimentaire<br />

TN 3- 78 Locale 70–75j Alimentaire<br />

TN 88- 63 Locale 70–75j Alimentaire<br />

Locale 70–75j Alimentaire<br />

Espèce : Arachide (Arachis hypogea)<br />

Appellation Type de variété Cycle Utilisation Date de vulgarisation<br />

T.169 - 83 Local 85–95j Alimentaire<br />

T. 181 -83 Local 85–95j Alimentaire<br />

55 – 437 BAMBEY 85–95j Alimentaire<br />

TS 32-1 Burkina Faso 85–95j Alimentaire<br />

796 Russe 85–95j Alimentaire<br />

Données statistiques de production de semences en tonnes de 1990 à 2002<br />

Les données disponibles sont très dispersées d’une année à l’autre. En effet, seules les productions des centres semenciers<br />

étaient prises en compte jusqu’en 2001 où une enquête sur six départements a permis l’estimation des productions<br />

de semences auprès des producteurs privés. Pour ce qui est des semences maraîchères, elles sont toutes importées en<br />

dehors des semences de l’oignon qui sont produites localement et dont on ne maîtrise pas les statistiques.<br />

23


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Tableau N°10.<br />

Espèces Facteurs 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002<br />

Maïs Prod. 23 44<br />

Blé 12 18<br />

Riz Prod. 34 19<br />

Sorgho Prod. 5 1,3 3 11 23<br />

Mil Prod. 50 240 70 698 1081<br />

Niébé Prod. 5 242 17 180 278<br />

Sésame Prod. 1 2 59<br />

Arachide Prod. 10 8 3 89 156<br />

Besoins et disponibilité en semences des principales cultures pour 2003–2004<br />

En attentant de disposer des données de la campagne 2003–2004, on peut présenter les besoins et disponibilités à<br />

la veille de la campagne précédente 2002–2003. Ces besoins concernent les semences sélectionnées et sont exprimés<br />

par des demandes au niveau des directions régionales de l’agriculture. Les besoins réels peuvent atteindre dix fois plus<br />

en cas de mauvaise campagne agricole, car les paysans consomment souvent les semences de leur production.<br />

Cultures<br />

24<br />

Production<br />

attendue<br />

Semence<br />

en stock<br />

Quantité de semences exprimée en tonne<br />

Total<br />

disponible<br />

Besoin<br />

national<br />

Demandes<br />

extérieures<br />

Blé 18 548 Aucune<br />

Maïs 44 340 Aucune<br />

Riz 3 642 Aucune<br />

Sorgho 17 643 Aucune<br />

Mil 1 017 2 265 Aucune<br />

Niébé 164 1 377 Aucune<br />

Sésame 60 216 Aucune<br />

Arachide 155 1 276 Aucune<br />

M. Akouete P. Buckner, Chef de Service des Intrants, B.P. 323 Niamey, Niger Tel + Tel: (227) 752335; Fax: (227) 722775/ 73 32 36<br />

Email : pintrant@intnet.ne ; bucknet-Paul@yahoo.fr<br />

Dans sa politique de développement du secteur<br />

semencier, le Sénégal cherche à développer le secteur<br />

grâce à l’émergence d’opérateurs privés capables de<br />

remplacer la puissance publique et de produire des<br />

semences de qualité pour l’agriculture sénégalaise et<br />

aussi pour l’agriculture des Etats de la sous région.<br />

La politique du secteur semencier n’exclut pas le<br />

développement de l’initiative privée et le programme<br />

semencier dans ces conditions est déterminé par<br />

l’existence d’une demande réelle.<br />

Sénégal<br />

M.A. Dieme<br />

Remarques<br />

Les données concernant<br />

la production attendue et<br />

les semences en stock<br />

n’ont jamais fait l’objet de<br />

prévision.<br />

De ce fait, les espèces les plus produites localement sont<br />

l’arachide, le niébé, le riz, le maïs, les mil et sorgho et le<br />

maïs pour les espèces de grande culture et l’oignon violet<br />

de galmi pour les espèces légumières.<br />

Du fait de leur très bonne qualité, une partie de ces<br />

semences est annuellement exportée dans la sous région<br />

(Mauritanie, Guinée Bissau). Ce label de qualité est à<br />

l’origine de la création de l’Association Sous Régionale<br />

des Interprofessionnelles des Semences et Plants du<br />

Sénégal et de la Mauritanie (ARIS) en 2000.


Liste des utilisateurs collectifs fi naux de semences.<br />

Utilisateurs fi naux de semences Siège Spécialités<br />

Liste des opérateurs de semences.<br />

Liste des opérateurs semenciers traiteurs/commercants.<br />

<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Communauté Mouride (Khalife Général) Khelcom/Diourbel Arachide, Mil<br />

Communauté Tidiane<br />

(Khalife Général)<br />

Tivaouane/Thiès Arachide<br />

Union de Boundoun Vallée et Delta du Fleuve Sénégal Riz<br />

CLCOP ANCAR Arachide<br />

AJAC/COLUFIFA Sédhiou/Faon Sésame<br />

ASPRODEB Kaolack Arachide/Mil/Sorgho<br />

APROFES Kaolack Arachide<br />

SODEFITEX Dakar Coton/Maïs/Mil<br />

SODAGRI ANAMBE/Vélingara Riz/Maïs<br />

Opérateurs/producteurs Siège Spécialités<br />

UNIS Keur Khadim (Dakar) Toutes espèces agricoles<br />

NOVASEN Dakar Arachide<br />

WORL VISION Point E (Dakar)<br />

PROGEDE Tambacounda<br />

PALPICS Thiès<br />

PAGERNA<br />

PAPER Direction de l’Elev. (Dakar) Culture fourragère<br />

UPSE Bambey (ISRA/CNRA) Toutes espèces agricoles<br />

PROMONO (EWA) Thiès<br />

UGPM Makhé<br />

AQUADEV Louga<br />

AFRICARE Castor (Dakar)<br />

CARITAS Thiaroye (Dakar)<br />

TROPICASEM Rte du Centenaire de Dakar Espèces légumières<br />

CDH Cambérène Espèces légumières et fruitières<br />

Union de Debi-Tiguet Vallée et Delta du Fleuve Sénégal Riz<br />

GIE Mame Oumar Niang “ “<br />

GIE Balel “ “<br />

UJAK/Podor “ “<br />

GIE Famille Mbaye Fall “ “<br />

GIE Amadou Niang “ “<br />

GIE E.H. Malick Sy “ “<br />

Ets Diallo et Frères “ “<br />

GIE Coumba et Frères “ “<br />

Ets Fall et Frères “ “<br />

Ets Natangué “ “<br />

GIE Soon Jerinu “ “<br />

GIE Diaw et Frères “ “<br />

GIE Dombé Jeunes “ “<br />

Union de Boundoum “ “<br />

GIE Darou Minam 5 “ “<br />

CLCOP ANCAR Espèces diverses<br />

AJAC/COLUFIFA Sédhiou/Faon SESAME<br />

ASPRODEB Kaolack Arachide/Mil/Sorgho<br />

APROFES Kaolack Arachide<br />

SODEFITEX Dakar Coton/Maïs<br />

Traiteurs/Commerçants Adresse<br />

TROPICASEN (Technisem) Km 5,6 du Centenaire de la Commune de Dakar<br />

SENCHIM (Tezier) Km 12, Rte de Rufi sque Zone Industrielle Dakar<br />

NIAYES SARRAUT 16, Av. Sarraut BP2483 Dakar<br />

PROSEM (Vilmorin) 10, Rue Rames BOURGI, Dakar<br />

TRAORE et FILS Km 12, Rte de Rufi sque (Thiaroye)<br />

25


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Liste des variétés de céréales cultivées par les paysans ; homologuées ou non.<br />

Maïs Sorgho Riz Mil<br />

JDB<br />

Synthetic C<br />

Maka<br />

Thiémentié<br />

Early Thaï<br />

Tévéré<br />

Monumental<br />

Oba super I<br />

Oba super II<br />

Suwan I<br />

Tzeey<br />

Tzeew<br />

26<br />

CE – <strong>14</strong>5 – 66<br />

F2 – 20<br />

CE 180 – 33<br />

CE 151 –202<br />

CE 196<br />

ITA 123<br />

IR 15 – 21<br />

DJ – 11<br />

DJ – 8 – 341<br />

DJ- 12519<br />

DJ – 684 D<br />

BR – 51<br />

WAR – 1<br />

WAR – 2<br />

SAHEL 108<br />

SAHEL 201<br />

SAHEL 202<br />

JAYA<br />

ROCK 5<br />

TCS – 10<br />

WAR – 77<br />

IR 1529<br />

BW – 248 – 1<br />

Arachide Niébé Sésame<br />

Souna 3<br />

IBV 8001<br />

IBV 8004<br />

IBMV 8402<br />

Sanio<br />

Liste des variétés de légumineuses à graines cultivées par les paysans ; homologuées ou non.<br />

