Côté Cinéma n°114 - 18 février 2009
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22<br />
CÔTÉ SALLE<br />
suite de la page 21<br />
et Jocelyn Bouyssy ont eu quelques échanges passionnés.<br />
Julien Marcel, PDG de Screenvision a su expliquer qu’après le fi lm<br />
c’était au tour des premières parties de passer en numérique et cela<br />
se déroule très correctement avec des envois de contenus et de playlists<br />
totalement dématérialisés. De nombreuses études sont en cours<br />
pour transformer et enrichir cette première partie, y compris avec des<br />
clips en 3D.<br />
• Le vendredi matin à 10h30, il était question des « Nouvelles initiatives<br />
pour le fi nancement des équipement de projection ». Cette conférence<br />
se situa dans un registre nettement plus technique et « politique ».<br />
Il fallait être très au fait du débat sur le numérique pour saisir toutes<br />
les subtilités des interventions des différents orateurs. Tout d’abord le<br />
CIN, qui se présentait comme force de proposition, expliqua son travail<br />
sur la recherche d’un compromis entre distributeurs et exploitants.<br />
Le CIN travaille sur un modèle de fi nancement qui ferait intervenir les<br />
distributeurs, les exploitants et les collectivités locales au travers de la<br />
loi Sueur.<br />
Jean Labé de la FNCF a recentré le débat en expliquant que le numérique<br />
n’était qu’un moyen technique qui ne devait pas changer le<br />
travail de présentation d’un fi lm au public. Il s’agit d’une mutation dont<br />
les modalités doivent être négociées avant tout entre professionnels,<br />
avant d’envisager une éventuelle intervention des collectivités. Il faut,<br />
avec l’aide du CNC, travailler sur un montant de VPF et sur des bases<br />
d’accords qui assurent à toutes les salles une transition vers le<br />
numérique. Le pré-requis, avant d’aller solliciter les collectivités locales<br />
est de trouver un consensus avec tous les distributeurs pris dans<br />
leur plus grande diversité. Il faut, avec l’aide du CNC travailler sur un<br />
montant unique de VPF et des bases d’accords qui assurent à toutes<br />
les salles une transition vers le numérique.<br />
Le CNC, pour sa part, a défi ni ses objectifs découlants d’une réfl<br />
exion globale sur l’évolution de la diffusion qui doit à impérativement<br />
éviter les dérégulations. Dans ce cadre, un périmètre d’intervention<br />
doit être délimité qui entérine la pluralité des modèles et met en place<br />
un fond de mutualisation qui n’aurait pas besoin d’être global pour<br />
fonctionner. Michel Gomez de la Mairie de Paris, regarde et analyse<br />
les modèles existants et sera présent pour corriger le marché afi n que<br />
les salles qui n’entrent dans aucun de ces modèles puissent accéder<br />
au numérique. La région Ile-de*France annonce de son côté disposer<br />
de 1,3 M. d’euros pour <strong>2009</strong> destinés à aider les 350 salles indépendantes<br />
dans la limite de 30 % du fi nancement.<br />
Cette conférence à été suivie d’une intervention des trois sociétés<br />
« tiers investisseurs » qui sont venues présenter leur modèle économique<br />
et leurs spécifi cités.<br />
Numérique<br />
Une triple croche pour Doremi<br />
LE LEXIQUE NUMÉRIQUE<br />
Fin 2008, une nouvelle expérience<br />
de diffusion dématérialisée de<br />
fi lms long-métrage a été tentée<br />
avec succès dans le cadre de la<br />
préfi guration du passage au numérique<br />
du réseau VEO. Ainsi,<br />
plusieurs fi chiers ont été envoyés<br />
par réseau ADSL vers certaines<br />
salles du Limousin. Ces transmissions<br />
ont duré de 36 à 48<br />
heures, selon la longueur des<br />
fi lms et toutes les projections se<br />
sont bien déroulées.<br />
On doit la réussite de cette opération<br />
à Doremi Cinema, dont les<br />
serveurs bibliothèques ont stocké<br />
les fi chiers transmis ainsi qu’à<br />
la société GlobeCast, fi liale de<br />
France Télécom, qui a permis de<br />
gérer la transmission par réseau<br />
de ces volumineux, fi chiers.<br />
D’autre part, on apprenait que<br />
Doremi allait équiper 70 nouveaux<br />
écrans Odeon/UCI à travers<br />
l’Europe amenant le nombre<br />
d’écrans approuvés DCI à 111.<br />
Cette opération a été menée en<br />
réponse à l’accroissement signifi<br />
catif du nombre de fi lms 3D<br />
prévus en <strong>2009</strong>.<br />
Enfi n, à l’occasion de la sortie du<br />
fi lm Volt, Star malgré Lui, Doremi<br />
a annoncé avoir fourni une quinzaine<br />
de serveurs pour équiper<br />
provisoirement en numérique<br />
des salles chez EuroPalaces<br />
ainsi que 10 000 paires de lunettes<br />
actives, dorénavant équipées<br />
de batteries rechargeables. Ces<br />
serveurs ont été installés sur les<br />
sites français d’EuroPalaces par<br />
ADDE et Cinemeccanica France<br />
qui font partie des installateurs<br />
partenaires de Doremi Cinema.<br />
Asset<br />
L’Asset est un élément qui va être joué par le média block. Les<br />
assets sont les images, le fi chier son et les sous-titres.<br />
Media Block<br />
C’est le décodeur présent dans le serveur qui permet les opérations<br />
de décodage, de décompression, de fi ligranage, et de<br />
liaison sécurisée du contenu qui est à jouer.<br />
CPL (Composition PlayList)<br />
Il s’agit du squelette d’un fi lm de long-métrage, court-métrage,<br />
fi lm-annonce, publicité, etc. C’est la composition en bobines<br />
(identiques à celles qui sont distribuées en 35 mm) de tous les<br />
éléments et métadonnées qui constituent l’œuvre. On y trouve<br />
le nombre d’images par bobine, le fi chier équivalent pour le son,<br />
les sous-titres éventuels. Cette liste fi nale défi nit comment le<br />
fi lm (la composition) doit être joué et défi nit les pistes qui doivent<br />
être appelées (ordre, synchronisation, etc.). C’est la CPL<br />
que l’opérateur va chercher dans la liste des contenus présents<br />
sur le serveur pour effectuer son montage.<br />
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