Revue de presse avril 2019

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Pays : FR Périodicité : Hebdomadaire OJD : 9434 Date : Du 24 au 30 avril 2019 Page de l'article : p.13 Page 1/1 GRÂCES ELEVEURS BRETONS. Un service sanitaire trop cher ? Mercredi dernier une centaine d'agriculteurs étaient réunis à Grâces sur la demande du col¬ lectif Bretagne éleveurs OVS (organisme à vocation sanitaire). Le collectif reproche au Groupement de Défense Sani¬ taire (GDS) de Bretagne la sur¬ facturation des services rendus. Pour garantir le statut sanitaire de leurs élevages, les éleveurs bovins, non adhérents au GDS sont soumis d'office à la surfac¬ turation de l'OVS/GDS et doivent s'acquitter d'une cotisation de 3,23 € par bête présente sur leur exploitation. Cette prestation inclut la sur¬ veillance des maladies réglemen¬ tées par l'Etat et déléguée par lui au GDS Bretagne (Délégation de service public) au moyen d'ana¬ lyses de lait et de prélèvements sanguins. Fondé il y a plus de 60 ans Une centaine d'éleveurs sont venus pour débattre. pour épauler les services de l'Etat dans la maîtrise de la prophylaxie Le désaccord fondamental entre le collectif et la structure services. À titre d'exemple, un adhérent OVS/GDS de sation demandée à ceux qui ont quitté le GDS mais qui restent et la protection des consomma¬ teurs, le Groupement de Défense Sanitaire est une association concerne la somme demandée par bête qui est devenue trop importante. Un membre du col¬ ce département, pour 120 animaux présents, paiera 214 € pendant qu'un adhé¬ OVS/GDS. Il répond : « Je ne peux ac¬ tuellement rien dire sur nos crée par les éleveurs. À l'origine départemental, il est devenu régional et compte 130 salariés lectif, Gilles Guillou, éleveur à Grâces, a pris la parole : « Le collectif souligne qu'au lieu rent de Bretagne paiera 419 € » Il est demandé à Jean-Fran- comptes tant qu'ils ne sont pas validés par l'Etat. Le détail des 3,23 € ne vous sera pas dont 29 cadres techniques (vété¬ rinaires et ingénieurs) et 7 cadres de 3,23 €, le GDS du Calva¬ dos ne facture sa prestation çoisTreguer, présent dans la salle et président du GDS Bretagne de donné, avant le retour de la validation des comptes par administratifs. que de 1,56 € pour les mêmes s'expliquer sur les 3,23 € de coti¬ l'Etat. » Tous droits réservés à l'éditeur GDSBRETAGNE 3340166500509
TERRA ED.FINISTERE Pays : FR Périodicité : Hebdomadaire Date : 19 avril 2019 Journaliste : Draaf Bretagne Page 1/1 Les principes de la prophylaxie bovine eb le rôle du GDS Publié dans les colonnes de Terra la semaine passée, un communiqué de la FRSEA eb des Jeunes agriculbeurs de Brebagne Paisaib ébab de l'ébonnemenb de cerbains éleveurs ayanb du Paire Pace à une sociébé de recouvremenb le réclamanb le paiemenb d'arriérés de cobisabions au GDS, relance assorbie de la menace de ne plus recevoir leurs ASDA. Dans un long bexbe bransmis à Terra eb comme en réponse à la publicabion de ce communiqué FRSEA-JA, mais sans y Paire réPérence, le service régional de l'alimenbabion de la DraaP Brebagne précise les condibions de la délivrance des ASDA mais aussi le rôle du GDS dans cebbe mission. Nous en publions ici les exbraibs les plus explicibes. @ EN QUOI CONSISTE LA PROPHYLAXIE BOVINE ? - le suivi des contrôles sanitaires aux mou¬ vements et les contrôles spécifiques locaux. Une convention cadre régionale pluriannuelle (2015-2019) formalise les modalités de cette délégation. Celle-ci est complétée par : une convention technique et financière précisant la nature des tâches déléguées et fixant le montant de la participation financière de l’État, La participation financière de l'État ne permet toutefois pas de couvrir toutes les missions réalisées par GDS Bretagne pour réaliser ces