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Euromaritime 2020

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M.I.F.A.

Magazine d’information des fournisseurs des armées

Edition Privée

Spécial

Euromaritime 2020

Le SHOM

300 ans à silloner les mers !

Gendarmerie Maritime

Une force sur tous les terrains



EDITO

Lors de ses vœux, le Président de la République a réaffirmé la

reconnaissance de la Nation pour l’engagement sans faille des

armées en opérations. Les militaires et les personnels civils de

la Défense s’investissent sans compter dans les missions qui

leur sont confiées. En opérations extérieures, notamment au

Levant avec Chammal et en Afrique avec Barkhane, mais aussi

sur le territoire national avec Sentinelle, hommes et femmes de

la Défense portent les valeurs de la République française. Leur

mission s’inscrit dans la problématique globale de sécurité et de

lutte contre le terrorisme.

Les enjeux opérationnels comportent une dimension budgétaire

portée par la Loi de Programmation Militaire (LPM). Le budget

de la Défense représentera 2% du PIB d’ici 2025, avec un effort

financier de 198 milliards d’euros sur la période 2019-2023. La

LPM prévoit au total 295 milliards d’euros sur la période 2019-

2025. Un effort conséquent présenté par le chef des Armées : «

Avec cette loi de programmation militaire, nous allons traiter les

difficultés du passé, améliorer le présent et préparer l’avenir de

notre pays en lui donnant les moyens de sa défense. »

Les salons de défense et sécurité sont devenu des rendez-vous

incontournable de l’industrie et des Forces Spéciales. Leurs succès

témoignent de l’importance désormais prise par l’innovation

et les nouveautés technologiques dans les armées. Les salons

2020 devront encore attirer de nombreux observateurs avec des

enjeux toujours aussi complexes et de nombreux défis à relever

pour les années à venir.

Notre magazine a voulu y apporter une attention particulière

pour ce nouveau numéro.

Bonne lecture à tous !

La rédaction



SOMMAIRE

005

008

020

026

052

VOEUX AUX ARMÉES

GREETINGS TO THE ARMIES

LE SHOM

SHOM

064 070

MARINE NATIONALE

FRENCH NAVY

036

042 048

078

088

33ÈME RÉGIMENT

D’INFANTERIE DE MARINE

33RD MARINE INFANTRY

REGIMENT

GENDARMERIE MARITIME

MARITIME GENDARMERIE

GEODIS

Numero 30 - Euromaritime 2020

Edition Privée

LE M.I.F.A est édité par la société Edition Bureau Service

25 av. du 8 Mai - 95200 Sarcelles

Membre de l’association des journalistes de defense (AJD)

Contact : 01 78 90 27 81 - info@mifamag.fr

Directeur de la publication : Paul Chiche

Journalistes :

Marie-Agnes MOLLER - Marie-Hélène LÉON

Traduction : Paula COOK

PAO & Maquette : Franck JAMY

La reproduction même partielle des textes, photographies, cartes,

publicités publiés dans « M.I.F.A. »

est interdite sans autorisation préalable.

Photo couverture :

SHOM

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

006

Survey Copter

L’excellence française des drones

Airbus et sa filiale Survey Copter, l’une des premières entreprises

de drones française, créée en 1996 et rattachée à Airbus en 2011,

collaborent très étroitement afin de développer de nouveaux

systèmes de drones tactiques. Usant de synergies entre les

différentes spécialités d’Airbus et en mettant au service de Survey

Copter leurs expertises respectives, ces systèmes sont capables

de répondre aux besoins exigeants des opérationnels.

Cette branche de 40 personnes basée à Pierrelatte en

France a réalisé au cours de ces dernières années d’importants

investissements en recherche & développement,

se concentrant sur de nouvelles charges utiles

afin de renforcer les capacités des drones qu’elle produit,

l’Aliaca, le DVF 2000 ER et le Tracker 120. Cette

gamme de solutions à voilures fixes pesant de 8 à 22

kilos de masse maximale, de propulsion soit thermique

soit électrique offre une endurance allant de deux à huit

heures.

Survey Copter est ainsi parvenue à développer une toute

nouvelle charge utile optronique dont l’intégration débute

cette année. Cette nouvelle boule optronique, la

GX5, a été conçue de façon à être interopérable avec

l’ensemble des vecteurs produits par l’entreprise. La

GX5 dispose d’un capteur électro-optique et infrarouge

et d’un zoom ×30.

Les systèmes de drones mis au point par Survey Copter

permettent de mener des missions de renseignement,

de surveillance et d’inspection. Survey Copter maitrise

par ailleurs de bout en bout les développements associés

tels que les stations sols, les transmissions de

données (datalink), l’encryption, les RVT (Remote Video

Terminal), les tourelles EO/IR, et les optroniques de

nouvelles générations. Enfin, Survey Copter propose un

ensemble de services soutien produit, de fourniture de

pièces détachées et un service client particulièrement

adapté à leurs besoins spécifiques.

L’entreprise a d’ores et déjà su démontrer son savoir-faire

avec plus de 300 drones vendus et 10 000 heures de vol

enregistrées. Le drone Tracker/Drac (Drone de Reconnaissance

Au Contact) est ainsi utilisé par l’armée de

Terre française et a séduit plusieurs forces armées à l’export,

faisant bénéficier Survey Copter d’un retour d’expérience

opérationnelle et d’expertise en service unique de

par son déploiement sur de nombreux théâtres d’opérations

à travers le monde depuis plus d’une décennie.

La surveillance maritime, côtière et frontalière fait intégralement

partie du spectre de missions pouvant être

conduites par les drones. Survey Copter intensifie ainsi

ses efforts sur les activités et les emplois maritimes de

ses drones pouvant être catapultés, dirigés par un autopilote

embarqué déchargeant ainsi l’opérateur de la

conduite du vol. Le véhicule aérien est récupéré sur le

bâtiment par un système éprouvé de récupération par

filet.

Pour mettre au point cette technologie, Survey Copter

a travaillé simultanément sur le rayon d’action, l’atterrissage

et la récupération de l’aéronef, sur sa capacité

à s’insérer dans le champ électromagnétique des bâtiments,

ainsi que sur sa résistance à l’environnement

salin. Le système à voilure fixe Aliaca en est l’exemple

type. Ce drone dispose d’une autonomie de trois heures

et peut évoluer dans un périmètre s’étendant jusqu’à 50

km autour du bâtiment emportant une charge utile supérieure

à un kilo.

En outre, l’entreprise s’est lancée, depuis 2010, sur le

marché civil et a mené de front plusieurs types d’expérimentations

à long rayon d’action telles que l’inspection

de lignes électriques, de lignes de chemins de fer,

d’oléoducs, de gazoducs ou encore de surveillance de

terrains d’accès difficiles et de protection d’Opérateurs

d’Importance Vital (OIV). Afin de démontrer la capacité

opérationnelle et d’intégration de ses produits au sein

des règlements existants et vis-à-vis des autorités de

contrôle, Survey Copter porte une attention toute particulière

aux divers aspects de certification. L’entreprise

coopère efficacement avec les organes de régulation

et participe activement aux travaux du Conseil pour les

drones civils.



M.I.F.A. - Euromaritime 2020

008

Vœux aux armées

base aérienne 123 d’Orléans-Bricy (Loiret)

16 janvier 2020

Le métier des armes n’est pas un métier comme

les autres.

De l’entraînement aux opérations, du territoire

national aux théâtres extérieurs, à terre, dans

les airs, sur les mers et dans ses profondeurs,

les missions que vous préparez et que vous menez,

qui justifient la raison d’être des armées,

sont d’une exigence spécifique.

Un militaire ne choisit pas sa mission. C’est

la Nation qui en décide et exige de lui en toute

circonstance discipline, disponibilité, loyauté,

neutralité. Et l’esprit de sacrifice, cette forme

de don de soi qui porte en elle, indissociable, la

possibilité de donner jusqu’à sa propre vie.

En 2019, vingt-six de vos camarades sont morts

en opération ou en entraînement, dans l’accomplissement

de leurs missions de combat.

Je m’incline ce soir avec un infini respect et

une immense gratitude devant ces sacrifices

consentis.

En ces lieux, je pense avec une émotion particulière

au commandant Baptiste CHIRIÉ et au

capitaine Audrey MICHELON. Il y a un an, le 9

janvier 2019, ces deux pilotes, deux officiers

de l’armée de l’air disparaissaient lors d’une

mission d’entraînement, à bord de leur MIRAGE

2000D. Cette mort douloureuse, brutale, rappelait

à tous la dangerosité inhérente au métier

des armes. S’entraîner en temps de paix en

conditions opérationnelles, au risque de sa vie,

pour être prêt en temps de guerre, cela fait partie

de l’engagement pris par chaque militaire.

Ce même choix qu’avait fait le caporal-chef

BONNIOT, membre d’élite du Groupement militaire

de haute montagne, mort, lui aussi, à l’entraînement.

Je pense à vos camarades tombés au service de

la Nation dans l’accomplissement de leur mission.

En opération sur le sol métropolitain ou

dans la forêt guyanaise, ils combattaient pour

notre défense, celle de nos concitoyens.

Je tiens aussi ici à saluer la mémoire de ceux

qui ont donné leur vie sur des théâtres extérieurs,

loin de leurs concitoyens. Je pense à


Marc LEYCURAS et Ronan POINTEAU mortellement

touchés par l’ennemi ou à Alain BER-

TONCELLO et Cédric DE PIERREPONT qui ont

sauvé au prix de leur existence celle de nos

compatriotes retenus en otages. En se battant

aux côtés des peuples du Sahel, ils sont morts

pour la France, sa liberté, ses valeurs. En allant

jusqu’au bout de leur engagement.

d’une vie militaire. Car être militaire c’est plus

qu’un métier, c’est un état, presque un mode

de vie, qui s’impose à vos familles et qu’elles

partagent. Et je leur sais gré d’assumer avec

abnégation cette part d’inquiétude, cette part

d’inconfort, liée à l’état militaire et que l’imprévisibilité

des missions et la réactivité de nos

engagements augmentent.

009

Je pense aussi à vos treize camarades appelés

pour épauler leurs frères d’armes engagés

au sol dans de furieux combats dans le Liptako

malien. Ils sont morts pour leurs camarades,

pour vous, pour nous. Leur bravoure, leur dévouement,

jusqu’au don ultime de leur vie, nous

obligent. Leur souvenir est gravé dans la pierre

du monument aux morts en opérations extérieures

que j’ai inauguré le 11 novembre dernier

et que nous avons pensé comme le témoignage

de la reconnaissance de la Nation pour

ses soldats tombés pour elle.

La mort d’un militaire au combat endeuille la

Nation mais elle ne l’affaiblit pas, jamais. Au

contraire, elle la renforce, la soude, la justifie.

Et elle oblige ses frères d’armes, ceux qui

restent, à en être dignes et, eux aussi, à être

dignes de la Nation.

Mes pensées vont plus particulièrement aux

familles éprouvées par la mort d’un des leurs.

Nul n’est jamais préparé au deuil soudain de

l’être aimé, à une vie fauchée en pleine jeunesse,

à un destin brisé trop tôt. Personne n’est

jamais préparé à une telle absence si brusque.

Et pourtant, à chaque fois que je rencontre ces

familles, vos familles, au nom de tous les Français,

aux Invalides, le 11 novembre ou le jour

de la fête nationale, nous partageons avec elles

des moments douloureux et graves mais toujours

empreints d’une profonde dignité et d’un

immense courage. Car ces familles partagent

autant que leurs proches le sens du service de

la Nation. Elles savent que la mort d’un soldat

n’est jamais vaine. Elles savent que leur sacrifice

fait partie des actes constitutifs de notre

Nation.

Vous, qui êtes réunis ce soir, êtes l’image vivante

de cette dignité et à travers vous, je veux

rendre hommage à l’ensemble des armées.

Cet après-midi, durant les présentations, j’ai

vu, comme à chaque fois, un très grand professionnalisme.

J’ai surtout vu de la passion, de

l’enthousiasme, le sens de l’engagement. Vous

offrez à la France votre jeunesse et votre énergie,

votre vie. Et cela les Français le savent et

vous en sont infiniment reconnaissants. Alors,

en leur nom, en ce début d’année, je tiens à

nouveau à vous en remercier. Je vous remercie

de « Faire face » comme le dit cette belle devise

du capitaine GUYNEMER qu’a reprise toute

l’armée de l’air qui nous accueille aujourd’hui

sur cette impressionnante base aérienne d’Orléans-Bricy.

Je remercie vos chefs qui vous

commandent et à qui je veux renouveler, ce

soir, l’expression de toute ma confiance.

Je pense plus spécialement à vos camarades

qui, pour nous défendre, n’ont pas pu être auprès

de leurs proches à Noël et en fin d’année,

et à ceux qui, en ce moment, sont engagés en

opération partout dans le monde et sur le territoire

national.

Je sais combien la présence de vos familles,

à vos côtés, est importante dans le parcours

Je salue également nos blessés, dont certains

ont tenus à être là parmi nous ce soir. Ils ont

échappé à la mort, mais leur corps et leur esprit

restent marqués à jamais par le feu ennemi

et portent les séquelles de leur engagement

personnel sans réserve. À côté des meurtrissures

visibles, il y a parfois, aussi, des déchirures

souterraines, aussi profondes, quelquefois

plus aiguës encore.

À tous nos blessés, nous devons une infinie reconnaissance

car leurs stigmates résultent de

la volonté de notre pays de se battre pour la

paix, pour notre liberté.

Au nom de tous les Français, je leur souhaite de

se rétablir au plus vite, de se reconstruire physiquement

et moralement. La prise en charge,

l’accompagnement et la réinsertion des blessés

figurent parmi les priorités absolues de nos armées,

et je sais combien la ministre, aidée de la

secrétaire d’Etat, ainsi que les chefs d’état-major,

prennent soin de cette mission particulière.

Il ne peut en effet en être autrement. Parce que

nos armées font la guerre et que c’est une nécessité

opérationnelle. Parce qu’il n’y a pas de

plus bel exemple de solidarité nationale. Je remercie

les armées de s’en acquitter avec cœur

et générosité.

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

010

Le monde combattant, dans sa diversité, incarne

également cette solidarité nationale,

car ce don de soi pour la Nation est une forme

suprême de solidarité avec son pays, avec

ses concitoyens. Solidarité des combattants à

l’égard de leurs compatriotes, solidarité des

Français à l’égard des combattants, solidarité

entre frères d’armes, solidarité entre générations,

de l’Algérie aux opérations extérieures,

de 1963 à 2020.

Je veux ici rendre un hommage tout particulier

aux anciens combattants qui ont quitté le service

actif et ne sont désormais plus militaires.

Certains ne sont pas si anciens que cela et

poursuivent une vie professionnelle civile, une

deuxième carrière. D’autres ont atteint l’âge

de la retraite et je les rencontre à chaque fois,

dans nos cérémonies patriotiques, tout au long

de l’année. J’ai eu le plaisir, il y a quelques

semaines, de les recevoir à l’Elysée le 11 novembre

dernier.

Je veux ici témoigner à tous ces anciens combattants

mon estime et la reconnaissance de la

Nation, reconnaissance pour les services rendus

au pays. Tous me le disent : les armées leur

ont beaucoup offert. Le métier des armes est

un enrichissement pour toute une vie qui les

porte à témoigner et à transmettre, encore et

inlassablement, auprès des plus jeunes générations.

On cesse peut-être, à un moment donné,

d’être militaire. On ne cesse jamais d’être

engagé. Comme bénévole, comme citoyen, en

continuant à porter haut les valeurs de la défense

dans la vie civile, politique et associative.

Leur rôle est essentiel et constitue bien l’un

des ciments de notre Nation. Je salue leurs

représentants ce soir et leur redis que nous

avons besoin de leur engagement, pour notre

jeunesse en particulier, afin que vive cet indispensable

lien, cette osmose entre la Nation et

son armée, qui insuffle à tous le sens des valeurs

premières. Je sais combien, Madame la

secrétaire d’Etat, vous êtes attachée à ce rôle.

L’exemple, la transmission, cet engagement

du monde combattant, d’active et de réserve,

auprès de nos jeunes, j’y tiens absolument.

Le Service national universel qui va monter en

puissance dès cette année, après la préfiguration

réussie de juin dernier, se fera donc avec

vous tous et avec le soutien des Français qui

croient dans leurs armées, admirent leurs militaires

et comptent sur eux.

C’est fort de ce soutien, de ce soutien de toute

la Nation que dès mon élection, j’ai fait de la

défense une priorité.

Vous le savez, je me suis engagé sur une trajectoire

budgétaire inédite que j’ai fait inscrire

dans la loi de programmation militaire 2019-

2025.

Cet engagement, je l’ai pris parce que c’est ma

responsabilité de chef d’État et de chef des ar-


mées et que je l’estime nécessaire pour relever

les défis stratégiques et militaires qui sont

devant nous, dans un monde chaque jour plus

dangereux, instable. Oui, la menace augmente

et ce début d’année, s’il était besoin, nous l’a

encore rappelé. Il ne s’agit pas d’un discours

pessimiste ni de mots mal pesés, mais d’un

constat lucide encore confirmé. Il nous faut

nous adapter, nous renforcer. La sécurité de

la Nation, son avenir sont bel et bien en jeu.

C’est pourquoi je resterai ferme sur mon engagement,

comme je l’ai été depuis le début. Et je

sais, en la matière, pouvoir compter sur l’engagement

de la ministre mais aussi du président

et de la présidente des commissions compétentes

à l’Assemblée nationale et au Sénat et de

l’ensemble des élus concernés. Les ressources

budgétaires prévues en 2018 et 2019 ont bien

été allouées et l’objectif reste et restera de porter

l’effort de défense à 2 % du produit intérieur

brut en 2025.

Quand je me déplace dans vos unités, que je

viens à votre rencontre, je constate toujours

avec satisfaction que cet effort important que

la Nation consent est productif et vertueux.

Car grâce à ces investissements, grâce aux efforts

fournis chaque jour pour honorer cette

confiance, en vous réorganisant, en innovant,

en coopérant, nous sommes au rendez-vous

des opérations.

Je veux vous remercier, Madame la ministre,

pour votre action à la tête du ministère et saluer

la profonde transformation que vous avez

engagée avec l’aide très précieuse de la secrétaire

d’État. Vous vous consacrez à votre

mission avec talent et passion et les résultats

sont là. Je veux vous remercier, mon général,

pour votre engagement constant en tant que

chef d’état-major des armées et pour celui des

hommes et des femmes que vous commandez,

qui font notre fierté et à qui nous devons tant.

Nous savons les défis qui nous attendent. Je

sais aussi ceux que nous avons su relever.

L’année 2019 a été dense, tant sur le plan des

opérations que sur le plan de la modernisation

de notre outil militaire. Et l’année 2020 se

poursuivra avec la même ambition sur chacun

de ces points.

Sur le plan opérationnel, l’engagement a été

intense sur de nombreux théâtres : au Proche

et Moyen-Orient, malgré les mutations de la

région, nos forces engagées dans l’opération

Chammal poursuivent les opérations de lutte

contre Daech, dont le califat territorial n’existe

plus mais dont la menace pèse toujours, sous

une autre forme larvée, plus insidieuse. Aujourd’hui,

sur cette base aérienne, j’ai une pensée

particulière pour les aviateurs déployés sur

la base aérienne projetée H5.

J’étais hier avec le roi de Jordanie qui a, à

nouveau, remercié la France pour cette présence.

