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TENDANCE<br />
Ahmed Sylla<br />
et Alice Pol.<br />
Dany Boon<br />
et Guillaume Gallienne.<br />
LE DINDON<br />
Réalisation : Jalil <strong><strong>Le</strong>s</strong>pert<br />
Avec : Dany Boon, Guillaume Gallienne,<br />
Alice Pol, Ahmed Sylla, Laure Calamy…<br />
Genre : Comédie<br />
Durée : 1 h 25<br />
SORTIE : 25 SEPTEMBRE<br />
Berléand (deux psys à l’opposé l’un de l’autre) Simon Abkarian<br />
(en épicier truculent), Eye Haïdara (en collègue assez frontale)<br />
ou Pierre Niney (en camarade de classe à la grande mémoire).<br />
Chacune de leurs scènes va un peu plus éloigner ou rapprocher<br />
les deux célibataires. Comme toujours, le cinéaste sait parfaitement<br />
filmer Paris et nous offre un visage du quartier Stalingrad<br />
et du bassin de la Villette assez inédit. Vingt-trois ans après<br />
Chacun cherche son chat, Cédric Klapisch revisite la rencontre<br />
amoureuse dans la capitale.<br />
Adultère, mode d’emploi<br />
Jalil <strong><strong>Le</strong>s</strong>pert se régale, lui, à changer d’univers à chaque fois qu’il<br />
passe derrière la caméra. Après son biopic sur Yves Saint Laurent<br />
et son incursion dans le polar avec Iris, il aborde pour la première<br />
fois la comédie avec <strong>Le</strong> Dindon. Mais un Dindon revu et corrigé.<br />
Avec ses camarades d’écriture Guillaume Gallienne (qui incarnait<br />
Pierre Bergé dans Yves Saint Laurent) et Fadette Drouard<br />
(Patients), il a choisi de placer dans les années 60 l’action de<br />
la pièce de Georges Feydeau, créée en 1896. <strong><strong>Le</strong>s</strong> quiproquos<br />
entre maris, femmes et amants se déroulent dans ce Paris<br />
<strong>mag</strong>nifiquement reconstitué, avec ses autobus ouverts et ses<br />
surprises-parties. Pour créer cet univers à l’écran, le cinéaste<br />
s’est entouré de deux pointures. Aux costumes, il retrouve<br />
Madeline Fontaine, déjà à l’œuvre sur Yves Saint Laurent et<br />
doublement césarisée pour Un long de dimanche de fiançailles et<br />
Séraphine. Et aux décors, il a choisi de collaborer pour la première<br />
fois avec un des pontes de la profession : Pierre Queffelean.<br />
Collaborateur régulier de Jean-Jacques Annaud depuis Sept Ans<br />
au Tibet, on lui doit les décors impressionnants d’Au revoir làhaut<br />
qui lui a valu en 2018 son tout premier César. Ses créations<br />
forment le plus beau des écrins pour cette fantaisie burlesque<br />
où Jalil <strong><strong>Le</strong>s</strong>pert réunit un casting flamboyant à la croisée de<br />
plusieurs familles de comédie. De Guillaume Gallienne à Dany<br />
Boon en passant par Ahmed Sylla, Alice Pol, Laure Calamy, Camille<br />
<strong>Le</strong>llouche (qui, repérée sur YouTube, se fait de plus en présente<br />
au cinéma : Damien veut changer le monde, Mon inconnue) ou<br />
encore Henry Guybet, l’inoubliable Salomon des Aventures de<br />
Rabbi Jacob. Avec cette idée d’allers-retours entre les styles<br />
de comédie de ses interprètes pour faire écho à celui de leurs<br />
personnages.<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 11