69–101<br />

28–206<br />

73–33<br />

55–437<br />

Fleur 11<br />

GC8–35<br />

HS (Bourkouss)<br />

78–936<br />

H 75<br />

GH 119–20<br />

ICGV 97–065<br />

IS 86–283 (mélakh)<br />

Jongoma<br />

Mougne<br />

Mougne Mouride<br />

Bambey 21<br />

Mbaye Ngagne<br />

Ndoute<br />

58–74<br />

66–35<br />

Liste des variétés de légumes cultivées au Sénégal ; homologuées ou non.<br />

32–15<br />

38–15<br />

Jaalgon 128<br />

CROSS n° 3<br />

Primoca<br />

Aubergine Courgette Chou pomme Chou fl eur Chou de Chine<br />

Barbantène<br />

Black Beauty<br />

Kalanda F1<br />

Long purple<br />

Aurore F1<br />

Darky F1<br />

Précoce marai-<br />

Chère<br />

Blanc du Liban<br />

Black Beauty<br />

Acre d’Or<br />

Marché de<br />

Copenhague<br />

Alta<br />

Fabula<br />

Quick Start F1<br />

Bonus F1<br />

KK – Cross F1<br />

Santa F1<br />

Tropica Cross F1<br />

Riana F1<br />

Africa Cross<br />

Monperlé F1<br />

Boule de Neige<br />

Victory F1<br />

Carrote Jaxatu Gombo Haricot Laitue<br />

New Kuroda<br />

Chantenay<br />

Nantaise<br />

Touchon<br />

Amazonia<br />

Keur Mbir Ndao<br />

Ngalam<br />

Soxna<br />

Indiana<br />

Volta<br />

Lonny<br />

Clemson Spineless<br />

Puso<br />

Pop 12<br />

Rouge de Thiès<br />

Rudy Blonde de Paris<br />

Briantine<br />

Minetto<br />

Pierre bénite<br />

Trinity<br />

Madrilène<br />

Kagraner Summer


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Melon Navet Oignon Pasteque Piment<br />

Kaloro<br />

Cantaloup charantex<br />

Cantaloup charantais<br />

Biamex<br />

Galia F1<br />

Omega F1<br />

Bernita<br />

Jaune canarie<br />

Hales best jumbo<br />

Tomate Betterave Concombre Chou rave Autres<br />

Xina<br />

Heinz<br />

Heinz 2274<br />

Mongal F1<br />

Red cherry l arge<br />

Roma VF<br />

Rossol<br />

RFN<br />

Rio Fieogo<br />

Slumac<br />

Tima<br />

Sumo<br />

Floradade<br />

Tropimech<br />

Calinago F1<br />

Caracoli F1<br />

Caraïbo<br />

Orbit<br />

Small Fry<br />

Marteau<br />

Chinois<br />

Chinois super longo<br />

2000<br />

Plate d’Egypte<br />

D3 - Shor –top<br />

Potagère grosby<br />

Texas early grano<br />

Violet de galmi<br />

Blanc de galmi<br />

Rouge espagnol<br />

Rouge nofl aye<br />

Red créole<br />

Red bombey<br />

Orient F1<br />

Rouge d’amposta<br />

Basma F1<br />

Breso F1<br />

Marketer<br />

Olimpic F1<br />

Pastèque de kaolack<br />

Charleston grey<br />

Criston sweet<br />

Mémé mali<br />

Sugar baby<br />

Grey belle<br />

Poivron Poireau Pomme de terre Persil Radis<br />

Yellow wonder<br />

Piperade<br />

Long d’été Safrane<br />

Alaska<br />

Claustar<br />

Frisé<br />

Commun<br />

Blanc halipote<br />

Vienne<br />

Safi<br />

Antillaise <strong>14</strong>–5<br />

Antillaise karabean<br />

Big sun<br />

Salmon<br />

Long Talbot<br />

Rond carlate<br />

Céléry<br />

Luzerne<br />

Petit pois provençal<br />

Poirée<br />

Liste des sigles et abréviations<br />

C.L.C.O.P : Cadres locaux de concertation des organisations paysannes<br />

AJAC/COLUFIFA : Association de Jeunes Agriculteurs de Casamance/Comité de Lutte pour la Fin de la Faim<br />

ASPRODEB : Association pour la Promotion des Petits Projets de Développement à la Base<br />

ASPROFES : Association pour la Promotion de la Femme et de l’Entreprenariat du Sénégal<br />

SODEFITEX : Société de Développement de Fibres Textiles<br />

SODAGRI : Société de Développement Agricole et Industriel du Sénégal<br />

TROPICASEM : Semences Tropicales<br />

SENCHIM : Société Sénégalaise des Produits Chimiques<br />

PROSEM : Promotion de Semences<br />

CDH : Centre pour le Développement de l’Horticulture<br />

UPSE/ISRA : Unité de Production de Semences/Institut Sénégalais de Recherche Agricole<br />

POGV : Projet d’Organisation et de Gestion Villageoise<br />

UNIS : Union Nationale Interprofessionnelle des Semences<br />

PROGEDE : Projet de Gestion Durable des Energies Renouvelables et de Substitution<br />

PAGERNA : Projet de Gestion des Ressources Naturelles<br />

UGPM : Union de Groupements de Producteurs de Mékhé<br />

NOVASEN : Nouvelle Arachide du Sénégal.<br />

Mr Abba Dieme, Chef Division des Semences BP 84 Route des Pères Maristes Hann Dakar, Senegal Tel. : +221 832 01058 / 21 09 Fax : +221 832 2109<br />

E-mail : a.dieme@coraf.org<br />

27


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Dix années de guerre civile en Sierra Leone (1991–2000)<br />

furent à l’origine d’un déplacement massif des agriculteurs<br />

qui abandonnèrent leurs maisons en quête de refuge aussi<br />

bien à l’intérieur qu’en dehors de leurs pays. Les institutions<br />

de recherche et de vulgarisation agricoles furent détruites<br />

avec pour conséquence la suspension de toutes les activités.<br />

Pendant cette période, la FAO et d’autres organisations<br />

internationales et non gouvernementales (ONG) lancèrent<br />

des programmes d’urgence agricole destinés à atténuer la<br />

souffrance des paysans démunis. La distribution de<br />

semences et d’outils dans le cadre du programme d’urgence<br />

a permis la reprise des activités culturales. Toutefois, la<br />

mauvaise qualité des semences s’est soldée par la baisse de<br />

productivité de diverses cultures.<br />

Un matériel de plantation de qualité adapté aux<br />

conditions agro-écologiques visées constitue un préalable<br />

à la conduite des opérations culturales. De tout temps,<br />

les variétés traditionnelles ont été très peu utilisées<br />

en Sierra Leone. Les remplacements se limitent aux<br />

sélections directement effectuées par les agriculteurs et<br />

les échanges faits entre voisins. L’expérience a montré<br />

que les paysans sont naturellement disposés à adopter de<br />

nouvelles variétés si celles-ci répondent à leurs besoins et<br />

conviennent à leurs milieux agro-écologiques.<br />

En mai 2002, le gouvernement Sierra Léonais s’est<br />

engagé à atteindre l’objectif de la sécurité alimentaire<br />

pour tous d’ici à l’an 2007. Pour cela, pense-t-on, il<br />

faudra essentiellement accroître la production nationale.<br />

Le riz, la principale denrée de base, est largement cultivé<br />

par la plupart des agriculteurs. L’Association pour le<br />

développement de la riziculture en Afrique de l’Ouest<br />

(ADRAO) a mis au point une nouvelle variété baptisée<br />

«New Rice for Africa (NERICA)». Bon nombre des<br />

variétés NERICA créées par l’ADRAO s’adapteraient<br />

aux conditions agro-écologiques du pays. La Sierra<br />

Leone est membre de l’Initiative Africaine sur le riz<br />

lancée pour encourager la vulgarisation de NERICA<br />

auprès des riziculteurs. L’arachide gagne aussi du terrain<br />

en tant que culture de rente et ce, surtout auprès des<br />

femmes. La paix a été restaurée sur l’ensemble du<br />

territoire. Mais à cause de la PAUVRETE, la majorité<br />

des exploitants agricoles n’ont pu maintenir leur stock<br />

de semences, d’où l’importance de l’introduction d’un<br />

programme semencier élargi à base communautaire.<br />

Ceci permettra d’accroître la disponibilité de semences<br />

de riz de haute qualité, d’augmenter la productivité et<br />

d’améliorer la sécurité alimentaire.<br />

28<br />

Sierra Léone<br />

A. Kargbo<br />

1 Journée porte ouverte sur le Réseau ouest-africain des<br />

semences et plants à l’intention des représentants des<br />

acteurs semenciers<br />

1. Dr. R.A.D. Jones – Secrétaire exécutif, NARCC<br />

– Président<br />

2. Dr. Abdulai Jalloh – Directeur, IAR, Njala<br />

3. Dr. A. R. Lakoh – Doyen, Faculté de l’Agriculture,<br />

NUC Njala<br />

4. Dr. B. M. Kobba – Commerce et Agriculture<br />

5. M. Denis Kamara – Directeur Espèces cultivées,<br />

MAF & FS, Sierra Leone<br />

6. Dr. A. R. C. Conteh – Secrétaire, NAF, Sierra Leone<br />

7. M. Alfred B. Kargbo – Secretaire, Conseil<br />

National sur les semences, Sierra Leone<br />

Absents<br />

1. M. Lebbie – SLEDIC, Sierra Leone<br />

2. Dr. Sahr Fomba – Directeur, RRS, Rokupr<br />

Programme<br />

a. Certification des semences<br />

b. Activités du <strong>WASNET</strong><br />

Certification des semences/défaillants<br />

Deux ans après l’inauguration du Conseil national sur les<br />

semences le 10 janvier 2000, les agents aussi bien que les<br />

marchands de semences se sont instruits des formalités<br />

officielles découlant des règlements du NSB portant<br />

renouvellement des certificats d’homologation.<br />

Une quantité de 1.157,9 tonnes de semences de riz et<br />

de 248,3 tonnes de semences d’arachide a été mise de<br />

côté pour homologation officielle par le laboratoire des<br />

analyses semencières. Ceci apparemment entraîna une<br />

perte de $57,900 des Etats-Unis pour les semences de<br />

riz, soit 129.827.750 Le. En conséquence, les recettes en<br />

liquidité ont diminué d’environ 40 millions Le, contre<br />

80 millions en 2001. Plusieurs avertissements ont été<br />

adressés aux ONG et aux marchands de semences, et<br />

tout producteur qui tenterait de contourner la procédure<br />

de certification se verra infliger une pénalité équivalant<br />

au montant de la quantité de produits non certifiés.<br />

Activités du <strong>WASNET</strong><br />

Le secrétaire du Conseil national sur les semences a pris<br />

part à l’assemblée générale du Réseau ouest-africain<br />

des semences et plants (<strong>WASNET</strong>) tenue à Banjul<br />

(Gambie), du 23 au 24 janvier 2002.<br />

Du 30 septembre au 5 octobre 2002, le secrétaire a<br />

été également invité à présenter une communication<br />

nationale sur la stratégie de la filière semencière.