Et tous ceux qui connaissent la région

et regardent avec lucidité la menace terroriste

savent combien la place de la coalition internationale

contre Daech est indispensable, et combien

la France, depuis le début, avec constance

encore ces derniers mois et ces dernières semaines,

elle, est restée, avec détermination,

avec courage. C’est par notre engagement,

notre présence au sein de cette coalition que

nous sommes crédibles vis-à-vis de tant de

pays de la région. Les discours politiques et

diplomatiques ne valent rien s’ils ne sont pas

suivis d’effet. Ceux qui se battent contre la menace

terroriste, ceux qui la subissent dans cette

région, savent qui est là, et qui reste, même

quand cela tousse, si je puis dire. Les dernières

semaines l’ont montré. Il y a parfois loin des

discours aux réalités. Nous sommes restés.

Dans la péninsule arabique et dans le golfe

arabo-persique, où les tensions montent, nous

avons déployé en un temps record la Task

force Jaguar qui contribue à la réassurance

du royaume saoudien. Et par les initiatives

que nous menons avec nos partenaires européens,

nous renforçons la sécurité maritime

dans cette région si stratégique pour nous.

C’est avec fierté que je peux vous dire que, sur

notre initiative, nous avons su convaincre pour

cette mission essentielle nombre de nos partenaires

européens. Pour garder cette autonomie

stratégique, vitale, celle de comprendre, de savoir

par nous-mêmes et de pouvoir intervenir

comme il se doit. Je ne peux prendre aucune

décision qui soit bonne ou juste, si cette capacité

n’est maintenue.

Elle l’est par de telles opérations. Et je veux ici

aussi mentionner les opérations navales que

notre marine conduit partout dans le monde,

du canal de Syrie au golfe arabo-persique, du

golfe de Guinée à l’Atlantique Nord. Nous avons,

là aussi, inauguré nombre de ces missions. Et

nous avons pu constater, en fin d’année dernière

s’agissant par exemple du golfe de Guinée,

combien la présence française est, là aussi,

déterminante, parfois la seule qui reste, à

coup sûr la plus appréciée.

Dans la lignée de ces opérations, le groupe aéronaval

viendra soutenir l’opération Chammal

011

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

012

de janvier à avril 2020, avant de se déployer en

Atlantique et en mer du Nord. Une fois de plus,

notre porte-avions sera le cœur d’opérations

combinées de plusieurs pays européens : Allemagne,

Belgique, Pays-Bas, Espagne, Portugal,

Grèce participeront à l’escorte du Charles

de Gaulle au cours de sa mission. Cette force

européenne, tout comme notre déploiement

Lynx dans les pays Baltes, viendra renforcer le

lien transatlantique et l’OTAN, preuve supplémentaire

que défense européenne et OTAN sont

les deux piliers d’un même édifice : la sécurité

collective de l’Europe. Et chacun de ces déploiements,

chacune de ces opérations le montre.

Au Liban, nos forces engagées dans la FINUL

contribuent à la stabilité d’un pays qui nous est

cher, qui s’apprête à fêter un siècle d’existence

mais dont les difficultés politiques enveniment

une situation économique et sécuritaire déjà

précaire. La présence, là aussi, de nos armées

est indispensable.

Au Sahel, les opérations se poursuivent. J’ai

tenu, à la fin de l’année dernière, à aller à la

rencontre de vos camarades des Forces Françaises

en Côte d’Ivoire et de la base aérienne

avancée de Niamey. La France et ses alliés se

battent conjointement avec les armées des pays

sahéliens, à leur demande et en leur faveur. Si

la France a dû prendre seule l’initiative pour

sauver le Mali en 2013, c’est bien aujourd’hui

l’Europe qui se bat pour stabiliser une région

qu’il est impossible de laisser tomber dans le

chaos et devenir la base arrière d’un autre terrorisme

aux frontières sud de notre continent.

Il revient bien à la communauté internationale

et aux acteurs régionaux, et non à la France

seule, d’accompagner durablement nos partenaires

sahéliens sur le chemin de l’autonomie

et de la stabilité. C’est pour cela que nous avons

soutenu le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie,

le Niger et le Tchad pour créer, dès 2014,

le G5 Sahel et le doter, en juillet 2017, d’une

force conjointe. C’est pour cela que nous avons

lancé, avec l’Allemagne, le Partenariat stratégique

pour la stabilité du Sahel. C’est la volonté

qu’ont exprimée les pays membres de la Communauté

économique des Etats de l’Afrique de

l’Ouest en septembre dernier à Ouagadougou.

Oui, l’Afrique, l’Europe, les Nations-Unies se

mobilisent pour le Sahel.

Sur cette région du monde, j’entends, toutefois,

les doutes et les inquiétudes. L’année 2019 a

été une année douloureuse et tous, Sahéliens

comme Français, nous avons payé un lourd tribut

au combat contre le terrorisme djihadiste.

Et je veux avoir une pensée, évidemment, pour

nos soldats que j’évoquais à l’instant et pour

leurs frères d’armes sahéliens – encore, il y a

quelques jours, tombés au Niger. Mais ces sacrifices

ne seront pas vains.

Et je crois pouvoir dire que les décisions pro-


fondes, nouvelles, prises il y a quelques jours

à Pau, après l’hommage rendu à vos frères

d’armes du 5ème RHC, permettront d’avancer.

Oui, à Pau, les Etats membres du Sahel ont réaffirmé

leur volonté politique d’être défendus,

protégés et de coopérer avec nos armées. A

Pau, nous avons bâti, décidé d’une coalition internationale

pour le Sahel, nouvelle, profonde,

reposant sur quatre axes.

Le premier, la lutte contre le terrorisme.

Barkhane y sera pleinement engagée avec les

forces du G5 Sahel, avec aussi quelques-uns

de nos alliés européens qui rejoindront la task

force Takouba et toutes les forces étrangères internationales

qui nous rejoindront. Par un commandement

conjoint enfin décidé, nous serons

plus efficaces, mais nous avons défini l’ennemi

principal et la zone, en nous concentrant sur

les trois frontières. En donnant comme priorité

la lutte contre l’EIGS et en concentrant tous ces

moyens regroupés à cet endroit contre principalement

ce groupe et les quelques autres qui

l’aident ou coopèrent. Je sais que les résultats

suivront. J’ai décidé que 220 soldats viendraient

compléter notre force déjà présente. Nous y

mettrons tous les moyens et la victoire sera là.

Le deuxième pilier, c’est celui du soutien de la

montée en capacité des armées sahéliennes.

Barkhane joue là aussi un rôle essentiel. Les

missions EUTM, EUCAP, le rôle de la MINUS-

MA et l’ensemble des coopérations internationales

permettront d’aller plus loin, plus fort, en

termes d’équipement, de formation, d’accompagnement,

indispensables là aussi pour gagner

les espaces repris et consolidés.

Le troisième pilier sera celui du retour de l’État

et de l’action politique que nos partenaires

sahéliens doivent conduire. La part militaire ne

peut être durable ou efficace s’il n’y a pas, à

côté, le travail politique indispensable, qui ne

relève pas de nous mais de nos amis du Sahel.

Et principalement au Mali, au Burkina Faso,

beaucoup est à faire, pour reconquérir certaines

régions. Je pense à Kidal, où l’État doit

pleinement revenir. Et c’est l’administration, la

justice, parfois l’école, qu’il faut replacer dans

chacun de ces territoires.

Enfin, le quatrième pilier de cette coalition internationale

pour le Sahel, c’est le développement

autour de l’Alliance pour le Sahel, lancée

dès l’été 2017, et de ses projets que nous savons

d’ores-et-déjà déployés par une organisation

aujourd’hui très coordonnée et méthodique

entre nos armées, l’Agence française de développement,

l’ensemble des bailleurs internationaux

et les organisations non-gouvernementales

locales. Le cap est fixé.

Dans un an, la force Barkhane sera devenue une

coalition militaire internationale, ce qu’elle est

déjà en partie, grâce aux contributions de nos

partenaires européens et américains. Mainte-

013

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

014

nant, ce sont des victoires et des résultats que

nous irons chercher à nouveau.

Les armées françaises, et c’est à votre honneur,

ont porté cette année encore les engagements

pris par la France pour assumer ses

responsabilités internationales.

Grâce à vous, c’est aussi sur notre propre sol et

dans nos approches que la sécurité a été garantie

à terre, en mer et dans les airs, nous l’avons

vu tout à l’heure. Dans l’Hexagone comme dans

nos outre-mer, votre engagement pour la défense

des Français, la paix et la sécurité, a été

permanent.

Tout à l’heure, j’ai vu la modernisation en

marche dans l’armée de l’air. Et je vous remercie,

Mon général, pour les présentations

qui m’ont été faites, qui m’ont permis, une fois

encore, d’apprécier la très grande qualité et le

professionnalisme des femmes et des hommes

qui servent au sein de l’armée de l’air.

Cette année, arriveront, ici, à la base aérienne

123, deux A400M ATLAS – ce qui portera la flotte

à dix-sept – un deuxième ravitailleur KC130J

et, sur la base aérienne d’Istres, un troisième

A330 PHENIX MRTT. Après les premiers tirs de

drones armés au Sahel, qui ont montré toute la

pertinence de cette capacité, que nous avons pu

apprécier il y a quelques semaines à Niamey,

un système REAPER supplémentaire viendra

renforcer notre force de combat. La création

du Commandement de l’espace en septembre

dernier et sa montée en puissance à Toulouse

marquent clairement un changement d’ambition

et, avec le renouvellement de la composante

spatiale, rappellent à chacun que la

France se prépare à demain. Nous avons pu tout

à l’heure, là aussi, en apprécier la puissance.

Le lancement du SNA Suffren, premier des six

BARRACUDA, marque le renouvellement de

notre composante sous-marine, qui se poursuivra

en 2020 dans sa composante stratégique,

par le lancement en réalisation du programme

des sous-marins nucléaires lanceurs

d’engins de 3ème génération. La surveillance

de nos zones économiques a été considérablement

renforcée avec la livraison d’un troisième

patrouilleur léger, d’un B2M et la commande de

6 nouveaux patrouilleurs outre-mer qui seront

livrés à partir de 2023.

Pour l’armée de terre cette charnière 2019-

2020 voit la livraison des premiers blindés de

l’ère SCORPION. 92 GRIFFONS ont déjà été livrés

en 2019 comme prévu et l’armée de terre

recevra les 128 suivants dès 2020 ainsi que les

quatre premiers engins blindés JAGUAR, 12 000

fusils d’assaut HK-416, sept hélicoptères CAÏ-

MAN.

Je sais tout ce que ces chiffres signifient d’effort,

de mobilisation et je veux vous remercier

monsieur le délégué général, pour le travail accompli

de modernisation de votre délégation et


du dialogue constant avec nos industriels, des

délais parfois contraints et poussés et de l’amélioration

profonde de notre propre organisation.

Des situations étaient, sur nombre de sujets,

parfois difficiles et critiques. Sur chacun de ces

points nous sommes en train, je crois pouvoir le

dire, de rétablir les choses. Je sais aussi tout le

travail sur le MCO conduit, j’ai encore pu le voir

il y a deux jours à Pau. Et, à travers cela, je sais

combien madame la ministre et, mon général,

vous y tenez. Et moi aussi. C’est la disponibilité

de nos équipements que nous améliorons en

revoyant nos organisations, en sachant externaliser

là où il le faut, réorganiser nos propres

chaînes pour mieux utiliser nos équipements,

pour permettre en opérations et dans tous les

cadres de faire encore davantage.

Mais la modernisation de nos armées ne se limite

pas à une modernisation des équipements.

Je l’ai dit dès ma prise de fonction, je veux un

renouveau de la condition militaire parce que

celle-ci s’était profondément dégradée par le

passé et parce que, j’y crois profondément, la

condition militaire participe de l’efficacité opérationnelle

des armées.

Le plan d’amélioration des conditions de vie et

d’accompagnement des familles mis en œuvre

depuis 2018 comme le programme « Hébergement

» lancé en 2019 illustrent le changement

d’ambition que j’ai souhaité et que j’entends

concrétiser au plus près des préoccupations

du terrain, c’est-à-dire, comme vous m’avez

souvent peut-être entendu le dire, « à hauteur

d’homme ».

Oui, cette loi de programmation militaire ne

doit pas simplement permettre d’avoir les

meilleurs équipements au monde en opérations

— ce qui est légitime et ce qui est notre

part de souveraineté, d’autonomie et ce que je

vous dois — mais aussi d’avoir un quotidien - ce

que nous vous devons - de pouvoir vivre une vie

de famille avec les contraintes de la condition

militaire, mais où les préoccupations, les difficultés

sont mieux prises en compte, où l’hébergement

est amélioré.

C’est nécessaire parce que, là aussi, cela fait

partie du pacte avec la Nation.

Mais également parce que de manière très

simple c’est une condition de l’attractivité et de

la fidélisation pour nos armées : la condition

militaire c’est aussi ce qui touche aux parcours,

à l’environnement professionnel, au recrutement

et à cette fidélisation.

Car pour relever les défis qui nous attendent, il

nous faut des femmes et des hommes d’engagement,

passionnés, prêts à servir leur pays,

qui s’épanouissent dans le métier des armes

et dans le mode de vie si particulier qui en découle.

L’attractivité du métier militaire est primordiale.

Susciter des vocations à servir la France,

donner envie chaque année aux jeunes Français

de rejoindre vos rangs est un enjeu majeur

dans le contexte que nous connaissons.

Je crois pouvoir le dire ce soir devant vous : nos

armées sont formidablement attractives. Notre

jeunesse s’engage toujours davantage et je suis

convaincu que le SNU créera encore plus de vocations

demain.

Nous avons un défi, la fidélisation, nous en

parlions encore cet après-midi. Et les plans

que j’évoquais, qu’il s’agisse des familles ou de

l’hébergement, sont une composante de cette

fidélisation car, bien souvent, on quitte l’engagement

militaire pour rejoindre une carrière

civile parce que la famille veut moins bouger,

parce que les contraintes pèsent davantage et

il nous faut répondre à ces aspirations légitimes

en gardant bien évidemment ce que sont

les spécificités de la condition militaire mais en

sachant entendre, accompagner. Fidéliser est

un défi sur lequel nous continuerons de nous

engager car il est déterminant.

Et vous savez aussi l’attention constante que

je porte à la prise en compte des exigences de

votre métier dans la création d’un système universel

de retraites.

Je me suis exprimé, je crois avec clarté, en décembre

dernier en Côte d’Ivoire. Je sais que la

ministre, laquelle a veillé avec détermination

et courage à défendre les quelques mots que

j’avais prononcés et les spécificités que j’évoquais,

la ministre disais-je, a, depuis lundi, saisi

le CSFM sur le projet de loi. Il a rendu son

avis et j’en tiendrai le plus grand compte.

015

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


016

Je connais la sensibilité sur le sujet et je la

comprends parce que les pensions militaires

constituent une garantie essentielle du contrat

que l’Etat et la Nation passent avec ceux qui acceptent

de les servir par le métier des armes.

Elles constituent une contrepartie que la Nation

apporte solidairement à votre engagement

exorbitant à la défendre. Elles sont également

une garantie du modèle d’armée dont la France

a besoin pour assurer sa défense et ses missions

dans le monde : une armée jeune, agile,

disponible sans contrepartie, qui ne compte

pas ses heures mais sert en tout temps et en

tout lieu, une armée d’emploi, engagée en opérations,

avec une chaîne de commandement directe

qui va du chef des armées au terrain, telle

que nous la connaissons aujourd’hui.

Aussi, je le redis, les engagements que j’avais

pris devant vous il y a un an, de prise en compte

des spécificités militaires et du modèle d’armée,

sont et seront tenus. J’y veillerai personnellement.

Mesdames et messieurs, cet après-midi j’ai

encore découvert de nouvelles facettes de vos

savoir-faire, de ces multiples compétences et

métiers que l’armée de l’air met en œuvre pour

assurer ses missions de protection, d’intervention,

de dissuasion. J’ai vu et apprécié les

technologies et équipements de pointe qui façonnent

votre quotidien.

Mais plus que cela, une fois encore j’ai aimé

cet état d’esprit : le vôtre. Un esprit commun

à tous les militaires de nos armées, fait d’engagement,

de passion, d’enthousiasme, de courage

et de détermination à servir votre pays et

vos compatriotes. C’est, et cela restera, la plus

grande force de nos armées.

Alors, ce soir, devant les élus, les parlementaires

c’est la gratitude de la nation à ses armées

que je suis venu vous exprimer.

Et c’est également mes vœux pour cette nouvelle

année : au nom de tous les Français, qui

vous respectent et vous estiment, qui vous admirent,

et, j’ose le dire, qui vous aiment, je vous

souhaite le meilleur pour cette année 2020,

dans vos missions pour le succès des armes de

la France, dans votre vie personnelle et familiale.

Merci de ce que vous faites et de ce que vous

êtes.

Merci de porter si haut nos couleurs et l’esprit

français.

J’en suis fier. Merci de cela. Alors ce soir je

suis venu vous transmettre tous les vœux de la

Nation pour cette année qui s’ouvre. Tous ses

vœux.

Nous continuons ensemble. Merci à chacune et

chacun d’entre vous.

Vive la République et vive la France !


La Banque Postale Leasing

& Factoring (LBP L&F)

017

au service de votre développement

Société financière créée en 2011 et détenue à 100 % par la Banque

Postale, LBP L&F est basée dans le 6ème arrondissement parisien

et emploie environ 150 collaborateurs dans tout le pays. La vocation

de cette entreprise ? Porter une partie de l’activité de financement

des personnes morales du groupe La Banque Postale : grandes

entreprises, PME, professions libérales, associations, bailleurs

sociaux et institutions publiques comme le ministère de la Défense.

Des solutions sur-mesure

En quelques années, LBP L&F a su mettre en place

une gamme de financement et des centres d’expertise

reconnus au service de ses clients. LBP L&F est ainsi

en capacité de mettre en place des solutions de financement

qui répondent au plus près aux besoins de ses

clients, et avec le souci constant de les accompagner

avec professionnalisme et en préservant leurs intérêts.

Son principal atout : les femmes et les hommes qui

construisent au quotidien une relation de proximité et de

confiance avec ses clients.

Financements

Parmi les financements proposés, on retrouve notamment

la gamme de financements spécialisés :

- Affacturage : prestations de financement du poste

clients, de services (gestion des encaissements, relance

et recouvrement) et de sécurisation du poste clients (garantie

contre les impayés)

- Solutions de financements locatifs (crédit-bail mobilier

/ location financière) des biens d’équipement professionnels

(matériel de transport, travaux publics, manutention,

…)

- Solutions de financement d’immobilier professionnel

(bureaux, commerces, santé, logistique, habitat …) avec

une gamme de produits qui n’a cessé de s’étoffer depuis

la création de la société.

Au service de l’armée

Pour le secteur de la Défense, LBP L&F intervient notamment

dans le financement de matériels médicaux

pour les services des armées (Direction des Approvisionnements

des Produits de Santé de l’Armée et plusieurs

hôpitaux interarmées) par l’intermédiaire de ses

partenaires apporteurs d’affaires (INFIMED, OPTELIA,

INFIBAIL).

Par ailleurs, LBP L&F intervient depuis plusieurs années

pour l’Etat sur le financement de solutions d’impression

(SOLIMP) par l’intermédiaire de RIGBY.

LBP L&F a mis en place des équipes dédiées au secteur

public local afin de répondre de façon adaptée aux appels

d’offres.

www.labanquepostale.fr

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

018

Insign

accompagner le changement

Digitale native et leader du Business Hacking, Insign est une agence de

consulting créatif, avec les meilleurs experts de la création d’une valeur

originale pour les entreprises et les marques. Insign fête cette année

ses 10 ans. Née à Lyon, elle comprend aujourd’hui 260 collaborateurs en

France et 20 à l’international pour accompagner ses clients dans leurs

enjeux de transformation de leur entreprise ou de leur marque.

