Soldier retreat space
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Fuyez pauvres fous<br />
Après quelques jours nos retraités vont s’apercevoir de<br />
quelque chose – les vieux sont très sensibles aux<br />
changements, même minimes de leur quotidien<br />
routinier – il manque du personnel et donc l'emploi du<br />
temps est mal respecté. En fait au bout de trois jours<br />
c'est dérangeant, au bout de cinq cela devient<br />
incommodant et au bout de 7 cela devient intenable.<br />
Les repas ne sont plus servis, les toilettes ne sont plus<br />
assurées et un fumet insoutenable empeste bientôt chez<br />
Lindsay. Le personnel marmonne et tire en<br />
permanence une gueule inquiète et des rumeurs<br />
commencent à filtrer dans les couloirs. Les<br />
« événements » seraient arrivés jusqu'à Pennsville. Le<br />
6éme jour une coupure de courant privera pendant<br />
deux heures la structure d'électricité, le lendemain<br />
quatre personnes seront décédées du au privation en<br />
oxygène dues à la coupure. Le soir du 7éme jour seuls<br />
quelques membres du personnels sont encore présents.<br />
Ils barricadent l'endroit et ont manifestement<br />
l'intention de rester ici. La plupart ne s'occupe plus des<br />
vieux et la maltraitance devient courante.<br />
Pendant tout ce temps la chaine régionale et les ondes<br />
radios vont retransmettre une mélasse médiatique de<br />
contrôle, d'assurance que tout va bien. Pourtant au<br />
6éme jour, plusieurs reportages inquiétant proviennent<br />
de tout l'état. Le 7éme jour alors que le journaliste<br />
essaie de garder son sérieux, il craque à l'antenne et se<br />
met à hurler. Son message est clair: « Fuyez pauvres<br />
fous ».<br />
Ainsi les personnages auront 7 jours pour sentir le<br />
malaise s'installer, pour réagir et s'enfuir ou rester à<br />
leur convenance. Toutefois à partir du 6éme jour les<br />
conditions vont devenir intenable pour eux. Privés de<br />
nourriture, systématiquement parqués dans les salles<br />
ou dans leurs chambres, maltraités les vieux vont se<br />
rebeller. Le 7éme jour l'un d'eux prendra un coup qui<br />
lui sera fatal, tout cela dans l'insouciance générale.<br />
L'épisode « Lindsay house » et « Fuyez pauvres fous » peuvent<br />
être joués coup sur coup. Par exemple pour donner le ton, jouez<br />
« Lindsay » avant de manger en fin d'après-midi (le repas servira<br />
de défouloir pour les blagues qui ne manqueront pas de fuser),<br />
puis enquillez « Pauvres fous » dans la foulée.<br />
Pensez à bien décrire les odeurs, les sons, les plaintes, le bip<br />
intempestif de l'appel à l'infirmière qui reste sans effet, les<br />
privations puis peu à peu la descente, avec les souillures, le<br />
manque de traitement et finalement les vieux qui s'entraident et<br />
tentent de résister. Tout cela mêlé de comportement de<br />
professionnel qui rapidement vont dépasser les bornes.<br />
Paycheck<br />
Le mépris des hommes est fréquent chez les militaires, mais confidentiel.<br />
Réflexion d'un GI d'après André Malraux<br />
Alors que les jours passent et que les personnages sont<br />
dans une impasse, l'un d'eux est contacté par un proche<br />
– son fils, un voisin peu importe -. Cette personne à<br />
reçu un coup de fil étrange dans la journée destiné au<br />
personnage. Le coup de fil venait visiblement d'un<br />
membre influent de l'armée et le message qui devait<br />
être transmis était « La chute de l'Everest ». La<br />
personne propose en outre de partager sa maison qui<br />
est désormais vide avec le personnage et<br />
éventuellement quelques amis pas trop grabataires. Au<br />
moment ou le mot Everest est prononcé les Pjs ont un<br />
blanc qui dure une fraction de seconde.<br />
Le premier à un souvenir, la présence d'une enveloppe<br />
dans un double fond de son armoire. En enlevant<br />
méthodiquement les chaussure ont peut effectivement<br />
trouver un double fond. Dessous se trouve une<br />
enveloppe de craft contenant divers objets courants.<br />
Une clé, un briquet tempête, une ficelle, une grille de<br />
mots croisés, un ticket de bus. Aucun de ces objets ne<br />
semble rappeler quelque chose au personnage.<br />
Le ticket de bus, mène Pennsville arrêt Penn St, il date<br />
de 1965. Par ailleurs la compagnie de bus n'existe<br />
plus.<br />
La clé est petite, et porte un numéro, le 49 ; elle<br />
ressemble à une clé de consigne.<br />
Le briquet, il s'agit d'un Zippo, une marche plus.<br />
La grille de mots croisés, elle contient quelques mots<br />
le premier en neuf lettres, répond à la définition titan<br />
des océans ; Léviathan. Le second en neuf lettres n'est<br />
rempli que par deux lettres, répond à la définition<br />
auteur providentiel née en 1890 ; oz.<br />
Si le personnage parle de cela à ses amis (présent au<br />
moment ou le mot Everest a été prononcé), l'un d'eux<br />
(un Pj) se souvient qu'un membre de sa famille<br />
presque la retraite lui aussi, tient une librairie à Penn<br />
St.<br />
Un autre, se souvient que le personnage n'a jamais<br />
fumé mais que c'est lui qui est offert le zippo.<br />
Il est fort à parier, que les personnages enfermés dans<br />
leur petite vie monotone sauteront sur cette occasion.<br />
On peut considérer que tous les événements notés en gras sont<br />
susceptibles de revenir à la mémoire d'un personnage, en totalité<br />
sur une réussite critique ou partiellement et soumis à la bonne<br />
volonté du MJ. Les personnages peuvent tous effectuer un test de<br />
présence difficulté 20 pour chaque objet.<br />
La première destination des personnages sera sans<br />
doute Penn St. La librairie existe toujours, elle est<br />
tenue par l'un des neveux du personnage. Ce dernier<br />
est sans doute content de le revoir mais après quelques<br />
3