De manière générale, l’atelier a formulé les objectifs à<br />

atteindre dans le cadre de la politique de développement:<br />

«Renforcement du débat sur les semences<br />

et matériel de plantation amélioré».<br />

«Opérationnalisation du réseau régional pour la promotion<br />

des semences et du matériel de plantation améliorés’’<br />

L’atelier d’une semaine fut très intensif mais les 12<br />

participants représentant les pays membres respectifs<br />

de la CEDEAO ont consciencieusement oeuvré à<br />

l’élaboration d’une matrice de plan d’action (MPA):<br />

a. Réseau de communication.<br />

b. Promotion des associations semencières à l’échelle<br />

nationale et régionale.<br />

Liste des utilisateurs collectifs de semences.<br />

N° Nom de l’association Activités principales Cultures concernées Adresse<br />

<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

1 FAO Sierra Léone Distribution aux cultivateurs Riz, arachide,<br />

15 Sir Samuel Lewis Road,<br />

2<br />

3<br />

EU Sierra Léone<br />

World Vision<br />

vulnérables<br />

“<br />

“<br />

semences<br />

“<br />

“<br />

Freetown<br />

George Street, Freetown<br />

39, Freetown Road, Lumley<br />

PMB 59, Sierra Leone<br />

4 Action Aid “ “ C/o Minister of Agriculture<br />

Sierra Léone<br />

5 Africare “ “ “<br />

6 CRS “ “ “<br />

7<br />

8<br />

9<br />

10<br />

11<br />

12<br />

13<br />

<strong>14</strong><br />

Caritas<br />

GTZ/CRS<br />

ICRC<br />

MCSL<br />

WVSL<br />

EFSL<br />

CCSL<br />

Ministère de l’Agriculture<br />

“<br />

“<br />

“<br />

“<br />

“<br />

“<br />

“<br />

“<br />

“<br />

“<br />

“<br />

“<br />

“<br />

“<br />

“<br />

“<br />

“<br />

“<br />

“<br />

“<br />

“<br />

Source : Desk Offi cer ONG– Réunions des comités nationaux<br />

Liste des associations semencières existant dans le pays.<br />

c. Identification des activités à mener directement ou<br />

indirectement avec les partenaires du réseau.<br />

d. Rapport complet par les pays chef de file du réseau.<br />

e. Amélioration du système de gouvernance du réseau.<br />

Je vous exhorte à lire ces résultats attentivement pendant vos<br />

heures de loisirs. Vous les trouverez intéressants et utiles.<br />

Le Réseau ouest-africain des semences et plants<br />

(<strong>WASNET</strong>) est confiant que l’Unité de développement<br />

des semences de l’Afrique de l’Ouest (WASDU) va<br />

suffisamment associer le secteur privé à la promotion<br />

des semences et matériel de plantation au sein de la sousrégion<br />

ouest-africaine.<br />

N° Nom de l’association Domaine d’intervention Cultures concernées Adresse<br />

1 PASACOFAAS Production & commercialisation Riz & arachide 5A City Road, Damson Bridge,<br />

Wellington<br />

2 Murralyns Ago. Ent. Production, transformation & Riz, café & cacao Njagbahun, Tongo Fields<br />

commercialisation<br />

3 Roda SServices Production de riz & d’arachide Riziculture Rofutha, Masimra Chiefdom Port<br />

Loko District<br />

4 Marampa Base Farmers Production & commercialisation “ 5 Kamara Lane, Lunsar<br />

Association<br />

5<br />

6<br />

Munafa Women’s Dev Proj<br />

Buya Romende Women’s<br />

“<br />

“<br />

“<br />

“<br />

Makandu, Makari Gbanti, Bombali<br />

Feredugu, Port Loko District<br />

Assoc.<br />

7 Mathenneh Foday Farmers “ “ Mathenneh Via Makeni<br />

association<br />

8 Mabanta Rural Dev. Project Riz, fruit, arbres “ Mabanta Village, Makeni, Bombali<br />

District<br />

9<br />

10<br />

Koyai Women’s Agric. Comm.<br />

Masungbo Women Farmers<br />

Production & commercialisation<br />

“<br />

Riz & arachide<br />

“ Masungbu Makari Gbanti<br />

11<br />

Cooperative<br />

Sogboneh Women’s Farmers “ “<br />

Chiefdom, Bombali District<br />

Masineh Via Makeni<br />

Cooperative<br />

12 Gollu Town Dev. Association Production, transformation & Riz, café, cacao & Gollu, Kenema District<br />

13<br />

<strong>14</strong><br />

Associate Agric. Dev. Project<br />

Kolisoko Farmers Association<br />

commercialisation<br />

Production & commercialisation<br />

Production & commercialisation<br />

tubercules<br />

Riz & arachide<br />

Riz & arachide<br />

Kontah Wallah, Port Loko District<br />

Kolisoko Magabanti Chiefdom,<br />

Bombali District<br />

15 Kama Agric. Farmers<br />

Production & commercialisation Riz & arachide Petifu, Tonko Limba, Kambia<br />

Association<br />

District<br />

Source: National Association of Farmers Sierra Leone (NAFSL)<br />

29


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Liste des opérateurs semenciers.<br />

N° Nom de l’association Domaine d’intervention Cultures concernées Adresse<br />

1 Seed The Limited Production, importation<br />

& commercialisation de<br />

semences<br />

2 Marika Enterprises Production &<br />

commercialisation<br />

3 Strand enterprises Semences de légumes<br />

Importation & vente<br />

4 Kailahun District Farmers<br />

Ass.<br />

5 Moawoma Rural Women<br />

Farmers association<br />

6 Reset Limited Importation &<br />

commercialisation<br />

Production semencière en tonnes métriques de 1990 à 2002.<br />

Espèces Facteurs 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001<br />

Maïs Prod.<br />

Riz Prod. 1390 1002 2013 2381 2000 2000 2500 – – 5 62<br />

Sorgho Prod.<br />

Mil Prod.<br />

Fonio Prod.<br />

Niébé Prod.<br />

Sésame Prod.<br />

Arachide Prod.<br />

Soja Prod.<br />

Igname Prod.<br />

Patate Prod.<br />

Besoins et disponibilité en semences des principales cultures pour 2003–2004.<br />

Cultures Production<br />

escomptée<br />

30<br />

Quantité de semences estimées en tonnes (T)<br />

Semences<br />

reportées<br />

Total<br />

disponible<br />

Riz, arachide, légumes,<br />

palmier à huile<br />

Besoin<br />

national<br />

Demande<br />

estimée<br />

Observations<br />

Maïs hybride<br />

Maïs (OPV)<br />

Riz<br />

Sorgho<br />

Mil<br />

600 62 662 15 000 12 000 Riz de qualité<br />

Source: Rapport d’évaluation de l’Unité de multiplication des semences, Ministère de l’Agriculture<br />

41 Station Road, Makeni, Sierra<br />

Leone<br />

Riz & arachide 2 Garrison Street, Freetown<br />

1 gamme large de 20 Waterloo Street Freetown<br />

semences de légume<br />

Production Riz, Café/cacao, Racines Kailahun Town, Eastern Province<br />

& tubercules<br />

Production de riz Riz & autres denrées de Kanema<br />

base<br />

Semences de légumes 11, Bowling Street, Kingtom,<br />

Freetown<br />

7 FARMCO Limited Achat de semences Riz, arachide, haricot et 36 Race Course Road, Freetown<br />

tubercules<br />

8 PASACOFAAS Production, transformation Riz 5A City Road, Wellington, F/Town<br />

& vente<br />

9 Maremila Farmers<br />

Production – organisation Riz, racines et tubercules Bureh / Kasseh Maconteh, Port Loko<br />