Travaillant aussi bien pour de grandes entreprises privées telles que

Renault Trucks, des enseignes Grand Public type Danone, des start-ups

et des institutions comme l’agence du service civique ou l’armée de Terre,

Insign révolutionne le monde de la communication, du marketing et du

conseil.

Un nouveau modèle d’agence

L’ambition d’Insign est d’agréger en son sein toutes les compétences

nécessaires à la conduite de votre changement et

d’être capable de les déployer, de les mettre en œuvre de

manière agile et efficiente.

Grâce à des équipes chargées de piloter les projets et des

équipes d’experts dédiées au conseil stratégique et aux différents

métiers : développeurs, créatifs, publicitaires, spécialistes

de relations publiques,… Insign gère votre projet de A

à Z, mettant cette incroyable synergie au service de la croissance

des entreprises, des marques et des institutions. Ainsi,

Insign crée des marques, les déploie, développe des sites

Internet, des applications mobiles, accompagne leur croissance,

développe leur influence auprès des médias, des réseaux

sociaux, développe des médias internes et externes…

L’agence de communication de l’armée

Insign a remporté en 2015 un premier l’appel d’offre de l’armée

concernant sa campagne de recrutement, campagne

qui a marqué son époque et qui vient d’être élue, campagne

de communication publique de la décennie. Elle vient d’être

choisie à nouveau au terme d’un appel d’offres qui réunissait

4 compétiteurs.

Avec 16000 soldats recrutés en 2020, l’enjeu de la communication

de recrutement, de l’attractivité de l’armée de terre

de l’efficience des moyens engagés est critique parce qu’il

touche très directement les capacités opérationnelles de

l’armée de terre.

Séduire et convaincre les meilleurs

L’enjeu est de taille, notamment face à une concurrence accrue

qui recrute en nombre les mêmes profils que ceux de

l’armée de Terre (de niveau bac à bac +4/5).

L’objectif est véritablement de synchroniser l’image de l’armée

avec les besoins et envies de la jeune génération qui

évoluent très rapidement et de faire valoir la compétitivité

de son offre dans un univers où tout le monde cherche les

mêmes profils.

Objectif recrutement

La campagne qui va sortir en 2020 va mettre au cœur la personnalisation.

L’éventail des métiers étant très large et les

audiences plus fragmentées (entre 18 et 28 ans en moyenne),

il est indispensable aujourd’hui de réussir à s’adresser aux

jeunes de manière plus ciblée, c’est-à-dire en montrant

qu’une carrière dans l’armée de Terre, peut s’envisager sous

plusieurs angles, parce que les gens en général et les jeunes

en particulier, n’ont pas tous la même motivation pour faire

tel ou tel métier.

L’ambition d’Insign pour cette campagne ? Construire l’efficience

à partir de

la fameuse DATA et des dépenses marketing.

www.insign.fr

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www.facebook.com/Insignagence



M.I.F.A. - Euromaritime 2020

020

Le Shom

300 ans à sillonner les mers !

Cette année, le Shom (Service hydrographique et océanographique

de la marine), service hydrographique national, fête un fabuleux

anniversaire. Trois siècles d’hydrographie française à sillonner les

mers, alliant découvertes, sciences, et stratégie. Au programme :

expositions, animations, et conférences...

C’est la France qui, mesurant très tôt les enjeux de

la connaissance des océans, a été le premier Etat à

se doter d’un service hydrographique national. Un

cocorico qui continue à retentir depuis trois cents

années, marquant l’esprit pionnier et savant de la

marine française.

Un peu d’histoire

Le 19 novembre 1720 était créé le Dépôt des cartes

et plans de la marine, dont le Shom est l’héritier.

En France, les premiers documents nautiques remontent

à la fin du XVe siècle. Colbert lance des

opérations de cartographie des côtes françaises

qu’il confie à des ingénieurs de la Marine. Puis la

collecte et la production de documents prend de

l’ampleur. En 1760, le Dépôt détient des milliers


de cartes et de mémoires d’origine et de qualité

diverses.

En 1773, un arrêt du Conseil du roi impose un encadrement

et un contrôle de la production hydrographique

par l’Etat et implique officiellement la

responsabilité du Dépôt des cartes. Cet arrêt est à

l’origine des missions actuelles du Shom.

Le principal artisan des progrès, de la naissance

de l’hydrographie moderne, est Charles-François

Beautemps-Beaupré qui commence à mettre au

point pendant l’expédition d’Entrecasteaux à la recherche

de La Pérouse (1791-1793) les principes

d’une nouvelle cartographie rigoureuse qui lui

vaudront sa renommée de « père de l’hydrographie

moderne ». Enfin, la Révolution et l’Empire

marquent un tournant technique important. Des

progrès décisifs vont être apportés en termes

d’organisation des travaux et de méthodes de mesure

de la bathymétrie (profondeur et relief des

fonds marins) et de localisation. Le 6 juin 1814,

une ordonnance royale crée le corps des ingénieurs

hydrographes de la Marine. Cette première

génération d’ingénieurs spécialisés est formée

par Beautemps-Beaupré qui prend sa retraite en

1844. Le Dépôt des cartes prend l’appellation de

Dépôt général de la marine. Le XIXe siècle est

riche d’innovations. En 1847 la collection de cartes

originales en service couvre l’ensemble des côtes

françaises. En 1886 le Dépôt général de la Marine

devient Service hydrographique de la marine, puis

en 1923 Service central hydrographique. L’intérêt

d’organiser une coopération internationale se

développe. Activement soutenue par l’ingénieur

hydrographe français Renaud, elle est à l’origine

en 1921 de la création du Bureau hydrographique

international, qui devient en 1967 le secrétariat

permanent de l’Organisation hydrographique internationale

érigée en organisation intergouvernementale.

Au XXe siècle, l’hydrographie connaît de profondes

évolutions techniques. Le sondeur à ultra-sons

vient remplacer le plomb de sonde et la radiolocalisation

prend progressivement le relai du positionnement

à vue. C’est la fin des planches gravées et

en 1950 le début de l’offset pour la production des

cartes. La cartographie est imprimée en couleurs

en 1970.

En 1971, le Service prend l’appellation de Service

hydrographique et océanographique de la marine.

Il s’installe à Brest et reçoit de nouvelles attributions

en matière d’océanographie physique.

Des activités variées

Etablissement public sous tutelle du ministère des

Armées, le Shom a pour mission la description et

la prévision de l’océan, du large au littoral.

L’exercice de sa mission se traduit par trois activités

primordiales :

• l’hydrographie nationale, pour satisfaire les besoins

de la navigation de surface en documentation

nautique, dans les eaux sous juridiction française

et dans les zones placées sous la responsabilité

cartographique de la France ;

021

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

022

• le soutien de la défense, caractérisé par des

produits et services en soutien opérationnel des

forces et l’expertise apportée dans les domaines

hydro-océanographiques à la direction générale

de l’armement ;

• le soutien aux politiques publiques de la mer et

du littoral, par lequel le Shom valorise ses données

patrimoniales et son expertise en les mettant

à la disposition des pouvoirs publics, et plus

généralement de tous les acteurs de la mer et du

littoral.

Collectant, traitant, archivant, et diffusant l’information

géographique maritime et littorale

de référence, en appui des acteurs publics et de

l’ensemble des usagers de la mer, les domaines

d’expertise sont notamment la bathymétrie, la sédimentologie,

la cartographie, l’hydrodynamique

côtière, l’océanographie, la modélisation océanique

et l’ingénierie des systèmes d’acquisition à

la mer.

Avec les évolutions technologiques, les méthodes

de travail se transforment, en intégrant sondeur

multifaisceaux, positionnement par satellites,

imagerie spatiale, laser aéroporté, drones, cartographie

numérique…

Les activités au bénéfice des Armées concernent

particulièrement la navigation sous-marine,

l’acoustique sous-marine, la guerre des mines et

l’amphibie.

Dans le cadre du soutien aux politiques publiques

de la mer et du littoral, le Shom développe et étend

ses activités aux besoins de nouveaux usagers

dans le domaine de la prévention des risques de

submersion marines, de la planification de l’espace

maritime, du soutien de l’aménagement du

littoral et du développement des énergies marines.

L’espace de diffusion, diffusion.shom.fr, propose

les produits et services publiques en ligne du

Shom. Il se décompose en deux volets : «Professionnels»

et «Sports et loisirs».

Le portail data.shom.fr permet, quant à lui, d’accéder

aux informations géographiques d’intérêt public

: données de référence du Shom (bathymétrie,

cartographie, limites maritimes, épaves, nature

des fonds marins…), prévisions océanographiques

réalisées en partenariat avec Météo-France et le

Copernicus Marine Service et observations côtières.

Au-delà du service de visualisation, il permet

d’accéder aux données par des flux tels que

recommandés par la directive européenne INS-

PIRE.

Le Shom apporte aussi un soutien d’expert dans

les délimitations maritimes. Il assure la maîtrise

d’œuvre du portail national des limites maritimes

limitesmaritimes.gouv.fr, destiné à l’ensemble des

usagers de la mer.

Une année riche d’animations

Tout au long de l’année 2020, le Shom propose de

célébrer son anniversaire, avec des expositions,

des conférences, et des animations. Par

exemple, une exposition au Géoroom, Saint-

Mandé (94), du 12 février au 12 juin 2020 ;

une exposition aux Ateliers des Capucins,

Brest (29), du 21 mai au 11 octobre 2020 ; une

exposition au Service historique de la Défense,

Château de Vincennes (94), du 19 septembre

2020 au 30 janvier 2021. Vous trouverez toutes

les célébrations sur le site du Shom : https://

www.shom.fr

Le Shom en chiffres

- 10,8 millions de km² d’espaces maritimes

français

- 540 personnes

- Implantations à Brest, Toulouse, Saint-Mandé,

Nouméa et Papeete

- 58 M€ de budget annuel

- 4 navires spécialisés mis à sa disposition par la

Marine nationale et un navire océanographique

partagé avec l’Ifremer

- 870 cartes marines papier et 750 cartes

électroniques de navigation (ENC).

Marie-Hélène LEON


023

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

024

Canon France et le

ministère des armées

Un nouveau partenariat !

Nouveau partenaire du Ministère de la Défense, Canon participe

à la modernisation des services d’impression et de numérisation

de proximité de l’armée par la fourniture, le déploiement et le

maintien en condition opérationnelle d’un parc de 14 000 matériels

multifonctions pour couvrir les besoins de l’ensemble des Bases

de défense, sites centraux et entités dépendants du ministère.

Leader incontournable dans la fourniture de technologies

d’imagerie numérique, Canon est l’acteur présent sur toute

la chaine de traitement de l’image et du document. Dans un

environnement hyper connecté faisant face à des enjeux de

sécurité et de productivité, Canon a su proposer des technologies

de pointe ainsi qu’une organisation dédiée visant à atteindre les

objectifs fixés par la nouvelle politique d’impression de l’état,

tout en intégrant les contraintes de sécurité des systèmes

d’information spécifiques de l’armée.

Explications :

C’est au terme d’un long processus d’appel d’offre initié

au deuxième semestre 2018 par la Direction des Achats

de l’Etat (DAE) que Canon a intégré la 3ème génération

des fournisseurs de solutions d’impression (SOLIMP3).

La DAE, par son rôle fédérateur et l’expertise acquise,

s’attache à accompagner les services de l’Etat (administrations

centrales et déconcentrées, établissements

publics à caractère administratif) pour leur permettre

d’atteindre leurs objectifs dans les meilleures conditions

économiques qu’offre le marché en s’appuyant sur un

référentiel unique qui lui permet à la fois d’avoir une vue

complète :

• de l’offre technique et commerciale disponible sur le

marché ;

• du niveau de performance offert dans l’exploitation des


solutions d’impression ;

• des bonnes pratiques du secteur d’activité.

Si les 2 précédents marchés SOLIMP1 et SOLIMP2

avaient pour vocation respectivement de massifier et

de rationaliser les achats de copieurs et d’imprimantes,

pour le Ministère des Armées (MINARM), sous la gouvernance

du Service du Commissariat des Armées (SCA), le

projet SOLIMP3 devait répondre au besoin croissant de

numérisation et d’authentification tout en proposant aux

utilisateurs des interfaces plus intuitives, des matériels

plus respectueux de l’environnement, tout en s’intégrant

et en se conformant parfaitement aux nouvelles exigences

de sécurité des systèmes d’information.

C’est ainsi qu’au terme d’une nouvelle consultation pour

son marché subséquent, le Ministère des Armées, a fait

le choix de Canon parmi les fournisseurs référencés.

À la suite de la notification de marché de Janvier 2019,

une première réunion de lancement s’est tenue avec les

parties prenantes sur le site de l’Etat Major des Armées

(EMA) à Balard (Paris 15). Cette réunion visait à définir les

conditions de mise en œuvre du Projet Pilote permettant

de valider les technologies, l’approche du projet ainsi que

la solution globale. L’équipe projet Canon apporte ainsi

toute son expertise en termes de dimensionnement, de

preuves de concept (POC), de meilleures pratiques et

d’optimisation dans une approche globale des solutions

d’impression recouvrant les copieurs multifonctions et

leurs consommables, les logiciels de gestion de flux et

de gestion de parc ainsi que des prestations associées.

Un projet géré de bout en bout

Canon France gère ainsi le contrat dans sa globalité avec

une équipe dédiée et resserrée qui interface les différentes

parties prenantes, commerciales, administratives

et techniques du Projet.

Canon France accompagne ainsi le Ministère dans

chaque étape du cycle de vie du projet SOLIMP3 du MI-

NARM :

• Découverte

En identifiant les besoins et en validant le bon dimensionnement

de l’infrastructure et des matériels requis

• Conception

En développement une solution sur mesure, conçue

pour proposer un service complet, tant en termes d’utilisation

qu’en termes de gestion.

• Transition et Mise en Œuvre

En pilotant le déploiement et en accompagnant le changement

au travers d’outils de communication dédiés développés

spécifiquement pour le MINARM

• Assistance et Gestion

En proposant un point de contact unique prenant en

charge l’ensemble des demandes de support émises

pas les entités

• Vérification et amélioration continues

« Nous sommes

tous fiers d’avoir

remporté cet appel

d’offre majeur en

termes de nombre de

machines déployées

et installées. Avec ce

nouvel accord, Canon

France confirme sa

stratégie de prise

de parts de marché

dans les grands

comptes publics

et signe le plus gros contrat pour Canon en

Europe en 2019. C’est grâce à la qualité et à la

performance de nos technologies mais aussi à

la pugnacité et à tout le travail d’équipe fourni

par les collaborateurs Canon que nous avons pu

mener à bien ce projet qui consolide notre parc

et nos revenus de services pour les prochaines

années »

Patrick CHAPUIS, Président de Canon France

En ayant un examen continu des servies rendus pour garantir

le respect des engagements de niveau de service

et de satisfaction utilisateur.

Avec ce Projet, Canon démontre de nouveau :

- La valeur technique de ses produits et solutions, notamment

en termes de sécurité et de performances.

- Sa couverture technique nationale qui permet de répondre

aux besoins de service et d’assistance, de la

presqu’île de Crozon au poste de montagne de La Motte

Servolex, de la caserne de Dunkerque au sémaphore de

Bonifacio.

- Son expertise en termes de gestion de projet par la

mise en place d’une équipe intégralement dédiée au

projet pour répondre à toutes les questions et gérer

toutes les demandes et commandes.

- Son engagement en matière de développement durable

et sa responsabilité sociétale au travers de ses différentes

actions.

- Ses valeurs au travers de sa philosophie, le Kyosei. Le

Kyosei signifie en japonais : “vivre et travailler ensemble

pour le bien commun”. Il est profondément ancré au

cœur de toutes les actions de Canon et façonne sa mission

ainsi que sa manière de traiter les individus et de

mener ses activités.

025

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

026

Marine Nationale

Belle moisson pour Beautemps-Beaupré

Le navire hydro-océanographique Beautemps-Beaupré vient de

rentrer cet automne d’une longue mission de plusieurs mois, en mer

Méditerranée et dans l’océan Indien. Il rapporte le fruit de ses collectes

hydrographiques, permettant ainsi d’améliorer et d’enrichir les

connaissances scientifiques.

C’est un superbe navire dont peut s’enorgueillir la Marine Nationale.

Ce bâtiment hydrographique et océanographique, mis en service en

2003 et basé à Brest, porte le nom du père de l’hydrographie française :

Charles-François Beautemps-Beaupré.

Une récolte foisonnante

Après avoir levé l’ancre en janvier 2019, le

bâtiment a parcouru une partie du globe. Il

a été déployé en mer Méditerranée, dans

l’océan Indien, où de nombreux levés hydrographiques

ont été réalisés afin d’améliorer

les connaissances bathymétriques

de ces zones. Le Beautemps-Beaupré a

également participé aux campagnes de mesures

géophysiques en collaboration avec

le Centre national de la recherche scientifique

(CNRS) ; réalisant plusieurs levés

entre différentes plaques tectoniques,

pour étudier la formation de l’océan Indien.

Le navire a aussi travaillé autour des îles

Eparses afin de sécuriser les voies d’accès

à d’autres unités dans ce secteur.

Les missions du Beautemps-Beaupré

Changement constant des fonds marins,

expansion du trafic maritime… les relevés de

fonds doivent être fréquemment mis à jour. Le

service hydrographique et océanographique

de la Marine Nationale réalise des campagnes

régulières dans les zones définies par

convention internatio¬nale, permettant ainsi à la

France de disposer d’une capacité autonome de

connaissance des fonds marins. Le navire conduit

aussi des missions opérationnelles de recueil de

données d’environnement marin nécessaires au

déploiement des forces navales. Ces missions se

conjuguent autour des cinq axes : connaissance,

anticipation, prévention, protection, dissuasion.


Ce travail s’est déroulé sur une longue

période, près de dix mois au cours desquels

les équipages se sont relayés tous

les quatre mois. Cet intense effort a porté

ses fruits puisque les marins sont rentrés

au port de Brest, mission accomplie,

avec dans leurs bagages une cargaison

d’informations et de données scientifiques

qui vont contribuer à enrichir les connaissances.

027

Vous avez dit « Beautemps-Beaupré » ?

Peu de gens connaissent Charles-François

Beautemps-Beaupré. Il est pourtant le père

fondateur de l’hydrographie française. Petit

zoom sur un homme qui ne doit pas être oublié…

Né en août 1766 dans la Marne, Charles-François

Beautemps-Beaupré fut initié à l’art de dresser

les cartes par son cousin Nicolas Buache.

Entré en 1780 comme hydrographe au Dépôt

des cartes et plans de la Marine, il y est admis

comme élève à son tour en 1783 ; collaborant

à la préparation de cartes que Lapérouse

emporta dans son voyage. En 1791 il partit sur

la Recherche avec l’amiral d’Entrecasteaux. Au

cours de cette campagne, il mit au point des

procédés totalement nouveaux de lever sous

voile des cartes. En 1799, Napoléon le chargeât

de la reconnaissance hydrographique de la côte

de Dunkerque. En 1816, il a débuté la réfection

complète de l’hydrographie des côtes de France

; opérations qui durèrent plus de vingt années,

et dont les résultats firent l’unanimité. Titulaire

de nombreuses décorations, il s’éteignit en 1854,

laissant le souvenir d’un homme ingénieux,

courageux, simple, et bon.

