Taste
Taste, le nouveau magazine d’entreprise de Belgocatering, vous présente non seulement nos réalisations, il donne aussi et surtout la parole à nos clients, fournisseurs et autres relations qui témoignent de notre collaboration.
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food & hospitality magazine de belgocatering printemps 2018<br />
Vivement lundi<br />
Comment se protéger d’un burn-out ?<br />
Mille couleurs<br />
dans votre assiette<br />
Redécouvrons<br />
les légumes oubliés<br />
Sergio Herman<br />
La passion nourrit des événements inoubliables
sommaire<br />
4 Vivement lundi !<br />
Comment se protéger d’un burn-out ? Ann De Bisschop, Directeur Image<br />
de marque & Bien-être à la MEDIALAAN, a écrit un livre sur ce sujet<br />
9 Wellbuilding<br />
Au Gateway, qui héberge les nouveaux bureaux de Deloitte à l’aéroport<br />
de Zaventem, le bien-être des collaborateurs occupe le premier plan<br />
14 Plan vitalité<br />
Un plan concret et trajet de coaching avec une progression mesurable<br />
pour une politique de bien-être intégrée<br />
3 Édito<br />
Dans l’assiette<br />
18 Perspectives du marché<br />
L’authenticité est payante<br />
20 Avant & Après<br />
Brussels Airlines<br />
32 La passion du métier<br />
Sergio Herman et Michiel De Bruyn<br />
22 Des événements inoubliables<br />
Belgocatering, Sergio Herman et AED Studios unissent leur expertise<br />
pour créer des événements inoubliables<br />
28 Pink Ribbon<br />
À propos du lien entre l’alimentation et certains cancers. Ou comment une<br />
alimentation saine et équilibrée peut jouer un rôle dans la prévention du cancer<br />
34 Agriculture durable<br />
L’interminable série de scandales alimentaires incite les consommateurs<br />
à chercher des denrées alimentaires d’origine durable<br />
40 Concept<br />
newb<br />
42 La suggestion du chef<br />
Filet de bar au crabe royal<br />
46 Billet d’humeur<br />
Le bien-être ou ne pas être<br />
Rédaction : Saskia Broeckx, François Cauliez, Hugo Deruytter, Arne Vansteenkiste<br />
Photographie : Ruben Van Bockstael, Ans Vercruysse, Marc Wallican<br />
Graphisme : Beeldburo | Coordination : Michaël Delgouffe, Hugo Deruytter<br />
Éditeur responsable : Jo Huyghebaert<br />
Belgocatering, Wijngaardveld 16, 9300 Aalst l 053 60 66 60 l info@belgocatering.be
Dans l’assiette<br />
Ce n’est pas un hasard que nous avons choisi ‘A chef’s taste’<br />
comme slogan. En effet, Belgocatering se distingue par l’expertise<br />
de nos chefs de cuisine et de leurs équipes. Et par le goût<br />
délicieux des plats qu’ils préparent avec passion et servent<br />
avec le sourire. Car ce que nous servons dans l’assiette est essentiel<br />
: c’est la qualité de nos mets et de notre service qui fait<br />
que nos convives reviennent avec plaisir.<br />
Cela ne signifie pas pour autant que nos collaborateurs se<br />
concentrent uniquement sur ce qu’ils préparent et la façon<br />
dont ils servent les repas à nos hôtes. Ils prêtent non seulement<br />
attention au goût et à la présentation, mais également à<br />
la rentabilité et à la gestion du budget. Ils s’intéressent donc à<br />
l’assiette tout en gardant l’œil sur le tableau de bord.<br />
En tant que chef d’entreprise ou manager, vous surveillez<br />
également une multitude de paramètres dans la gestion de<br />
votre entreprise. Vous surveillez sans doute non seulement les<br />
chiffres ‘durs’ tels que les marges et les bénéfices, vous prêtez<br />
également attention aux aspects ‘doux’, tels que le bien-être<br />
de vos collaborateurs et collègues.<br />
Ce bien-être nous tient également à cœur. C’est la raison pour<br />
laquelle nous préparons nos plats avec des denrées alimentaires<br />
cultivées ou élevées durablement, tout en proposant un<br />
plan vitalité à nos clients. Ce plan comprend des workshops et<br />
d’autres initiatives visant à promouvoir un mode de vie sain<br />
auprès des collaborateurs de nos clients.<br />
Nous exprimons la progression de la mise en œuvre d’un plan<br />
vitalité par un score de vitalité net (SVN). Il s’agit de l’un des indicateurs<br />
clés de performance (ICP) uniques que Belgocatering<br />
utilise pour mesurer ses performances. Vous pourrez découvrir<br />
quelques-unes de ces performances – et ambitions – dans<br />
ce magazine. Nous espérons qu’il vous inspirera à échanger<br />
vos idées concernant les services alimentaires et hôteliers<br />
pour votre organisation.<br />
Jo Huyghebaert<br />
CHO l Chief Hospitality Officer<br />
Administrateur Délégué<br />
jh@belgocatering.be l 0478 88 65 86<br />
taste . 3
4 . taste<br />
« Si tel est l’état d’esprit de mes<br />
collègues, c’est mission accomplie<br />
pour moi. »
Vivement<br />
lundi !<br />
« Si tel est l’état d’esprit de mes collègues, c’est mission accomplie pour moi », nous dit<br />
Ann De Bisschop. En tant que Director Corporate Identity & Wellbeing, elle est responsable<br />
du bien-être mental et physique de tous les collaborateurs de la MEDIALAAN. Elle a<br />
également écrit un livre pour aider ses collègues et d’autres lecteurs à se protéger d’euxmêmes<br />
et d’un éventuel burn-out. Tout au long de l’entretien, elle rayonne. Nous nous<br />
trouvons en face d’une femme qui se sent bien dans sa peau et dans son job.<br />
Quel est le problème ?<br />
Selon une étude de Securex, plus de 7 travailleurs<br />
sur 100 étaient absents lors d’une<br />
journée de travail moyenne et l’absentéisme<br />
de longue durée s’élevait à plus de<br />
3%. Il y a donc un problème, et il est plus<br />
grand que par le passé. « Nous bougeons<br />
moins, la plupart d’entre nous font leur<br />
travail en position assise », nous explique<br />
Ann. « Sous l’effet de la numérisation croissante,<br />
nous sommes aussi continuellement<br />
en ligne. Mais quand on est en ligne,<br />
on ne bouge pas et on entre dans un cercle<br />
vicieux. Mais il y a plus : les e-mails, les messages<br />
whatsapp, Facebook, Twitter … nous<br />
vérifions en permanence si nous sommes<br />
à jour. Le résultat : notre cerveau ne peut<br />
plus se reposer, ce qui est néfaste. »<br />
Mieux vaut prévenir que guérir<br />
« Il est vrai que le taux d’absentéisme auprès<br />
de la MEDIALAAN reste en-dessous<br />
de la moyenne, mais nos collaborateurs<br />
ont un travail particulièrement stressant :<br />
des émissions en direct, des délais serrés<br />
et un secteur en pleine transition. Il<br />
n’y en a plus que pour le numérique et il<br />
faut rester à jour des derniers développements.<br />
»<br />
« Si j’ai eu un burn-out moi-même ? Non,<br />
mais il s’en est fallu de peu. J’ai eu la<br />
chance de pouvoir retourner la situation<br />
grâce à un PDG qui m’a obligée de lever le<br />
pied. » Ann a repris le travail après deux<br />
mois de ressourcement, en revêtant la<br />
nouvelle fonction de Director Corporate<br />
Identity & Wellbeing.<br />
Liberté et responsabilité<br />
Elle a commencé par écouter ses collègues.<br />
Qu’est-ce qui vous rendrez plus heureux<br />
? Quels sont les aspects qui dévorent<br />
votre énergie et que devrions-nous changer<br />
? Quels sont les éléments dont vous<br />
êtes satisfait ? Les résultats de cet exercice<br />
« start-stop-continue » constituaient<br />
la base de son plan d’action axé sur trois<br />
piliers : la santé physique, la santé mentale<br />
et une alimentation saine.<br />
Sa première action en tant que Director<br />
Wellbeing ? « Nous avons introduit le travail<br />
flexible. C’est-à-dire que vous commencez<br />
la journée entre 7 et 10.30 heures<br />
et que vous pouvez travailler de chez<br />
vous un jour par semaine. Les collègues<br />
apprécient surtout les horaires flexibles,<br />
car ils suppriment beaucoup de stress.<br />
taste . 5
Et non, nous n’avons pas de pointeuse. »<br />
« Je crois très fort aux concepts de la liberté<br />
et de la responsabilité. Dans ma politique,<br />
j’opte résolument pour des collègues<br />
sains, heureux et motivés. Nous leur<br />
donnons beaucoup de liberté et notre<br />
confiance et demandons en échange un<br />
comportement responsable. Pas besoin<br />
de pointeuse dans ces cas-là. »<br />
Réunions ambulatoires<br />
Que fait-elle pour favoriser leur santé<br />
physique ? « Durant toute l’année, nous<br />
organisons des cours de yoga et de boxe.<br />
Et nous commencerons bientôt des cours<br />
de saut à la corde. Par ailleurs, ces cours<br />
sont également une forme de team-building.<br />
Tout aussi important : nous encourageons<br />
nos collègues à se balader et à<br />
prendre des pauses énergiques. Il ne<br />
faut vraiment pas être un fumeur pour<br />
aller prendre l’air de temps à autre. Nous<br />
avons un joli jardin avec des tables de<br />
ping-pong qui restent dehors tout l’hiver,<br />
ainsi qu’un « wellness box » avec des<br />
cordes à sauter, des frisbees, des ballons<br />
et des hula-hoops, ils peuvent également<br />
emprunter des vélos. On peut d’ailleurs<br />
aussi prendre de l’exercice en travaillant.<br />
J’essaie en tout cas de donner l’exemple :<br />
dans la mesure du possible, j’assiste aux<br />
réunions en marchant. »<br />
En pyjama sur le tapis de marche<br />
Elle utilise la page Facebook interne<br />
pour encourager ses collègues. « J’ai par<br />
exemple toujours une paire de baskets<br />
sous la main. Il m’arrive donc de publier<br />
une photo avec le message ‘Veillez à<br />
mettre une paire de sneakers dans votre<br />
tiroir !’. »<br />
Les collaborateurs de la MEDIALAAN ont<br />
également des Fitbits qui enregistrent<br />
leurs performances sur une plateforme<br />
de l’Energy Lab, de quoi pouvoir surveiller<br />
et comparer leur progression avec<br />
celle des collègues. Il nous arrive aussi<br />
d’organiser des challenges. « Il y avait par<br />
exemple un challenge pour lequel on devait<br />
marcher 8000 pas par jour pendant<br />
au moins 25 jours du mois en question »,<br />
se rappelle Ann. « Un soir, je m’étais déjà<br />
lovée dans mon canapé en pyjama, quand<br />
je constatais que je n’avais pas encore atteint<br />
mon but. Je me suis immédiatement<br />
mise à marcher sur le tapis de marche !<br />
Je vous assure : rien de tel pour vous stimuler<br />
qu’un peu de compétition. C’est ce<br />
que je remarque d’ailleurs aussi sur notre<br />
page Facebook. »<br />
« Dorlotez votre<br />
capital<br />
humain. »<br />
Pendant les heures de travail !<br />
La santé physique et la santé mentale<br />
vont main dans la main. Ann vise à trouver<br />
un équilibre entre les initiatives qui<br />
stimulent l’exercice physique et qui nourrissent<br />
