MLN avril 2011 - Mandelieu La Napoule

Les tRois gRoupes
du ConseiL muniCipaL
gRoupe ump
pouR aLLeR pLus Loin
ensembLe
S’il est parfois pénible d’écouter ou
de lire les informations relatives à l’actualité
internationale, nationale ou régionale,
tant les bonnes nouvelles se
font rares, force est de constater qu’il
en va différemment pour ce qui est du
palmarès mandolocien. Certes, des
esprits chagrins trouveront toujours à
redire, mais le bilan est là et parle de
lui-même : les 13 labels décernés par
l’Etat ou par des organismes reconnus
en témoignent (Agenda 21 Local
France, Marianne d’Or, Ville conviviale
et solidaire, Qualiville, Ports Propres,
Pavillon Bleu, Qualité Tourisme, Voisins
Solidaires, Tourisme Handicap,
les Trois Fleurs, la certification NF services
aux personnes à domicile, Ville
Internet, le label Station Nautique, et le
classement 4 étoiles de l’OTC).
En politique comme ailleurs, seule l’action
et les faits comptent ; et, comme
l’affirmait Aristote, la vocation de l’action
politique consiste ni plus ni moins
qu’à chercher à améliorer les conditions
d’existence et la vie des citoyens
(l’eudémonisme !). Pas de place pour
les paroles creuses et les propos stériles
: si l’intérêt public requiert la saine
et nécessaire confrontation de projets
et propositions, si la démocratie se
nourrit de la pluralité et du débat qui en
découlent inévitablement, encore fautil
ne pas en rester au stade inachevé
du simple dénigrement systématique
et improductif, car dans ce cas le débat
est impossible.
Il ne s’agit pas de basse flagornerie
que de reconnaître l’action posée
et l’appréciation qu’elle suscite, car,
loin de nous reposer sur ces acquis,
il nous faut poursuivre sans relâche
et perfectionner encore nos actions.
C’est la raison d’être des réunions bimensuelles
de quartier, où l’occasion
est donnée aux citoyens de dialoguer
avec le Maire pour qu’ils expriment leur
point de vue et formulent des propositions
; la démocratie repose avant
toute chose sur la participation du
peuple aux décisions qui le concernent.
C’est précisément cela qui distingue
la gouvernance « moderne »
des pratiques archaïques d’inspiration
jacobine qui, bien qu’affirmant le
contraire, aboutissent à méconnaître
et mépriser la volonté citoyenne.
« Gouverner, c’est prévoir », affirmait
Emile Girardin, et pour ce faire il faut
se donner les moyens d’agir, faute de
quoi nous tomberions dans les pièges
du sophisme et de l’inefficacité. La
gestion est ainsi au cœur de l’action
politique, et rien ne serait possible
sans une maîtrise rigoureuse et volontariste
des deniers publics. Faut-il
alors s’étonner, au vu des réalisations
achevées ou engagées, que la ville ait
obtenu deux étoiles pour sa bonne
gestion financière décernées par Public
Evaluation System et le magazine
Challenge ?
« L'opposition systématique se garde
bien de demander quelque chose
qu'elle pourrait obtenir, car alors il lui
faudrait être contente ; et être contente,
pour l'opposition, c'est cesser d'être »
reconnaissait Alphonse Karr. Toutefois,
dans une démocratie, il faut aussi se
consacrer à l’intérêt général et ne pas
s’enliser dans une négation obstinée.
« S'opposer n'est autre que proposer.
Une opposition sans proposition n'est
qu'un mouvement d'humeur » remarquait
fort justement Robert Sabatier,
membre de l’Académie Goncourt ; il
est grandement dommage que certains
ne l’aient pas compris.
« Quod erat demonstrandum ! »
gRoupe diveRs
ensembLe pouR
mandeLieu-La napouLe
Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) dans la
tourmente juridique.
Acte 1 : Le 4/06/2010, la cour administrative
de Marseille annule le PLU du
16/01/2006, notamment pour défaut
d’information des élus.
Acte 2 : Conseil municipal du
19/07/2010 : reprise de la procédure.
Le maire s’obstine à ne pas fournir aux
élus les documents obligatoires correspondants.
Acte 3 : Pour éviter tout contentieux, B.
David propose un recours gracieux rejeté
illico par le maire. Devant ce refus et
afin de faire respecter la loi, un référé est
introduit auprès du Tribunal Administratif
qui nous donne raison, et ordonne une
suspension de cet acte administratif car
l’exécution de celui-ci porte atteinte, de
manière suffisamment grave et immédiate
à un intérêt public.
Acte 4 : Le maire conteste le jugement
du Tribunal Administratif et se pourvoit en
Conseil d’Etat. Il ne recherche pas une
solution mesurée et n’hésite pas à alourdir
les frais d’avocats, environ 200.000€
par an, qui pèsent sur les contribuables.
Conclusion : La position du maire a pour
effet de reporter l’adoption définitive de ce
PLU, qui est le document majeur concernant
l’urbanisme communal. Cette situation
déplorable n’est pas de notre fait,
chacun appréciera.
gRoupe gauChe
pLuRieLLe
mandeLieu à gauChe
L’expression du groupe Gauche Plurielle,
Mandelieu à Gauche n’est pas
parvenue à la rédaction.