Marie-Hélène LEON

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

028

Wics Naval

des chantiers sécurisés !

Société créée en 2011 par Vincent Droff, spécialiste de sécurité en

réparation navale, Wics Naval est experte en matière de prévention

des risques sur des chantiers civils et militaires. Cette entreprise de

25 personnes dont le siège se situe à Brest travaille notamment pour

des institutions telles que les Chantiers de l’Atlantique, Naval Group

ou encore le service français de soutien de la flotte de la marine.

Avec une maîtrise technique affirmée sur plus de 600 navires

différents, Wics Naval se fait le garant de votre sécurité.

Des risques maîtrisés

Risques incendie, risques chimiques, risques de chute,

risques explosifs,… Wics Naval anticipe toutes les possibilités

d’accidents afin de vous permettre de travailler en

toute sérénité.

La société remplit toutes les missions d’hygiène et de

sécurité (HSE) sur les chantiers de construction et de

réparation navale et intervient aussi dans le domaine

industriel (arrêts techniques d’usines ou sites Seveso,

constructions neuves…).

Elle œuvre également en tant qu’expert sécurité pour

des capitaineries et bases navales, en s’assurant notamment

que les mesures de sécurité sont respectées pour

autoriser un navire à entrer dans son bassin de réparation.

Des missions sur-mesure

Wics Naval propose de nombreuses prestations afin

de répondre à tous vos besoins, notamment en ce qui

concerne la coordination sécurité, enjeu majeure sur un

chantier où travaillent plusieurs sociétés qu’il est essentiel

de savoir manager.

Coordination sécurité, expertise portuaire, surveillance

incendie, visites techniques … Wics Naval répond à tous

vos besoins avec rapidité et flexibilité.

Des équipes aguerries

Les experts et techniciens HSE employés chez Wics Naval

possèdent tous un excellent niveau de qualification.

Entre les anciens navigants et les experts formés aussi

bien en France qu’à l’international, ils analysent tous vos

travaux afin de définir les mesures de prévention nécessaires

à votre sécurité.

www.wics.eu



M.I.F.A. - Euromaritime 2020

030

Le capitaine de frégate

François Lagrange

commandant le Beautemps-Beaupré, répond aux

questions de MIFA.

- MIFA : Mon Commandant, pouvez-vous présenter les

missions du Beautemps-Beaupré ?

- CF Lagrange : « Le bâtiment hydrographique et

océanographique (BHO) « Beautemps-Beaupré

» est un bâtiment de la marine nationale qui est

mis à disposition du Service Hydrographique

et Océanographique de la Marine (SHOM) pour

réaliser les travaux de recueil de données en

mer nécessaires aux missions du SHOM. Le

SHOM agit très largement au profit des armées,

pour des besoins spécifiquement militaires

(navigation sous-marine par exemple) ou des

besoins que les armées partagent avec d’autres

usagers de la mer. Le statut militaire du BHO lui

permet d’opérer dans des zones où les navires

civils craignent de naviguer, et d’être disponible

pour des missions qui intéressent seulement les

armées, éventuellement sous faible préavis.

Le BHO est déployé 300 jours par an pour

collecter des données sur les hauteurs d’eau et

reliefs des fonds marins (l’hydrographie) et les

mécanismes dynamiques dans la colonne d’eau

(l’océanographie). Ces missions interviennent en

Atlantique, en Méditerranée et en océan Indien,

zones où le « Beautemps-Beaupré » met en œuvre

des instruments et apparaux (sondeurs, sonars,

bouées de fond ou dérivantes, carottage etc) pour

recueillir ces données (profondeur, nature du fond,

vitesse du courant, température etc), qui seront

ensuite traitées à terre pour réaliser les produits

utiles à la navigation ou aux opérations en mer,

notamment les cartes marines. »

- MIFA : Comment s’articule la double compétence

scientifique et militaire du bâtiment ?

- CF Lagrange : « Le BHO est une unité militaire

spécialisée, dédiée à une activité à caractère

scientifique. Un point important dans la double

compétence est que 95% de l’activité du GHOA

(Groupe hydrographique et océanographique de

l’Atlantique, entité du SHOM qui embarque sur

les bâtiments hydrographiques et le bâtiment

hydrographique et océanographique de la marine)

soutient la défense car outre les activités en

soutien direct telles que les productions pour la

navigation sous-marine, l’hydrographie destinée

à la sécurité de la navigation répond aussi aux

besoins de la marine qui doit se rendre en sécurité

sur les théâtres d’opérations.

En pratique, le « Beautemps-Beaupré » est armé

par 30 marins de la marine nationale, chargés

de la mise en œuvre du bâtiment (manœuvre

et navigation, mobilité et énergie, restauration

et administration, transmissions, protection).

Compte tenu du rythme élevé d’activité (300 jours

de mer par an), 2 équipages se relaient tous les

4 mois à bord pour assurer cette mission. Le

double-équipage permet un emploi maximum

du bâtiment tout en favorisant un bon équilibre

entre vies familiale et professionnelle des marins.

L’équipage qui n’est pas présent à bord est alors en

préparation à terre pour une période permettant

le repos en permissions, le développement des

compétences et l’entraînement en simulation

notamment.


031

Ces marins sont accompagnés à bord par un

détachement du SHOM d’une vingtaine de

personnes chargé de la mise en œuvre des

équipements scientifiques. Ce détachement

est adapté à chaque mission, selon la nature

des travaux à conduire. Il est composé par du

personnel militaire du GHOA (ingénieurs et

techniciens hydrographes en particulier), parfois

appuyé par du personnel civil scientifique expert

d’un domaine particulier, du SHOM ou d’un autre

organisme. »

données sont immenses, que le recueil lui-même

est long, enfin parce qu’après le recueil des

données vient un temps de traitement important

avant le produit répondant au besoin. A court

terme, l’emploi du BHO devrait donc globalement

ressembler à son emploi actuel, dans les zones qui

répondent aux besoins prioritaires recueillis par

le SHOM, notamment auprès des forces armées.

L’océan Indien concentre par exemple des besoins

français militaires (forte activité de la marine) et

autres (territoires français d’outre-mer).

- MIFA : Quels organismes ou institutions scientifiques

sont amenées à collaborer avec le Beautemps-Beaupré

?

- CF Lagrange : « La collaboration du « Beautemps-

Beaupré » avec le monde scientifique maritime

se fait via le SHOM, qui compte 3 activités socles

: hydrographie nationale, soutien de la défense,

soutien aux politiques publiques de la mer et du

littoral. Pour certaines missions, le SHOM est en

partenariat avec certains organismes scientifiques

(ONERA, Université de Bretagne Occidentale par

exemple), dont certains experts embarquent pour

affiner le recueil de données en mer conformément

aux objectifs visés.

Une petite partie de l’activité du « Beautemps-

Beaupré » est réalisée au profit de l’IFREMER,

qui attribue des jours de mer à divers projets

scientifiques maritimes. En 2019 a par exemple

embarqué une mission scientifique du CNRS

rassemblant des experts du laboratoire de Géologie

de l’Ecole Normale Supérieure de Paris (ENS), de

l’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) et de

l’Institut des Sciences de la Terre de Paris (ISTeP),

pour l’étude de la dorsale de Carlsberg au large

de la corne de l’Afrique (tectonique des plaques). »

- MIFA : Comment voyez-vous, et anticipez-vous, les

futures missions du navire ? Devront-elles évoluer en

fonction des besoins environnementaux, stratégiques ?

- CF Lagrange : « Les missions du BHO s’inscrivent

dans le temps long, parce que les besoins de

Les priorités de recueil de données évolueront

logiquement avec les changements dans les

activités humaines en mer, par les marines et les

usagers civils, si les intérêts français évoluent

dans le même sens.

Le facteur environnemental n’est pas premier

dans l’activité du bâtiment mais pourrait

indirectement y contribuer par son influence sur

l’activité humaine, le réchauffement augmentant

par exemple l’activité militaire et commerciale

(pétrole, tourisme) dans les latitudes élevées

voire polaires. D’un point de vue stratégique, si

nos forces navales venaient à opérer plus en Asie-

Pacifique, cela impliquerait de mieux les soutenir

en hydrographie et océanographie, mais ce ne

serait alors pas nécessairement un travail pour

le « Beautemps-Beaupré », le SHOM pouvant

s’appuyer sur d’autres unités et moyens militaires

ou civils.

Ce qui est certain est que le besoin d’hydrographie

et d’océanographie ne va pas décroître, le «

Beautemps-Beaupré » a beaucoup de belles et

longues missions à l’horizon. Les armées sont

du reste en phase de préparation d’une capacité

hydrographique et océanographique du futur

(CHOF) qui a vocation à remplacer les bâtiments

hydrographiques actuels, plus petits que le BHO. »

Interviewé par Marie-Héléne LEON

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

032

Fondasol

l’expert de la filière géotechnique se diversifie

Mission géotechnique

Entreprise créée en 1958 et dirigée par Olivier Sorin, ingénieur

d’études arrivé en 1993, Fondasol étudie l’interaction entre le sol

et les superstructures. Ainsi, sa mission historique est de définir

le modèle géologique et géotechnique du terrain avant chaque

projet de construction, du pavillon individuel à un viaduc. Grâce

à son travail d’analyse et de modélisation, et la mobilisation

d’ingénieries complémentaires au sein du Groupe, les équipes

sont en capacité de proposer des solutions constructives durables,

économiques et respectueuses de l’environnement.

Explications.

Mission environnementale

Un réseau international

Fondasol est une entreprise d’environ 650 collaborateurs

dont 25O ingénieurs répartis sur une trentaine d’agences

en France et quatre à l’étranger : Luxembourg, Maroc, Cameroun

et Sénégal.

La société est actuellement en négociations pour ouvrir

une nouvelle agence, au Canada.

Une clientèle variée

Le Groupe Fondasol travaille avec toutes les parties prenantes

à l’acte de construire : des particuliers, des mairies,

des industriels, des architectes, des bureaux d’études, des


033


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

034

Mission Pathologie des Structures

institutions telles que la SNCF et la RATP.

Les différents départements du Groupe réalisent en

moyenne 12 500 missions par an !

Applications militaires

Le Groupe Fondasol œuvre régulièrement pour l’armée,

soit pour un projet défini comme une requalification de

friches, une réhabilitation, l’étude des pathologies d’un

bâtiment historique,… soit en lui fournissant des plans

détaillés de son patrimoine immobilier notamment grâce

à l’utilisation de nouvelles technologies d’acquisition de

mass data qui permettent de prendre des mesures même

en terrain difficile d’accès.

Avec un département Hydrogéologie pour la maîtrise des

eaux souterraines et un département Environnement

pour répondre aux enjeux sanitaires, Fondasol analyse

toutes les pathologies d’une structure afin de permettre à

son client de prendre les mesures en conséquence : comprendre,

prévoir et agir, tels sont ses maîtres-mots !

Des expertises complémentaires

Le groupe Fondasol possède également la société Ecartip,

spécialisée en topographie et en lasergrammétrie.

Mission topographique - acquisition mass data

L’entreprise ne cesse de concevoir de nouveaux outils

d’investigations à travers son service Recherche et Développement.

Une grande force est également donnée à la formation de

ses ingénieurs : un comité scientifique travaille toute l’année

dans ce sens.

Une incroyable base de données

Grâce à sa longue histoire, le groupe Fondasol possède

une base de plus de 250 000 dossiers couvrant toute la

France et l’étranger.

Cela lui permet d’avoir le plus souvent une pré-estimation

de ce que les opérateurs vont trouver sur un site et de répondre

à sa stratégie d’études sur le long terme.

Un modèle efficace

Le Groupe Fondasol travaille presque exclusivement avec

ses propres forces opérationnelles, sous-traitant au minimum

pour assurer à ses clients autonomie et réactivité.

Le groupe est également détenu à 60 % par ses salariés !

Mission topographique

www.groupefondasol.com



M.I.F.A. - Euromaritime 2020

036

33ème régiment

d’infanterie de marine

MADIANA 2019, un exercice à 360°

Troisième exercice régimentaire de l’année, MADIANA a permis d’entrainer

le 33e RIMa à tout type d’intervention dans la zone Caraibe. Durant 4 jours,

l’exercice a mis en œuvre les procédures et matériels requis en cas de

mission de type catastrophe naturelle ou d’évacuation de ressortissants.

Du 2 au 5 décembre, le 33e RIMa, composante

Terre des forces armées aux Antilles (FAA)

a préparé et conduit l’exercice MADIANA

en terrain libre dans secteur Le Marin-Macabou-Vauclin,

dans le sud-est de la Martinique.

Cet exercice annuel peut revêtir une

thématique cyclonique, sécuritaire ou mixte.

Le scénario de l’exercice s’est appuyé sur l’expérience

des interventions post cycloniques

d’Irma 2017 et des interventions déjà menées

dans la Caraïbe par les FAA. Le thème choisi

cette année était celui d’une île étrangère

fictive en prise à une situation sécuritaire dégradée.

La mission reçue par le GTIA (groupement

tactique interarmes) était de déployer

ses moyens d’intervention en vue de l’évacuation

des ressortissants français.

Les objectifs de MADIANA étaient multiples :

déployer une grande partie des moyens d’intervention

en premier,

© Ministère de la Défense - Etat-major des armées


037

entraîner le TC2 (train de combat n°2) au

re-complétement logistique en terrain difficile

(compartimenté, réseau routier dense

mais à faible traficabilité ….),

contrôler la connaissance des procédures

et des composantes au combat de basse et

moyenne intensité de l’ensemble des marsouins,

effectuer un entraînement tactique de

l’état-major du régiment.

MADIANA a mis en œuvre des moyens conséquents

qui pourraient être sollicités en cas

© Ministère de la Défense - Etat-major des armées

de catastrophe majeure (CATNAT) ou en cas

d’évacuation de ressortissants (RESEVAC)

dans la zone Caraïbes. Le 33e RIMA réalise

chaque année trois exercices majeurs sur

cette thématique ce qui permet d’entraîner le

régiment à tous les types d’intervention.

Au total 210 militaires du 33e RIMa et une

cinquantaine de véhicules ont été engagés.

Le GTIA était constitué de deux compagnies

de combat, de la compagnie de commandement

et de logistique, d’une section de la

compagnie réserve de Martinique (3e compagnie),

d’une section de réserve de Guadeloupe

(4e compagnie), ainsi que le concours

© Ministère de la Défense - Etat-major des armées © Ministère de la Défense - Etat-major des armées

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

038

de quelques éléments de soutien des FAA et

de la Gendarmerie.

Cet exercice a permis de déployer et contrôler

l’ensemble des moyens d’intervention :

- le poste de commandement (PC) du régiment

: PC projetable renforcé de moyens satellitaires

des FAA, configuré en version direction-animation

d’exercice (DIREX-DIRANI)

;

- le train de combat n°2 (TC2) armé par la

compagnie de commandement et de logistique

en charge des re-complètements carburant-vivres

et munitions avec 15 véhicules

dont les moyens de dépannage lourd et un

camion-citerne du service des essences Antilles-Guyane

;

- la section d’aide à l’engagement débarqué

en charge des actions dans la profondeur par

vecteurs maritimes ou aériens (cette section

est armée par les instructeurs commandos

du centre nautique et d’entraînement en forêt,

CNEF du 33e RIMa) ;

- la 1re compagnie de combat (actuellement

armée par le 54e régiment de transmission)

à trois sections en format motorisé avec une

dizaine de véhicules en mission de reconnaissance

offensive ;

- une section de la 3e compagnie de réserve

de Martinique en charge de la protection du

PC et des escortes de convoi ;

- une section de la 4e compagnie de réserve

de Guadeloupe en charge de la protection du

TC2 et des escortes de convoi ;

- la 2e compagnie de combat (actuellement

armée par le 27e bataillon de chasseurs alpins)

en charge d’armer les forces adverses

sous contrôle du PC (DIREX-DIRANI).

La formation, l’entraînement, la connaissance

approfondie des procédures tout autant que

le contrôle du matériel est une des conditions

du succès. La capacité à mener une opération

de secours aux sinistrés ou d’évacuation de

ressortissants (RESEVAC) de manière autonome

ou en coalition avec des Alliés constitue

un atout primordial.

© Ministère de la Défense - Etat-major des armées

© Ministère de la Défense - Etat-major des armées


039


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

040

Navarra TS

objectif réhabilitation !

Filiale de Vinci Construction créée en 2006, Navarra TS est un acteur majeur

de la réhabilitation de sites dans toute la France. Travaillant pour des acteurs

aussi bien publics que parapublics et privés, la société met son savoir-faire au

service de ses clients dans 3 principaux domaines : la dépollution chimique,

la dépollution pyrotechnique et la démolition/déconstruction de bâtiments.

Explications.

Des prestations sur-mesure

De la modification d’usines pour des groupes industriels

à la dépollution des zones aéroportuaires pour

des entreprises comme ADP en passant par la maintenance

des outils d’entraînement de l’armée, Navarra

TS propose des prestations sur-mesure qui répondent

précisément à chaque problématique client.

Le ministère français des armées est l’un de ses

principaux donneurs d’ordre nationaux et ce, depuis

l’origine de l’entreprise. En tant qu’opérateur pour

l’armée, Navarra TS intervient par exemple pour les

extensions de casernements, les cessions de site,

les dépollutions munitionnelles…

L’expert de la dépollution pyrotechnique

Navarra TS est une entreprise pionnière en matière

de dépollution pyrotechnique avec plus de 30 ans

d’expertise. Il s’agit de la sécurisation et de la remise

en état de terrains malmenés par des conflits dans

le passé.

Les équipes d’artificiers et d’EOD (Explosive Ordnance

Disposal) assurent la prise en charge de cette

dépollution qui passe par une étude historique approfondie

du site qu’il soit civil ou militaire, l’utilisation

de matériel de détection, une cartographie 3D

du sous-sol pour localiser les masses susceptibles

d’être des munitions par exemple, la recommandation

puis l’application de solutions techniques. Ici,

tout est géré de A à Z jusqu’à la délivrance du certificat

de dépollution.

Des atouts majeurs

Il y a 10 ans, Navarra TS a créé des blindages spécifiques

pour réduire au maximum les périmètres

de sécurité à mettre en place sur les zones dangereuses

et diminuer par là même les conséquences

sur les casernements et le quotidien des riverains.

L’entreprise possède également des igloos de tailles

différentes qui s’adaptent selon le type de menace.

Grâce à ses atouts, Navarra TS a la quasi-exclusivité

des travaux pour le ministère des armées à proximité

de tous les aéroports et bases aériennes !

www.navarrats.fr



M.I.F.A. - Euromaritime 2020

042

Gendarmerie Maritime

Une force sur tous les terrains

Formation spécialisée de la Gendarmerie Nationale, la Gendarmerie

Maritime est une composante essentielle pour garantir la souveraineté

de la France dans le deuxième plus grand espace maritime au monde.

Elle est placée pour emploi auprès du chef d’état-major de la Marine

Nationale.

Avec 11 millions de kilomètres carrés d’espace

maritime en métropole et outre-mer, la Gendarmerie

Maritime ne manque pas de travail ! Son

emploi procède de la mise en œuvre, dans le milieu

maritime et naval, de la politique de sécurité intérieure

et de la politique de défense. Elle exécute

des missions de police administrative, de police

judiciaire, et de nature militaire. Son champ d’action

se déploie sur tous les terrains puisqu’elle est

présente sur l’ensemble du littoral métropolitain

et outre-mer, mais également dans les emprises

et points sensibles de la Marine Nationale et certains

grands ports civils.