l’esprit. Elle a déjà organisé toutes<br />
sortes d’ateliers et de causeries sur l’importance<br />
d’un bon sommeil, la désintox<br />
numérique, comment rester concentré<br />
et ce que l’on peut faire pour favoriser le<br />
ressort mental.<br />
« Les cours de sport, causeries, workshops<br />
… nous les organisons délibérément pendant<br />
les heures de travail. Ça nous permet<br />
de dire à nos collaborateurs ‘je vous<br />
le concède avec plaisir’. Mes collègues<br />
apprécient énormément ces initiatives,<br />
je le vois au taux de participation et aux<br />
réactions. »<br />
Manger sainement, faire son<br />
shopping sainement<br />
Et qu’en est-il de l’alimentation saine ?<br />
« Nous sommes ravis de pouvoir compter<br />
sur un partenaire tel que Belgocatering.<br />
Chaque jour, nous avons le choix entre<br />
trois types de potage du jour, un vaste<br />
choix de légumes chauds et de salades,<br />
6 . taste
Ann De Bisschop<br />
Director Corporate Identity<br />
& Wellbeing<br />
MEDIALAAN<br />
un plat végétarien et un repas de Sandra<br />
Bekkari (qui anime une émission de cuisine<br />
sur VTM, ndlr). »<br />
Par ailleurs, la nourriture saine ne se limite<br />
pas à l’assiette. « Pascale Naessens<br />
a déjà donné une conférence et j’organise<br />
bientôt un atelier sur les produits<br />
à acheter, tout en expliquant comment<br />
bien faire son shopping et les préparatifs<br />
qu’on peut déjà faire pendant le weekend<br />
afin d’être prêt pour une nouvelle semaine<br />
de travail chargée, sans stress. Ou<br />
comment faire d’une pierre deux coups. »<br />
Douze en un<br />
Ann ne saurait trop souligner ce point<br />
crucial : « Dorlotez votre capital humain.<br />
Si nos collaborateurs ne se sentent pas<br />
bien dans leur peau, ils seront incapables<br />
de faire de bonnes émissions de télé et<br />
de radio. »<br />
Le burn-out touche surtout les travailleurs<br />
assidus et dévoués. Avec son livre<br />
Aftellen naar maandag, Ann veut aider ses<br />
collègues à se protéger d’eux-mêmes.<br />
« Je me suis inspirée de mes expériences<br />
personnelles – qu’est-ce qui s’est passé<br />
avec mon corps et qu’ai-je fait pour éviter<br />
que cela ne se répète ? Le livre est truffé<br />
d’astuces pratiques. J’ai donné la parole à<br />
douze experts qui expliquent comment<br />
gérer le stress, comment travailler plus<br />
intelligemment, plutôt que plus longtemps,<br />
comment travailler adéquatement<br />
de chez soi, la pleine conscience,<br />
l’importance de prendre de l’exercice et<br />
d’une alimentation saine, et cetera. »<br />
« Pas besoin non plus de lire le livre de<br />
la première à la dernière page. Sélectionnez<br />
ce qui vous intéresse et mettez en<br />
pratique les astuces. Les personnes qui<br />
veulent en savoir plus sur l’un des douze<br />
thèmes, peuvent toujours chercher un<br />
livre spécialisé. Mais ça vous évite en tout<br />
cas de devoir immédiatement acheter<br />
douze livres », poursuit-elle en riant.<br />
Tartines aux vermicelles de<br />
chocolat<br />
Le chapitre qui lui tient le plus à cœur ?<br />
Pas le moindre doute : « Celui dans lequel<br />
nous donnons des astuces pour un<br />
esprit et un corps sains. Il illustre très<br />
bien comment de petits changements<br />
peuvent déjà avoir un impact énorme.<br />
taste . 7
Pendant 40 ans, je mangeais chaque matin<br />
des tartines aux vermicelles de chocolat<br />
– personne ne pourrait m’en priver.<br />
Aujourd’hui, je mange systématiquement<br />
des fruits, du yaourt ou du kéfir, et des<br />
noix ou des graines au petit-déjeuner,<br />
et je n’ai aucun problème à travailler<br />
jusqu’au lunch, sans avoir faim ou ressentir<br />
un creux. Je le mange avec goût et ça<br />
aide vraiment … car j’en suis convaincue :<br />
on n’arrive qu’à maintenir une habitude<br />
que si on y prend plaisir. »<br />
Alors, elle a définitivement renoncé aux<br />
vermicelles de chocolat ? Ann sourit : « On<br />
passe souvent le week-end à la mer, et il<br />
m’arrive de manger un sandwich aux vermicelles<br />
de chocolat à ces moments-là,<br />
mais pas ailleurs. Car ça aussi, c’est une<br />
astuce importante : si vous voulez adopter<br />
une nouvelle habitude, déterminez<br />
immédiatement quand et comment. Si<br />
vous avez décidé de vous mettre à la méditation,<br />
choisissez d’avance un coin de<br />
méditation et un moment, par exemple le<br />
matin après ma tasse de thé. Ce n’est ainsi<br />
que cela deviendra une habitude fixe. »<br />
Image de marque comme<br />
employeur<br />
Bien qu’elle ait écrit le livre pour ses collègues,<br />
tout le monde peut en tirer profit –<br />
travailleurs ET employeurs, quel que soit<br />
le secteur.<br />
Bien qu’on prenne de plus en plus<br />
conscience du coût énorme de l’absentéisme<br />
de longue durée, la fonction<br />
qu’Ann revêt est relativement unique. Peu<br />
d’organisations ont déjà une personne qui<br />
se consacre entièrement au bien-être. La<br />
combinaison avec sa responsabilité de<br />
l’image de marque est tout aussi unique,<br />
bien que logique selon Ann: le bien-être<br />
est inextricablement lié à la culture et aux<br />
valeurs d’une organisation. Investir dans<br />
le bien-être est une évidence pour elle :<br />
« Selon une étude de l’OMS, chaque euro<br />
investi dans le bien-être se récupère deux<br />
à douze fois. Par ailleurs, une bonne politique<br />
du bien-être favorise aussi l’image<br />
de marque d’un employeur. Comment<br />
faire la différence comme employeur, non<br />
seulement pour attirer du personnel, mais<br />
également le garder ? Tout comme l’absentéisme,<br />
la rotation du personnel représente<br />
un énorme coût », conclut-elle. •<br />
8 . taste
Geert Verstraeten<br />
COO Deloitte<br />
« Nous voulons<br />
que les gens<br />
aiment venir ici »<br />
De la lumière, de l’air et de l’espace ! La première impression<br />
en entrant au Gateway est saisissante. Ces nouveaux bureaux<br />
de Deloitte à l’aéroport de Zaventem sont construits<br />
en U autour d’un atrium avec des arbres et des bancs. On<br />
dirait l’esplanade animée d’un village. Le côté ouvert de ce<br />
cœur battant offre une vue imprenable sur les avions qui décollent<br />
et atterrissent. « Le Gateway stimule tous les sens »,<br />
nous confie le chef des opérations Geert Verstraeten.<br />
« En ce sens, cet immeuble correspond parfaitement à notre<br />
politique de bien-être. »<br />
Pas la mode du moment<br />
« Notre expérience nous apprend que des collaborateurs<br />
sains et énergiques qui se sentent bien dans leur peau, sont<br />
plus performants, » nous dit Geert. « Ils aiment travailler<br />
chez nous, ne s’exténuent pas, restent motivés et trouvent<br />
plus facilement un équilibre, même s’il faut travailler assez<br />
dur et intensivement. La santé et le bien-être ne sont pas<br />
des concepts dans le vent pour nous, il y a bien longtemps<br />
que nous en sommes convaincus. Grâce à une approche holistique<br />
et multidimensionnelle de la santé et du bien-être,<br />
nous essayons de répondre aux besoins individuels de nos<br />
collaborateurs. »<br />
Energise@Deloitte<br />
« Nous sommes convaincus qu’un mode de vie actif et sain<br />
est non seulement bénéfique pour le corps, mais aussi pour<br />
l’esprit, de quoi favoriser aussi l’esprit d’équipe et un environnement<br />
de travail fructueux », poursuit-il. « En 2014,<br />
nous avons donc lancé notre programme de bien-être Energise@Deloitte<br />
en coopération avec Energy Lab, afin d’harmoniser<br />
toutes les initiatives visant à favoriser la santé et le<br />
bien-être de nos collaborateurs. Tous les aspects potentiels<br />
du bien-être y sont abordés. En outre, Energise@Deloitte<br />
soutient plusieurs initiatives sociétales de la Fondation Deloitte.<br />
»<br />
taste . 9
« Le Gateway stimule<br />
tous les sens. En ce sens,<br />
cet immeuble correspond<br />
parfaitement à notre<br />
politique de bien-être. »<br />
Plateforme numérique et<br />
ambassadeurs<br />
Afin d’associer au maximum<br />
les collaborateurs de Deloitte<br />
au programme et aux activités,<br />
une plateforme numérique a<br />
été créée, rassemblant toutes<br />
les infos sur le programme. Les<br />
collaborateurs peuvent s’y enregistrer<br />
pour des ateliers, des<br />
événements sportifs, consulter<br />
et demander des astuces et<br />
des schémas d’entraînement. Ils<br />
peuvent également y raccorder<br />
leurs propres applis de sports<br />
pour suivre leurs performances.<br />
« Ensuite, nous avons également<br />
mis sur pied un programme<br />
d’ambassadeurs avec Energy Lab<br />
», nous raconte Geert. « Chaque<br />
année, les collaborateurs<br />
peuvent poser leur candidature<br />
pour devenir ambassadeur du<br />
programme Energise@Deloitte.<br />
L’année dernière, près de 30 collègues<br />
ont suivi un entraînement<br />
intensif avec coaching et conseils<br />
nutritionnels pendant 9 mois.<br />
Ces ambassadeurs partagent<br />
leurs activités sur les réseaux sociaux<br />
et encouragent ainsi leurs<br />
collègues et leurs proches à également<br />
améliorer leur mode de<br />
vie. »<br />
Faire du sport avec un but<br />
supplémentaire<br />
Beaucoup d’initiatives sportives<br />
de Deloitte poursuivent d’ailleurs<br />
un but bien plus large que<br />
simplement le sport. L’entreprise<br />
est par exemple sponsor du Tour<br />
de Namur, un événement cycliste<br />
également organisé pour nouer<br />
des contacts avec les clients.<br />
« Avec le Tour de Namur, nous<br />
soutenons en outre Qhubeka,<br />
une organisation caritative qui<br />
offre des vélos aux enfants scolarisés<br />
en Afrique. »<br />
L’année passée, Deloitte a également<br />
organisé le Spartacus<br />
Strongest Company Challenge,<br />
une course à obstacles rassemblant<br />
différentes entreprises<br />
belges. Les équipes doivent finir<br />
le parcours ensemble. Il s’agit<br />
donc non seulement d’un défi<br />
sportif, mais aussi d’un bon exercice<br />
de team-building.<br />
« Il nous arrive aussi de faire<br />
quelque chose de ludique »,<br />
ajoute Geert. « À l’occasion de<br />
notre déménagement, nous<br />
avons organisé une ‘Building<br />
Run’ de nos anciens bureaux à<br />
Diegem au Gateway à Zaventem<br />
et une ‘Discovery Run’ à travers<br />
l’immeuble pour apprendre à se<br />
repérer sur notre nouveau site. »<br />
Faire la queue pour la<br />
douche<br />
La condition physique ne s’entraîne<br />
pas uniquement pendant<br />
des événements. Au Gateway,<br />
