Revue de presse avril 2019

Pays : FR
Périodicité : Hebdomadaire
OJD : 3258
Date : 19 avril 2019
Page de l'article : p.32
Journaliste : AMANDINE
CLÉMENT AVEC CLOTHILDE
BARDE
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À l'occasion de son sixième anniversaire, l'Alliance groupement de défense
sanitaire (GDS)-groupement technique vétérinaire (GTV) Bretagne a signé
une Fconvention de formation rénovée pour l'avenir.
aire monter en puissance l'Alliance
Bretagne et le conseil en santé des éle¬
GDS-GTV Bretagne, aller plus loin vages bretons. Le GDS Bretagne, regrou¬
dans les actions communes propo¬
pement des quatre GDS départementaux
sées, fédérer davantage d’éleveurs
et de vétérinaires et le faire savoir »,
tels étaient les objectifs annoncés
par Thierry Le Druillennec, président de
l’Alliance, éleveur dans les Côtes-d’Armor,
pour introduire la conférence de presse
qui s’est tenue à Rennes (Ille-et-Vilaine)
le 21 mars, à l’occasion de la signature
d’une nouvelle convention de formation
renforcée entre les deux organismes.
Une organisation unique en France
Créée en 2013, « l’Alliance est née d’une
demande des éleveurs, désireux de pouvoir
mieux appréhender et coordonner les mes¬
sages des différents acteurs impliqués dans
la santé de leurs élevages », a-t-il ajouté.
En effet, selon Jean-François Labbé, ani¬
mateur de l’Alliance et vétérinaire pra¬
ticien à Broons (Côtes-d'Armor), à cette
époque, le besoin de se rencontrer est ap¬
paru sur le terrain « pour mieux travailler
ensemble dans un souci de cohésion ». C'est
pourquoi, le groupement technique vété¬
rinaire (GTV) et le groupement de dé¬
fense sanitaire (GDS) de Bretagne se sont
unis (reconnus comme OVS et OWT- de¬
puis 2014), avec des actions complémen¬
taires, soit respectivement : la représen¬
tation et la formation des vétérinaires
exerçant en productions animales en
depuis 2015, fédère ainsi plus de
22 000 adhérents dans sept filières et le
GTV Bretagne réunit environ 280 adhé¬
rents. L’originalité de ce partenariat tient
dans la structuration même de l’Alliance,
« plutôt souple et agile », selon Thierry Le
Druillennec. « Son organisation, les ré¬
flexions communes, ses missions straté¬
giques sont uniques en France », a précisé
Jean-François Labbé.
Six années de recul : des actions
renforcées et de nouveaux projets
Grâce aux référentiels scientifiques com¬
muns mis au point et actualisés réguliè¬
rement, les techniciens des GDS et les
vétérinaires praticiens interviennent ré¬
gulièrement sur le terrain. En 2018,
200 visites de suivi de boiteries, 60 de
“gestion période sèche”, 105 de suivi en
paratuberculose, 115 visites/bilan en ca¬
binets vétérinaires et 50 formations ont
été menées. Selon Pierre Laurière, vété¬
rinaire et président du GTV Bretagne, « il
est indispensable et rentable d’investir dans
la prévention, car elle permet de réduire
l’impact des maladies. Pour cela, il faut for¬
mer les éleveurs et les vétérinaires, puis
s’assurer que le niveau de compétences re¬
quis est atteint en effectuant un suivi rap¬
proché afin de garantir la qualité du service
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