Une expertise mixte

Avec plus de mille hommes et femmes, dont près

de trois cents navigants en France métropolitaine

et outre-mer, la Gendarmerie Maritime conjugue

une double expertise. Ses personnels sont présents

sur l’ensemble du littoral, ainsi que des

eaux métropolitaines et ultramarines ; 50% sont

officiers de police judiciaire. Leurs missions sont

variées : police générale ou judiciaire, sûreté maritime

et portuaire, défense surveillance et sauvegarde

maritime, renseignement, protection de

l’environnement, préservation des ressources halieutiques,

lutte contre les trafics illicites...

Les très nombreuses compétences font de ces ex-


043

perts de la Gendarmerie Nationale au service du

monde maritime des « Gendarmes par vocation et

Marins par passion » !

Gendarme par vocation,

Marin par passion

Des missions très concrètes

La Gendarmerie Maritime s’est illustrée, ces dernières

années, en menant des enquêtes judiciaires

importantes et souvent sensibles, en matière de

pollution ou d’accidents maritimes. La lutte contre

la pêche illégale fait aussi partie de ses missions.

Avec l’Opération MAKO, la Gendarmerie Maritime

peut s’enorgueillir d’une belle réussite. Cette mission

destinée à combattre la pêche illégale qui sévit

au large de la Guyane, a été menée à l’automne

2019. En effet, les eaux territoriales françaises au

large des côtes guyanaises sont régulièrement

touchées par la pêche illégale, non déclarée, et

non réglementée. Cette exploitation de la richesse

des fonds marins constitue un problème d’ampleur,

à la fois économique et écologique. Elle peut

également générer des troubles à l’ordre public,

car ces comportements provoquent la colère des

pêcheurs guyanais qui voient, peu à peu, leurs

ressources s’amenuiser. Malgré l’hostilité et la

virulence des pêcheurs illégaux, les personnels de

la Gendarmerie Maritime ont réussi un beau coup

de filet, en collaboration avec les autorités partenaires

: saisie des marchandises et des quatre navires

des trafiquants, condamnation des pêcheurs

illégaux, et reconduites à la frontière.

Du mariage de l’ancre et de la grenade est née à

la fin du 18e siècle l’appellation de Gendarmerie

Maritime, héritière des prévôts et archers de la

mer. Rattachée au ministère de la Défense, cette

force est mise pour emploi auprès du chef d’étatmajor

de la Marine Nationale. Gendarmerie

spécialisée adaptée au monde maritime, elle

constitue, aux côtés de la force d’action navale,

de l’aéronautique navale, de la force océanique

stratégique et de la force des fusiliers marins

et commandos, une des cinq forces de la Marine

Nationale.

Le général de brigade Guillaume Grimaux, commandant

la Gendarmerie Maritime, répond aux

questions de MIFA.

MIFA : Mon Général, pouvez-vous présenter les missions

essentielles de la Gendarmerie Maritime ?

Gl Grimaux : « La gendarmerie maritime a entamé

une véritable mue depuis 20 ans en prenant

en compte les nouveaux enjeux maritimes de la

France. Auparavant attachée aux ports et arsenaux

militaires, la Gendarmerie Maritime exerce

toujours sa mission historique de défense sécurité

au profit de la Marine, mais elle se tourne désormais

vers le monde maritime pour répondre aux

enjeux majeurs de l’action de l’Etat en mer. A ce

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

044

titre, elle s’est vu confier des missions spécifiques

comme la sauvegarde maritime avec ses unités

navigantes et les brigades de surveillances du littoral,

la sûreté maritime et portuaire qui a vu récemment

la création de trois nouveaux pelotons

de sécurité portuaire et maritime. Elle assure également

d’autres missions liées à son ADN que sont

les missions de renseignement qu’il soit d’intérêt

maritime ou de sécurité intérieure et les missions

de police judiciaire.

Q. La double compétence des personnels de la

Gendarmerie Maritime est une richesse. Comment

se concrétise l’inclusion de ces compétences

au sein de la Marine Nationale ?

Dans le cadre de l’action de l’Etat en mer, la Gendarmerie

Maritime exerce ses missions de police

générale sous l’autorité des préfets maritimes

ou des délégués du gouvernement en outre-mer.

Dans l’exercice de ses missions, elle a vocation

à se positionner comme élément du continuum

entre la mer et la terre et entre les forces de la

défense (Marine nationale) et celles de la sécurité

intérieure (Gendarmerie) permettant d’agir tant

dans le domaine du renseignement que de l’intervention.

Enfin, elle est l’acteur clé de la judiciarisation

de l’action de la marine comme par exemple

les opérations de lutte contre la pêche illégale en

Guyane.

Q. La Gendarmerie Maritime vous paraît-elle suffisamment

connue de la Marine Nationale ?

La Gendarmerie Maritime est connue des marins

et j’en veux pour preuve, les multiples missions

que nous accomplissons aux côtés des autres

forces de la marine, comme celle de la défense

sécurité au profit d’ALFOST avec nos camarades

des fusiliers-marins. Pour autant, notre proximité

avec les marins mérite d’être renforcée pour

mieux les soutenir.

Q. Quels liens entretient la Gendarmerie Maritime

avec les autres forces armées françaises ?

De par son domaine d’action privilégié qu’est le

renseignement, la Gendarmerie Maritime entretient

des liens avec la DRM et la DRSD.

Q. Comment voyez-vous, et anticipez-vous, l’avenir

de la Gendarmerie Maritime ?

L’avenir de la Gendarmerie Maritime passe par un

nécessaire renouvellement de ses patrouilleurs :

dans un milieu qui attise de nombreuses convoitises

(multiplication de la pêche illégale dans

nos eaux territoriales), la Gendarmerie Maritime

se doit de disposer de patrouilleurs de nouvelle

génération pour être en mesure de préserver la

souveraineté nationale dans les eaux territoriales

françaises et d’assurer de manière continue les

missions de l’action de l’Etat en mer.

Il passe également par une nécessaire adaptation

aux évolutions du monde maritime. Auparavant

attachée aux ports et arsenaux militaires, la

Gendarmerie Maritime se tourne de plus en plus

vers le monde maritime pour répondre aux enjeux

majeurs que sont : l’action de l’Etat en mer, les

obligations de l’Union européenne en matière de

police des pêches et depuis 2006, la sûreté maritime

et portuaire.

Enfin, la Gendarmerie Maritime doit être en mesure

de renforcer le dispositif actuel de sûreté maritime

et portuaire afin de répondre à la menace

terroriste dans le milieu du transport maritime.

Marie-Hélène LEON


SARL-H2o

4 Questions pour mieux connaitre la SARL H2o

045

MIFA : Présentez-nous la société H2O

h2o : La sarl-H2O est une PME indépendante qui

fête cette année son 20éme anniversaire. Nous

sommes spécialisés dans la production d’eaux

potables, le traitement des eaux usées et des

déchets spéciaux, pour les collectivités, industriels

et militaires en France comme à l’étranger.

MIFA : Sur quels théâtres d’opérations extérieures

intervenez-vous ?

h2o : Nous sommes depuis 2004 au KOSOVO sur

l’endemble des camps et plus récemment au

TCHAD, au MALI, NIGER et en RCA.

MIFA : Précisez nous vos champs de compétences

dans le domaine militaire.

h2o : Nous pouvons intervenir partout dans le

monde, du début à la fin d’un projet par la réalisation

de schéma directeur, la construction d’unité de

production d’eaux potables, de traitement d’eaux

usées, la maintenance et l’exploitation de ces

unités.

Pour cela nous avons développé des procédés

adaptés (ultra filtration, osmose inverse, traitement

biologique, etc.) à l’ensemble des besoins

en eaux des militaires. Ce sont pour la plupart

des unités mobiles containerisées rapidement déployables

aux quatre coins du globe.

MIFA : Quels sont vos objectifs de développement ?

h2o : Nous souhaitons continuer de nous développer

sur ces différents théâtres ainsi que sur d’autres

théâtres d’opération dans le domaine de nos

compétences. Par ailleurs nous développons de

nouvelles unités mobiles containerisées adaptés à

l’ensemble des besoins militaires.

SARL H2O

107 bis avenue de Verdun

33500 LIBOURNE - FRANCE


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

046

SolProjet

Des projets d’envergure pour l’armée

SOLPROJET a répondu à des appels d’offre de

l’armée notamment concernant leurs projets

de construction, de réhabilitions, de voirie et de

soutènement (Forts Montrouge, Vanves, Rosny,

Vincennes,). Les bâtiments administratifs de l’arvotre

spécialiste géotechnique

Kamran MALEKI, Docteur-ingénieur issu de l’Ecole Nationale des

Ponts & Chaussées, a fondé son entreprise en 2009 à Verrières-le-

Buisson (91). Bureau d’études technique, spécialisé en génie civil

branche géotechnique. SOLPROJET travaille en Ile-de-France et dans

toute la moitié nord du pays avec son équipe de 12 personnes et sa

filiale SOLAXIAL qui réalise sur place les investigations géotechniques.

Ce bureau d’étude contribue à la réalisation des projets variés pour

les Maitres d’Ouvrage Publics et Privés de type infrastructure (SNCF,

pylônes de communication, bâtiments militaires, conseils généraux

et municipalités), bâtiments importants, résidences, complexes

sportifs, en passant par les projets de construction pour les

particuliers et réhabilitation/restructuration. SOLPROJET s’occupe

de tout type d’étude du sol simple à complexe, de Maîtrise d’œuvre

en géotechnique jusqu’au diagnostic environnemental des sols et des

nappes et de pollution.

Des prestations complémentaires

L’entreprise de Kamran MALEKI vous propose à

la fois la meilleure solution d’adaptation au sol de

vos projets neufs grâce à des investigations sur

place efficaces et optimisées et à une analyse géotechnique

appliquée, d’établir les diagnostics lors

de sinistres, de fournir la solution de réparation

et de prendre en charge la maîtrise d’œuvre géotechniques

pour vos projets tant la construction

que la réhabilitation. Grace à son savoir-faire, elle

prendre en charge les diagnostics de pathologie

et les diagnostics environnementaux afin de gérer

ensuite la dépollution de vos sites.

En ce qui concerne les zones militaires, SOLPRO-

JET étudie par exemple le diagnostic de la pollution

pyrotechnique et l’impact environnemental

des anciens bombardements pour veiller à la sécurité

de tous et protéger le terrain ciblé.


047

mée neufs ou anciens qui demandent soit une

extension, soit une réhabilitation, soit un suivi

d’exécution des fondations.

En ce moment, l’entreprise gère notamment le

confortement des carrières souterraines de ces

forts. Elle crée également des bâtiments résidentiels

pour celui de Montrouge.

Les étapes du diagnostic environnemental

- étude de l’historique du site à tester,

- prélèvements pour analyses en laboratoire en

vue de la détection de substances chimiques,

- évaluation des risques pour l’environnement et

la santé par rapport à l’usage futur,

- analyse et proposition de solutions pour rendre

l’exploitation du terrain possible.

www.solprojet-geotechnique.fr

Etude de sols

Conseil et Maîtrise d’Oeuvre en Géotechnique

Ingénierie Sol-Structure

Diagnostic environnemental

Bureau d’Etude spécialisé en :

• Etude de sols (Projets Immobiliers, Bâtiments complexes, Ouvrages d’art, routes,…),

• Investigations géotechniques in-situ,

• Expertise des bâtiments et ouvrages sinistrés,

• Maîtrise d’oeuvre en confortement des bâtiments sinistrés,

• Recherche des carrières souterraines ou à ciel ouvert,

• Maitrise d’oeuvre de confortement des carrières souterraines,

• Conseil et Maitrise d’oeuvre de la réalisation des Infrastructures (sites urbains),

• Hydrogéologie,

• Diagnostic et Audit environnemental des sites pollués,

• Recherche de pollutions,

• Etude d’impact et conseil de gestion des sites pollués,

• Solutions innovantes.

35, rue des Petits Ruisseaux - 91370 VERRIERES LE BUISSON

Tel. 01.60.49.01.01 - 06.42.07.46.77 • Fax. 01.60.49.02.02 • E-mail : solprojet@orange.fr


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

048

Geodis

acteur mondial de la logistique

À travers ses cinq Métiers, pierre angulaire de son expertise, GEODIS

optimise chaque étape de la supply chain de ses clients. Grâce à ce savoirfaire,

le Groupe est en mesure d’offrir des solutions personnalisées et

différenciantes, telles que le transport intercontinental air, mer ou rail,

le dédouanement, le transport routier, la gestion de l’entreposage et des

prestations associées comme le reconditionnement, le contrôle qualité, la

livraison en juste-à-temps en bord de chaîne pour le secteur automobile ou

la distribution express du dernier kilomètre.

Grâce au Général Bertrand-Louis Pflimlin, Directeur des Marchés Publics

du groupe et Conseiller Défense, nous avons pu dresser un portrait de cette

entreprise hors norme.

Un expert international

Le groupe GEODIS emploie 41 000 collaborateurs

et opére dans 120 pays. Avec un chiffre

d’affaires de 8,2 milliards d’euros, GEODIS

est présent sur tous les continents. GEODIS

gère l’entreposage et le transport, pour de

nombreux clients, que ce soient les armées,

françaises ou étrangères, les organisations

gouvernementales (ONU, UE, OTAN) ou les

entreprises, petites et grandes, travaillant au

profit des secteurs Défense, sécurité, aéronautique

ou aérospatiale.

Valeurs ajoutées

Geodis a une parfaite connaissance des armées.

Habitué aux transports sensibles, GEO-

DIS possède toutes les habilitations pour entrer

dans les enceintes militaires.

Le groupe met aussi en place des systèmes de

sécurisation, de suivi des transports sensibles

à travers des systèmes de tracking.

5 métiers sur 5 continents

Le groupe possède 5 grandes activités : Supply

Chain Optimization, Freight Forwarding, Logistique

Contractuelle, Distribution & Express

et Road Transport.

Avec l’ensemble de ces métiers, GEODIS offre

aujourd’hui une capacité de transport de munitions,

de produits sensibles et d’explosifs

pour le monde entier.


GEODIS est aussi spécialiste du transport de

blindés, de véhicules, de conteneurs et de

masses indivisibles comme des hélicoptères,

des antennes, des radars, des pièces de fusées,

des satellites, et est spécialisée dans la

gestion et l’installation de matériels informatiques

dans les enceintes militaires.

Supply Chain Optimization

En tant que prestataire mondial, les clients de

GEODIS bénéficient de ses compétences particulièrement

efficaces pour concevoir et gérer

différents modèles de gestion de la supply

chain.

Freight Forwarding

Le métier Freight Forwarding est articulé autour

d’un réseau mondial de 60 pays. Il propose

des solutions de transport multimodal

(maritime, aérien, routier et ferroviaire) avec

des services à forte valeur ajoutée dont IRIS,

son système de réservation et de tracking en

ligne qu’il est possible d’intégrer complètement

aux systèmes informatiques des clients.

Logistique Contractuelle

Avec plus de 300 sites et 6 500 000 m² d’entrepôts

à travers le monde, GEODIS est l’un

des leaders des prestataires logistiques. De la

gestion des entrepôts et des centres de distribution

aux livraisons sur les lignes de production

industrielle, le Groupe propose une large

gamme de services enrichie de solutions innovantes.

Distribution & Express

Présent dans toute l’Europe, GEODIS est le

quatrième opérateur de solutions de distribution

et d’express, et le numéro 1 en France,

pour des livraisons en 24 à 48 heures sur tout

le continent. Spécialisé dans la livraison du

dernier kilomètre, il apporte à ses clients des

solutions adaptées à leurs expéditions et à

leurs propres clients, destinataires finaux.

Road Transport

GEODIS est le leader du transport routier en

Europe pour les lots complets et semi-complets.

Dans ce secteur, le métier Road Transport

offre une gamme complète de solutions

spécialisées pour les produits chimiques,

industriels, automobiles ainsi que pour la

grande distribution.

www.geodis.com

049


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

050

Survey Copter

The French excellence of drones

Airbus and its tactical UAV division Survey Copter are working in

close cooperation to develop new solutions that meet the most

demanding operational requirements. The cooperation will take

advantage of synergies between different specialist fields at Airbus,

allowing Survey Copter to leverage the areas of expertise of both

companies. Survey Copter, a leading French UAV manufacturer,

was created in 1996 and has been part of Airbus since 2011.

The company, which is based in Pierrelatte, France,

and employs 40 people, has made significant investment

in research and development in recent

years. Its focus is on new payloads to reinforce the

capabilities of its Aliaca, DVF 2000 ER and Tracker

120 UAVs – fixed-wing systems weighing 8–22 kg,

featuring thermal or electric propulsion and with

two to eight hours of endurance capability.

Survey Copter has developed an all-new optronics

payload which is being integrated this year. This

new optronics pod, the GX5, has been designed to

be interoperable with all the UAVs produced by the

company. The GX5 features an electro-optical/infrared

sensor and x30 zoom.

Survey Copter UAVs are designed for intelligence,

surveillance and inspection missions. Survey Copter

has expertise in associated developments such

as ground stations, datalink, encryption, remote

video terminals (RVT), EO/IR turrets and next-generation

optronics. The company also offers a

comprehensive range of product support and

spare parts services, along with customer support

tailored to specific requirements.

The company has a solid track record, having

sold more than 300 UAVs, with 10,000 flight hours

completed. The Tracker Drac (Drone de Reconnaissance

Au Contact) UAV is in service with the

French Army and the armed forces of a number of

other countries, giving Survey Copter unique operational

feedback and in-service experience based

on deployments to a variety of theatres around the

globe for over a decade.

Maritime, coastal and border surveillance are an

integral part of the UAV mission spectrum. Accordingly,

Survey Copter is increasing its efforts relating

to maritime activities and applications for its

UAVs that can be catapult-launched, controlled by

an onboard autopilot which relieves the operator of

flight control activities, and recovered on the ship

using a net recovery system.

To develop this technology, Survey Copter focused

simultaneously on range, landing and recovery; insertion

in the ship’s electromagnetic field; and resistance

to the saline environment. Thus the Aliaca

fixed-wing system can stay in the air for three

hours and has a range of 50 km around the ship

with a payload greater than 1 kg.

Furthermore, since 2010, the company has been

focusing on the civil market, carrying out several

types of long-range trials, such as the inspection

of power lines, railways and oil and gas pipelines,

as well as surveillance of inaccessible sites. In order

to demonstrate the operational capabilities of

its products and their integration within the regulatory

environment with respect to the competent

authorities, Survey Copter pays particular attention

to certification issues. The company therefore

cooperates closely with the regulatory bodies

and is actively involved with the French Civil Drone

Council.



M.I.F.A. - Euromaritime 2020

052

Greetings to the armies

Orléans-Bricy Air Base 123 (Loiret)

The military profession is unlike any other.

From training to operations, from the national

territory to field theatres, on land, in the air, on

the seas and in the depths of the oceans, the

missions that you prepare, carry out and that

justify the raison d’être of armies are tremendously

demanding.

Combatants do not choose their mission. The

Nation decides while demanding discipline,

availability, loyalty and neutrality in all circumstances.

And it also asks for a spirit of sacrifice,

this form of self-sacrifice that is inseparably

bound with the possibility of giving one’s own

life.

In 2019, twenty-six of your comrades died in

operations or training, as they accomplished

their combat missions.

Tonight, I bow down with infinite respect and

immense gratitude for these consented sacrifices.