Deloitte dispose d’une salle de<br />
fitness qui ferait plus d’un jaloux<br />
parmi les centres de remise en<br />
forme. « Ici, nos collaborateurs<br />
peuvent prendre de l’exercice à<br />
leur propre rythme, éventuellement<br />
assisté par un coach professionnel.<br />
Nous lancerons bientôt<br />
aussi des séances en groupe,<br />
avec du cyclisme et du yoga. S’il<br />
a du succès notre fitness ? Nous<br />
avons quelque 400 usagers fréquents.<br />
C’est plus que prévu.<br />
Il nous manque presque des<br />
douches », sourit Geert.<br />
En reprenant son sérieux, il<br />
ajoute : « Notez que nous voulons<br />
interpeller aussi bien les<br />
sportifs fréquents que les occasionnels.<br />
Quelle que soit l’activité<br />
: il n’y a pas d’obligations.<br />
Travailler à sa santé ne peut pas<br />
entraîner du stress négatif. Nous<br />
tâchons de créer un environnement<br />
qui inspire les gens et dans<br />
lequel ils se sentent soutenus à<br />
10 . taste
Comment motiver ses<br />
collaborateurs à se<br />
donner à fond jour après<br />
jour ? En investissant<br />
dans leur développement<br />
personnel, en leur<br />
donnant de la liberté<br />
dans leurs choix – pour<br />
leur carrière, où et quand<br />
ils travaillent – et en<br />
leur offrant un lieu de<br />
travail attrayant, où ils<br />
peuvent non seulement<br />
bien travailler avec leurs<br />
collègues, mais aussi se<br />
détendre.<br />
bien se soigner – en prenant de<br />
l’exercice, mais également grâce<br />
à une alimentation saine et un<br />
cadre de travail agréable. »<br />
La qualité sans compromis<br />
« En ce qui concerne une alimentation<br />
saine, nous partageons<br />
la même vision que Belgocatering<br />
depuis des années. Nous<br />
voulons que nos collaborateurs<br />
puissent manger sainement<br />
toute la journée – des repas<br />
équilibrés avec beaucoup de légumes<br />
au déjeuner et au dîner,<br />
ainsi que des encas sains. Par ailleurs,<br />
nous optons résolument<br />
pour la qualité, une qualité que<br />
Belgocatering est à même de<br />
nous fournir, aussi bien dans<br />
l’assiette qu’à côté. »<br />
Plutôt au bureau qu’à la<br />
maison<br />
Au Gateway, tout est mis en<br />
œuvre pour faciliter le travail et<br />
la coopération. Il y a par exemple<br />
des bureaux paysagés, mais aussi<br />
des bureaux à part et même<br />
des sortes de cabines pour les<br />
personnes qui veulent passer<br />
des coups de fil sans être dérangés<br />
ou qui doivent vraiment<br />
pouvoir se concentrer. « Chacun<br />
choisit où il travaille ; personne<br />
n’a de place fixe. Ce concept se<br />
raccorde d’ailleurs parfaitement<br />
à nos services qui, au fil des<br />
années, sont devenus multidisciplinaires.<br />
Dorénavant, les collaborateurs<br />
de différentes lignes<br />
de service peuvent facilement<br />
travailler ensemble. »<br />
12 . taste
34.000 m² pour 2.500 personnes,<br />
n’est-ce pas un peu grand ? Geert<br />
est très décidé : « Certains fronceront<br />
en effet les sourcils mais<br />
sachez que ce coût au mètre carré<br />
est très visible, les frais directs<br />
et indirects des personnes qui<br />
ne se sentent pas bien dans leur<br />
peau ou qui ne peuvent travailler<br />
efficacement ne se résument<br />
pas à une ligne dans le compte<br />
des résultats, bien qu’ils existent.<br />
La lumière et l’espace apportent<br />
une certaine sérénité. Nous voulons<br />
que nos collègues aiment<br />
venir travailler. »<br />
Prendre la route sans<br />
stress<br />
C’est dans cette même logique<br />
que Deloitte mène une politique<br />
intégrée en matière de mobilité.<br />
En effet, les problèmes de<br />
la mobilité sont une source importante<br />
de stress, mais grâce<br />
à sa situation centrale sur un<br />
nœud de lignes de transport, le<br />
Gateway est facile d’accès, aussi<br />
bien en voiture qu’avec les transports<br />
en commun. L’entrée de la<br />
gare se trouve à moins de 200<br />
mètres à pied et les panneaux<br />
numériques un peu partout<br />
dans l’immeuble permettent de<br />
voir en un coup d’œil quel train<br />
part quand et de quel quai.<br />
« De plus, nous avons développé<br />
une appli multimodale qui<br />
calcule le mode de transport le<br />
plus rapide au bureau et indique<br />
le nombre de places de parking<br />
disponibles. Sur les 2.500 personnes<br />
travaillant à Zaventem,<br />
1.000 collaborateurs arrivent au<br />
Gateway en moins d’une heure<br />
grâce à ces informations en<br />
temps réel. Je ne crois pas qu’il<br />
soit question de bannir la voiture<br />
– car cette mesure provoquerait<br />
vraiment du stress. Mais si vous<br />
le voulez, vous n’avez pas besoin<br />
de voiture pour arriver ici, ou<br />
vous pouvez la combiner avec le<br />
bus ou le train. Nous avons également<br />
des équipements de vidéoconférence<br />
professionnels et<br />
les horaires flexibles permettent<br />
d’adapter votre planning à votre<br />
situation personnelle, tout en tenant<br />
compte de la circulation. »<br />
Tous ces efforts sont-ils payants ?<br />
« C’est le moins qu’on puisse<br />
dire », affirme Geert. « Ceux qui<br />
le veulent, peuvent toujours travailler<br />
à domicile. Mais le taux<br />
d’occupation de nos bureaux n’a<br />
jamais été aussi élevé. En emménageant<br />
dans cet immeuble,<br />
nous avions gardé un étage en<br />
réserve. Nous l’avons dû utiliser<br />
bien plus tôt que prévu. »<br />
Plus qu’un job<br />
Quels sont les autres moyens<br />
pour motiver ses collaborateurs<br />
à se donner à fond jour après<br />
jour ? Comment éviter le burnout<br />
? En leur donnant le sentiment<br />
qu’ils ont un impact et en<br />
investissant dans leur développement<br />
personnel.<br />
« Notre organisation emploie<br />
plus de 3.800 personnes en<br />
Belgique, mais notre impact va<br />
bien plus loin. En soutenant de<br />
nombreuses bonnes causes,<br />
nous voulons également avoir<br />
un impact social. Nous offrons<br />
par exemple nos ordinateurs<br />
amortis à Close the Gap, une organisation<br />
à but non-lucratif qui<br />
œuvre afin de réduire la fracture<br />
numérique dans les pays<br />
en voie de développement, sous<br />
les auspices de Desmond Tutu.<br />
En plus des ordinateurs, nous<br />
leur offrons aussi de l’assistance.<br />
Nos collaborateurs peuvent<br />
donner des cours sur place pendant<br />
deux à trois semaines et il<br />
y a toujours plus de bénévoles<br />
que ce qu’il ne faut. Ça prouve<br />
que les travailleurs Deloitte<br />
trouvent que ces initiatives ont<br />
une plus-value. »<br />
Mode de vie<br />
Alors, n’y a-t-il absolument pas<br />
d’absentéisme de longue durée<br />
chez Deloitte ? Pas de burn-outs ?<br />
« Si, si », nous avoue Geert.<br />
« Le burn-out est généralement<br />
la conséquence d’une combinaison<br />
de facteurs personnels et<br />
professionnels. Et nous ne maîtrisons<br />
pas tous ces facteurs.<br />
Mais ça nous motive justement<br />
encore plus à faire ce que nous<br />
faisons. Il faut dire que nous n’en<br />
avons même plus conscience,<br />
c’est devenu un mode de vie. » •<br />
taste . 13
14 . taste<br />
« L’alimentation est universelle.<br />
Tout le monde mange et boit. »
L’impact de la santé sur le bonheur de vos collaborateurs<br />
Mieux réfléchir<br />
en mangeant mieux<br />
Un travailleur heureux est un travailleur plus performant.<br />
C’est une boutade mais elle n’en est pas<br />
moins vraie. La meilleure nouvelle de toutes : en<br />
tant qu’employeur, vous pouvez donner un coup de<br />
pouce au bonheur. Et si vous n’y parvenez pas vousmême,<br />
la spécialiste en RH Kim Schoonis et l’experte<br />
en santé Leen Lefevre de la société Fris sont là pour<br />
vous aider. « Aider vos collaborateurs à être vitaux et<br />
toniques fait non seulement preuve d’un bon esprit<br />
d’entrepreneur, c’est également un choix stratégique<br />
et économique. »<br />
Si vous la connaissez, vous tenez de l’or : existe-t-il<br />
une règle d’or pour avoir des collaborateurs plus<br />
heureux et donc plus productifs ?<br />
Kim Schoonis : « Hélas, la poule aux œufs d’or n’existe<br />
pas. Chaque entreprise est différente et chaque travailleur<br />
est différent. Beaucoup dépend aussi du<br />
type d’entreprise. Prenons l’exemple des banques.<br />
Aujourd’hui, il est essentiel qu’elles aient du ressort.<br />
Suite à la révolution numérique dans le monde<br />
bancaire, beaucoup d’employés de banque expérimentés<br />
doivent se recycler et apprendre à effectuer<br />
d’autres tâches. Continuer à motiver vos collaborateurs<br />
demande du ressort. »<br />
Leen Lefevre : « Dans un contexte de production, la situation<br />
est tout à fait différente. La sécurité y est primordiale<br />
et il s’agit d’éviter tout ce qui peut perturber<br />
la concentration, source de beaucoup d’accidents du<br />
travail. Surtout pour les personnes qui travaillent en<br />
équipes et qui doivent à chaque fois retrouver leur<br />
biorythme. Dans un tel contexte, il est important que<br />
les gens apprennent à se connaître eux-mêmes et<br />
parviennent à renforcer leur immunité. »<br />
D’accord, mais comment s’y prendre ?<br />
Schoonis : « D’une manière structurelle. Une corbeille<br />
de fruits pendant une réunion, un discours liminaire<br />
au travail, s’entraîner avec les collègues pour courir<br />
un semi-marathon, c’est beau, mais ce sont des<br />
mesures assez superficielles. Le bien-être au travail<br />
doit faire partie intégrante de la vision et de l’ADN de<br />
votre entreprise. Tout comme c’est le cas des RH et<br />
de la sécurité. »<br />
Lefevre : « Il est l’heure de passer à l’étape suivante.<br />
La vogue est derrière nous, l’heure est au vrai travail<br />
maintenant. »<br />
Schoonis : « Pour beaucoup d’employeurs, la santé<br />
taste . 15
est synonyme de ‘ne pas être malade’. Mais c’est<br />
une notion bien trop restrictive. Des travailleurs en<br />
pleine forme sont plus sains, plus frais, plus productifs<br />
et plus performants. Ils se sentent mieux et sont<br />
donc mobilisables plus longtemps, plus axés sur les<br />
clients et plus créatifs. »<br />
Pionniers<br />
Avec Fris, vous aidez les entreprises dans ce domaine.<br />
Les convaincre de l’importance d’une telle approche<br />
intégrée relève-t-il du défi selon vous ?<br />
Lefevre : « Parfois, oui. Nous sommes des pionniers<br />
en Flandre. Le bien-être est déjà bien intégré dans<br />
la culture d’entreprise en Scandinavie. Ce n’est pas<br />
encore le cas ici, mais ça viendra. Dans une quinzaine<br />