différentes tâches. Cela est d'ailleurs le cas dans la grande majorité des départements et régions. Un éleveur qui n'adhère pas à GDS Bretagne pour toutes les autres actions sanitaires proposées ne paye que les services rendus par GDS Bretagne pour les misions déléguées par l'État. Les services de l'État s'assurent de cette obligation. Draaf Bretagne, reprit par Paul Jégat Quel lien entre prophylaxies et ASDA ? L'ASDA (attestations sanitaires à déli¬ vrance anticipée) matérialise la quali¬ fication sanitaire de l'établissement de provenance du bovin vis-à-vis de la tuber¬ culose, de la brucellose et de la leucose bovine enzootique. Les mouvements des bovins sont régis par des règles précises. Un bovin ne peut être introduit dans un troupeau d'élevage qualifié que : - s'il respecte les conditions prévues par la réglementation ment des animaux sur le territoire national ; - s'il est identifié conformément à la ré¬ glementation en vigueur ; - s'il est accompagné d'un document d'accompagnement valide comportant La prophylaxie comprend les mesures de prévention et de surveillance Contre certaines maladies animales classées comme danger sanitaire de première (brucellose, leucose bovine enzootique et tuberculose) ou deuxième catégorie (IBR). Ces mesures sont obligatoires car elles revêtent un intérêt général. Elles ont pour objectif d'éviter l’apparition de ces maladies et sont à la charge des éleveurs. Dans la plupart des régions françaises, l'organisation et le suivi des opérations de prophylaxie sont désormais déléguées aux GDS. C'est le cas en Bretagne. -Tout propriétaire ou détenteur de bovinés d'élevage qui, de matière permanente ou non, et à quel titre que ce soit détient un ou plusieurs bovinés au cours de la campagne de prophylaxie est tenu de réaliser les opérations de prophylaxie. -L'éleveur désigne le vétérinaire sanitaire qu'il choisit pour les prophylaxies. QUELLES SONT LES MISSIONS DÉLÉGUÉES PAR L’ÉTAT À GDS BRETAGNE ? En pratique en Bretagne depuis 2015, c'est GDS Bretagne qui assure : - l’organisation des opérations de pro¬ phylaxies, - le suivi de la réalisation et de la conformité de ces opérations, Tous droits réservés à l'éditeur Quelles sonb les règles de prophylaxie? Maladie Modalités de réalisation de la prophylaxie une ASDA conforme. Le nouveau détenteur doit retourner les ASDA au directeur de la DD(CS)PP du dé¬ partement où est située son èxptoitation en vue de l'édition d'un nouveau docu¬ ment. Élevage allaitant / Sérologie individuelle annuelle sur 20% des bovins âgés de plus de 24 mois avec un minimum de 10 bovins. En dessous de 10 bovins tous les animaux sont prélevés. Élevage laitier / Contrôle annuel sur lait de mélange. Élevages mixtes / L'atelier laitier et l'atelier allaitant sont soumis respectivement aux règles de dépistages indiquées ci-dessus. Le dépistage de la leucose bovine enzootique dans les cheptels qualifiés officiellement indemne est pratiqué dans chaque commune selon un rythme quinquennal. Élevage allaitant / Sérologie individuelle annuelle sur 20 % des bovins 24 mois tous les 5 ans selon les mêmes règles d’échantillonnage que la brucellose. Élevage laitier / Contrôle sur lait de mélange tous les 5 ans. Ceux dont le lait n'est pas collecté par la laiterie sont soumis à un dépistage sérolo¬ gique comme pour un cheptel allaitant. Les cheptels qualifiés officiellement indemne de tuberculose bovine sont dispensés de l'obligation de dépistage collectif, à l'exception des cheptels présentant un risque sanitaire au titre de l'article 6 de l'arrêté ministériel du 15/09/2003 : Élevage allaitant et élevage laitier / Les modalités de dépistage varient selon l'appel¬ lation IBR du cheptel. GDSBRETAGNE 1252066500508
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