quement décorées de sapins, de pruches 3 et de hêtres. La combinaison des couleurs est aussi belle qu’un bouquet. Les montagnes sont parsemées de fleurs d’un blanc pur qui ressemblent à des boules de neige. Toutes les beautés et la merveilleuse grandeur des choses de la nature sont ouvertes à nos sens afin de mieux comprendre l’amour de Dieu pour l’homme et de tirer les enseignements de sa sagesse et de son pouvoir. Ces choses, que mes yeux voient, me conduisent personnellement et avec confiance à mon Père céleste, car je le reconnais comme la source de toutes nos bénédictions. (5MR 19.1) Des beaux paysages suisses, ce « livre de la nature », E. White en tirait des leçons pour notre vie quotidienne. Si nos cœurs étaient adoucis et soumis à l’amour de Dieu, ils seraient ouverts à discerner sa miséricorde et sa bonté qui nous sont exprimées dans chaque arbuste et la profusion de fleurs épanouies qui rencontrent notre regard dans le monde de Dieu. La feuille délicate, les flèches d’herbe, chaque arbre élevé, sont une expression de l’amour de Dieu pour ses enfants. Ils nous disent que Dieu est un amoureux du beau. A travers le livre de la nature, il nous parle de la perfection de la beauté de son caractère. Les belles forêts s’étendent devant nous, et les bosquets où les joyeux oiseaux se rassemblent et font entendre leurs chants de louange et leur musique riche et joyeuse devraient réveiller le chant mélodique et la gratitude envers Dieu dans notre cœur. Le Seigneur veut que nous nous réjouissions des œuvres de sa création... (5MR 19.2) La beauté céleste est indescriptible, mais Ellen White, en s’inspirant toujours de paysages suisses, nous dit qu’ils peuvent nous donner une idée du ciel. Nous avons besoin d’une plus grande simplicité naturelle et d’une spiritualité bien supérieure à ce que nous possédons maintenant pour pouvoir lire correctement les pages du livre de la nature que Dieu a ouvert 3 Epicéas, au Canada 4 Is too awfully, en anglais devant nous. (5MR 20.1) Dieu veut que les scènes de la nature incitent les enfants de Dieu à se délecter de la beauté pure, sobre et tranquille dont notre Père décore notre demeure terrestre… Nous souhaitons apprendre la leçon de Dieu à partir de son livre. Les cieux au-dessus sont purs et beaux et sur la terre nous n’avons que de faibles représentations de ces belles couleurs. Nous pouvons pousser l’imagination au maximum pour saisir les gloires qu’elles représentent dans le paradis de Dieu... (5MR 20.2) Intéressant, comme du paysage de la nature en Suisse, Ellen White sentait une exaltation de son être et nous amenait au paradis céleste. Elle parlait de fontaines d’eau, d’arbres et de fleuves. Nous avons, dans les choses glorieuses de la nature, une simple ombre de l’original, que nous verrons dans toute leur beauté au paradis de Dieu. Apprenons les précieuses leçons de la nature conçue par Dieu. Toutes ces beautés terrestres et temporelles doivent être appréciées en tant que voix de Dieu nous parlant des trésors et des gloires de l’invisible et de l’éternel. (5MR 21.2) Ellen White continuait, extasiée. Oui, car elle disait qu’elle ne trouvait pas de mots pour décrire la beauté de ce qu’elle avait vu en Suisse. Cela était d’autant plus admirable qu’elle avait déjà eu des visions du paradis. Il me sera impossible de décrire le paysage que j’ai vu pendant ce voyage. C’est extrêmement impressionnant 4 … Lors de notre première journée à Bâle, à midi, nous nous sommes arrêtés sous les larges branches d’un grand chêne… (5MR 21.3) En partant de Bâle vers Tramelan, Ellen White s’est arrêtée pour déjeuner à Laufen (Laufon). Près de nous se trouvait un gros rocher qui montait brusquement de la route… Le nom de cet endroit était Laufen, à 23 km de Bâle. Sara Mc Enterfer a préparé le déjeuner que nous avons pris sur l’herbe… (5MR 22.1) Le soir, le groupe est arrivé à Moutier. Ellen White y a passé la nuit et, le matin après le petit déjeuner, elle est partie à Tramelan. Elle était encore touchée par les paysages, surtout à Tramelan. Tout le voyage était intéressant à cause des paysages remarquables. Après avoir parcouru une cinquantaine de kilomètres, nous nous sommes arrêtés cette nuit-là à Moutier, un beau village situé dans une belle vallée… Nous avons eu de bons logements et, tôt le matin, nous avons pris le petit déjeuner dans notre chambre, composé de pain et de lait chaud. Nous sommes arrivés à Tramelan vers midi… Tramelan est l’un des plus beaux endroits de Suisse. C’est en haut, dans les montagnes. Il y a beaucoup de neige en hiver et les étés sont assez chauds. (5MR 22.3) D’AUTRES VOYAGES EN SUISSE Le paysage à travers lequel nous sommes passés était extrêmement majestueux, pour donner une description qui puisse être comparée au paysage tel qu’il est réellement… Nous avons vu le paysage le plus intéressant et le plus grandiose que nos yeux n’aient jamais vu… Au cœur de ces montagnes de roches se trouvent des tunnels, les uns après les autres, souvent proches les uns des autres. (10MR 367.2) Nous pensions que nous ne verrions rien de plus grand et de plus frappant que les hauteurs des rocheuses du Colorado, mais ce paysage dépasse de loin tout ce que nous y avons connu… (10MR 367.3) On sent l’inspiration poétique gagner l’esprit d’Ellen White, qui nous élève avec elle au divin. En regardant les ouvertures dans ces roches - des cavernes qui s’ouvrent à la vue, des canaux profonds portés par de puissantes cataractes - et des roches de toutes formes, nous disons : A Moutier, Ellen White et son groupe étaient logés à l’Hôtel de la Couronne, qui existe encore de nos jours. Image en noir et blanc, du siècle dernier. « Comme tes œuvres sont merveilleuses, Seigneur, sur toute la terre. » Les touches adoucissantes et subtiles, dessinées au crayon par le grand Maître Artiste, dans un bel arrangement de robe vert sombre et vivant ! Cette belle combinaison de couleurs pour recouvrir les rochers accidentés ! Ensuite, des gorges profondes, des ruisseaux bruyants et rapides, et de grandes montagnes couvertes d’arbres forestiers dans leurs magnifiques robes d’été ! La vue est magnifique à l’extrême et présente aux sens de telles idées élevées, fortes et sacrées de Dieu notre Créateur. (10MR 368.1) Cette beauté des paysages suisses évoque, dans l’esprit d’Ellen White, le jardin d’Éden, la gloire du monde antédiluvien et l’ingratitude des hommes de cette époque. Ils ont oublié le Créateur de tout cela. Ne répétons pas leur erreur. Mais toutes ces choses ne les ont pas inspirés d’amour (les antédiluviens), de gratitude envers le donateur. Ils considéraient toutes ces montagnes précieuses et ces vallées glorieuses comme exclusivement à eux... (10MR 368.2) Mes méditations revenaient. Dans mon 6 7