Standing before you, I think with particular

emotion of Commander Baptiste CHIRIÉ and

Captain Audrey MICHELON. One year ago, on

January 9, 2019, these two pilots – two air force

officers – disappeared during a training mission

aboard their MIRAGE 2000D. This painful

and brutal death reminded everyone of the danger

inherent to the military profession. Training

in peacetime in operational conditions, at the

risk of one’s life, to be ready in wartime, is part

of the commitment that every soldier makes.

This same pledge was taken by Master Corporal

BONNIOT, an elite member of the Groupement

militaire de haute montagne, who also died

while training.

I think of your comrades who have fallen in the

service of the nation as they accomplished their

mission. They fought for our defence, for the

defence of our fellow citizens in operations on

metropolitan soil or in the Guyanese forest.

Here, I would also like to pay tribute to the memory

of those who gave their lives in external

theatres, far away from their fellow citizens.


I think of Marc LEYCURAS and Ronan POIN-

TEAU, who were lethally injured by the enemy,

or Alain BERTONCELLO and Cédric DE PIERRE-

PONT, who saved the lives of our compatriots

held hostage at the cost of their own lives. By

fighting alongside the peoples of the Sahel,

they died for France, its freedom and its values.

Respecting the pledge they took to the very end.

I am also thinking of your thirteen comrades

who were called to support their brothers in

arms engaged on the ground in uncompromising

hostilities in the Malian Liptako. They died

for their comrades, for you, for us. Their bravery,

their devotion, right until the ultimate gift of

their lives, compels us. Their memory is engraved

in the stone of the Monument to the Fallen

that I inaugurated on November 11th, which

was erected as a testimony of the Nation’s gratitude

for the soldiers who fell for France.

Although the death of a soldier in combat grieves

the Nation, it does not weaken it, never.

On the contrary, it strengthens it, brings it together,

justifies its existence. And it forces the

remaining brothers in arms to be worthy of it

and, they too, to be worthy of the Nation.

You, who are gathered here tonight, are the

living image of that dignity and through you I

want to pay tribute to all the armies.

This afternoon, during the presentations, I witnessed

– as always – a very high level of professionalism.

Above all, I observed passion, enthusiasm

and a sense of commitment. You give

your youth and your energy, you give your life to

France. And the French people know this and

are infinitely grateful to you for it. So, on their

behalf, as this new year begins, I should like to

thank you once again. I thank you for «Facing

up to it», as Captain GUYNEMER’s beautifully

said in a creed that is today used by the entire

Air Force, which is hosting us today on the impressive

Orléans-Bricy air base. I would like

to thank your leaders to whom I would like to

express – once again – my full confidence this

evening.

I specifically think of your comrades who, in order

to defend us, were unable to be with their

loved ones at Christmas and for the new year,

and of those who are currently engaged in operations

around the world and on our national

territory.

I realise the importance of the presence of your

families by your side is in the course of your military

life. Because being a soldier is more than

a profession, it is a status, almost a way of life,

that your families share and that is imposed

on them. And I am grateful to your families for

altruistically sharing the worry and discomfort

linked to the military condition, which is only increased

by the unpredictability of missions and

the responsiveness of our commitments.

My thoughts go out to the families affected by

the death of one of their own. No one is ever

prepared for the sudden mourning of a loved

one, for a life cut short in the prime of youth,

for a destiny broken too soon. No one is ever

prepared for such an abrupt absence.

And yet, each time I meet these families – your

families – on behalf of all French people, at the

Invalides, on November 11 or on Bastille Day,

we share painful and grave moments albeit

marked by deep dignity and immense courage.

For these families share the sense of service to

the Nation as much as their loved ones. They

know that the death of a soldier is never in vain.

They know that their sacrifice is part of the

constituent acts of our Nation.

I also salute our wounded, some of whom were

intent on being here with us tonight. They fled

death, but their bodies and minds remain forever

scarred by enemy fire, bearing the scars of

their dedicated personal commitment. Beneath

the visible bruising, many underground tears

run deep.

We owe infinite gratitude to all our wounded,

because their stigmas are the result of our

country’s willingness to fight for peace, for our

freedom.

I wish them a prompt recovery on behalf of all

French people, I wish them to rebuild themselves

physically and morally. Treating, accompanying

and reintegrating the wounded is one

of the most crucial and unconditional priorities

of our armed forces, and I know just how much

the minister – assisted by the secretary of state

and the chiefs of staff – take this particular mission

to heart. Indeed, it cannot be otherwise.

Because our armies are at war and it is an operational

necessity. Because there is no better

example of national solidarity. I thank the armies

for fulling their missions wholeheartedly

and generously.

In its diversity, the fighting world also embodies

this national solidarity, because the gift

of oneself to the Nation is the highest form of

solidarity with one’s country, with one’s fellow

citizens. Solidarity of fighters with their compatriots,

solidarity of the French with combatants,

053

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

054

solidarity between brothers in arms, solidarity

between generations, from Algeria to foreign

operations, from 1963 to 2020.

Here, I would like to pay special tribute to the

veterans who have left active service and are

no longer in the military. Some of them are not

that old and pursue a civilian professional life, a

second career. Others have reached retirement

age. I meet them every time on the occasion of

the many patriotic ceremonies that pace the

year. A few weeks ago, on Armistice Day, I had

the pleasure of welcoming them at the Elysée

Palace.

I would like to use this opportunity to express

my esteem and the nation’s gratitude for their

service of all these veterans to our motherland.

These men and women have all told me that

the armed forces gave them a lot. The military

profession enriches a lifetime and encourages

them to testify and pass on their values and

experience to younger generations, tirelessly,

again and again. At some point, you will stop

being a soldier. But you never stop being engaged.

As a volunteer, as a citizen, by continuing

to uphold the values of defence in civilian, political

and community life. Their role is essential

and is one of the cornerstones of our Nation.

This evening, I salute their representatives and

tell them once again that we need their commitment,

especially for our youth, so that this

indispensable link, this osmosis between the

Nation and its army, which instils in each and

every one of us a sense of our fundamental values,

may live on. I know how much you are attached

to this role, Madam Secretary of State.

I am absolutely committed to the example,

transmission, and commitment of the fighting

world – both active and reserve – to our young

people. The universal national service that will

be stepped up this year after the successful

prefiguration of last June will be done with all

of you and with the support of the French people

who believe in their armies and admire and rely

on their soldiers.

As soon as I was elected, I made defence a priority

on the strength of this support from our Nation.

As you know, I embarked on an unprecedented

budgetary trajectory that I incorporated in the

2019-2025 military programming act.

I made this commitment because it is my responsibility

as Head of State and Head of the Armed

Forces. I believe it is necessary to meet the


strategic and military challenges facing us in a

world that is becoming increasingly dangerous

and unstable each day. Yes, the threat is rising,

and the beginning of this year – if we needed

reminding – shows this once again. This is not

pessimistic rhetoric or ill-considered words on

my part, it is merely a lucid observation that is

constantly being confirmed. We need to adapt

and strengthen ourselves. The Nation’s security

and its future are at stake. That is why I will

remain resolved in my commitment, as I have

been since the beginning. And I know that I can

count on the commitment of the Minister, but

also on the commitment of the President and

the Chairpersons of the relevant committees in

the National Assembly and the Senate and on

the support of all the elected representatives

concerned. The budgetary resources planned

for 2018 and 2019 have been allocated and the

objective is – and will remain – to increase the

defence effort by 2% of the gross domestic product

by 2025.

When I travel to your military units, when I

come to meet you, I am always satisfied that the

important effort made by the Nation prove productive

and virtuous. Because thanks to these

investments, thanks to the efforts made every

day to honour this trust, by reorganizing yourselves,

through innovation and cooperation, we

are ready to face up to the next operations.

I would like to thank you, Madam Minister, for

your action at the head of the Ministry. I salute

the profound transformation you undertook

with the valuable assistance of the Secretary

of State. You are devoting yourself to your mission

with talent and passion, and the results are

there. I want to thank you, General, for your ongoing

commitment as Chief of the Defence Staff

and for the commitment of the men and women

you command, who make us proud and to whom

we owe so much.

We know the challenges that lie ahead. I also

know the challenges we have taken up…

2019 was a busy year, both in terms of operations

and in terms of modernizing our military

tool. And we shall pursue the same ambitions

on each of these points in 2020.

In the Near and Middle East, despite the changes

in the region, our forces engaged in Operation

Chammal continue their operations against

ISIS. Although the ISIS territorial caliphate no

longer exists, its threat still hangs over us in

another, more insidious, hidden form. Today, on

this air base, I have a special thought for the

airmen deployed on the deployable H5 air base.

Yesterday, I was with the King of Jordan, who

once again thanked France for her presence.

All those who know the region and who lucidly

look at the terrorist threat know how crucial

the role of the international coalition against

ISIS is, and how France has stayed steadfastly

and consistently over the past few months and

weeks, with enduring determination and courage.

It is through our commitment and our

presence within this coalition that we remain

credible vis-à-vis so many countries in the region.

Political and diplomatic speeches are

meaningless if they are not followed up. In that

region, those who fight and those who face the

threat of terrorism know exactly who is on the

ground and who stays there, without moving.

The last few weeks have demonstrated this. Sometimes,

there is a long way between rhetoric

and reality. We stayed put.

In the Arabian Peninsula and the Persian Gulf,

where tensions are rising, we deployed in record

time the Jaguar Task Force, which is helping to

reassure the Saudi kingdom. And through the

initiatives taken with our European partners,

we strengthen maritime security in a region

that remains so strategic for us. It is with great

pride that I can tell you that, on our initiative,

we were able to convince many of our European

partners that this mission was essential. We

have a vital strategic autonomy to understand,

to know for ourselves and to be able to intervene

as required. I could not make any good or

fair decision were this capacity not maintained.

Such operations maintain this capacity. And

here, I also want to mention the naval operations

that our Navy carries out all around the

world, from the Syrian Canal to the Arabian

Gulf, from the Gulf of Guinea to the North Atlantic.

There again, we initiated many of these

missions. At the end of last year, we were able

to see – for example in the Gulf of Guinea – just

how decisive the French presence remains.

Sometimes it is the last on the ground, but is

always the most appreciated.

In keeping with these operations, the naval

aviation group will support Operation Chammal

from January to April 2020 before deploying in

the Atlantic and the North Sea. Once again, our

aircraft carrier will be at the heart of combined

operations by several European countries: Germany,

Belgium, the Netherlands, Spain, Portugal

and Greece will participate in escorting

the Charles de Gaulle aircraft carrier during its

mission. Like our Lynx deployment in the Baltic

055

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

056

States, this European force will strengthen the

transatlantic link and NATO. This is yet another

proof that European defence and NATO are the

two pillars of the same edifice: Europe’s collective

security. And each deployment, each of

these operations demonstrates this.

In Lebanon, our forces engaged in UNIFIL

contribute to the stability of a country that is

dear to us. As it prepares to celebrate its 100

years’ existence, Lebanon’s political difficulties

are aggravating a situation that already proves

precarious from an economic and security

perspective. Here again, the presence of our

armies is indispensable.

Operations are ongoing in the Sahel. At the end

of last year, I made a point of going to meet your

comrades of the French Forces in Côte d’Ivoire

and the forward operating base in Niamey.

France and its allies fight side-by-side with

the armies of the Sahelian countries, at their

request and on their behalf. If, in 2013, France

was alone in saving Mali, today Europe fights to

bring back stability to a region that cannot be

allowed to fall into chaos and become the rear

base for another extremism on the southern

borders of our continent.

On the path to autonomy and stability, it is indeed

up to the international community and regional

actors, and not France alone, to support

our Sahelian partners on a long-term basis.

Thus, we supported Burkina Faso, Chad, Mali,

Mauritania, Niger and Mali when we created

the G5 Sahel as soon as 2014, providing it with

a joint force in July 2017. This is also why we

launched the Sahel Partnership Action Plan

with Germany. This was the will expressed by

the member states of the Economic Community

of West African States last September in Ouagadougou.

Yes, Africa, Europe and the United Nations

are mobilising for the Sahel.

I can hear your doubts and concerns on this

region of the world. 2019 proved a very painful

year and all of us, Sahelians and French alike,

paid a heavy price in the fight against jihadist

terrorism. And I want to have a thought, of

course, for our soldiers, whom I mentioned just

now, and for their Sahelian brothers-in-arms -

who fell in Niger again, just a few days ago. But

these sacrifices will not be in vain.

And I think that I can confidently say that the

in-depth, new decisions taken a few days ago

in Pau following the tribute paid to your brothers

in arms of the 5th RHC will enable us to

move forward. Yes, in Pau, the Member States

of the Sahel reaffirmed their political will to be


defended, protected and to cooperate with our

armies. In Pau, we built and decided on a new,

profound international coalition for the Sahel,

resting on four pillars.

The first pillar is the fight against terrorism.

Operation Barkhane will be fully engaged

with the forces of the G5 Sahel, with some of

our European allies who will join the Takouba

task force and with all the international foreign

forces that will join us. Once we have finally

decided on a joint command, we will be more

effective. But we have already defined the main

enemy and the area and are focusing on the

three borders. By prioritising the fight against

the Islamic State in the Greater Sahara and by

concentrating all the means combined there

against this group and the few others that either

help it or cooperate with it. I know that the results

will ensue. I decided to add 220 soldiers to

our existing force. We will put all the means at

our disposal and be assured that we shall win.

The second pillar consists of supporting the

expansion of the Sahelian armies and here,

Barkhane once again plays a key role. The

EUTM and EUCAP missions, the role of MINUS-

MA and all other international cooperation operations

will enable us to go further and to become

stronger in terms of equipment, training

and support, which are all so essential to gain

access to areas that have been taken over and

consolidated.

The third pillar will be the return of the State

and political action that must be undertaken by

our Sahelian partners. A military effort cannot

be sustainable or effective if it is not supported

by indispensable political work, which is not

our responsibility but that of our friends in the

Sahel. In Mali and Burkina Faso in particular,

much remains to be done to re-conquer certain

regions, including Kidal, where the State must

return. And in these territories, it is the administration,

justice, and sometimes the schools

that must be reinstated.

Finally, the fourth pillar of this international

coalition for the Sahel is the development of the

Alliance for the Sahel, launched in the summer

of 2017. We already know that its projects are

being implemented by an organisation that is

today extremely coordinated and methodical

between our armies, the French Development

Agency, all the international donors and local

non-governmental organisations. The course

has been set.

One year from now, Barkhane will have become

an international military coalition – which it is

already to some extent through the contributions

of our European and American partners.

But for the time being, we will concentrate on

our search for victories and results.

Once again this year, the French armed forces

057

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M.I.F.A. - Euromaritime 2020

058

– and it is all to your credit – have been the

standard bearers’ of the commitments made by

France to assume its international responsibilities.

Thanks to you, it is also on our own soil and

in our approaches that security has been guaranteed

on land, at sea and in the air, as we

saw earlier. Your commitment to the defence

of the French people and to peace and security

has been unyielding both in France and in our

overseas territories.

Earlier, I saw the modernization process under

way in the air force. And I thank you, General,

for the presentations that were made to me,

and which once again enabled me to appreciate

the very high quality and professionalism of the

men and women serving in the Air Force.

This year, two A400M ATLASs will land here at

Air Force Base 123 - bringing the fleet to seventeen

- a second KC130J tanker and, at Istres

Air Force Base, a third A330 PHENIX MRTT. After

the first firing of armed Unmanned combat

aerial vehicles in the Sahel that established the

importance of a capability that we appreciated

a few weeks ago in Niamey, an additional REA-

PER system will strengthen our combat force.

The creation of the Space Command last September

and its increasing power in Toulouse

clearly displays a change of ambition and, with

the renewal of the space component, serve to

remind everyone that France is preparing for

tomorrow. We were able to appreciate that

power earlier on today.

The launch of the SNA Suffren – the first of the

six BARRACUDAs – marks the revitalization of

our submarine component, which will continue

in 2020 in its strategic component through the

launch of the 3rd generation nuclear-powered

ballistic missile submarine program. The surveillance

of our economic zones was considerably

reinforced with the delivery of a third light

patrol vessel, a B2M and an order for six new

overseas patrol vessels that will be delivered

from 2023.

For the Land Forces, this pivotal 2019-2020

period sees the delivery of the first armoured

vehicles of the SCORPION era. In 2019, 92 GRIF-

FONS were already delivered as planned and

the Army will receive the next 128 as of 2020,

as well as the first four JAGUAR armoured

vehicles, 12,000 HK-416 assault rifles and seven

CAÏMAN helicopters.

I know what these figures mean in terms of effort

and mobilization, and I would like to thank

you, Mr Delegate General, for the work you

have done to modernize your delegation and

for the relentless dialogue with our manufacturers.

Thank you for the sometimes strict and

extended deadlines and for the in-depth improvement

of our own organization. Situations so-


metimes proved difficult and critical on a number

of subjects. But I can confidently affirm that

we are getting things right for each of these

points. I also know about the extensive work

carried out on the MCO, which I witnessed only

two days ago in Pau. And, through that, I know

how much Madam the Minister and you, General,

are attached to this work. And so am I. We

are improving the availability of our equipment

by reviewing our organisations, by knowing how

to outsource where necessary, by reorganising

our own chains to make better use of our equipment,

and this enables us to do even more in

operations and in all areas.

But the modernisation of our armed forces is

not limited to the rejuvenation of equipment. As

I said when I took office, I want to see a revival

of the military condition. In the past, this condition

had deeply deteriorated. I strongly believe

that the military condition contributes to the

operational effectiveness of the armed forces.

The plan to improve the living conditions and

support to the families implemented since

2018 and the «Accommodation» programme

launched in 2019 illustrates the change in ambition

that I hoped for and that I intend to implement

as closely as possible to the concerns

of the field, that is – as you have probably often

heard me say – “on a human scale».

Yes, this military programming law must not

simply allow us to have the best equipment in

the world for our operations - which is legitimate

and which is our share of sovereignty, autonomy

and what I owe you - but also to have a

daily life - what we owe you - to be able to enjoy

a family life with the constraints of the military

condition, but where concerns and difficulties

are better taken into account, and where accommodation

is improved.

This is essential because, once again, it is part

of the pact with the Nation.

But also because, put very simply, it is a condition

of attractiveness and loyalty for our armies:

the military condition is also what affects

career paths, professional environment, recruitment

and loyalty.

To meet the many challenges that lie ahead of

us, we need committed, passionate men and

women who are ready to serve their country,

who thrive in the military profession and in the

very specific way of life that is intrinsically linked

to it.

The attractiveness of the military profession is

paramount. In today’s context, one of the major

challenges consists in encouraging vocations

to serve France and making young Frenchmen

and women want to join your ranks, every year.

I think that tonight, I can say in front of you: our

armies are remarkably attractive. Our youth

is becoming increasingly committed and I am

convinced that the Service National Universel

will create even more vocations tomorrow.

We discussed a hugely important challenge once

again this afternoon: loyalty. And the plans that

I mentioned, whether in terms of families or accommodation,

are a crucial component of this

loyalty because, very often, people leave military

engagement to launch on a civilian career

because their families want to move less and

because there are more and more constraints.

Obviously, we must respond to these legitimate

aspirations by keeping the specificities of the

military condition, but also by learning how to

listen and support. Loyalty is a challenge to

which we will continue to be committed because

it is a determining factor.

And you that I constantly consider the huge demands

of your profession to create a universal

pension system.

I believe that I spoke clearly last December

in Côte d’Ivoire. I know that the Minister, who

was determined and courageous in defending

the few words I spoke and the specifics I mentioned,

has, since Monday, referred the bill to

the Supreme Council of the Military Services.

The latter has given its opinion and I will take

the utmost account of it.

I am aware that this subject is very sensitive.

I also understand that military pensions are

an essential guarantee of the contract that the

State and the Nation enter into with those who

agree to serve them in the military profession.