10<br />

Association<br />

Gbonkolenken Women<br />

communautaire<br />

Production Riz & arachide<br />

District<br />

Yele, Tonkolili District, Sierra Leone<br />

Farmers Dev. Association<br />

11 Community Action For Production & distribution Riz, arachide, engrais & Rokupr, Kambia District<br />

12<br />

Progress (Local NGO)<br />

Kissy Kpayama Agricultural Production &<br />

maraîchers<br />

Riz 2 Yoke Street, Kenema<br />

13<br />

Development Association<br />

Buya Farmers Association<br />

commercialisation<br />

Production &<br />

Riz 1 Ladies Mile, Makeni, Sierra Leone<br />

commercialisation<br />

<strong>14</strong> Sierra Seeds Limited Production, transformation & Semences de riz de 11 Old Railway Line, Freetown PMB<br />

commercialisation<br />

qualité<br />

231<br />

Source: Projet de multiplication semencière (SMP) & IAR Njala


Autres activités de la filière menées en<br />

2003<br />

• Au nombre des événements organisés sur le<br />

territoire national dans le secteur semencier en<br />

2003, on compte :<br />

a. La foire agricole du district de Bombali<br />

en février, qui a connu la participation des<br />

agriculteurs des quatre autres districts de la<br />

Province-Nord, et<br />

b. la célébration de la Journée mondiale de<br />

l’alimentation le 16 octobre à Bo. A cette<br />

occasion, une assez bonne participation des<br />

acteurs de la filière semencière venant de<br />

toutes les régions du pays a été enregistrée<br />

pendant quatre jours.<br />

• Voici les rencontres organisées par le secteur<br />

national des semences, auxquelles j’ai participées<br />

en 2003 :<br />

– 19/04/2003 : Réunion du Conseil national<br />

sur les semences<br />

– 15/05/2003 : Réunion extraordinaire du<br />

Conseil semencier sur le commerce des<br />

semences en Sierra Leone.<br />

Chaque dernier jeudi du mois, le Comité agricole se<br />

réunit et le Conseil national sur les semences se réunit<br />

dix fois l’an afin de discuter et de dégager des pistes<br />

pour le développement du secteur agricole.<br />

• Information sur la source de financement:<br />

a. Nationale - Le Chef d’équipe du WASDU<br />

devra sensibiliser les Etats membres du<br />

<strong>WASNET</strong> à la nécessité de voter un budget<br />

pour la mise en oeuvre du programme<br />

jusqu’en 2006.<br />

b. Bilatérale -Le Projet GTZ sur la<br />

multiplication semencière devra être réactivé<br />

pour qu’il retrouve entièrement son rôle dans<br />

la production en Sierra Leone de semences<br />

<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

de riz et d’autres matériels de plantation<br />

améliorés de qualité.<br />

c. Multilatérale- Pour renforcer les activités<br />

multilatérales en Sierra Leone et adopter une<br />

approche axée sur la filière semencière au<br />

profit de la population agricole.<br />

Conclusion<br />

Les acteurs privés du secteur semencier ne sont pas<br />

encore tout à fait conscients du rôle de premier plan qui<br />

revient aux consultants en transport de l’organisation.<br />

Il serait prématuré de dire ce qu’ils pensent de<br />

l’organisation actuelle. Grâce à des programmes de<br />

sensibilisation, leurs actions en faveur de l’organisation<br />

seront renforcées.<br />

Plus de 50% de la population agricole se remet peu<br />

à peu des séquelles laissées par dix ans de guerre.<br />

Leurs faiblesses font l’objet d’un programme viable<br />

de redressement visant à prendre en charge leurs<br />

préoccupations pour le développement des activités<br />

agricoles. Tout programme qui se veut durable ne doit<br />

pas perdre de vue ces contraintes.<br />

L’Etat, ainsi que les autres institutions internes qui<br />

financent les programmes, est pleinement conscient de<br />

la nécessité de subventionner la filière semencière. Les<br />

donateurs externes encore présents dans le pays, comme<br />

ceux ayant fui à cause de l’intensification de la guerre,<br />

auront beaucoup de mal à remettre leurs programmes,<br />

autrefois viables, sur les rails.<br />

Généralement, la majorité des agriculteurs ou des<br />

producteurs de semences s’attend à ce que <strong>WASNET</strong><br />

leur fournisse des semences de bonne qualité sur une<br />

base de roulement. Cet apport les rendra plus autonomes<br />

et mieux outillés pour la production.<br />

Mr Alfred B. Kargbo, Manger of Seed Multiplication Project (SMP) PMB 231, Freetown<br />

Sierra Leone Tel. : + 232 241683 E-mail : sierraseed@sierratel.sl; kargo@coraf.org<br />

31


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

(Cet article parut pour la première fois dans le volume11 N°3<br />

du ‘Asian Seed and Planting Material’ de mai-juin 2004)<br />

32<br />

Maintien en entrepot d’une qualité semencière<br />

supérieure<br />

Facteurs responsables du maintien en entrepot de<br />

semences de qualité supérieure<br />

La création d’une population végétale appropriée et<br />

uniforme constitue un préalable à un rendement cultural<br />

maximum. La population végétale finale et le potentiel<br />

de rendement dépendent d’une combinaison de facteurs:<br />

qualité semencière, taux de semis, conditions du lit de<br />

germination et levée. La qualité semencière englobe<br />

plusieurs caractéristiques clefs de chaque lot de semences<br />

qui, ensemble, constituent la performance potentielle de<br />

la culture. Toutes les composantes de la qualité semencière<br />

sont importantes. Néanmoins, parmi elles, la germination<br />

est l’unique indice le plus reconnu et le plus accepté.<br />

La procédure établie pour vérifier ce paramètre a été<br />

normalisée et s’intitule « test standard de germination ».<br />

Les semences atteignent leur plus haut niveau qualitatif<br />

à la maturité physiologique. Au delà, la détérioration<br />

s’accélère, d’où la baisse en qualité. Au nombre des<br />

facteurs qualitatifs concernés par le processus de<br />

détérioration, il y a la viabilité. Les mécanismes de tests<br />

semenciers disponibles permettent une bonne évaluation<br />

de la semence. Cette situation aurait peu d’importance<br />

si la relation entre les deux facteurs était constante.<br />

Malheureusement, les semences perdent souvent plus<br />

rapidement leur vigueur que leur viabilité.<br />

Ainsi, un lot de semences peut avoir un taux de<br />

germination relativement élevé et n’être d’aucune<br />

valeur pour le semis. Si elle est bien appréciée, la vigueur<br />

semencière ne consiste pas uniquement en une mesure<br />

de l’aptitude de la semence à survivre et à lever en<br />

milieu hostile, mais est aussi une mesure de sa capacité<br />

en matière de stockage. Les semences à faible vigueur<br />

sont aussi sensibles aux mauvaises conditions de stockage<br />

qu’elles ne le sont dans un champ hostile.<br />

La phase pré-stockage<br />

En effet, le stockage commence au champ lorsque<br />

les semences atteignent la maturité physiologique et<br />

dépendent de facteurs exogènes tels que l’humidité, la<br />

température, voire la pression biotique.<br />

Mammohan Attavar<br />

Aussi, les conditions environnementales à la maturation,<br />

la récolte et au battage ont-elles une influence<br />

considérable sur la viabilité de la graine et son potentiel<br />

en matière de stockage. C’est pour cette raison que<br />

l’endroit où les semences sont produites a une forte<br />

incidence non seulement sur le rendement mais aussi<br />

sur la gestion de la teneur en eau de la graine et sa qualité<br />

globale par rapport à la viabilité, le pouvoir germinatif, la<br />

santé, la vigueur voire le comportement de la plante.<br />

Les régions caractérisées par de faibles précipitations, une<br />

humidité relative basse, et qui sont suffisamment fraîches<br />

pendant la maturation et la récolte des graines, sont plus<br />

adaptées à la production semencière. La plupart des<br />

études ont montré que le stockage commence au champ.<br />

Il est donc nécessaire que toute entreprise qui s’embarque<br />

dans la production et la commercialisation des semences<br />

comprenne l’effet des facteurs d’avant le stockage sur la<br />

qualité de la graine et se prépare conséquemment. Toutes<br />

les pratiques de gestion qui entrent en jeu pendant le<br />

stockage n’auront pas de succès si ces conditions initiales<br />

ne sont pas réunies. Par exemple, si au départ la semence<br />

est de qualité supérieure du fait de conditions maximales<br />

en phase pré-récolte, il est possible que la phase de stockage<br />

se déroule dans de bonnes conditions. En revanche, si la<br />

qualité est mauvaise au départ (action des intempéries au<br />

champ, teneur en eau élevée à la récolte, chaleur, faible<br />

taux de germination, faible vigueur, problèmes sanitaires<br />

etc.), il est difficile de l’améliorer même en adoptant de<br />

meilleures pratiques de stockage.<br />

Stockage des semences : facteurs cruciaux<br />

Type de semence<br />

D’abord, comprendre la semence. Certaines espèces se<br />

conservent mieux que d’autres. Par exemple, la graine<br />

de tomate se conserve mieux que la semence de chou<br />

alors que cette dernière se comporte mieux en stockage<br />

que la semence d’oignon. Il convient donc de tenir un<br />

registre des données hydriques et de germination, ou de<br />

procéder à des lectures au tétrazolium pour différentes<br />

espèces dans le temps.