d’années, chaque entreprise aura un plan de<br />
bien-être. Tout comme le développement du talent,<br />
le bien-être sera bientôt une évidence dans les entreprises.<br />
»<br />
Schoonis : « Un employeur doit être comme un père<br />
de famille attentif : il doit prendre soin de ses collaborateurs,<br />
investir dans leur expérience, créer le<br />
cadre pour qu’ils puissent s’épanouir, aussi bien<br />
professionnellement que sur le plan humain. Cette<br />
vision durable est – à mon avis – toujours le choix le<br />
plus intéressant, aussi bien sur le plan humain que<br />
sur le plan économique. »<br />
Comment mettre la théorie en pratique ?<br />
Schoonis : « En permettant à vos collaborateurs de<br />
se développer et en leur apprenant comment être<br />
confiant. Par exemple en organisant des formations<br />
en vue de créer la conscience de soi ou d’apprendre<br />
à prendre soin de soimême,<br />
mais aussi par de<br />
petits changements dans<br />
le travail quotidien, mais<br />
surtout en renforçant l’aptitude<br />
à être maître de soimême,<br />
ce qui leur permettra<br />
de prendre leur sort<br />
en mains. Nous développons un plan de vitalité à<br />
la mesure de l’entreprise et de ses besoins. Il s’agit<br />
d’un plan concret en plusieurs étapes et d’un trajet<br />
de coaching dont la progression est mesurable. »<br />
Lefevre : « La voie vers le bonheur est différente pour<br />
chacun. Grosso modo, on peut dire qu’on est heureux<br />
quand on fait ce que l’on sait bien faire. Mais<br />
il faut en avoir l’occasion, bien sûr. Et croyez-moi :<br />
on a beau avoir du talent, si votre lunch se limite à<br />
une gaufre sucrée, il ne reste pas grand-chose de ce<br />
talent. Il est essentiel de bien soigner son corps et<br />
son esprit pour travailler de manière performante<br />
et avec plaisir. »<br />
En tant qu’employeur, on peut tout faire pour créer<br />
une bonne ambiance de travail, mais un travailleur<br />
qui éprouve des problèmes privés ne les laisse bien<br />
évidemment pas à la porte de l’entreprise.<br />
Lefevre : « Tout à fait. Vie professionnelle et vie privée<br />
ne font qu’un à ce moment-là. Mais considérez<br />
une approche de bien-être structurelle comme une<br />
assurance hospitalisation. Celle-ci ne s’arrête pas<br />
non plus si vous tombez dans l’escalier à la maison.<br />
Il existe une foule de possibilités pour venir en aide<br />
aux travailleurs en tant qu’employeur. Par exemple<br />
en proposant de l’aide et de l’assistance, même s’il<br />
s’agit de problèmes privés. »<br />
Vitamines<br />
mentales<br />
Vous l’évoquiez déjà à l’instant : le rôle de l’alimentation<br />
pour le bien-être. Quelles sont les erreurs courantes<br />
et comment faire mieux ?<br />
Lefevre : « L’alimentation n’est qu’un élément du bienêtre,<br />
mais c’est un élément universel. Tout le monde<br />
mange et boit. Aussi bien les managers que les ouvriers.<br />
À ce niveau-là, de simples mesures suffisent<br />
déjà pour obtenir de bons résultats. L’alimentation<br />
est l’énergie dans sa forme la plus pure. »<br />
Pouvez-vous donner un exemple ?<br />
« Une approche de bien-être<br />
structurelle est comme une assurance<br />
hospitalisation. Celle-ci ne s’arrête<br />
pas non plus si vous tombez dans<br />
l’escalier à la maison. »<br />
Lefevre : « Nous donnons<br />
par exemple des conseils<br />
aux cuisines d’entreprise,<br />
d’une manière non doctorale,<br />
mais constructive.<br />
Par exemple, quels sont les<br />
légumes et les ingrédients<br />
de saison ? Et quelles sont<br />
les vitamines qui renforcent encore le menu ? Mais<br />
aussi des trucs très pratiques. Par exemple : placer<br />
les distributeurs automatiques de sodas hors de la<br />
vue et uniquement offrir de l’eau au poste habituel<br />
des boissons. Ou changer l’ordre de se servir : si vous<br />
prenez d’abord des frites et de la viande, votre assiette<br />
sera trop petite pour des légumes. Mieux vaut<br />
donc inverser l’ordre. »<br />
16 . taste
Rendez vos<br />
collaborateurs<br />
heureux<br />
Vous aussi, vous voulez aider vos collaborateurs à être plus heureux<br />
? C’est possible. En tant que client de Belgocatering, vous<br />
pouvez faire appel aux CHO freelance (chief happiness officers)<br />
Kim Schoonis (spécialiste en RH) et Leen Lefevre (experte en santé)<br />
qui vous accompagnent vers plus de bonheur au travail.<br />
Ça paraît logique. Y a-t-il encore d’autres astuces pratiques<br />
?<br />
Lefevre : « Des interventions très simples permettent<br />
d’influencer le comportement des gens. Utilisez par<br />
exemple des pommes de terre cuites comme ingrédient<br />
fixe du menu. Ceux qui veulent des frites, en<br />
auront, mais ils devront d’abord en demander. Ou<br />
ne placez pas la mayonnaise et le ketchup à la fin<br />
du self-service, mais présentez-y des graines et des<br />
noix saines. »<br />
Quand parlez-vous d’une mission accomplie ?<br />
Schoonis : « Lorsqu’une entreprise et ses collaborateurs<br />
ont leur bien-être en mains. Dès que nous devenons<br />
redondants, notre mission est accomplie. »<br />
Lefevre : « Permettez-moi de répondre par un<br />
exemple. Il y a deux ans, je donnais un atelier sur<br />
le bien-être dans une entreprise. L’une des participantes<br />
était très négative. Le type de personne qui<br />
a un avis sur tout et préfère l’exclamer le plus fort<br />
possible. Elle croulait sous le stress, notamment en<br />
raison de sa situation familiale, avec deux enfants atteints<br />
de TDAH. Nous l’avons convaincue pas à pas<br />
d’adapter son alimentation, tant pour elle-même<br />
que pour ses enfants. Je l’ai récemment revue et sa<br />
vie a complètement changé. Elle n’a plus de stress,<br />
elle s’entend à nouveau mieux avec ses enfants et<br />
elle a une attitude bien plus positive au travail. Une<br />
chose aussi simple que la nourriture avait un énorme<br />
impact pour elle : aussi bien dans sa vie privée qu’au<br />
travail. Par ailleurs, ses collègues le remarquent aussi.<br />
» •<br />
taste . 17
Nanni Manconi - International Executive Director, CIR food<br />
Jo Huyghebaert - CHO l Chief Hospitality Officer, Belgocatering<br />
Giordano Curti - Executive Managing Director, CIR food<br />
18 . taste<br />
Photographe : Manuel Brega
L’authenticité est une vogue. Les producteurs<br />
et professionnels du marketing<br />
ont manifestement remarqué que les<br />
consommateurs recherchent de plus en<br />
plus des expériences authentiques. C’est<br />
pourquoi de plus en plus de marques<br />
adoptent un air d’authenticité. Or, un emballage<br />
branché ne suffit pas. Cette authenticité<br />
doit être sincère.<br />
« Un café n’aura pas meilleur goût parce<br />
qu’il est servi par un barrista avec une<br />
barbe hipster », affirme Jo Huyghebaert,<br />
CHO ou Chief Hospitality Officer de Belgocatering.<br />
« Par contre, ce café aura une<br />
plus grande valeur si son origine est visiblement<br />
durable », poursuit-il, en accentuant<br />
le mot valeur.<br />
Création de valeur<br />
Cela fait un an et demi que Jo pilote Belgocatering.<br />
Son ambition : créer de la valeur.<br />
Non seulement pour la société mère<br />
italienne CIR food – dont le directeur<br />
Giordano Curti fait un hochement de tête<br />
approbateur lorsque Jo défend avec passion<br />
l’importance de la création de valeur.<br />
C’est aussi et surtout pour les clients de<br />
Belgocatering et leurs collaborateurs qu’il<br />
veut créer une plus-value, aidé par son<br />
équipe.<br />
De plus en plus d’organisations souhaitent<br />
qu’un restaurateur d’entreprise<br />
porte le risque de l’exploitation du restaurant<br />
d’entreprise avec eux. « Belgocatering<br />
n’a pas peur de ce défi, » nous confie<br />
Jo, « même s’il s’agit d’un défi de taille, car<br />
dans ce modèle d’entreprise, nous devons<br />
beaucoup plus anticiper les besoins<br />
de nos convives. »<br />
Véracité<br />
« Si vous voulez séduire les convives, la<br />
qualité de votre offre est essentielle, »<br />
affirme Giordano. « Dès lors, l’origine des<br />
produits que nous préparons est primordiale<br />
pour CIR food et nos filiales. » Belgocatering<br />
met donc depuis de nombreuses<br />
années un point d’honneur à développer<br />
des partenariats durables avec des agriculteurs<br />
et d’autres producteurs alimentaires<br />
qui opèrent localement, à petite<br />
échelle et de manière durable.<br />
Ce sont les témoignages passionnés de<br />
ces fermiers – dont vous pourrez en lire<br />
quelques-uns aux pages 34 et suivantes<br />
– qui témoignent d’une réelle authenticité.<br />
« Leur résistance souvent héroïque<br />
contre l’industrialisation de l’agriculture<br />
et ses conséquences négatives, leur courageuse<br />
conviction que ‘plus petit est souvent<br />
meilleur’… ce sont des aspects que<br />
nos convives goûtent – au sens littéral<br />
comme au figuré – de plus en plus dans<br />
leur assiette », nous explique Jo.<br />
Coopération<br />
« Nous sommes italiens, pas besoin<br />
de nous apprendre ce qu’est la<br />
bonne nourriture », dit Nanni Manconi,<br />
International Executive Director de CIR<br />
food en souriant. « Nous savons que<br />
des mets savoureux sont le fruit du travail<br />
aussi bien des chefs que des producteurs<br />
alimentaires passionnés ».<br />
Par ailleurs, CIR food est une coopérative<br />
dans laquelle participent aussi bien<br />
les agriculteurs que les collaborateurs.<br />
« La coopérative est la forme d’entreprise<br />
de l’avenir », dit Jo avec conviction. « Les<br />
consommateurs boudent les multinationales<br />
qui nous imposent unilatéralement<br />
leur vision. Ils apprécient les producteurs<br />
qui opèrent à petite échelle et qui sont<br />
ouverts au dialogue et à la coopération. »<br />
Dès lors, Belgocatering suit de près les<br />
préférences et les goûts changeants des<br />
visiteurs de ses restaurants. C’est en se<br />
basant sur les besoins des consommateurs,<br />
que l’entreprise développe des programmes<br />
d’élevage et de culture ciblés<br />
avec ses producteurs. Belgocatering participe<br />
d’ailleurs dans les investissements<br />
nécessaires pour ces programmes.<br />
« La coopération et le dialogue commencent<br />
chez notre collaborateur qui<br />
sert les plats à nos convives », nous confie<br />
Nanni. « Ce n’est pas la barbe de hipster,<br />
mais le fait que notre barrista connaît<br />
votre nom – et vice versa – qui fait que<br />
votre expérience café sera réellement authentique<br />