They make up the Nation’s solidarity counterpart

for your exorbitant commitment to defend

059

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


060

it. Military pensions are also a guarantee of the

model army that France needs to guarantee its

defence and its missions across the world: a

young, responsive army, available without recompense,

which does not count its hours but

serves at all times and in all places, an army of

employment, engaged in operations, with a direct

chain of command that goes from the head

of the armies to the field, as we know it today.

So, I repeat, the commitments I made before

you a year ago to take into account the specific

military characteristics and the army model

have been and will be kept. I will see to it personally.

Ladies and gentlemen, this afternoon I once

again discovered new facets of your expertise,

of the many skills and professions that the Air

Force uses to enforce its missions of protection,

intervention and deterrence. I have seen and

appreciated the revolutionary technologies and

equipment that shape your daily lives.

But more than that, once again, I have cherished

your mindset. A spirit that is common to

all the soldiers in our armies, and that consists

of commitment, passion, enthusiasm, courage

and determination to serve your country and

your fellow citizens. This is, and will remain,

the greatest strength of our military.

So, tonight, before the elected representatives

and parliamentarians, I have come to express

the Nation’s gratitude to its armies to each and

every single one of you.

And these are my wishes for this New Year: on

behalf of all French people, who respect and

esteem you, who admire you, and – I dare say –

who love you, I wish you the very best for 2020,

in your missions for the success of our Nation’s

armed forces, and in your personal and family

lives.

Thank you for what you do and for who you are.

Thank you for flying the French flag and spirit

so high.

I am proud. Thank you for making me proud.

So tonight I have come to convey to you all the

wishes of the nation for this coming year. All

the best.

We carry on together. Thank you to each and

every one of you.

Long live the Republic and long live France!


061


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

062

Supavia

l’expert des produits chimiques aéronautiques

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propose un service intégré dans le domaine des produits chimiques

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et hélicoptères, civils et militaires.

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M.I.F.A. - Euromaritime 2020

064

Shom

300 years at sea!

This year, the national hydrographic service Shom (Naval Hydrographic

and Oceanographic Service) celebrates a remarkable anniversary.

For three centuries, French hydrographers have criss-crossed the

seas, combining discovery, science and strategy. On the program:

exhibitions, animations, and conferences...

Very early on, France was the first State to set up

a national hydrographic service, which stemmed

from the country’s understanding of the oceans.

This national cry of pride has continuously resounded

for three hundred years, marking the pioneering

and scholarly spirit of the French Navy.

A little history…

On 19 November 1720, the Depot of Naval Charts

and Plans, ancestor of the Shom, was born. In

France, the first nautical documents date back

to the late 15th century, when Colbert launches

French coastal cartography operations that he entrusts

to the engineers of the Navy. The collection

and production of documents soon grows and, in


1760, the Depot boasts thousands of maps and

memoirs of various origin and quality.

In 1773, a decree of the King’s Council imposed a

framework and control for the hydrographic production

by the State, officially giving its responsibility

to the Dépôt des cartes. This decision remains

at the root of Shom’s current missions.

The main architect of the development and birth of

modern hydrography was Charles-François Beautemps-Beaupré.

During the Entrecasteaux expedition

in search of La Pérouse (1791-1793), he began

to develop the principles of a new rigorous cartography

process that would earn him his reputation

as the «father of modern hydrography».

Finally, the Revolution and the Empire both marked

a principal technical turning point when pivotal

progresses were made in terms of the organisation

of the bathymetry (depth and relief of the

seabed) measurement methods, work and location.

On 6 June 1814, a royal order engendered

the Navy’s Corps of Hydrographic Engineers and

this first generation of specialized engineers was

trained by Beautemps-Beaupré, who retired in

1844. The Depot of Charts becomes known as the

General Depot of the Navy. The 19th century flourishes

with innovations. In 1847, the collection of

original maps in service covers the entire French

coast. In 1886 the Dépôt général de la Marine becomes

the Service hydrographique de la marine,

then, in 1923, it changes its name to the Service

central hydrographique. It is now crucial to organise

international cooperation. In 1921, French

hydrographic engineer Renaud actively supported

the creation of the International Hydrographic Bureau,

which becomes the permanent secretariat of

the International Hydrographic Organization set up

as an intergovernmental organization in 1967.

In the 20th century, hydrography underwent indepth

technical changes. Ultrasonic sounders replaced

lead probes while radiolocation gradually

supplanted visual positioning. This is the end of

engraved plates and the fifties decade begins with

map produced in offset printing. By 1970, all cartography

is colour-printed.

One year later, in 1971, the department was renamed

the Hydrographic and Oceanographic Service

of the Navy and moved to Brest, where it was given

new responsibilities for physical oceanography.

A wide range of activities

As a public establishment placed under the supervision

of the Ministry of the Armed Forces, the

mission of Shom consists in describing and forecasting

oceans from open sea to coast.

The exercise of its tasks translates into three key

activities:

- national hydrography, to fulfil the needs of surface

navigation in nautical documentation, in the waters

under French jurisdiction and in areas placed under

the cartographic responsibility of France;

065

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

066

- defence support, characterised by products and

services offering an operational support to the

forces and hydro-oceanographic expertise offered

to the Directorate General of Armaments;

- support to the public policies on the sea and the

coast, whereby Shom puts its heritage data and

expertise into use by making them available to the

public authorities and, more generally, to all the

players of the sea and the coast.

The Shom collects, processes, archives and disseminates

reference maritime and coastal geographic

information, to support public authorities and

sea users alike. Its knowledge and expertise cover

the area of bathymetry, sedimentology, cartography,

coastal hydrodynamics, oceanography, ocean

modelling and the engineering of acquisition systems

at sea.

As technology advances, working methods change,

and integrate multibeam echo sounders, satellite

positioning, spatial imaging, airborne laser, UAVs,

digital cartography, etc.

The activities to support the Armed Forces mainly

concern underwater navigation, underwater

acoustics, mine warfare and amphibious operations.

Within the scope of its activities supporting public

policies on the sea and the coast, Shom develops

and extends its activities to meet the needs of the

new users in the area of marine submersion risk

prevention, maritime spatial planning, support for

coastal development and the elaboration of marine

energies.

Split up into two sections: «Professionals» and

«Sports and Leisure», the organisation’s broadcasting

space – diffusion.shom.fr – offers a wide

range of products and services to the users.

The data.shom.fr portal offers an access to geographical

information of public interest including:

Shom reference data (bathymetry, cartography,

maritime limits, wrecks, nature of the sea

floor, etc.), oceanographic forecasts produced in

partnership with Météo-France and the Copernicus

Marine Service, as well as coastal observations.

In addition to the visualization service, the

portal also provides access to data through flows

such as those recommended by European directive

INSPIRE.

As project manager of the national portal for maritime

boundaries intended for all sea users – limitesmaritimes.gouv.fr

– the Shom also gives its

expert support to maritime delimitations.

An eventful year

Throughout 2020, Shom will celebrate its

anniversary through a wide array of exhibitions,

conferences and animations. Let us cite an

exhibition at the Géoroom, Saint-Mandé (94)

from 12 February to 12 June 2020; an exhibition

at the Ateliers des Capucins, Brest (29) from

21 May to 11 October 2020; an exhibition at the

Service historique de la Défense, Château de

Vincennes (94) from 19 September 2020 to 30

January 2021. Keep up with all these events on

the organisation’s site: https://www.shom.fr.

Shom in numbers

- 10.8 million km² of French maritime space

- 540 staff

- Locations in Brest, Toulouse, Saint-Mandé,

Noumea and Papeete

- 58 M€ annual budget

- 4 specialised vessels provided by the French

Navy and an oceanographic vessel shared with

Ifremer

- 870 paper maps and 750 Electronic Navigational

Charts (ENCs)

Marie-Hélène LEON


067

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

068

Medsquare

la communication en imagerie médicale

Fondée en 2006 à Paris par Dominique Gabriel, physicien et ingénieur

biomédical, la société Medsquare représente aujourd’hui une équipe

de 21 personnes dont la vocation est de faciliter le quotidien des

professionnels de santé grâce à l’analyse et au partage des données

d’imagerie médicale. Avec ses logiciels adaptés à l’univers de la

radiologie, Medsquare est notamment devenu un acteur incontournable

en matière de gestion de la dosimétrie patient. Medsquare travaille aussi

bien pour les CHU et centres d’imagerie en France et à l’étranger que

pour des institutions telles que l’armée française.

Explications.

Des logiciels adaptés

Medquare propose deux familles de produits: Ultima

et Radiation Dose Monitor (RDM).

La gamme Ultima est dédiée à l’archivage, la gravure,

l’impression et le partage sécurisé de données

et d’images médicales.

La solution logicielle RDM est un système d’archivage

et de gestion centralisée de la dose délivrée

au patient lors d’examens radiologiques l’exposant

à des rayonnements ionisants.

Dans tous les cas, les logiciels sont parfaitement

adaptés au matériel informatique de chaque client

et Medsquare lui offre un service complet, de l’installation

à la maintenance, n’hésitant jamais à envoyer

une personne de l’équipe sur place pour assurer

un accompagnement sur-mesure, de A à Z.

Radioprotection avec RDM

L’un des principaux objectifs de Medsquare avec

sa solution RDM est de sensibiliser les professionnels

de santé à la radioprotection des patients.

La gamme Ultima à l’armée française

Depuis l’appel d’offres lancé par l’armée française

en 2017, Medsquare fournit aux hôpitaux militaires

des robots de gravure afin que chaque patient reçoive

un CD/DVD comportant toutes ses données

médicales (examens du patient).

En leur fournissant ces solutions de gravure (13

robots sont déjà installés au sein des hôpitaux des

armées) et les services qui l’accompagnent, Medsquare

montre là encore son engagement au bénéfice

de la santé publique.

www.medsquare.com/fr

www.facebook.com/MedsquareSAS

https://twitter.com/Medsquare_SAS

www.youtube.com/user/Medsquare



M.I.F.A. - Euromaritime 2020

070

French Navy

Great results for Beautemps-Beaupré

This autumn, hydro-oceanographic vessel Beautemps-Beaupré

returned from a long, several-months mission in the Mediterranean

Sea and Indian Ocean with hydrographic collections, which will allow

improving and enriching scientific knowledge.

The French Navy can be proud of this superb ship. Commissioned in

2003, the Brest-based hydrographic and oceanographic vessel bears

the name of the father of French hydrography: Charles-François

Beautemps-Beaupré.

A bountiful yield

After it weighed anchor in January 2019,

the ship sailed around the globe and was

deployed in the Mediterranean Sea and

the Indian Ocean, where several hydrographic

surveys were carried out to improve

the bathymetric knowledge of these areas.

The Beautemps-Beaupré also took part in

geophysical measurement campaigns in

collaboration with the Centre national de

la recherche scientifique (CNRS). Studying

the formation of the Indian Ocean, the ship

carried out various surveys between different

tectonic plates and worked around the

Scattered Islands in the Indian Ocean to

secure access routes to other units in this

area.

The missions of Beautemps-Beaupré

Relentless changes in the seabed, growth of

maritime traffic... the surveys of maritime beds

must constantly be updated. The hydrographic

and oceanographic department of the French

Navy carries out routine campaigns in areas

defined by international conventions, thus

allowing France autonomous knowledge of the

seabed. The vessel also conducts operational

missions to collect marine environment data

required for the deployment of naval forces.

These missions merge around five axes:

knowledge, anticipation, prevention, protection

and dissuasion.


Over a very long period – nearly ten months

– the crews taking part in the work took

turns every four months. Their intense effort

paid off. Indeed, when the sailors returned

to the port of Brest, their mission

was accomplished and they brought back a

load of information and scientific data that

will contribute to enriching knowledge in

their luggage.

071

Did you say “Beautemps-Beaupré”?

Few people know about Charles-François

Beautemps-Beaupré, the founding father of

French hydrography. Let’s take a closer look at a

man who should not be forgotten...

Born in August 1766 in the Marne, Charles-

François Beautemps-Beaupré was introduced

to the art of map-making by his cousin Nicolas

Buache. In 1780, he joined the Dépôt des cartes

et plans de la Marine as a hydrographer and was

admitted as a student in 1783, collaborating to

the preparation of maps that Lapérouse used on

his voyage. In 1791, Beautemps-Beaupré sailed

on the Recherche with Admiral d’Entrecasteaux.

During this campaign, he developed revolutionary

procedures for drafting maps under sails. In 1799,

Napoleon entrusted him with the hydrographic

reconnaissance of the Dunkirk coast. In 1816, he

started completely overhauling the hydrography

of the coasts of France. This task would last more

than twenty years and the results were approved

unanimously. Having been awarded numerous

decorations, he died in 1854, leaving behind the

memory of an ingenious, courageous, simple,

and good man.

Marie-Hélène LEON

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

072

SonoSite

objectif réhabilitation !

C’est en 1996 que la DARPA (agence du ministère américain de la Défense

chargée du développement de nouvelles technologies destinées à usage

militaire) lance un appel d’offre pour un échographe portable pouvant être

utilisé sur tous les terrains, même les plus hostiles, un appareil qui puisse

se régler automatiquement afin de faciliter le quotidien des soignants

notamment en zone de guerre. SonoSite remporte l’appel d’offre et depuis

ne cesse de faire évoluer son matériel pour fournir aussi bien les armées

que les organisations humanitaires et les hôpitaux du monde entier.

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Un produit exigeant

Avec son tout dernier échographe

portable Edge II, SonoSite reste le

leader mondial sur son marché. Le

Edge II a été conçu pour répondre

aux critères exigeants demandés

par l’armée qui sont : robustesse,

fiabilité,

facilité d’utilisation,

allumage

rapide

et réglages

automatiques.

Tous les autres produits de la marque

répondent à ces mêmes critères, devenus la base de

la philosophie SonoSite.

Léger et de la taille d’un ordinateur portable, le Edge

II est conçu pour résister aux conditions les plus difficiles

(température, humidité, poussière...). Il a été

testé notamment au sommet de l’Himalaya !

Il est adapté à tous types de transport : terrestres,

aériens, maritimes et même sous-marins.

Des applications multiples

La société SonoSite fournit de nombreuses armées

du monde, les services d’urgence (à l’hôpital ou en

ambulance et en hélicoptère), d’anesthésie notamment

pour des injections écho-guidées, les services

de réanimation et dans de nombreux autres services

spécialisés.

En effet, avec le développement de l’échographie

Point of Care qui consiste à déplacer l’échographie

là où se trouve le patient cette technique d’imagerie

non irradiante et facilement accessible est utilisée

par de plus en plus de spécialités médicales voyant

un moyen d’améliorer la qualité de prise en charge

des patients. L’échographie est en marge de devenir

un outil aussi indispensable à tout médecin que son

stéthoscope.

Une offre de formation de pointe

SonoSite propose l’offre de formation la plus large au

monde dans le domaine de l’échographie.

De nombreuses ressources pédagogiques sont disponibles

pour accompagner les médecins dans

leur apprentissage de l’échographie. Comme par

exemple, le portail de formations SonoSite Institute

où chaque utilisateur possède un accès direct à des

webinaires, des cours en ligne, des vidéos développés

en partenariat avec des experts dans leur spécialité

médicale.

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M.I.F.A. - Euromaritime 2020

074

Commander

François Lagrange

Commanding officer of the Beautemps-Beaupré

answered questions from MIFA Magazine.

- MIFA: Sir, can tell us a little bit about the missions of

the Beautemps-Beaupré?

- Frigate Captain Lagrange: “The hydrographic

and oceanographic vessel “Beautemps-Beaupré”

is a French Navy ship put at the disposal of the

Service Hydrographique et Océanographique de la

Marine (SHOM). It carries out data-collection work

at sea that proves crucial for the missions of the

SHOM. The latter – which is a public establishment

of an administrative nature – mainly acts on behalf

of the armed forces for military needs (underwater

navigation for example) or for missions that

the armed forces share with other sea users.

The military status of the Hydrographic and

Oceanographic vessel allows it to operate in areas

where civilian ships are afraid to sail. Moreover,

this ship is available to missions that only prove

interesting for the armies, often at short notice.

300 days a year, the hydrographic and

oceanographic vessel is deployed at sea, collecting

data on the water heights and relief of the seabed

(hydrography) and dynamic mechanisms in the

water column (oceanography). In the regions

where these missions take place, namely in the

Mediterranean Sea and Atlantic and Indian Oceans,

the “Beautemps-Beaupré” uses instruments and

equipment (sounders, sonars, bottom or drifting

buoys, coring, etc.) to collect the data (depth,

nature of the bottom, current speed, temperature,

etc.), which is then processed on land to develop

products that will prove useful for sea navigation

and operations, particularly nautical charts”.

- MIFA: How does the twofold scientific and military

competence of the ship cohabit?

- Frigate Captain Lagrange: “The hydrographic

and oceanographic vessel is a specialized military

unit dedicated to scientific activity. A crucial

element of this twofold competence is that 95% of

the activity of the GHOA (Groupe hydrographique

et océanographique de l’Atlantique, an entity of

the SHOM embarked on the hydrographic and

oceanographic vessels of the Navy) supports

defense because, in addition to direct support

activities such as the production of data for

underwater navigation, hydrography for the safety

of navigation also meets the needs of the Navy,

which must be able to travel safely to theatres of

operations.

In practice, the “Beautemps-Beaupré” is manned

by 30 French Navy sailors responsible for

operating the ship (maneuvering and navigation,

mobility and energy, catering and administration,

communications, protection). Given the high

activity rate (300 days at sea every year), 2 crews

take turns on board every 4 months to accomplish

their mission. The double crew mechanism allows

the optimal use of the ship while promoting a good

life-work balance for the seafarers. Crews that

are not at sea take advantage of their time ashore

to take some well-deserved leave, develop their

skills, particularly simulation training.

On-board, these seamen are accompanied by a

20-persons SHOM detachment who are in charge


075

of using the scientific equipment. This secondment

is adapted to each mission and varies according

to the work to be done. This team is made up

of military staff from the GHOA (hydrographic

engineers and technicians in particular) that

are sometimes supported by civilian scientific

personnel with expertise in a particular field, from

SHOM or another organization”.

- MIFA: Could you tell us which scientific organizations

or institutions are likely to cooperate with the Beautemps-Beaupré?

- Frigate Captain Lagrange: “Collaborations

between the ship and the marine scientific realm

are carried out via the SHOM, which centers around

3 core activities: national hydrography, defense

support, support for public policies for the sea

and the coast. For certain missions, SHOM works

in partnership with some scientific organizations

(ONERA, Université de Bretagne Occidentale for

example), while experts are on board to refine sea

data collection according to the objectives targeted.

Some of the activities aboard the “Beautemps-

Beaupré” are carried out on behalf of IFREMER,

which allocates days at sea to various maritime

scientific projects. For example, in 2019, a CNRS

scientific mission made up of experts from

the Geology Laboratory of the Ecole Normale

Supérieure de Paris (ENS), the Institut de Physique

du Globe de Paris (IPGP) and the Institut des

Sciences de la Terre de Paris (ISTeP), embarked

to study the Carlsberg Ridge off the Horn of Africa

(plate tectonics)”.

-- MIFA: How do you see and anticipate the future missions

of the ship? Will they evolve to reflect environmental

and strategic needs?

- Frigate Captain Lagrange: “The ship’s missions

are long simply because the data needs are

immense, data collection itself is long, and finally,

once the data collection is complete, we need

a significant processing time during which we

develop a product responding to a need. In the

short term, the use of the vessel should remain

unchanged in the areas responding to the priority

needs collected by the SHOM, particularly with the

armed forces. For example, the French military

requirements are concentrated in the Indian Ocean

(many Navy activities) and other needs (French

overseas territories).

