Taste

Sergio Herman & Michiel De Bruyn
s’entendent comme larrons en foire
“MANGER,
C’EST NOTRE VIE”
Des fourneaux de maman aux chouchous de la gastronomie
internationale. Sergio Herman, le produit d’exportation le plus
savoureux de la Zélande, et le chef exécutif Michiel De Bruyn
partagent bien plus que la passion des mets délicieux et leurs
idées culinaires rafraîchissantes. « Obligé d’être un peu fou
pour être un chef au top. »
D’un événement exclusif à Hongkong à la cuisine gastronomique pop-up à Hoegaarden
: s’il faut cuisiner dans les règles de l’art culinaire, Sergio Herman et Michiel
De Bruyn sont les porte-étendards de Belgocatering. « Nous avons chacun
notre style et notre caractère. De ce fait, nous sommes très complémentaires.
Certes, nous avons nos propres convictions et il arrive qu’elles soient incompatibles.
Mais notre respect mutuel est infini. Un échange de regards suffit pour
savoir ce dont il s’agit. »
Fucking perfect
La passion à l’état pur et un peu fou. Tels sont les ingrédients d’un chef au top.
Ce ne sont pas nos mots, mais ceux de Michiel De Bruyn. Et il sait de quoi il
parle. En tant que multiple chef étoilé et sous-chef, notamment de Viki Geunes,
il est aujourd’hui à la tête des événements gastronomiques de Belgocatering,
aux côtés de Sergio. « Manger, c’est notre vie. Impossible de faire des journées
de 18 heures et de veiller aux plus petits détails – comme nous le faisons depuis
des années, Sergio et moi – si on n’est pas un peu fou. La passion est notre
moteur. Vous trimez pendant des heures pour que les gens soient heureux
et vous savez que la moindre faute peut compromettre votre réputation et
pourtant, nous ne voudrions pas travailler autrement. » Ou comme le dit Sergio
Herman : « Je respire la nourriture, je respire les mets, je respire la gastronomie.
C’est dans la chaleur des fourneaux et des fours, dans les senteurs des
casseroles que mon bonheur bouillonne. »
Par ailleurs, le travail n’est jamais fini. La quête des ingrédients les plus raffinés
et des plus belles combinaisons ne s’arrête jamais. Et même si Sergio ne jure
que par la devise fucking perfect : la perfection n’existe pas. Une recette ou un
plat évolue sans cesse. « La gastronomie ne se laisse pas confiner », affirme
Michiel. « Elle n’est jamais tout à fait au point. Ne fût-ce que de trouver soimême
le défi de toujours se perfectionner. Ça me rendrait fou de toujours devoir
préparer la même chose. Un mets vit, tout comme la cuisine. L’ambiance,
la passion des gens qui préparent les plats… ça se goûte dans l’assiette. » •
taste . 33