», conclut Giordano. •<br />
taste . 19
20 . taste
Depuis leur restaurant, les collaborateurs<br />
de Brussels Airlines ont une vue<br />
imprenable sur le tarmac de l’aéroport.<br />
Lorsque, à l’occasion d’un sommet européen,<br />
les nombreux avions gouvernementaux<br />
sont stationnés près de la<br />
b.house – le siège de Brussels Airlines<br />
– ils constituent un décor remarquable<br />
pour les mets savoureux servis par Belgocatering.<br />
Front cooking<br />
Par ailleurs, ce n’est pas uniquement<br />
sur le tarmac qu’il y a du spectacle.<br />
Les plats servis dans les assiettes de la<br />
b.house ravissent eux aussi les collaborateurs<br />
et les visiteurs de Brussels Airlines.<br />
L’offre alimentaire y a été considérablement<br />
étendue et revalorisée et<br />
les menus proposent désormais une<br />
offre toujours changeante de produits<br />
de saison frais.<br />
tous leurs sens. En effet, l’expérience<br />
est au premier plan dans le nouveau<br />
restaurant d’entreprise de Brussels Airlines.<br />
Sans espèces, sans caissière<br />
En plus d’optimiser l’expérience culinaire,<br />
Belgocatering a également boosté<br />
le confort d’utilisation des visiteurs.<br />
En effet, les collaborateurs de Brussels<br />
Airlines paient désormais avec leur<br />
badge, ce qui accélère considérablement<br />
le paiement à la caisse.<br />
Dans le nouveau coin relax – où les<br />
collaborateurs et visiteurs de Brussels<br />
Airlines savourent un délicieux café et<br />
d’autres boissons et encas – les caisses<br />
ne sont d’ailleurs plus équipées. Les visiteurs<br />
règlent eux-mêmes leur café ou<br />
leur snack aux caisses automatiques<br />
très pratiques.<br />
Les collaborateurs de Brussels Airlines<br />
peuvent d’ailleurs le voir de leurs<br />
propres yeux, car leur repas ou sandwich<br />
est préparé ou finalisé aux îlots de<br />
cuisine ouverts qui ont remplacé l’ancienne<br />
cuisine fermée.<br />
Le restaurant à la b.house stimule non<br />
seulement le goût des visiteurs, mais<br />
Étant donné qu’il ne faut pas prévoir<br />
de caissière dans le coin-relax, il reste<br />
ouvert beaucoup plus longtemps que<br />
par le passé. Les membres d’équipage<br />
de Brussels Airlines qui partent tôt le<br />
matin ou rentrent tard le soir, peuvent<br />
donc désormais aussi profiter de toutes<br />
les bonnes choses que Belgocatering<br />
leur propose. •<br />
taste . 21
22 . taste
UNE FÊTE SANS GÂTEAU,<br />
C’EST JUSTE UNE RÉUNION<br />
(Julia Child)<br />
Ce sont les mets délicieux qui font qu’un événement devient une fête mémorable. Surtout s’ils sont dégustés<br />
dans un cadre de rêve. C’est la raison pour laquelle Belgocatering associe son savoir-faire à celui d’autres experts<br />
événementiels tels que Sergio Herman et AED Studios. Que la fête commence !<br />
L’événementiel a le vent en poupe. Étant<br />
donné que les messages commerciaux disparaissent<br />
dans l’abondance d’informations<br />
à laquelle nous devons faire face, les entrepreneurs<br />
préfèrent surprendre leurs clients<br />
et prospects avec un événement mémorable.<br />
Car le souvenir d’un événement inoubliable<br />
reste à tout jamais.<br />
Les particuliers qui veulent célébrer un mariage<br />
ou un autre moment important dans<br />
leur vie, le font également au moyen d’un<br />
événement qui leur restera encore longtemps<br />
dans la mémoire, aussi bien à eux<br />
qu’à leurs proches et amis avec lesquels ils<br />
partagent cette expérience unique.<br />
DE DUBAÏ À STOCKHOLM<br />
Il y a longtemps que les organisateurs d’événements<br />
et architectes de fêtes font appel à<br />
Belgocatering. La créativité et le sens de la<br />
perfection de ses chefs et maîtres d’hôtel –<br />
dont beaucoup ont de nombreuses années<br />
d’expérience dans des restaurants étoilés –<br />
séduisent les fêtards du monde entier.<br />
Plus près de chez nous, ils se chargent depuis<br />
des années de la restauration de prestigieux<br />
événements sportifs tels que l’AG<br />
Memorial Van Damme et les concours de<br />
jumping dans la Tops International Arena<br />
à Valkenswaard. Et ils ont également déjà<br />
fait preuve de tout leur talent culinaire et de<br />
leur hospitalité pour des entreprises telles<br />
qu’Adecco, DHL, Louis Vuitton et PwC.<br />
SERGIO HERMAN<br />
Afin de renforcer davantage sa position solide<br />
sur le marché très disputé de l’événementiel,<br />
Belgocatering travaille en étroite<br />
collaboration avec le chef étoilé zélandais<br />
Sergio Herman. Ce dernier inspire les chefs<br />
de Belgocatering lors de la création d’amusegueule<br />
et de plats uniques.<br />
Lorsqu’un organisateur événementiel demande<br />
Sergio pour la restauration, les chefs,<br />
les maîtres d’hôtel et les collaborateurs<br />
de cuisine et de salle de Belgocatering l’assistent<br />
dans la réalisation de ses créations<br />
gastronomiques uniques.<br />
Dans la cuisine de pointe installée dans Oud<br />
Sluis, l’ancien restaurant étoilé de Sergio, les<br />
chefs de Belgocatering préparent à l’avance<br />
tous les mets qu’ils finiront ensuite sur les<br />
sites des événements en Belgique, aux Pays-<br />
Bas et bien au-delà.<br />
STUDIOS AED<br />
Les studios de cinéma et de télévision les<br />
plus complets en Europe se trouvent à… Lint,<br />
près d’Anvers. Les Studios AED hébergent<br />
pas moins de 16 studios d’enregistrement<br />
professionnels. De nombreuses prestigieuses<br />
productions cinématographiques et<br />
télévisuelles y ont vu le jour et dès cet été, le<br />
soap populaire Familie, diffusé par la VTM, y<br />
sera tourné.<br />
Plusieurs studios d’AED se prêtent aussi parfaitement<br />
à des événements spectaculaires.<br />
Étant équipés d’installations audiovisuelles<br />
permanentes, pas besoin de montage ou de<br />
démontage, ce qui permet d’économiser du<br />
temps, des frais de transport et d’énergie.<br />
De plus, les Studios AED sont parmi les sites<br />
événementiels les plus écologiques.<br />
taste . 23
SERGIO HERMAN<br />
Photographe : Lukas Kirchgasser<br />
Archive : Villa Louise<br />
• Restaurants : par le passé<br />
Oud Sluis 3 étoiles Michelin et<br />
GaultMillau 20/20 ; aujourd’hui<br />
The Jane 2 étoiles Michelin /<br />
Pure C 1 étoile Michelin /<br />
AIRrepublic 1 étoile Michelin<br />
• Frites Ateliers à Anvers, Arnhem,<br />
Bruxelles (dès l’automne), La<br />
Haye, Gand (dès cet été) et<br />
Utrecht<br />
• Ouvre un ‘food bar’ style japonais<br />
comme annexe au Pure C en<br />
juillet, et un concept d’apéro &<br />
boulangerie, ainsi qu’un concept<br />
store en septembre<br />
• Collection de vaisselle chez Serax,<br />
vendue dans plus de 80 pays<br />
• Carrière télévisée sur la VTM<br />
depuis 2009<br />
AED STUDIOS<br />
Les Studios AED accueillent quotidiennement<br />
de nombreuses personnes qui s’y<br />
rendent pour travailler. Belgocatering nourrit<br />
toutes ces personnes et prépare les repas<br />
savoureux pour les collaborateurs d’AED<br />
et des locataires et des productions qui s’y<br />
installent temporairement avec des acteurs<br />
mondialement connus dans leur sillage.<br />
• 16 studios de cinéma<br />
professionnels de 45 à 3.000 m 2<br />
• Situés dans un cadre calme<br />
et verdoyant, entre Anvers et<br />
Bruxelles<br />
• 1.000 places de parking et<br />
parfaitement accessibles par<br />
train (la gare de Lint se trouve<br />
juste devant la porte) ou par<br />
hélicoptère (propre héliport)<br />
• Salles équipées en permanence :<br />
auditorium, salle de concert, salle<br />
de fête, cinéma<br />
• De nombreuses salles de réunion,<br />
de formation et de détente<br />
Les nombreux invités qui viennent assister<br />
à un événement spectaculaire aux Studios<br />
AED – fête d’entreprise, concert ou comédie<br />
musicale – y savourent également des<br />
créations gastronomiques de Belgocatering.<br />
Les effets son et lumière omniprésents y<br />
donnent une dimension supplémentaire aux<br />
mets culinaires.<br />
DE A À Z<br />
Sergio Herman et les Studios AED sont les<br />
partenaires culinaires et logistiques préférentiels<br />
de Belgocatering pour l’organisation<br />
d’événements. Mais Belgocatering organise<br />
également des événements sur tout autre<br />
site imaginable et avec des mets complètement<br />
préparés en interne.<br />
L’expertise de Belgocatering va bien au-delà<br />
du purement culinaire. Il se charge de tous les<br />
aspects de l’organisation d’un événement :<br />
de l’apéritif à la décoration de la salle. •<br />
24 24 . taste . taste
40-45 : LA NOUVELLE COMÉDIE MUSICALE<br />
SPECTACULAIRE DE STUDIO 100<br />
Après le succès fulgurant de la comédie musicale à spectacle 14-18, qui a<br />
attiré pas moins de 335.000 spectateurs, Studio 100 annonce une ‘suite’. La<br />
comédie musicale 40-45 s’annonce aussi spectaculaire que 14-18 et raconte<br />
l’histoire de la Résistance en Flandre durant la Seconde Guerre Mondiale. La<br />
première de 40-45 est prévue en octobre, exactement 100 ans après la fin de<br />
la Première Guerre Mondiale.<br />
La mise en scène et le script sont de Frank Van Laecke. Allard Blom écrit les<br />
paroles des chansons et Will Tura et Steve Willaert composent la musique.<br />
Un casting de haut vol avec entre autres Jonas Van Geel, Jelle Cleymans et<br />
Nathalie Meskens sera à l’affiche. Studio 100 construit un théâtre temporaire<br />
à Puurs avec des tribunes roulantes d’où les spectateurs pourront vivre le<br />
spectacle d’une manière inédite.<br />
De plus, il y aura un restaurant pop-up exclusif où les entreprises et les autres<br />
organisations pourront régaler leurs invités des mets gastronomiques de<br />
Sergio Herman et de Belgocatering. Retrouvez toutes les infos concernant<br />
les formules VIP sur www.40-45.live ou envoyez un e-mail à vip@40-45.live.<br />
Envie<br />
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La conclusion d’un contrat ou<br />
une victoire sportive, un mariage<br />
ou un jubilé … : il y a toujours une<br />
raison pour faire la fête. Et vous<br />
avez en tout cas raison de faire<br />
appel à nos services pour l’organisation<br />
de votre événement, de<br />
la recherche d’un lieu particulier<br />
jusqu’à sa décoration.<br />
Envie d’organiser une fête ? Aux<br />
Studios AED ou à un autre endroit<br />
? Avec les mets uniques de<br />
Sergio Herman ou d’autres délices<br />
de Belgocatering ?<br />
Contactez nos hospitality consultants<br />
expérimentés en appelant<br />
le 053 60 66 00 ou envoyez un<br />
e-mail à evenementen@belgocatering.be.