Teneur en eau de la graine<br />

La teneur en eau de la graine influe sur plusieurs facteurs.<br />

Elle augmente le métabolisme, la respiration, les attaques<br />

cryptogamiques, l’effet de la chaleur, l’affaiblissement et<br />

donc la mort de la graine. La maîtrise facile ou difficile<br />

de ce facteur après la récolte est largement fonction<br />

des conditions climatiques qui prévalent lors de la<br />

maturation et de la récolte.<br />

Viabilité initiale de la graine<br />

Les graines initialement très viables maintiennent leur<br />

qualité plus longtemps que les graines peu viables. Un<br />

niveau élevé de viabilité peut être obtenu à la faveur d’un<br />

climat sec et frais lors de la maturation et de la récolte.<br />

Température et humidité relative pendant la<br />

phase de stockage<br />

L’humidité relative et la température ont un effet<br />

sur la durée de stockage des graines. Selon la règle<br />

empirique de Harrington, la somme du pourcentage<br />

d’humidité relative (HR) et de la température exprimée<br />

en Fahrenheit ne doit pas dépasser 100°F pour un bon<br />

stockage (par exemple, 40 pour- cent d’HR et 60°F).<br />

En règle générale, une température inférieure à 40°F, et<br />

une HR de moins de 60 pour-cent conviennent pour la<br />

conservation de la plupart des graines. Plus la durée de<br />

conservation est longue, plus bas doit être le niveau de<br />

ces deux paramètres.<br />

Durée de la période de stockage<br />

Un stockage prolongé est capable de provoquer une<br />

baisse progressive de la vigueur et, éventuellement, une<br />

perte de viabilité. La durée de la période de stockage<br />

dépend bien entendu de tous les facteurs susmentionnés<br />

ainsi que du niveau de viabilité visé au terme de cette<br />

période. Selon les conclusions d’une étude, l’âge réel<br />

d’une graine est moins important que l’environnement<br />

dans lequel elle est entreposée. Grâce aux technologies<br />

modernes et aux principes de gestion de l’humidité, il<br />

est possible d’obtenir des taux élevés de germination sur<br />

des semences âgées. La longévité varie également selon<br />

l’espèce, la variété, le lot de semences et même entre des<br />

semences appartenant au même lot.<br />

Protection contre les champignons et les<br />

insectes des semences entreposées<br />

Face à ces diverses contraintes, la meilleure approche<br />

réside dans le stockage de semences dotées d’une teneur<br />

en eau faible au début et suffisamment faible pendant<br />

toute la durée de stockage, le nettoyage de l’entrepôt et<br />

l’élimination des semences antérieurement infestées.<br />

Stockage<br />

Traîtment<br />

Production<br />

Contrôle<br />

de la<br />

qualité<br />

Post-récolte<br />

<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Maintien de la qualité de la graine<br />

Il est impératif de maintenir la qualité de la graine stockée<br />

depuis la production jusqu’au semis afin de lui conserver<br />

sa valeur culturale. La conservation des semences comme<br />

celle de tout organisme vivant s’expose à des risques. Ces<br />

risques peuvent être sérieux ou minimes selon l’espèce,<br />

les conditions climatiques du moment, les conditions du<br />

marché et les pratiques de gestion lors du stockage. La<br />

meilleure solution face à ces risques consiste à éviter le<br />

stockage. Dans bon nombre de régions de par le monde,<br />

l’industrie semencière a su adopter cette démarche.<br />

A titre d’exemple, on peut citer l’industrie du cotongraine<br />

en Inde qui conditionne la majeure partie des<br />

semences seulement quelques mois après la récolte;<br />

c’est aussi le cas pour le riz qui peut enregistrer deux<br />

campagnes chaque année, réduisant ainsi la durée de<br />

stockage. Ces stratégies gagnent en popularité non<br />

seulement parce qu’elles raccourcissent la durée de<br />

conservation mais surtout parce qu’elles facilitent<br />

la commercialisation et aident ainsi à répondre plus<br />

rapidement aux obligations financières.<br />

Cependant, même si ces stratégies sont meilleures, il<br />

est des moments où les producteurs et les marchandsgrainiers<br />

sont obligés, à cause des problèmes de marché,<br />

de garder des lots de semences d’une année à l’autre afin<br />

d’assurer, entre autres choses, un approvisionnement<br />

adéquat; ceci est dû au fait que le système de production<br />

n’offre pas d’autres possibilités.<br />

Le laboratoire du contrôle de la qualité<br />

est au coeur du programme consacré à la<br />

qualité de la semence.<br />

Récolte<br />

Séchage<br />

33


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Dans ces conditions, la question se pose: comment gérer<br />

