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WASNET News 14 Les 23 premières sociétés semencières du monde en 2004 (Cette information a été publiée dans le numéro spécial de Cultivar SEED de mai 2004) 36 Société Nationalité Chiffre d’affaires en 2003 Groupe propriétaire Présence dans le monde 1 Pioneer Hi-Bred International USA 2000 M $US DuPont de Nemours (100%) Filiales dans 53 pays 2 Monsanto USA 1971 M $US Bourse (100%) Filiales dans 52 pays 3 Syngenta Seeds Suisse 1071 M $US Bourse suisse et new-yorkaise Filiales dans 90 pays 4 Group Limagrain France 822 M € Coopérative Limagrain Filiales dans 26 pays 5 Semins USA 477 M $US Société privée quotée à la Distribution dans 120 pays, bourse NASDAQ sous le production dans 30 pays; 59 symbole SMNS stations de recherche dans 19 pays 6 Kaneko Japon 430 M $US 7 KWS Saat AG Allemagne 424 M € Groupe familial d’actionnaires (>50%), Bayer CropScience (15%), Bayrische Hypo-und Vereinsbank AG (15%), Actionnaires individuels (10%), Südzucker AG (
Nouvelles de la Biotechnologie WASNET News 14 Techniques de culture des tissus pour une meilleure agriculture commerciale dans le secteur privé : les defis Un article écrit par Quain et publié dans le No. 9 (juin 2002), a montré dans quelle mesure la culture des tissus peut contribuer à la production à l’échelle commerciale du matériel de plantation à multiplication végétative. L’article fait référence aux immenses potentialités et aux avantages que cet outil peut offrir à la communauté ghanéenne, en particulier au secteur privé, dans la production de nouvelles cultures d’exportation telles que l’ananas, la banane et l’igname. Depuis la publication de cet article, l’agriculture commerciale dans le secteur privé a pris un nouvel élan, d’où le recours prématuré aux techniques de culture des tissus. Puisque les agriculteurs se doivent d’accroître considérablement la production d’ananas, une nouvelle culture d’exportation, pour répondre urgemment à la demande, la culture des tissus se veut l’unique outil capable de les aider à atteindre les objectifs de production. Depuis décembre 2002, le laboratoire de culture des tissus du département de botanique de l’Université de Legon au Ghana, a aidé un agriculteur privé à installer un laboratoire pour la culture des tissus à des fins commerciales. Le département a fourni les compétences dont le laboratoire a besoin pour la production d’ananas. Actuellement, cette production s’élève à 200.000 rejets par mois. On s’attend à ce qu’elle augmente dans un proche avenir pour permettre de satisfaire les demandes de plus en plus accrues en rejets. La problématique L’utilisation de la culture des tissus pour la production à grande échelle du matériel de plantation destiné aux paysans pose un certain nombre de défis: • Mobilisation de fonds pour le démarrage du projet; une assistance a été sollicitée auprès des banques. Mais les crédits bancaires doivent être remboursés à brève échéance tandis que l’investissement n’est pleinement rentable qu’à long terme. • La disponibilité sur place du matériel de laboratoire et des consommables était limitée. Une demande d’aide a été adressée aux pays européens et à l’Afrique du Sud. M.D. Quain, E. Acheampong, and B. Asante • La collaboration des pays qui utilisent cette technologie pour la production commerciale a été sollicitée. • On a pensé qu’au départ, quelques gros exploitants commerciaux monopoliseraient systématiquement le marché et rentreraient facilement dans leurs fonds. Mais le jeu de la concurrence est vite intervenu. Les agriculteurs qui travaillent avec les institutions internationales avaient déjà importé des vitroplants et n’avaient plus qu’à les acclimater et les vendre, ou les multiplier pour produire davantage de matériel de plantation dans leur pépinière. • En tant qu’institution de recherche, l’université a offert une formation et un appui technique pour le lancement de cette activité commerciale. Pour ce, il a fallu compter avec les sacrifices consentis par les agriculteurs, les chercheurs et le personnel formé pour le laboratoire. On espère que ces efforts porteront leurs fruits et que toutes les personnes concernées en profiteront. Toutefois, nous en arrivons au point où l’investisseur devra être disposé à payer les services offerts par ceux qui se chargent du transfert de cette technologie (localement où vers l’extérieur) • Former le personnel aux techniques de la culture in vitro fut une tâche difficile. Des attitudes au travail qui permettent d’atteindre les objectifs fixés et la disponibilité des ressources d’appoint pour parer au plus pressé au fur et à mesure de l’adaptation de la technologie furent d’importants défis à relever. Principes directeurs à prendre en compte Depuis le début des activités commerciales dans le secteur privé, les avantages évoqués dans l’article précité sont en train d’être réalisés au profit de toute la communauté. • Des politiques doivent être mises en oeuvre afin de protéger l’exploitant local qui passe du champ au laboratoire, puis en pépinière et vice versa. Les avantages seront fonction du niveau de la chaîne de production auquel l’investisseur intervient. • On devrait pouvoir solliciter un appui financier auprès du gouvernement, des banques, des ONG et 37
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