nos<br />
clients<br />
Nous nous chargeons des services alimentaires & hôteliers de<br />
nombreuses entreprises réputées. Nous avons un partenariat depuis<br />
plus de dix ans avec plus de la moitié de ces clients. Tout au long de cette<br />
période, ces derniers ont à chaque fois renouvelé leur confiance en nous.<br />
Alcopa<br />
BNP Paribas Real Estate<br />
Brussels Airlines<br />
Cleary Gottlieb<br />
De Persgroep<br />
De Warande<br />
Deloitte<br />
Freshfields<br />
Honda Motor Europe Logistics<br />
KBC<br />
KPMG<br />
Linklaters<br />
Medialaan +TvBastards<br />
Nipro<br />
PricewaterhouseCoopers<br />
Sanoma<br />
Telenet + Base<br />
Volvo Trucks<br />
Zoetis<br />
De plus, nous exploitons les restaurants de<br />
promoteurs immobiliers qui, en plus des<br />
bureaux, veulent également proposer des<br />
services alimentaires & hôteliers. C’est pour<br />
eux que nous avons créé le concept unique de<br />
BC One.<br />
Befimmo<br />
Coberna<br />
G-Label<br />
RF Capital<br />
Wereldhave<br />
Notamment les organisateurs événementiels<br />
suivants nous font confiance pour gâter leurs<br />
hôtes avec nos créations gastronomiques.<br />
6daagse van Gent<br />
AG Memorial Van Damme<br />
Festivaria<br />
Okapi Aalstar<br />
Tops International Arena<br />
26 . taste
Nous avons un partenariat<br />
depuis plus de dix ans avec<br />
beaucoup de nos clients<br />
Restaurant de Alcopa<br />
taste . 27
28 . taste
« Comment pouvons-nous, en tant qu’organisation modeste, quand même avoir un impact ?<br />
Telle est la question cruciale pour moi. » Ce sont les mots du docteur Pia Cox, membre du conseil<br />
d’administration de Pink Ribbon et du Fonds Pink Ribbon géré par la Fondation Roi Baudouin.<br />
En tant que conseiller médical, elle veille notamment à ce que la communication de l’organisation<br />
soit scientifiquement fondée.<br />
CANCER?<br />
COMMENT UN MODE DE VIE SAIN<br />
AIDE À RÉDUIRE LE RISQUE DU CANCER.<br />
Savoir et agir font deux<br />
« Je trouve important d’informer les gens correctement et le plus<br />
exhaustivement possible. De nos jours, il y a tellement de conseils<br />
de santé qui circulent, qu’il est difficile de séparer le bon grain de<br />
l’ivraie. Par ailleurs, il ne suffit pas d’avoir les informations correctes.<br />
Même les gens qui savent ce qui est bon pour eux, n’appliquent<br />
pas toujours ces connaissances. Si c’était aussi simple,<br />
personne ne fumerait. Aujourd’hui, tout le<br />
monde sait plus ou moins que le tabac provoque<br />
le cancer. Pourtant, il y a toujours des Dr. Pia Cox<br />
fumeurs. Il y a un gouffre entre ce que nous<br />
savons et ce que nous faisons. »<br />
Néanmoins, la prévention des maladies est<br />
devenue plus réaliste aujourd’hui, parce<br />
que nous comprenons mieux les causes<br />
sous-jacentes, poursuit Pia : « Par exemple,<br />
nous savons beaucoup plus aujourd’hui du<br />
processus biologique du cancer par rapport<br />
à il y a plusieurs décennies. De plus, la<br />
quantité de données médicales explose et<br />
toutes sortes de technologies apparaissent<br />
sur le marché, permettant d’accéder en<br />
temps réel aux informations de santé. Mais<br />
il s’agit surtout de veiller à ce que les gens<br />
comprennent ces informations et les interprètent<br />
correctement. Ce n’est qu’ainsi<br />
qu’elles conduiront à un changement de<br />
comportement.”<br />
Les causes multiples du cancer<br />
Elle souligne que les causes à l’origine du cancer sont multifactorielles<br />
: « La plupart des cancers ont plusieurs causes. Il n’y a aucun<br />
cancer dont nous connaissons tous les facteurs à risque, mais les<br />
recherches scientifiques validées par l’OMS indiquent qu’un tiers<br />
de tous les cancers pourraient être évités en adoptant un mode de<br />
vie sain –ne pas fumer, modérer l’alcool, une alimentation équilibrée<br />
et suffisamment d’exercice. Pas moins<br />
de 21 pour cent de la mortalité due au cancer<br />
du sein pourrait être imputé à un mode<br />
de vie malsain. »<br />
Optez pour une alimentation saine<br />
Des recherches ont démontré un lien entre<br />
l’alimentation et certains cancers. « Nous<br />
savons par exemple que la viande rouge et<br />
la charcuterie sont un facteur à risque notamment<br />
pour le cancer du colon », nous explique<br />
Pia. « Il est vrai que ce risque n’a pas<br />
encore été démontré pour le cancer du sein,<br />
mais si vous savez que certains produits<br />
sont problématiques pour certaines affections,<br />
mieux vaut les éviter, non ? »<br />
Devons-nous donc adopter en masse les<br />
‘superfoods’ et les compléments alimentaires<br />
–brocoli, graines de chia, baies de goji,<br />
thé vert, curcuma, acides gras à l’oméga 3,<br />
vitamines supplémentaires, etc. ? « Pas du<br />
taste . 29
10 CONSEILS<br />
POUR AIDER À PRÉVENIR LE CANCER<br />
En général, le cancer n’est pas dû à une seule cause, mais près d’un tiers de<br />
tous les cancers pourraient être évités en adoptant un mode de vie sain. En<br />
respectant les règles suivantes, vous réduirez en tout cas le risque :<br />
1. Surveillez votre poids et votre tour de taille<br />
2. Bougez plus<br />
3. Évitez les aliments riches en calories, tels que les snacks gras et les<br />
encas et boissons riches en sucres<br />
4. Mangez plus de légumes, de fruits, de produits céréaliers complets<br />
et de légumineuses<br />
5. Limitez votre consommation de viande rouge et évitez les produits<br />
de charcuterie<br />
6. Limitez le sel et les préparations fort salées<br />
7. Évitez de boire l’alcool<br />
(au maximum 1 consommation/jour pour les femmes,<br />
2 pour les hommes)<br />
8. Ne fumez pas<br />
9. Bronzez intelligemment<br />
10. Ne mangez pas de superfoods et de compléments<br />
Ces conseils valent pour la prévention du cancer en général, car pourquoi<br />
voudrait-on uniquement prévenir le cancer du sein ? Par ailleurs, un mode<br />
de vie sain réduit aussi le risque d’autres affections, telles que le diabète et<br />
les maladies cardiovasculaires. Encore une dernière astuce pour limiter le<br />
risque du cancer du sein ? Donnez le sein, si c’est possible.<br />
30 . taste
tout », nous affirme-t-elle. « Il existe beaucoup de malentendus à<br />
propos des ‘superfoods’ et des compléments alimentaires. C’est<br />
exactement en raison des causes multifactorielles du cancer, qu’un<br />
seul produit alimentaire n’offrira jamais une protection complète.<br />
Par alimentation saine, nous entendons surtout des habitudes alimentaires<br />
saines : mangez de manière équilibrée et variée, avec<br />
beaucoup de fruits, de légumes et de denrées végétales. Le brocoli<br />
a beau être qualifié de superfood, si vous mangez uniquement du<br />
brocoli … »<br />
Évitez l’excès de poids et l’obésité<br />
Des habitudes alimentaires saines sont également importantes<br />
dans la lutte contre la surcharge pondérale (IMC > 25) et l’obésité<br />
(IMC > 30). Tout comme l’exercice physique. L’excès de poids,<br />
et donc l’obésité, sont d’importants facteurs à risque pour plusieurs<br />
cancers, dont le cancer du sein. Même les personnes qui<br />
ne souffrent pas d’une surcharge pondérale, mais qui prennent<br />
du ventre, doivent faire attention. La graisse abdominale joue non<br />
seulement un rôle dans les cancers de l’intestin ou le cancer du<br />
rein, du pancréas, de la prostate et de l’endomètre. Après la ménopause,<br />
un petit ventre augmente le risque du cancer du sein.<br />
« L’obésité est l’un des problèmes majeurs de notre époque, » estime<br />
Pia, « et je crains que cela ne fera que s’empirer. Nous ne<br />
prenons pas suffisamment le temps de cuisiner sainement, nous<br />
achetons trop de produits préparés et traités. C’est plus facile, mais<br />
en même temps, nous nous compliquons la vie inutilement. On<br />
ne trouve pas dans la nature les produits qui finissent dans notre<br />
assiette. Les jus de fruits ne poussent pas aux arbres et il n’y a pas<br />
de bâtonnets de poisson panés dans les océans. Heureusement,<br />
on voit de plus en plus de livres de cuisine qui œuvrent pour une<br />
cuisine ‘pure’. »<br />
Gare à l’alcool<br />
À son avis, l’alcool est peut-être bien le facteur à risque le plus<br />
sous-estimé. Il y a quelques années, la Fondation contre le Cancer<br />
avait organisé un sondage sur l’alcool et le cancer en général. Il en<br />
est ressorti qu’une personne sur trois pense à tort qu’un verre de<br />
vin quotidien réduit le risque du cancer. Ce qui est tout à fait faux.<br />
« Il y a longtemps que nous savons que l’alcool joue un rôle dans<br />
plusieurs cancers gastro-intestinaux, tels que le cancer du foie et<br />
le cancer du larynx. Mais pendant les conférences, je constate que<br />
les gens ne savent pas encore que l’alcool influence également le<br />
risque du cancer du sein. En effet, des recherches ont démontré<br />
que même un verre par jour augmente considérablement le risque :<br />
de 5% avant la ménopause, de 9% après. Vin, bière ou spiritueux,<br />
cela ne fait aucune différence. Il s’agit de la quantité d’alcool, qui<br />
est quasi identique pour chaque consommation : 10 grammes. »<br />
De plus, l’alcool contient beaucoup de calories. Il y a donc également<br />
une corrélation entre la consommation d’alcool et l’excès de<br />
poids. Et le risque que constitue ce dernier pour le cancer du sein<br />
est bien connu.<br />
Alors, devons-nous complètement renoncer à l’alcool ? « Vous savez,<br />
il faut profiter de la vie, mais est-ce que cela signifie qu’il faut boire<br />
tous les jours ? La recommandation officielle pour les femmes est<br />
d’un verre par jour au maximum. Personnellement, je trouve qu’il<br />
vaut mieux ne pas boire d’alcool du tout, mais un verre de temps à<br />
autre ne fera pas de mal. Seulement, il faut avoir conscience du fait<br />
que l’alcool impacte le risque du cancer du sein. »<br />
Pas de garantie n’est pas une excuse<br />
Un mode de vie sain est-il une garantie d’une vie sans cancer ?<br />
« Malheureusement pas. Mais il augmente bel et bien vos chances<br />
de mener une vie plus longue et saine. Ce qui est d’autant plus<br />
important, compte tenu de notre espérance de vie plus longue.<br />
Encore une fois : le cancer a des causes multiples, mais vous êtes<br />
maître d’au moins un élément : votre mode de vie. »<br />
BELGOCATERING SOUTIENT PINK RIBBON<br />
Le cancer du sein représente 25% des diagnostics du cancer chez<br />
les femmes, ce qui en fait le cancer le plus fréquent chez les femmes<br />
dans le monde entier. En 2015, on a enregistré 67.087 nouveaux<br />
diagnostics du cancer en Belgique, dont 10.378 cancers du sein chez<br />
les femmes, soit plus de 15%.<br />
Prévention, dépistage, soutien<br />
Pink Ribbon lutte contre le cancer du sein via une communication<br />
ciblée et en encourageant la prévention et un dépistage précoce.<br />
De plus, l’organisation soutient des initiatives qui visent à améliorer<br />
les soins administrés aux personnes atteintes du cancer du sein,<br />
ainsi que le bien-être et la qualité de vie des patients ET de leur<br />
entourage. En vendant des produits munis du célèbre ruban rose<br />
et grâce aux dons de particuliers et d’organisations, ainsi qu’aux<br />