les semences de façon à maintenir un niveau élevé de<br />

viabilité. La qualité semencière fait appel à plusieurs<br />

attributs ou caractéristiques de la graine dont la fidélité<br />

à la variété, la viabilité, la vigueur, le niveau de dégâts<br />

mécaniques, le niveau de traitement phytosanitaire, la<br />

taille et l’apparence.<br />

Elargis aux lots de semences, les attributs qualitatifs<br />

englobent la teneur en eau, le potentiel de stockage, les<br />

contaminants tels que les mauvaises herbes, des semences<br />

et de la matière inerte d’autres cultures, l’uniformité du<br />

lot et le comportement potentiel.<br />

La prévention d’une mauvaise qualité se veut le thème<br />

central sur lequel repose le contrôle de la qualité. Le<br />

laboratoire du contrôle de la qualité est au coeur du<br />

programme consacré à la qualité de la semence, et c’est<br />

là que se font les tests de qualité en vue des décisions<br />

relatives à la gestion (voir figure).<br />

Pour chaque lot de semences traité aux fins du stockage,<br />

des tests qualitatifs sont effectués pour déterminer la<br />

pureté physique, la viabilité, le taux de germination, l’état<br />

de la graine, le taux d’humidité et la pureté génétique.<br />

Au besoin, le test au tétrazolium est effectué. Tous les<br />

résultats obtenus sont traduits en courbe de contrôle de<br />

la qualité et mis en parallèle avec les normes minimales<br />

établies en matière de certification des semences.<br />

Tous les tests, sauf celui relatif à la pureté génétique,<br />

doivent être effectués périodiquement jusqu’à la fin<br />

du lot. Un test de vieillissement accéléré peut être<br />

réalisé pour prédire l’aptitude relative au stockage des<br />

lots de semences (Hampton et Tekrony, 1955). Si les<br />

caractéristiques du lot semencier dépassent les limitent<br />

de contrôle, des mesures doivent être prises afin d’arrêter<br />

pour de bon la baisse de qualité. Pour le contrôle de<br />

la qualité, il suffit de prêter attention aux principales<br />

opérations et procédures de l’entreprise semencière et<br />

de procéder à des vérifications périodiques pour s’assurer<br />

que les normes sont respectées.<br />

Importance de la vigueur semencière<br />

La vigueur semencière varie selon qu’il s’agit de lots de<br />

semences d’espèces agricoles, horticoles ou sylvicoles.<br />

L’importance de la vigueur de la semence pour le<br />

semis dépend essentiellement du lit de semence et<br />

des conditions environnementales telles que décrites<br />

ci-après:<br />

a. Lorsque les conditions sont bénignes, le<br />

pourcentage de levée au champ sera toujours<br />

proche du taux de germination du lot de<br />

semences, et la vigueur peut ne pas constituer un<br />

facteur déterminant de la performance semencière.<br />

34<br />

b. Le stress environnemental (e.x. faible<br />

température, sols humides) peut être à l’origine<br />

de divers comportements en plein champ selon le<br />

degré de vigueur du lot de semences ;<br />

c. Les semences très vigoureuses auront un<br />

meilleur comportement (en termes de levée et<br />

de développement de la plantule) sur des lits de<br />

semence soumis au stress environnemental que<br />

des lots de semences peu vigoureuses, même si les<br />

deux catégories de semences présentent des taux<br />

de germination similaires en laboratoire.<br />

L’importance de la vigueur semencière pour le stockage<br />

réside dans le lien entre le potentiel de conservation des<br />

lots de semences à fort taux de germination et le degré de<br />

vigueur qui les caractérise avant l’entrée en entrepôt :<br />

a. En conditions de stockage maîtrisées ou non<br />

maîtrisées, les lots de semences à forte vigueur<br />

présenteront un meilleur comportement<br />

(germination) après stockage que les lots de<br />

semences à faible vigueur.<br />

b. De même, pour les lots de semences transportés<br />

à l’intérieur ou hors des frontières d’un pays,<br />

ceux à forte vigueur sont plus aptes à résister aux<br />

risques environnementaux (ex., changements de<br />

température, fort taux d’humidité) que les lots à<br />

faible vigueur.<br />

Principales causes des problèmes rencontrés<br />

pendant le stockage<br />

• Des lots de semences de qualité inférieure sont<br />

entreposés. ( La semence a dû se détériorer au<br />

champ avant la récolte; être mal séchée dans le cas<br />

du riz et du haricot; subir des dégâts mécaniques<br />

dans le cas du coton; renfermer un fort taux<br />

d’inoculum transmis par des graines pour ce qui<br />

concerne les courges et les choux).<br />

• Des semences mal séchées sont introduites en vrac<br />

dans l’entrepôt, sans une bonne aération, ou sont<br />

conditionnées avec une forte teneur en eau.<br />

• Les lots de semences sont gardés pendant trop<br />

longtemps pour diverses raisons.<br />

• Certains types de semences stockées sont de durée<br />

naturellement «courte»: oignon, soja et arachide.<br />

• Les lots de semences sont stockés dans des<br />

entrepôts mal ventilés, humides et chauds.<br />

• Le milieu ambiant est très hostile aux lots de<br />

semences entreposés.<br />

• Les soins apportés sont insuffisants: a)<br />

emmagasinage en vrac (couvrant la période<br />

allant de la récolte jusqu’au conditionnement en<br />

passant par l’aération, les opérations de séchage<br />

et de manutention); b) stockage des semences<br />

conditionnées (couvrant la période depuis le


conditionnement jusqu’à la distribution); c) phase<br />

de distribution (période incluant la distribution,<br />

la vente aux producteurs y compris le temps de<br />

transit aux points de rassemblement (négociants)<br />

et aux points de vente au détail); et d) stockage<br />

des paquets non vendus ou transfert de stock.<br />

Les semences sont des matériaux viables à<br />

propagation. Par conséquent, elles doivent être<br />

protégées des fortes températures et de l’humidité<br />

jusqu’à l’époque du semis.<br />

• Les fongicides autorisés pour le traitement des<br />

semences peuvent aussi affecter la germination<br />

des semences s’ils sont mal utilisés. En général, ces<br />

produits peuvent être appliqués en cas de chargement<br />

des semences dans un fût de stockage. Toutefois,<br />

certains fongicides contiennent des matières actives<br />

qui seraient toxiques pour les semences et ne doivent<br />

être appliquées qu’immédiatement avant le semis. Les<br />

semences entreposées après traitement aux produits<br />

phytotoxiques peuvent enregistrer une baisse<br />

considérable de viabilité. Il importe de lire l’étiquette<br />

de tout produit chimique avant son application aux<br />

semences et de respecter scrupuleusement le mode<br />

d’emploi (fréquence, dose et rémanence).<br />

Principes de stockage<br />

• La longévité est la caractéristique d’une espèce ou<br />

d’une variété. Une table de longévité relative a été<br />

établie pour les semences de la plupart des plantes<br />

agricoles, potagères et floricoles (Justice et Bass,<br />

1978).<br />

• Les semences de qualité supérieure se conservent<br />

mieux que celles de qualité inférieure.<br />

• La qualité de la semence ne peut augmenter<br />

pendant le stockage même si les conditions sont<br />

très favorables. Les meilleures conditions de<br />

stockage ne peuvent que maintenir la qualité.<br />

• De bonnes pratiques de production, de récolte,<br />

d’aération/séchage et de traitement des semences<br />

contribuent à la réussite des opérations de<br />

stockage. Ainsi, le plan de stockage des semences<br />

commence au champ.<br />

• Seules des semences de haute qualité ne peuvent<br />

être gardées jusqu’à la campagne suivante.<br />

• Mettre la quantité désirée (des meilleurs lots de<br />

semences) dans les conditions les plus favorables le<br />

plus tôt possible après l’ensachage. Ne pas attendre<br />

la fin des ventes avant de commencer à réfléchir au<br />

report de semences.<br />

<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

• La teneur en eau de la graine et la température<br />

constituent les plus importants déterminants<br />

de l’aptitude au stockage des graines. La teneur<br />

hydrique de la graine est fonction de l’humidité<br />

relative et, dans une moindre mesure, de la<br />

température.<br />

• Une baisse de 1 pour-cent de la teneur en<br />

humidité ou de 10 degrés de température<br />

(Fahrenheit) double quasiment la durée de<br />

conservation de la graine.<br />

• Un milieu sec et frais offre les meilleures<br />

conditions pour le stockage des semences. Le<br />

stockage en milieu complètement fermé requiert<br />

une teneur en eau beaucoup plus réduite qu’en<br />

milieu ouvert.<br />

• L’assainissement tient un rôle crucial.<br />

Précautions pour le stockage des<br />

semences<br />

• Avant le stockage, les semences traitées doivent<br />

être protégées à l’aide des produits prescrits.<br />

• Utiliser de nouveaux sacs pour toutes les semences<br />

nouvellement récoltées et les traiter à l’insecticide<br />

avant usage.<br />

• Bien déshydrater jusqu’à une teneur en eau<br />

adéquate avant de stocker.<br />

• Permettre une meilleure aération des sacs stockés,<br />

et veiller à garantir un milieu sec et frais pour le<br />

stockage.<br />

• Ne pas conserver les semences dans des sacs<br />

étanches à un taux d’humidité dépassant 6 à 8<br />

pour-cent.<br />

• Empiler les sacs sur des palettes en bois.<br />

• Le magasin doit être régulièrement fumigé et les<br />

sacs de semences pulvérisés à l’aide d’insecticides.<br />

• Chaque lot de semences doit être empilé<br />

séparément et accompagné d’une fiche contenant<br />

des informations détaillées sur l’identité, la<br />

quantité, la germination et les résultats des tests<br />

effectués.<br />

• Un programme régulier d’échantillonnage<br />

des lots de semences et des tests d’humidité,<br />

de germination et de vigueur doit être établi<br />

conformément aux règlements de l’ISTA.<br />

Dr Mammohan Attavar, Managing Director, Indo American Hybrid Seeds (India)<br />

Pvt. Ltd, PO Box 7099, 17th Cross, 2nd A Main, BSK 2nd Stage, Bangalore-560<br />

070, India. Tel. +91 -80-267601112, Fax: +91 -80-2676<strong>14</strong>79;<br />

E-mail: iahs@indamseeds.com<br />

35


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Les 23 premières sociétés semencières du monde en 2004<br />

(Cette information a été publiée dans le numéro spécial de Cultivar SEED de mai 2004)<br />

36<br />

Société Nationalité<br />

Chiffre d’affaires<br />

en 2003 Groupe propriétaire Présence dans le monde<br />

1 Pioneer Hi-Bred<br />

International<br />

USA 2000 M $US DuPont de Nemours (100%) Filiales dans 53 pays<br />

2 Monsanto USA 1971 M $US Bourse (100%) Filiales dans 52 pays<br />

3 Syngenta Seeds Suisse 1071 M $US Bourse suisse et new-yorkaise Filiales dans 90 pays<br />

4 Group Limagrain France 822 M € Coopérative Limagrain Filiales dans 26 pays<br />

5 Semins USA 477 M $US Société privée quotée à la Distribution dans 120 pays,<br />

bourse NASDAQ sous le production dans 30 pays; 59<br />

symbole SMNS<br />

stations de recherche dans 19<br />

pays<br />

6 Kaneko Japon 430 M $US<br />

7 KWS Saat AG Allemagne 424 M € Groupe familial d’actionnaires<br />

(>50%), Bayer CropScience<br />

(15%), Bayrische Hypo-und<br />

Vereinsbank AG (15%),<br />

Actionnaires individuels (10%),<br />

Südzucker AG (


Nouvelles de la Biotechnologie<br />

<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Techniques de culture des tissus pour une meilleure<br />

