NewTech Magazine N04
À la une: - Grand dossier: Google Stadia - Test : Les nouveautés du Raspberry Pi 4 - Conseils : Hébergeur Web à Madagascar
À la une:
- Grand dossier: Google Stadia
- Test : Les nouveautés du Raspberry Pi 4
- Conseils : Hébergeur Web à Madagascar
- No tags were found...
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
LE VISIONNAGE ANNUEL DE
VIDÉOS YOUTUBE ÉMET AUTANT
DE CO2 QU’UNE VILLE DE PETITE
TAILLE
ACTU
Une récente étude scientifique montre
que les milliards d'heures de visionnage
enregistrées sur Youtube émettraient une
quantité d'émissions de CO2 similaire à
celle d'une ville comme Francfort.
Contrairement aux apparences, visionner
des vidéos sur Youtube, même pour parfaire
sa culture écologiste et regarder des
tutos pour trier des déchets, pollue quand
même l'atmosphère. Selon une étude de
l'Université de Bristol, si le visionnage
d'un internaute unique ne représente
qu'une part lilliputienne dans les émissions de gaz à effet de serre mondiales, appliqué
à des milliards d'heures de vidéos, la facture carbone finit par s'alourdir de façon
significative.
Jusqu'à 11,3 millions de tonnes de CO2
Les résultats de l'étude menée par des chercheurs de l'Université de Bristol ont de
quoi impressionner. En 2016, les visionnages de vidéos Youtube ont émis plus de 11,3
millions de tonnes de CO2 dans l'atmosphère. C'est l'équivalent de la quantité de gaz à
effet de serre de villes comme Francfort, Glasgow ou Scotland sur un an.
Pourtant, à l'inverse des émissions carboniques de secteurs comme l'automobile ou
l'énergie qui demandent du temps et des investissements de taille pour être endiguées,
les chercheurs soulignent que le plus gros problème de plateformes comme Youtube
réside dans le « design » de leur interface.
Un simple changement d'interface pour réduire les émissions
Pour les scientifiques, certains sites web comme Youtube « utilisent plus d'électricité
que nécessaire pour maintenir la même expérience client ». L'étude fustige notamment
le système de lecture automatique des vidéos de musique de Youtube qui, s'il « pouvait
s'arrêter dès qu'un internaute arrête de regarder la vidéo activement », pourrait réduire
l'empreinte écologique de 323 000 tonnes de CO2.
9