partenariats avec les entreprises, l’organisation recueille les fonds<br />
nécessaires pour financer ses projets de communication et le soutien<br />
aux patients.<br />
Vision partagée<br />
Belgocatering est partenaire de longue date de l’association Pink<br />
Ribbon. Nous nous engageons à assumer notre responsabilité sociétale<br />
et sélectionnons donc avec soin les œuvres caritatives que<br />
nous soutenons. Nous œuvrons depuis toujours pour une alimentation<br />
de qualité, saine et équilibrée. Un souci que nous partageons<br />
en tout cas avec Pink Ribbon qui, dans sa communication, souligne<br />
systématiquement l’importance d’une alimentation saine et équilibrée<br />
comme composante de base d’un mode de vie sain. •<br />
taste . 31
32 . taste<br />
« Vous trimez pendant des heures pour que<br />
les gens soient heureux et vous savez que<br />
la moindre faute peut compromettre votre<br />
réputation et pourtant, nous ne voudrions pas<br />
travailler autrement »
Sergio Herman & Michiel De Bruyn<br />
s’entendent comme larrons en foire<br />
“MANGER,<br />
C’EST NOTRE VIE”<br />
Des fourneaux de maman aux chouchous de la gastronomie<br />
internationale. Sergio Herman, le produit d’exportation le plus<br />
savoureux de la Zélande, et le chef exécutif Michiel De Bruyn<br />
partagent bien plus que la passion des mets délicieux et leurs<br />
idées culinaires rafraîchissantes. « Obligé d’être un peu fou<br />
pour être un chef au top. »<br />
D’un événement exclusif à Hongkong à la cuisine gastronomique pop-up à Hoegaarden<br />
: s’il faut cuisiner dans les règles de l’art culinaire, Sergio Herman et Michiel<br />
De Bruyn sont les porte-étendards de Belgocatering. « Nous avons chacun<br />
notre style et notre caractère. De ce fait, nous sommes très complémentaires.<br />
Certes, nous avons nos propres convictions et il arrive qu’elles soient incompatibles.<br />
Mais notre respect mutuel est infini. Un échange de regards suffit pour<br />
savoir ce dont il s’agit. »<br />
Fucking perfect<br />
La passion à l’état pur et un peu fou. Tels sont les ingrédients d’un chef au top.<br />
Ce ne sont pas nos mots, mais ceux de Michiel De Bruyn. Et il sait de quoi il<br />
parle. En tant que multiple chef étoilé et sous-chef, notamment de Viki Geunes,<br />
il est aujourd’hui à la tête des événements gastronomiques de Belgocatering,<br />
aux côtés de Sergio. « Manger, c’est notre vie. Impossible de faire des journées<br />
de 18 heures et de veiller aux plus petits détails – comme nous le faisons depuis<br />
des années, Sergio et moi – si on n’est pas un peu fou. La passion est notre<br />
moteur. Vous trimez pendant des heures pour que les gens soient heureux<br />
et vous savez que la moindre faute peut compromettre votre réputation et<br />
pourtant, nous ne voudrions pas travailler autrement. » Ou comme le dit Sergio<br />
Herman : « Je respire la nourriture, je respire les mets, je respire la gastronomie.<br />
C’est dans la chaleur des fourneaux et des fours, dans les senteurs des<br />
casseroles que mon bonheur bouillonne. »<br />
Par ailleurs, le travail n’est jamais fini. La quête des ingrédients les plus raffinés<br />
et des plus belles combinaisons ne s’arrête jamais. Et même si Sergio ne jure<br />
que par la devise fucking perfect : la perfection n’existe pas. Une recette ou un<br />
plat évolue sans cesse. « La gastronomie ne se laisse pas confiner », affirme<br />
Michiel. « Elle n’est jamais tout à fait au point. Ne fût-ce que de trouver soimême<br />
le défi de toujours se perfectionner. Ça me rendrait fou de toujours devoir<br />
préparer la même chose. Un mets vit, tout comme la cuisine. L’ambiance,<br />
la passion des gens qui préparent les plats… ça se goûte dans l’assiette. » •<br />
taste . 33
34 . taste<br />
« Nous retournons<br />
au principe d’aller<br />
chercher sa nourriture<br />
dans la nature<br />
sauvage. »
Pays de<br />
mille couleurs<br />
et saveurs<br />
À l’autre bout de l’arc-en-ciel, le pays du miel nous attend. Ou, dans le cas du<br />
fermier Dries Delanote, le Monde des Mille Couleurs. « Je cultive de tout, mais<br />
à ma façon. »<br />
En visitant Heuvelland, vous arriverez dans un autre monde : le monde de<br />
Dries Delanote et de sa ferme unique. Il parle lui-même de wild farming. Chaque<br />
légume, herbe ou fleur comestible y a la liberté de pousser comme la<br />
nature l’a voulu. Il s’agit d’un petit coin de terroir idyllique au cœur du Westhoek,<br />
avec mille produits différents par an, donnés par la nature. Le goût des<br />
potagers à l’ancienne remis à l’honneur.<br />
« Ici, chaque plante parcourt un cycle de vie complet. De ce fait, le sol est une<br />
sorte d’énorme banque de graines. Des plantes qualifiées de mauvaises herbes<br />
par d’autres sont un régal culinaire pour moi », nous dit Dries. Aussi, l’offre<br />
est-elle énorme, tout comme la biodiversité. Et tout ce que vous voyez peut<br />
potentiellement être récolté. Prêt à agrémenter un repas. Le résultat est souvent<br />
surprenant et toujours 100 pour cent biologique et de saison.<br />
Le chemin de la nature<br />
Salsifis, cardon sauvage ou bette. Dans la vaste nature, il y a toujours de la<br />
place pour de nouveaux légumes ou des légumes oubliés. Il n’y a pas de délais<br />
de livraison fixes, ni de parcelles fixes. La nature est bien trop imprévisible<br />
pour ça et trop précieuse pour qu’on la manipule de cette manière. Chez Dries,<br />
les légumes poussent là où elles se sentent bien. La nature y trouve elle-même<br />
son chemin. En fait, nous suivons l’histoire biologique de chaque plante,<br />
qu’elle soit sauvage ou domestiquée. Chaque chaînon dans le processus de<br />
développement est essentiel. Nous n’inventons pas le nouveau produit, c’est<br />
la nature qui nous le donne. Mais il faut oser y être ouvert. »<br />
taste . 35
« Des plantes<br />
qualifiées<br />
de mauvaises<br />
herbes par<br />
d’autres sont un<br />
régal culinaire<br />
pour moi. »<br />
Les cultures du Monde des Mille Couleurs<br />
sont récoltées à différentes phases. Tout<br />
au long de l’année, il y a une diversité naturelle<br />
de légumes, d’herbes et de fleurs.<br />
« J’offre ce qui est à point à ce moment-là,<br />
et sous différentes formes. Une plante<br />
peut par exemple fournir 10 produits différents<br />
: la racine, la feuille, la fleur… Nous<br />
laissons par exemple nos choux-fleurs<br />
pousser à l’état sauvage, ce qui leur donne<br />
des formes capricieuses, mais surtout un<br />
goût délicieux. »<br />
Du sur-mesure à l’état pur<br />
La plante vient à la première place. La<br />
norme, utilisée par les marchés de gros<br />
dans leur sélection des produits, n’a aucune<br />
importance. Aussi, l’offre change-telle<br />
tous les jours, au rythme de la nature.<br />
Les chefs de Belgocatering passent leur<br />
commande le matin, Dries et son équipe<br />
récoltent le jour même. Le tout sur mesure.<br />
Pur et authentique, du champ directement<br />
à la cuisine. « Il y a une forte<br />
symbiose », nous confie Dries. « J’inspire<br />
les chefs et ils m’inspirent à leur tour. Ils se<br />
mettent au travail avec les produits prêts à<br />
la récolte. Nous sommes motivés à continuer<br />
notre quête de diversité. Et nous y<br />
parvenons, même en hiver. »<br />
Le wild farming à la façon de Dries demande<br />
de l’enthousiasme, de la patience<br />
et beaucoup de connaissance. « C’est du<br />
travail manuel et sur mesure. Nous retournons<br />
au principe d’aller chercher sa nourriture<br />
dans la nature sauvage. Notre instinct<br />
sauvage est remis à vif. Nous activons<br />
jour après jour justement ce bouton que<br />
beaucoup de gens veulent désactiver. »<br />
Mis à part un tracteur, il n’est pas question<br />
d’aide motorisée sur la ferme inspirante.<br />
Les herbicides y sont bannis à vie. Tout<br />
est cueilli et récolté à la main. Un énorme<br />
travail, mais il est inextricablement lié à la<br />
philosophie agricole inhérente au Monde<br />
des Mille Couleurs.<br />
Dans cet environnement unique, les nouvelles<br />
plantes cherchent leur chemin sur<br />
la ferme, alors que de vieilles cultures<br />
repoussent spontanément. Il arrive donc<br />
qu’on trouve une plante surprenante entre<br />
les rangées de fines herbes. Tout comme<br />
dans la nature. Et quand les anciennes<br />
espèces ne reprennent pas vie spontanément,<br />
Dries et son équipe leur donnent un<br />
coup de main. « Oui, nous travaillons par<br />
essais et erreurs, mais ça aussi, c’est inhérent<br />
à la nature. »<br />
Selon le processus de floraison<br />
En plus d’une agriculture pure, Dries ne<br />
jure que par le respect, l’appréciation et le<br />
partage de la nature. Dans toutes ses facettes<br />
et phases. « Les fleurs, par exemple,<br />
sont souvent perçues comme un bonus,<br />
une décoration. Mais n’oubliez pas que<br />
chaque plante porte des fleurs. Lorsque<br />
vous travaillez dans un biotope aussi naturel,<br />
ces fleurs font partie intégrante de<br />
la récolte. Et en plus, elles ont bon goût. »<br />
En fait c’est simple : Dries travaille dans sa<br />
ferme comme Willy Wonka dans sa chocolaterie.<br />
Tel un magicien passionné qui<br />
explore la force de la nature en comptant<br />
uniquement sur la pureté de son métier.<br />
Une passion qui se retrouve dans l’assiette.<br />
•<br />
36 . taste
Nous appelons nos<br />
fournisseurs par<br />
leur prénom<br />
Afin de garantir la qualité de nos ingrédients,<br />
nous ne nous sommes jamais approvisionnés<br />
auprès de grossistes anonymes,<br />
mais nous avons forgé des liens<br />
solides avec des cultivateurs et autres producteurs<br />
alimentaires locaux.<br />
La collaboration avec la plupart d’entre<br />
eux remonte à de nombreuses années. Il<br />
est donc logique que nous nous appelions<br />
par nos prénoms. Aux pages précédentes<br />
et suivantes, vous pouvez faire la connaissance<br />
de Dries et d’Olivier. Dans nos éditions<br />
ultérieures, nous vous présenterons<br />
avec plaisir Eric, Willy et les autres. •<br />
Une liste non-exhaustive des produits cultivés<br />
et préparés de manière durable que nous achetons:<br />
Viande<br />
Bœuf, veau, agneau et poulet de Limousin Puur à Schorre<br />
Porc de Verbivar à Nevele<br />
Poisson et fruits de mer<br />
Le poisson via Océan Marée à Molenbeek Saint-Jean<br />
Les gambas d’Eric’s Gamba’s à Ternat<br />
Les huîtres et les moules de De Oesterij à Yerseke<br />
Fruits et légumes<br />
Fruits et légumes de Vander Zijpen à Kobbegem<br />
Légumes bios, épices et fleurs culinaires du Monde des Mille Couleurs à Dikkebus<br />
Champignons de Unique Paddenstoelen à Valkenswaard<br />
Produits laitiers<br />
Lait, beurre et crème de la ferme Hollebeekhoeve à Kruibeke<br />
Fromages pour garnir les sandwichs de<br />
la Beverse Kaasmakerij à Bever<br />
Yaourt de Hoeveproducten Geeroms à Meerbeke<br />
Mozzarella de bufflonne de Buffalo Foods à Nederweerdt<br />
Fromages gastronomiques des Affineurs de Fromages Michel Van Tricht & Zoon à Anvers<br />
Crème glacée de De IJsster à Gand<br />
Pain en autres<br />
Pain artisanal de la Vlaamsch Broodhuys à Vlaardingen (Flandre zélandaise)<br />
Salades à tartiner de Tapa Foods à Maldegem<br />