agriculture commerciale dans le secteur privé : les defis<br />

Un article écrit par Quain et publié dans le No. 9 (juin<br />

2002), a montré dans quelle mesure la culture des tissus<br />

peut contribuer à la production à l’échelle commerciale<br />

du matériel de plantation à multiplication végétative.<br />

L’article fait référence aux immenses potentialités et aux<br />

avantages que cet outil peut offrir à la communauté<br />

ghanéenne, en particulier au secteur privé, dans la<br />

production de nouvelles cultures d’exportation telles que<br />

l’ananas, la banane et l’igname. Depuis la publication<br />

de cet article, l’agriculture commerciale dans le secteur<br />

privé a pris un nouvel élan, d’où le recours prématuré<br />

aux techniques de culture des tissus.<br />

Puisque les agriculteurs se doivent d’accroître<br />

considérablement la production d’ananas, une nouvelle<br />

culture d’exportation, pour répondre urgemment à la<br />

demande, la culture des tissus se veut l’unique outil<br />

capable de les aider à atteindre les objectifs de production.<br />

Depuis décembre 2002, le laboratoire de culture des<br />

tissus du département de botanique de l’Université de<br />

Legon au Ghana, a aidé un agriculteur privé à installer<br />

un laboratoire pour la culture des tissus à des fins<br />

commerciales. Le département a fourni les compétences<br />

dont le laboratoire a besoin pour la production d’ananas.<br />

Actuellement, cette production s’élève à 200.000 rejets<br />

par mois. On s’attend à ce qu’elle augmente dans un<br />

proche avenir pour permettre de satisfaire les demandes<br />

de plus en plus accrues en rejets.<br />

La problématique<br />

L’utilisation de la culture des tissus pour la production<br />

à grande échelle du matériel de plantation destiné aux<br />

paysans pose un certain nombre de défis:<br />

• Mobilisation de fonds pour le démarrage du projet;<br />

une assistance a été sollicitée auprès des banques.<br />

Mais les crédits bancaires doivent être remboursés<br />

à brève échéance tandis que l’investissement n’est<br />

pleinement rentable qu’à long terme.<br />

• La disponibilité sur place du matériel de<br />

laboratoire et des consommables était limitée. Une<br />

demande d’aide a été adressée aux pays européens<br />

et à l’Afrique du Sud.<br />

M.D. Quain, E. Acheampong, and B. Asante<br />

• La collaboration des pays qui utilisent cette<br />

technologie pour la production commerciale a été<br />

sollicitée.<br />

• On a pensé qu’au départ, quelques gros exploitants<br />

commerciaux monopoliseraient systématiquement le<br />

marché et rentreraient facilement dans leurs fonds.<br />

Mais le jeu de la concurrence est vite intervenu.<br />

Les agriculteurs qui travaillent avec les institutions<br />

internationales avaient déjà importé des vitroplants<br />

et n’avaient plus qu’à les acclimater et les vendre, ou<br />

les multiplier pour produire davantage de matériel de<br />

plantation dans leur pépinière.<br />

• En tant qu’institution de recherche, l’université a<br />

offert une formation et un appui technique pour le<br />

lancement de cette activité commerciale. Pour ce,<br />

il a fallu compter avec les sacrifices consentis par les<br />

agriculteurs, les chercheurs et le personnel formé pour<br />

le laboratoire. On espère que ces efforts porteront<br />

leurs fruits et que toutes les personnes concernées en<br />

profiteront. Toutefois, nous en arrivons au point où<br />

l’investisseur devra être disposé à payer les services<br />

offerts par ceux qui se chargent du transfert de cette<br />

technologie (localement où vers l’extérieur)<br />

• Former le personnel aux techniques de la culture in<br />

vitro fut une tâche difficile. Des attitudes au travail<br />

qui permettent d’atteindre les objectifs fixés et la<br />

disponibilité des ressources d’appoint pour parer au<br />

plus pressé au fur et à mesure de l’adaptation de la<br />

technologie furent d’importants défis à relever.<br />

Principes directeurs à prendre en compte<br />

Depuis le début des activités commerciales dans le secteur<br />

privé, les avantages évoqués dans l’article précité sont en<br />

train d’être réalisés au profit de toute la communauté.<br />

• Des politiques doivent être mises en oeuvre afin<br />

de protéger l’exploitant local qui passe du champ<br />

au laboratoire, puis en pépinière et vice versa. Les<br />

avantages seront fonction du niveau de la chaîne de<br />

production auquel l’investisseur intervient.<br />

• On devrait pouvoir solliciter un appui financier<br />

auprès du gouvernement, des banques, des ONG et<br />

37


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

de la communauté internationale. On espère que les<br />

cahiers de charges et les taux d’intérêt, le cas échéant,<br />

prendront en compte le temps nécessaire pour<br />

réaliser les bénéfices escomptés.<br />

• Une autre question d’intérêt politique concerne le<br />

respect des normes dans l’emploi de la technique afin<br />

de profiter de tout son potentiel.<br />

• Toutes les mesures nécessaires doivent être prises<br />

pour maintenir la pression parasitaire à un bas niveau<br />

grâce à l’utilisation de matériel de plantation in vitro<br />

exempt de maladie, d’où la hausse des rendements,<br />

l’utilisation réduite de pesticides et d’autres produits<br />

chimiques et la création de nouveaux emplois.<br />

Maximiser les potentialités<br />

Pour pleinement atteindre le potentiel des outils<br />

biotechnologiques, les investisseurs, l’Etat, les banques,<br />

les ONG et la communauté internationale seront<br />

constamment invités à fournir un appui financier aux<br />

chercheurs. En outre, l’Etat devra investir dans les<br />

travaux de recherche et développement (menés dans les<br />

universités et les institutions de recherche). Il s’agira<br />

d’optimiser les techniques existantes pour répondre à<br />

des demandes très volatiles sur le marché.<br />

Puisqu’un nombre de plus en plus accru d’exploitants<br />

agricoles a recours à la culture des tissus pour une<br />

production commerciale, il est encore plus urgent que<br />

Quatre presidents ouestafricains<br />

donnent leur aval à<br />

l’utilisation de la biotechnologie<br />

pour l’alimentation<br />

(Cette information est publiée dans CropBiotech<br />

Update, le résumé hebdomadaire des progrès de<br />

la biotechnologie agricole en faveur des pays en<br />

développement, du 2 juillet 2004, par le Global<br />

Knowledge Center on Crop Biotechnology)<br />

Quatre Présidents d’Afrique de l’Ouest, Amadou Toumani<br />

Toure du Mali, Mamadou Tandja du Niger, John Kufuor<br />

du Ghana et Blaise Compaore du Burkina Faso, ont donné<br />

leur aval pour l’utilisation de la biotechnologie en vue d’une<br />

sécurité alimentaire plus renforcée sur le continent.<br />

Prenant la parole à l’occasion de la «Conférence<br />

ministérielle sur l’exploitation de la science et de<br />

la technologie agricole pour l’augmentation de la<br />

production agricole en Afrique» organisée à Ougadougou<br />

(Burkina Faso), les quatre présidents ont invité les<br />

participants à formuler des recommandations claires sur<br />

la manière dont l’Afrique de l’Ouest pourra rapidement<br />

profiter des avantages de cette technologie.<br />

38<br />

le germoplasme existant soit caractérisé et conservé.<br />

Il est probable que les variétés négligées disparaissent<br />

progressivement du système. Or, ce matériel est nécessaire<br />

pour les programmes d’amélioration et de sélection<br />

végétales. On espère que les fonds requis seront obtenus<br />

pour l’utilisation des diverses techniques de conservation<br />

du matériel végétal. En effet, il s’agit de préserver le<br />

matériel en voie de disparition. Toutes ces mesures sont<br />

nécessaires pour protéger la préférence du consommateur<br />

et satisfaire des demandes très volatiles sur le marché.<br />

Au moment où nous apprécions l’outil que constitue<br />

la culture des tissus et relevons les défis y afférents (qui<br />

évolueront dans le temps), une question pourrait se poser:<br />

qui est concerné? pratiquement tout le monde; spécialistes<br />

de la culture des tissus, biologistes moléculaires, virologues,<br />

sélectionneurs, agronomes, techniciens, agriculteurs,<br />

décideurs, investisseurs, donateurs, collaborateurs<br />

internationaux, fournisseurs d’intrants, éditeurs. Ainsi, tout<br />

le monde est concerné. Attendons pour voir les nouveaux<br />

défis qui se présenteront dans un proche avenir. Tous ceux<br />

qui sont concernés devront se préparer à les relever afin que la<br />

technologie de la culture des tissus puisse continuer à révéler<br />

tout son potentiel pour le bien-être de toute la société.<br />

Marian Dorcas Quain, Crops Research Institute (CRI) PO Box 3785, Kumasi,<br />

Ghana; E-mail: marianquain@hotmail.com. Elizabeth Acheampong, and Bernice<br />

Asante, Department of Botany University of Ghana, Legon, Accra, Ghana. E-mail:<br />

acheampongelizabeth@hotmail.com and asantebernice@yahoo.com.<br />

Le Président Blaise Campaore du Burkina Faso a déclaré<br />

que “le continent doit multiplier la production vivrière<br />

par douze pour satisfaire les besoins de sa population.<br />

Pour relever ce défi, l’Afrique devra acquérir et adapter<br />

la biotechnologie aux secteurs agricoles.»<br />

Cette conférence de trois jours qui a rassemblé plus de<br />

400 participants, a abordé quatre principaux thèmes<br />

d’importance vitale pour l’Afrique de l’Ouest et tout<br />

le continent. Il s’agit, entre autres, de la biotechnologie<br />

et biosécurité, des politiques et cadres règlementaires<br />

devant appuyer les efforts consacrés à la hausse de la<br />

productivité agricole, du transfert de technologies, de la<br />

commercialisation des cultures africaines, de la maîtrise<br />

et de la conservation de l’eau.<br />

Dans la même lancée, l’USDA a rapporté que les ministres<br />

ouest-africains ont adopté une résolution pour plus de<br />

recherches et d’investissements dans la biotechnologie<br />

agricole, et ont recommandé la création d’un centre de<br />

biotechnologie pour l’Afrique de l’Ouest. Par ailleurs, ils<br />

ont décidé de se réunir à nouveau à Bamako (Mali) pour<br />

discuter d’un plan d’action régional pour le renforcement<br />

de la recherche, les tests et le transfert de technologies<br />

ainsi que la formation scientifique.