Pâtes fraîches de Pasta Maviglia à Kapellen<br />
taste . 37
38 . taste
Les poules<br />
prennent leur<br />
vol<br />
L’herbe est toujours plus verte ailleurs. Alors, pourquoi ne pas laisser les poules en profiter ?<br />
Grâce au poulailler mobile du fermier Olivier, les 250 poules pondeuses de Belgocatering<br />
savourent chaque semaine une pâture fraîche et une nouvelle zone où elles sont élevées<br />
à l’air libre.<br />
Il a la vie de ferme dans le sang, l’entreprenariat écologique est une seconde nature. Même<br />
s’il n’a que 28 ans, avec sa vision et son approche uniques, Olivier Mehuys change d’ores<br />
et déjà la façon dont nous traitons la nourriture et les ingrédients naturels. Comment ?<br />
Avec son poulailler mobile par exemple. Olivier laisse 250 poules courir à l’air libre pour<br />
Belgocatering. Afin d’être sûr qu’elles aient toujours de l’herbe fraîche, elles vivent dans<br />
un poulailler mobile. Chaque semaine, le poulailler est déplacé vers une autre zone de la<br />
pelouse, pleine d’herbes et de graminées fraîches, complétées d’aliments naturels. Elles<br />
mangent et boivent donc dans leur caravane personnelle et pondent leurs œufs. Au lever<br />
du soleil, les portes s’ouvrent et permettent aux poules de sortir à l’air libre.<br />
Olivier soigne ses animaux tous les jours et ramasse les œufs. Les 250 poules nous livrent<br />
quotidiennement plusieurs centaines d’œufs à la fois frais, bios et savoureux, prêts à être<br />
utilisés dans la cuisine de Belgocatering. « Nous perdons de plus en plus le contact avec la<br />
nature, alors que moi, je veux justement y retourner », nous confie Olivier. « Dans notre<br />
poulailler mobile, tout est fait avec le plus grand respect pour les animaux et la nature.<br />
Les poules coulent une vie heureuse ici. Elles vivent dans des conditions optimales et sont<br />
traitées et soignées avec respect. Ici, c’est la nature qui a le dernier mot et c’est bénéfique<br />
à nous tous. » •<br />
taste . 39
Une variation<br />
qui donne<br />
de l’appétit<br />
Les ‘poké bowls’ et boissons ‘matcha’ séduisent les consommateurs qui veulent goûter les<br />
saveurs exotiques de continents lointains ; les jus bios pressés à froid et les chips sans gluten<br />
interpellent les consommateurs qui se soucient de leur santé. Exotisme et vitalité : ce sont de<br />
puissantes motivations pour les consommateurs en quête de nouvelles expériences culinaires.<br />
newb, l’assortiment alimentaire tendance de Belgocatering, répond à ces besoins.<br />
Le saviez-vous ? Le pandanus, une plante<br />
tropicale qui est un parfait édulcorant naturel<br />
grâce à son goût vanillé, est le nouvel<br />
avocat. Du moins, c’est ce qu’affirment les<br />
tendanceurs alimentaires tels que Nigella<br />
Lawson, animatrice très influente d’émissions<br />
tv de cuisine.<br />
Préparez-vous donc aux plats et aux boissons<br />
au pandanus. En effet, la première<br />
fois que Nigella avait utilisé un avocat dans<br />
son émission télévisée, les ventes du fruit<br />
de l’avocatier montaient en flèche. Elle et<br />
d’autres foodies ont fait de l’avocat le fruit<br />
hyper populaire qu’il est aujourd’hui.<br />
Escapisme<br />
Ces tendances alimentaires démontrent que<br />
nous sommes ouverts à de nouvelles expériences<br />
culinaires. Le monde est devenu<br />
notre village et nous ne sommes donc plus<br />
surpris par les nombreux fruits exotiques<br />
que nous trouvons au supermarché.<br />
Les compagnies aériennes lowcost nous font<br />
découvrir des destinations de plus en plus<br />
lointaines, mais une fois arrivés sur place,<br />
nous ne souhaitons plus retrouver notre<br />
cuisine habituelle ou des chaînes de restaurants<br />
multinationales. Nous sommes de plus<br />
en plus prêts à découvrir la cuisine locale.<br />
Et à la maison aussi, nous voulons goûter<br />
les saveurs du monde. Les restaurants exotiques<br />
ont le vent en poupe – astuce : la cuisine<br />
libanaise est hot aujourd’hui – et dans<br />
les rayons des supermarchés, une quantité<br />
grandissante de produits exotiques se disputent<br />
notre attention.<br />
Artisanal<br />
Les micro-brasseries et les fromageries et<br />
boulangeries artisanales foisonnent un peu<br />
partout. Nous aimons tous lire les histoires<br />
inspirantes de managers accomplis qui décident<br />
de quitter le stress du quotidien pour<br />
commencer une petite entreprise alimentaire.<br />
En effet, les initiatives à petite échelle nous<br />
interpellent de plus en plus. Nous nous détournons<br />
des multinationales alimentaires<br />
et apprécions d’autant plus l’offre de producteurs<br />
alimentaires artisanaux.<br />
Nouveau-venu<br />
Afin de répondre aux tendances susmentionnées<br />
et autres, Belgocatering présente<br />
newb – prononcez ‘newbie’, le mot anglais<br />
qui signifie ‘nouveau-venu’ : un assortiment<br />
constamment changeant de nouveaux mets<br />
et de boissons artisanales.<br />
Envie d’enrichir l’offre dans votre restaurant<br />
d’entreprise des produits newb, qui<br />
permettront à vos collaborateurs de découvrir<br />
les nouvelles tendances alimentaires ?<br />
Contactez nos hospitality consultants au 053<br />
60 66 60 ou envoyez un e-mail à consulting@<br />
belgocatering.be. •<br />
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Suggestion de notre chef exécutif Michiel De Bruyn et du Maître d’hôtel Patrick Grauwels<br />
Filet de bar au crabe royal,<br />
artichaut, estragon et caviar<br />
Ingrédients<br />
Préparation<br />
Bar<br />
Crabe royal<br />
Artichaut violet<br />
Estragon<br />
Épinards<br />
Échalote<br />
Ail<br />
Huile de pépins de raisin<br />
Yaourt grec<br />
Vinaigre à l’estragon<br />
Caviar<br />
Blanc d’œuf<br />
Vinaigre de vin blanc (chardonnay)<br />
Vinaigre pour sushi<br />
Herbes sauvages et fleurs<br />
Coupez le bar en sashimi et assaisonnez avec du poivre, du sel, de l’huile d’olive et<br />
du zeste de citron.<br />
Coupez finement le crabe royal et agrémentez d’huile d’olive, de poivre, de sel, de<br />
zeste de citron et de yaourt grec.<br />
Étuvez brièvement les jeunes épinards avec des miettes d’échalote et d’ail. Assaisonnez<br />
à votre goût avec du poivre et du sel.<br />
Nettoyez l’artichaut et faites le cuire dans le jus de barigoule. Laissez refroidir et<br />
émincez. Assaisonnez avec de la fleur de sel et du poivre.<br />
Préparez une crème à l’estragon en utilisant une botte d’estragon, 40 grammes de<br />
blanc d’œuf, 70 grammes de fond de poulet, 5 grammes de vinaigre pour sushi,<br />
10 grammes de vinaigre de vin blanc, 375 grammes d’huile de pépins de raisin, du<br />
poivre et du sel. Combinez tous les ingrédients et passez-les au mixer comme de la<br />
mayonnaise.<br />
Préparez une vinaigrette au yaourt avec l’huile d’estragon. Assaisonnez avec du<br />
poivre et du sel et rafraîchissez le tout avec du vinaigre à l’estragon.<br />
Vin<br />
Domaine : Errazuriz<br />
Pays : Chili<br />
Appellation : Aconcagua Costa<br />
Cépage : sauvignon blanc<br />
Millésime : 2015<br />
Style : sec et frais aux touches minérales et avec une belle acidité<br />
Harmonie : l’acidité du vin soutient la fraîcheur de la vinaigrette et purifie la bouche<br />
après la vinaigrette au yaourt. La touche d’agrumes se marie merveilleusement avec<br />
le goût de citron dans la préparation. Un vin frais pour un plat frais.<br />
taste . 43
emerciements<br />
Il nous serait impossible de faire ce que<br />
nous faisons pour nos clients sans l’aide de<br />
nos fournisseurs. Nous tenons donc à les<br />
remercier de tout cœur.<br />
Les fournisseurs suivants nous ont également<br />
aidés à réaliser ce magazine. Nous leur en<br />
sommes très reconnaissants.<br />
44 . taste
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Bien-être<br />
ou ne pas<br />
être<br />
Maman de trois enfants, je fais bien évidemment tout pour que mes chéris grandissent sainement. Je veille donc<br />
à ce qu’ils mangent de manière équilibrée – bien qu’un péché mignon de temps en temps ne fasse pas de mal<br />
bien sûr, et ça vaut aussi pour maman. De plus, je les incite constamment à prendre de l’exercice et à faire du<br />
sport.<br />
En tant que manager de Belgocatering, j’ai la même ambition pour les visiteurs de nos restaurants. Je veux non<br />
seulement leur servir des mets sains et équilibrés à base de produits durables, je veux également les inciter à<br />
adopter un mode de vie sain. Avec nos clients – les employeurs de nos convives – je veux veiller à leur bien-être.<br />
L’attention pour le bien-être des collaborateurs des entreprises est importante. En effet, les burn-outs sont le<br />
fléau de notre époque. Je veux donc œuvrer pour que le bien-être des collaborateurs fasse partie intégrante de<br />
la gestion d’une entreprise. J’oserais même dire que les entreprises qui ne prêtent pas attention au bien-être de<br />
leurs collaborateurs, sont vouées à disparaître.<br />
Sous l’effet de la pénurie croissante sur le marché du travail – du fait que la war for talent devient de plus en plus<br />
acharnée – seuls les employeurs qui se soucient du bien-être de leurs collaborateurs, pourront se maintenir.<br />
Ils ont tout à gagner à ce que leurs collaborateurs se sentent bien dans leur peau et s’investissent chaque jour<br />
avec plaisir dans leur organisation.<br />
Belgocatering est là pour les aider. Non seulement en préparant des repas sains, nous donnons également des<br />
conseils à nos clients leur permettant de transformer leurs restaurants d’entreprise en des lieux de rencontre et<br />
d’expérience. En particulier pour les millennials qui, plus que leurs collègues de la génération des baby-boomers,<br />
attachent de l’importance à l’expérientiel et à l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.<br />
C’est la raison pour laquelle nous proposons également des services hôteliers qui facilitent la vie des collaborateurs.<br />
Prenons par exemple nos colis de légumes cultivés durablement et d’autres ingrédients sains, qui<br />
permettent aux visiteurs de nos restaurants de rentrer immédiatement chez eux le soir sans devoir faire des<br />
courses. Nous préparons donc des plats savoureux et sains tout en déstressant nos convives.<br />
Carmen Swinnen<br />
Chief Hospitality Consultant<br />
cs@belgocatering.be l 0479 98 34 72<br />
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Son<br />
nom?<br />
Elle n’en a pas, mais elle a un numéro unique. Cela ne signifie par pour autant que son<br />
éleveur la traite comme un numéro! Nos fournisseurs élèvent leurs animaux dans le plus<br />
grand respect. Grâce à leur passion des produits durables, nous servons des mets à la fois<br />
sains et savoureux dans les restaurants d’entreprise et lors d’événements divers.<br />
Par ailleurs, nous appelons également tous nos autres fournisseurs par leur prénom. Nous<br />
avons un rapport personnel avec chacun d’eux. C’est grâce à ce lien solide et à la passion<br />
de nos fournisseurs pour les produits durables, que nous servons des mets délicieux dans<br />
nos restaurants d’entreprise et pendant les événements.<br />
Wijngaardveld 16, 9300 Aalst l 053 606 660 l info@belgocatering.be
Wijngaardveld 16, 9300 Aalst l 053 60 66 00 l info@belgocatering.be l www.belgocatering.be