Le communiqué publié par l’USDA est disponible sur le<br />

site http://www.usda.gov/Newsroom/0271.04.html.<br />

Les communications et autres matériels de la conférence<br />

sont en cours d’introduction sur le site http://www.<br />

fas.usda.gov/icd/stconf/event6.html.<br />

Premier test de culture<br />

génétiquement modifiée en<br />

afrique de l’ouest<br />

(La présente information a été publiée dans le<br />

PLANT BREEDING NEWS EDITION <strong>14</strong>0 du 4 août<br />

2003. Une version électronique du bulletin sur la<br />

sélection végétale appliquée fi nancé par la FAO et<br />

l’Université Cornell, Clair H. Hershey, Editeur)<br />

Essai sur le coton transgénique au<br />

Burkina Faso<br />

La société nord-américaine Monsanto a commencé des<br />

essais en plein champ sur des cultures génétiquement<br />

modifiées au Burkina Faso. Il s’agit des tous premiers<br />

essais du genre menés en Afrique de l’Ouest.<br />

Les essais portent sur Bollgard II, la deuxième génération<br />

du coton (Bt) résistant aux insectes de Monsanto qui<br />

déclare que la nouvelle variété minimisera l’emploi des<br />

pesticides par les agriculteurs.<br />

En ce qui concerne les semences du coton qui n’a subi<br />

aucune manipulation génétique, les paysans doivent<br />

présentement traiter leurs champs de coton au pesticide<br />

huit à dix fois pendant la campagne. Malgré cela, ils<br />

perdent la moitié de la récolte. «Si nous arrivons à<br />

augmenter le rendement à l’hectare de 50% seulement,<br />

nous pourrons réduire la pauvreté,» a déclaré Célestin<br />

Tiendrebeogo, Directeur de Sofitex, la société nationale<br />

du coton au Burkina Faso.<br />

Les essais sont effectués dans le cadre d’un protocole<br />

de recherche entre Monsanto et le gouvernement du<br />

Burkina Faso.<br />

Qu’entend-t-on par<br />

«culture génétiquement modifiée»?<br />

Les cultures génétiquement modifiées (GM) sont des<br />

plantes améliorées au plan génétique grâce à l’incorporation,<br />

à l’aide d’outils modernes de biotechnologie, de nouvelles<br />

caractéristiques bénéfiques. Selon le Protocole de<br />

Carthagène sur la biosécurité, la biotechnologie moderne<br />

se définit comme l’application de:<br />

a. techniques à base d’acide nucléique in vitro, y<br />

compris l’acide désoxyribonucléique recombinant<br />

(ADN) et l’injection directe de l’acide nucléique<br />

dans des cellules ou organelles, ou<br />

<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

b. la fusion de cellules au-delà de la famille<br />

taxonomique afin de surmonter les obstacles<br />

physiologiques naturels à la reproduction ou la<br />

recombinaison. Cette technique n’est pas utilisée<br />

dans les programmes classiques de sélection ou<br />

d’amélioration végétales.<br />

C’est en 1994 que la toute première culture GM fut<br />

créée aux USA à l’aide de méthodes transgéniques. Il<br />

s’agit de la variété de tomate ‘Flavr Savr’ autorisée pour<br />

mise en culture. Dès lors, les cultures transgéniques<br />

ont connu une ascension rapide. La surface occupée<br />

par ces plantes de par le monde est passée de moins<br />

de 5 millions d’hectares à près de 59 millions en 2002<br />

(voir les données récentes dans la publication annuelle<br />

de Clive James sur la situation mondiale des cultures<br />

transgéniques commercialisées). Les principales cultures<br />

transgéniques jusqu’ici vulgarisées à des fins commerciales<br />

sont dotées de caractéristiques d’intérêt économique, des<br />

soi-disant attributs « intrants » comme la résistance aux<br />

herbicides et aux insectes. Dans le court à moyen terme,<br />

la transgenèse servira à l’introduction, dans les cultures,<br />

des soi-disant caractères « extrants »: valeur nutritive telle<br />

qu’une teneur élevée en vitamine chez le soja, le colza et<br />

le riz; et la richesse en fer chez le riz.<br />

Profil nutritionnel, par exemple le renforcement de la<br />

teneur en acides aminés et de la teneur en acides gras<br />

chez le maïs, le soja et le colza. Meilleure transformation,<br />

par exemple une modification de la structure de<br />

l’amidon chez le maïs et la pomme de terre, la hausse de<br />

la teneur en matière solide chez la pomme de terre et une<br />

fibre de meilleure qualité chez le coton. Les pertes postrécolte<br />

peuvent être minimisées grâce au retardement<br />

du processus de mûrissement chez la papaye et une<br />

meilleure capacité de stockage chez la pomme de terre.<br />

Les avantages et les risques associés aux cultures GM<br />

ont été évalués en comparant la culture moderne et/ou<br />

les technologies y afférentes (gestion des cultures ou<br />

transformation des aliments) avec la culture de type<br />

‘conventionnel’. Généralement, les caractères « intrants »<br />

réduisent l’emploi des pesticides. En conséquence, ils<br />

favorisent l’environnement et augmentent les revenus<br />

agricoles. De manière plus spécifique, les variétés<br />

résistantes aux insectes limitent les pertes post-récolte<br />

(les insectes sont à l’origine de pertes post-récolte<br />

atteignant 50% dans les pays en développement) et<br />

la production de mycotoxines (responsable de graves<br />

problèmes de santé). Les variétés tolérantes aux<br />

herbicides freinent l’érosion du sol. Les caractères<br />

«extrants » seront d’un avantage considérable pour les<br />

consommateurs, car ils permettent une alimentation plus<br />

saine. Le développement des cultures GM a profité aux<br />

agriculteurs, aux consommateurs et à l’environnement.<br />

39


<strong>WASNET</strong> News <strong>14</strong><br />

Dans une analyse récente de l’ensemble des avantages<br />

qu’offre le maïs à la société américaine, avec 6,5 millions<br />

d’hectares emblavés en Bt pour une superficie totale de<br />

32 millions d’hectares, Wu (2003) a montré que les<br />

principaux bénéficiaires sont les consommateurs (63%<br />

des bénéfices totaux, soit 848 millions de dollars des<br />

Etats-Unis). Les maïsiculteurs arrivent au deuxième rang<br />

des bénéficiaires (22%), suivis des industries semencières<br />

(15%). Les producteurs de maïs non transgénique ont<br />

enregistré une perte nette de 416 millions de dollars.<br />

De nos jours, les statistiques montrent que les cultures et<br />

les aliments transgéniques sont aussi sains que les produits<br />

conventionnels: dans le monde entier, des millions<br />

d’hectares sont emblavés en produits GM et des milliards de<br />

personnes ont consommé des aliments GM sans qu’aucun<br />

effet néfaste pour la santé humaine et l’environnement n’ait<br />

été rapporté. Néanmoins, l’ISF reconnaît que les cultures<br />

transgéniques, comme tout nouveau produit, peuvent<br />

présenter des risques. Ceux-ci doivent être appréciés au<br />

Réunions/séminaires/<br />

congrès<br />

105e Conférence annuelle de<br />

l’Association sur l’amélioration des<br />

cultures d’Indiana, du 3 au 4 février<br />

2005 à Keystone at the Crossing,<br />

Indianapolis (USA).<br />

5e Conférence annuelle sur la qualité des<br />

semences locales, du 23 au 24 février 2005<br />

à Doubletree, Omaha (USA).<br />

Réunion du Comité des sélectionneurs de la Fédération internationale<br />

sur les semences, le 10 mars 2005 à Bonn (Allemagne).<br />

Congrès annuel de l’Association africaine sur le commerce des<br />

semences (AFSTA), du 15 au 18 mars 2005 à Yaoundé (Cameroun).<br />

Conférence annuelle sur la qualité de la graine de soja, le 23 mars<br />

2005 à Marina Inn, S. Sioux City (USA).<br />

7e Session de la Commission intérimaire de la FAO sur les mesures<br />

phytosanitaires, du 4 au 8 avril 2005 à Rome (Italie).<br />

5e Symposium sur la santé semencière du Comité Santé des semences<br />

(SHC) de l’Association internationale sur les tests semenciers (ISTA),<br />

du 10 au 13 mai à Angers (France).<br />

Atelier de formation pour analystes semenciers, organisé<br />

du 16 au 20 mai 2005 à Brookings (USA) par Mid-West<br />

Seed services.<br />

Congrès annuel de la Fédération internationale sur les semences, du<br />

30 mai au 1er juin 2005 à Santiago (Chile).<br />

Atelier sur l’échantillonnage des semences, du 1er au 2 juin 2005, par<br />

Mid-West Seed services, Brookings.<br />

122e Convention annuelle de l’Association américaine sur le<br />

commerce des semences (ASTA), du 16 au 25 juin 2005 à Seattle<br />

(USA).<br />

40<br />

Rencontres et ateliers<br />

cas par cas. Par exemple, l’utilisation de gènes présentant<br />

une tolérance aux herbicides pourrait se traduire par<br />

l’émergence de ‘super adventices’ offrant une résistance aux<br />

herbicides*, ou l’introduction d’allergènes dans le nouvel<br />

aliment par l’incorporation de gènes issus d’une espèce<br />

réputée allergisante. Certains aspects, tels que la résistance<br />

développée par les insectes aux gènes Bt, ne sont guère<br />

spécifiques aux cultures transgéniques. Tous ces risques sont<br />

sérieusement étudiés pendant la phase pré-vulgarisation et,<br />

le cas échéant, des procédures spécifiques de gestion de<br />

risques peuvent être déployées afin d’empêcher la mise sur<br />

le marché de produits dangereux.<br />

*Si tel était le cas, la situation ne serait pas aussi<br />

désastreuse qu’elle le paraît. Cet état des choses ne<br />

diffère en rien des circonstances qui prévalaient avant la<br />

création de la variété tolérante à l’herbicide.<br />

Référence: Wu, F. 2003. Explaining consumer<br />

resistance to genetically modified corn: An analysis of<br />

the distribution of benefits and risks. Risk Analysis.<br />

11e Conférence internationale de Lupin, du 4 au 9 mai 2005 à<br />

Guadalajara, Jalisco, Mexico. 1ère circulaire disponible sur le site<br />

http:<br />

//www.cucba.udg.mx/eventos/lupinus/lupinus.html. Contact: mailto:<br />

pgarcia@cucba.udg.mx> pgarcia@cucba.udg.mx. Submitted by George D.<br />

Hill, Secretary/Treasurer International Lupin Association (hill@inia.es)<br />

13–17 juin 2005, Murcia (Espagne): 13e Symposium international<br />

sur la sélection et la culture de l’abricot. Info: Dr. Felix Romojaro et<br />

Dr. Federico DicentaCEBAS-CSIC, PO Box 164, 30100 Espinardo<br />

(Murcia), Espagne. Téléphone: (34)968396328 or (34)968396309,<br />

Fax: (34)968396213, email: apricot@<br />

cebas.csic.es Secrétariat du symposium: Viajes CajaMurcia, Gran Via<br />

Escultor Salzillo 5. Entlo. Dcha., 30004 Murcia, Espagne. Téléphone:<br />

(34)968225476, Fax: (34)968223101, email: congresos@viajescajamurcia.com<br />

Cours de formation<br />

Un cours de formation sera organisé du 20 juin au 1er juillet 2005<br />

sur la protection des variétés végétales par le Groupe chargé de<br />

la recherche sur les variétés de plantes du Centre des ressources<br />

génétiques des Pays-Bas, en collaboration avec le Centre international<br />

de l’agriculture de Wageningen et l’UPOV, le bureau de l’Union<br />

européenne responsables des obtentions végétales, le Conseil<br />

néerlandais sur les droits des obtenteurs et diverses organisations<br />

industrielles.<br />

Le but de ce cours de formation est de favoriser l’introduction de la<br />

notion de protection des variétés de plantes dans les pays où une loi<br />

est en cours d’élaboration ou vient d’être votée à cet effet. Le cours<br />

comprendra des exposés, suivis de discussions et de séances pratiques,<br />

ainsi que des visites à des organismes clefs qui interviennent dans la<br />

protection des variétés végétales.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!