Logically, the priority to collect data will evolve

with the development of human activities at sea,

by navies and civilian users alike, insofar as the

French interests evolve in the same direction.

Although the environmental factor is not the most

important of the ship’s activities, it could contribute

to this key issue through its influence on human

activity, with global warming increasing military

and commercial activity (oil, tourism) in high and

polar latitudes. From a strategic perspective, were

our naval forces carrying out more operations in

the Asia-Pacific region, this would imply a sturdier

hydrographical and oceanographical support, but

would not necessarily be a job for the “Beautemps-

Beaupré”, since the SHOM could rely on other

military or civilian units and resources.

What is certain though is that the need for

hydrography and oceanography will not diminish,

and the “Beautemps-Beaupré” has many long and

important missions ahead. Moreover, the armed

forces are in the process of preparing a hydrographic

and oceanographic capability for the future

(capacité hydrographique et océanographique du

future – CHOF) which will one day replace today’s

hydrographic vessels, which are smaller than the

hydrographic and oceanographic vessel”.

Interviewed by Marie-Héléne LEON

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

076

Laboratoires Brothier

au service de votre santé !

Fondée en 1949, cette PME française indépendante est spécialiste de

l’exploitation des biopolymères extraits des algues destinés à l’hémostase et

la cicatrisation. Suite à la présentation des travaux du Pr Gosset à l’Académie

Nationale de Chirurgie, Brothier met alors sur le marché le premier alginate

de calcium au monde, Coalgan® qui reste une référence hémostatique,

toujours largement utilisé dans le traitement de l’épistaxis et l’hémostase

des points de ponction.

Découvrez un laboratoire pharmaceutique qui ne cesse d’innover !

Un esprit start-up

Cette PME dont le siège est à Nanterre et le Centre de

Recherche & Production près de Saumur contribue à

l’amélioration de la prise en charge des plaies grâce

à son programme de Recherche Clinique, menée

exclusivement en France et dédiée à la Réparation

Tissulaire. Depuis plus de 10 ans, 167 centres investigateurs

français ont évalué l’efficacité et la sécurité

des produits Brothier chez plus de 1500 patients.

Des dispositifs médicaux de pointe

Si Coalgan® est une référence dans le monde médical,

il en est de même pour une autre gamme produit

qui a fait ses preuves : Algostéril®. Il s’agit de compresses

et de mèches idéales pour panser les plaies

les plus profondes qui peuvent même être en contact

avec l’os.

Il est indiqué pour le traitement des plaies cavitaires,

des plaies infectées et des pertes de substance

chirurgicales et traumatiques, très pratique en zone

de guerre et utilisé par les chirurgiens de l’armée.

Des liens historiques avec l’armée

Les produits des laboratoires Brothier sont présents

depuis de nombreuses années dans les HIA (Hôpitaux

d’Instruction Militaire) et utilisés dans des services

de références comme le service des grands

brûlés de l’hôpital Percy à Clamart. Ces produits

sont également présents lors des OPEX.

Brothier participe activement à des projets de recherche

fondamentale ou clinique avec le service de

santé des armées et organise notamment en octobre

2020 une grande journée scientifique avec l’armée,

au Val-de-Grâce.

www.brothier.com

www.facebook.com/Laboratoires-Brothier



M.I.F.A. - Euromaritime 2020

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33rd Marine Infantry

Regiment

MADIANA 2019, a 360° exercise

The third regimental exercise of the year – MADIANA – allowed training the

33rd RIMa for every type of intervention in the Caribbean zone. For 4 days,

the exercise enforced the various procedures and equipment necessary in

the event of a natural disaster mission or to evacuate nationals.

From 2 to 5 December, the land component of

the Armed Forces in the West Indies (FAA) –

the 33rd RIMa – prepared and carried out the

MADIANA exercise on open ground in the Le

Marin-Macabou-Vauclin sector (South-east

Martinique). This annual exercise usually has

a cyclonic, security or mixed theme.

The exercise scenario was based on the experience

of the interventions that took place

after the devastating passage of Hurricane

Irma in 2017 and other interventions already

carried out in the Caribbean by the ASF. This

year’s topic was that of a fictitious foreign island

in a deteriorating security situation. The

mission entrusted to the GTIA (Joint Battle

Group) consisted in deploying its means of intervention

to evacuate French nationals.

The objectives of MADIANA were manifold:

- deploying a large part of the intervention

means in a first while;

© Ministère de la Défense - Etat-major des armées


079

- training TC2 (combat train n°2) in logistical

refill on a difficult terrain (compartmentalized

area, dense road network but low

trafficability ...);

- ensuring the knowledge of procedures

and components in low and medium intensity

combat for all the “Marsoins” (marines);

- training the regimental staff tactically.

The considerable resources put in place by

MADIANA could be called upon in the event

of a major disaster (CATNAT) or to evacuate

nationals (RESEVAC) in the Caribbean area.

Every year, the 33rd RIMA carries out three

major exercises on this theme, enabling the

regiment to train for all types of intervention.

In total, 210 soldiers of the 33rd RIMa and

roughly 50 vehicles were engaged.

© Ministère de la Défense - Etat-major des armées

The GTIA was made up of two combat units, the

Martinique commandment and supply unit, a

section of the Martinique reserve company

from Martinique (3rd company), a reserve

section from Guadeloupe (4th company), as

well as some supporting staff members from

the FAA and the Gendarmerie.

This exercise allowed deploying and controlling

all the means of intervention:

- the regimental command post (CP): Projectable

command post reinforced with ASF

satellite resources, configured in a direction-animation

exercise version (DIREX-DI-

RANI);

- Army Train # 2 (TC2) armed by the command

and logistics company in charge of fuel, food

and ammunition refill, with 15 vehicles including

heavy recovery vehicles and a tanker

© Ministère de la Défense - Etat-major des armées © Ministère de la Défense - Etat-major des armées

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

080

from the Antilles-Guyana fuel service;

- the landed engagement assistance section

in charge of actions in-depth action fire at sea

or in the air (this section is armed by the commando

instructors of the nautical and forest

training centre from the 33rd RIMa National

Commandment Training Centre – CNEF);

- the 1st combat company (currently armed

by the 54th transmission regiment) with

three motorized sections including about ten

vehicles on offensive reconnaissance missions;

- a platoon of the 3rd Reserve Company of

Martinique in charge of protecting the PC and

convoy escorts;

- a platoon of the 4th Reserve Company of

Guadeloupe in charge of the protection of the

TC2 and convoy escorts;

- the 2nd Combat Company (currently armed

by the 27th Alpine Fighter Battalion) in

charge of arming the opposing forces under

CP control (DIREX-DIRANI).

Education, training, the in-depth knowledge

of procedures as well as the supervision of

equipment are just some of the many conditions

for success. The capacity to lead a disaster

relief or evacuation operation (RESE-

VAC) autonomously or in coalition with Allies

constitutes a vital advantage.

© Ministère de la Défense - Etat-major des armées

© Ministère de la Défense - Etat-major des armées


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M.I.F.A. - Euromaritime 2020

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GNIPlus

l’expert des projets complexes !

L’entreprise GNIPlus a été fondée en 1998 par des TPE, l’ingénieur Olivier

Daumarie à Saint-Victoret (13) près de Marignane. Gérée depuis 2001 par

Grégory Jovène, elle est spécialisée dans la conduite d’opérations et l’assistance

à la maîtrise d’ouvrages, la coordination de chantiers complexes ainsi que les

opérations d’infrastructures et d’aménagement urbain.

De la coordination de projets de la ligne 18 pour

la société du Grand Paris à la coordination des

opérations du J4 à Marseille en passant par des

rénovations urbaines dans plusieurs grandes agglomération

du pays, GNIPlus est une entreprise

à taille humaine qui œuvre au plus près de chacun

de ses clients pour apporter des services leur permettant

de mener leur projet en toute sérénité.

Un engagement fort

L’assistance à la maîtrise d’ouvrage et la conduite

d’opérations le plus souvent complexes ont amené

l’entreprise GNIPlus à travailler selon des valeurs

fortes qui correspondent à l’intérêt général, vocation

finale de chacune de ses réalisations.

Ainsi, le développement durable, le respect des relations

humaines, la fiabilité des prestations à prix

raisonné sont au cœur de sa philosophie de travail

au quotidien avec toujours cette compréhension

essentielle des problématiques de chacun des acteurs

d’un projet.

Objectif : anticipation

Dans ces métiers, il est important de toujours

avoir un coup d’avance, d’anticiper les difficultés

et de prévoir la moindre complication aussi bien au

niveau technique qu’humain.

GNIPlus travaille avec des entités différentes qui

partagent des objectifs communs. Sa vocation ?

Permettre à chacun d’avancer sereinement, dans

une même optique.

L’hôpital d’Instruction des Armées (HIA) Laveran

GNIPlus travaille depuis quelques temps pour le

ministère français des armées. Ainsi, l’entreprise

gère le planning de la rénovation de l’hôpital militaire

Lavéran à Marseille en stabilisant le planning

de toute l’opération qui contient déjà plus de 800

lignes !

Pendant les 9 années prévues de travaux, l’enjeu

est de taille : permettre à l’établissement de fonctionner

de manière optimale, malgré le chantier

afin que praticiens de santé et patients ne soient

pas gênés et chacun puisse travailler et vivre ensemble

dans les meilleures conditions.

www.gniplus.com



M.I.F.A. - Euromaritime 2020

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ACM Nettoyage

accompagner le changement

Société créée en l’an 2000 par Marius Zanotta, ACM Nettoyage est basée à

Zillisheim en Alsace (68) et emploie plus de 600 personnes travaillant sur

tout le grand Est du pays. Industries, bureaux, commerces, collectivités,

parkings, espaces verts et zones militaires de Metz, Thionville, Chaumont

ou encore Nancy,… cette entreprise relève tous les défis et répond à toutes

les demandes en matière d’hygiène et de nettoyage.

Son crédo ? Répondre à vos besoins spécifiques dans les… 24 heures !

Une entreprise engagée

Même si ACM Nettoyage emploie 600 personnes, elle cultive

la philosophie de travail d’une entreprise à échelle humaine.

Hyper réactive et très à l’écoute de chacun de ses clients, elle

reste très présente. Par exemple, sur un chantier comme celui

de l’armée de Metz, un responsable vient chaque jour sur

le site pour vérifier que tout se déroule parfaitement bien.

Des interventions personnalisées

Ici, on répond à vos besoins de manière personnalisée, raisonnée,

sur-mesure. Du bio-nettoyage d’un laboratoire

pharmaceutique à la gestion des déchets après une démolition

en passant par la mise en état de livraison d’un bâtiment

qui vient de sortir de terre, tout est possible pour ACM

Nettoyage.

L’entreprise met alors au point une équipe dédiée et le matériel

adéquat, pour des solutions qui VOUS conviennent.

Un matériel de pointe

Osmoseurs, nacelles, machines dédiées aux moquettes ou

pour métaliser vos sols,… ACM Nettoyage a tout le matériel

nécessaire pour répondre à tous les besoins, même les plus

spécifiques.

De plus, ACM Nettoyage utilise des produits éco-responsables

!

www.acm-nettoyage.fr



M.I.F.A. - Euromaritime 2020

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Livre

Les Premières Ailes d’Israël

13 heures,

les soldats secrets de Benghazi

L’incroyable histoire de l’armée de l’air israélienne

et des pilotes étrangers venus sauver le nouvel

État au lendemain de son indépendance.

Le 15 mai 1948, les armées égyptienne, syrienne, irakienne et

transjordanienne se lancent à l’assaut du nouvel État d’Israël, dont la

création vient d’être votée la veille par une résolution de l’ONU.

À un contre soixante, dépourvus d’alliés, d’armée régulière et d’armée

de l’air, les Israéliens ne peuvent compter que sur eux-mêmes, d’autant

plus que les États-Unis, l’Angleterre et la plupart des pays européens

font respecter un embargo très strict sur toute livraison d’armes qui

leur serait destinée.

Mais c’est sans compter l’ingéniosité et l’audace de la Haganah et

du Premier ministre David Ben Gourion, qui ont anticipé cette guerre

israélo-arabe. Dès la fin de l’année 1947, dans le plus grand secret, les

Israéliens ont commencé à acheter et à convoyer de manière clandestine

des avions de transport et des avions de chasse pour construire le socle

de leur future armée de l’air. Ils ont parallèlement recruté des As de

la Seconde Guerre mondiale de nationalité américaine, canadienne ou

encore sud-africaine.

C’est ainsi que le 29 mai 1948 quatre Messerschmitt arborant l’étoile de

David sur leurs ailes fondent sur les troupes égyptiennes, qui ne se

trouvent qu’à quelques kilomètres de Tel Aviv. Le cours de la guerre s’en

trouve aussitôt modifié… Et ce n’est que le début.

Le 11 septembre 2012 au soir, alors que l’ambassadeur des Etats-Unis

en Libye se trouve en déplacement à Benghazi, le poste consulaire

dans lequel il réside est attaqué par des miliciens islamistes. Les seuls

hommes susceptibles de pouvoir secourir l’ambassadeur et les agents

consulaires sont également ceux chargés de protéger le bâtiment

clandestin de la CIA tout proche...

« Ce livre raconte les dernières heures de la vie d’un poste diplomatique

américain, dans l’une des régions les plus dangereuses de la planète.

Basé sur des témoignages de première main, il décrit l’assaut

sanglant, les pertes tragiques et les comportements héroïques qui

se sont déroulés au compound de la Mission Spéciale américaine du

département d’État à Benghazi, ainsi que dans une base proche de

la CIA baptisée “ l’Annexe de la CIA ”, au cours de la nuit du 11 au 12

septembre 2012 et le lendemain matin.

Il ne s’agit pas de ce que le gouvernement américain a pu savoir, dire ou

faire après l’attaque, ou des controverses animant les débats politiques

et les élections, ni même des présomptions de conspirations ou de

dissimulation de fautes. Il ne s’agit pas de ce qui s’est déroulé dans les

tribunes du Congrès, dans les antichambres de la Maison Blanche,

dans les salles de réunion du département d’État ou sur fonds verts

dans les studios de télévision. Il s’agit de ce qui est arrivé sur le terrain,

dans les rues et sur les toits de Benghazi, lorsque les balles sifflaient,

que les bâtiments brûlaient et que les obus de mortiers pleuvaient.

Lorsque des vies furent sauvées, d’autres perdues, et

avant qu’elle ne soient toutes transformées à jamais. »


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M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

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Maritime Gendarmerie

A force for every area

The Maritime Gendarmerie is a specialized rank of the National

Gendarmerie, and an essential component to guarantee France’s

sovereignty in the second biggest maritime zone in the world. It is

placed under the Chief of Staff of the French Navy.

With 11 million square kilometres of maritime

space in metropolitan France and overseas, the

Maritime Gendarmerie is not short of work! Its use

stems from the implementation of internal security

policy and defence policy in the maritime and

naval environment. It carries out administrative

police, judicial police and military missions. Since

it is present on the entire metropolitan and overseas

coastline, but also in the rights-of-way and

sensitive points of the French Navy and some major

civilian ports, its field of action covers all areas.

Varied expertise

Boasting more than a thousand men and women,

including nearly three hundred sailors in mainland

France and overseas, the Maritime Gendarmerie

merges two expertise. While its staff is present

on the entire coastline, in metropolitan and ultramarine

waters, 50% of all personnel are criminal

investigation police officers entrusted with a wide

range of missions: general or judicial police, maritime

and port security, maritime defence, surveillance

and protection, intelligence, environmental

protection, preservation of fishing resources, the

fight against illegal trafficking, etc.

The many skills of these National Gendarmerie


089

experts at the service of the maritime world make

them «Gendarmes by vocation and Sailors by passion»!

Gendarmes by vocation,

sailors by passion!

Incredibly concrete missions

In recent years, the Maritime Force gained fame by

conducting important and often sensitive judicial

investigations into marine pollution or accidents.

The fight against illegal fishing is also part of its

missions.

Thanks to the Operation MAKO, the Maritime Gendarmerie

can take pride in a great achievement.

Designed to fight illegal fishing off the coast of

French Guiana, this mission was carried out in the

autumn of 2019. Indeed, French territorial waters

off the Guiana coast regularly suffer from illegal,

unreported and unregulated fishing. This exploitation

of the richness of the seabed is a major issue

from an economic and ecological perspective and

can also lead to public order disturbance. Indeed,

illegal fishing inflames the anger of Guyanese fishermen

who are gradually seeing their resources

depleted. Notwithstanding the hostility and

virulence of illegal fishermen, the Maritime Gendarmerie

staff, in collaboration with the partner

authorities, succeeded in seizing the goods and

the four traffickers’ vessels and convicted the illegal

fishermen, before escorting them back to the

border.

In the late 18th century, the union of the anchor

and the pomegranate gave birth to the term

Maritime Gendarmerie, successor to the chiefs

and archers of the sea. Attached to the Ministry of

Defence, this force works under the orders of the

Chief of Staff of the French Navy. As a specialized

gendarmerie adapted to the maritime world, it is

one of the five forces of the French Navy together

with the Naval Action Force, the French Naval

Aviation, the Strategic Ocean Force and the

Commando Naval Riflemen Battalion

Commanding Officer of the Maritime Gendarmerie

Brigadier General Guillaume Grimaux answers

MIFA’s questions.

- MIFA: My General, can you tell me a bit more about

the key missions of the Gendarmerie Maritime?

- General Grimaux: «Over the last 20 years, the

Maritime Gendarmerie has undertaken a genuine

transformation while taking into account the new

maritime challenges facing France. Previously attached

to ports and military arsenals, the Maritime

Gendarmerie still carries out its historic mission

of defence and security for the Navy, but it is now

turning to the maritime world in the aim of responding

to the major challenges of the action of the

M.I.F.A. - Euromaritime 2020


M.I.F.A. - Euromaritime 2020

090

State at sea. In this respect, the Maritime Gendarmerie

was entrusted with specific missions such

as maritime protection through its naval units and

coastal surveillance brigades, maritime and port

security, with the recent creation of three new

port and maritime security platoons. The Maritime

Gendarmerie also carries out other missions that

are part of its DNA, such as maritime or internal

security intelligence missions, and judicial police

operations”.

- Q: Undeniably, the twofold competence of Maritime

Gendarmerie staff is a crucial asset. How are

these skills encompassed within the French Navy?

«As part of the State’s action at sea, the Maritime

Gendarmerie carries out broad policing missions

under the authority of Maritime Prefects or government

delegates overseas. Within the scope

of its missions, its vocation consists in positioning

itself as part of the continuum between sea and

land and between the defence (French Navy) and

internal security forces (Gendarmerie), empowering

it to act both in the area of intelligence and

intervention. Lastly, the Maritime Gendarmerie is

an essential player for matters regarding the judicial

aspects of naval action, such as operations

to combat illegal fishing in French Guiana for instance”.

- Q: In your opinion, is the French Navy sufficiently

acquainted with the Maritime Gendarmerie?

«The Maritime Gendarmerie is well known to sailors.

The proof of this is the multiple missions that

we carry out alongside the other Navy forces, such

as the defence and security mission for ALFOST

with our fellow Naval Fusiliers. However, our proximity

with the sailors can constantly be reinforced

so that we may bring them even more support”.

- Q: What relations does the Maritime Gendarmerie

enjoy with the other French armed forces?

«Due to its privileged field of action, i.e., intelligence,

the Maritime Gendarmerie enjoys close relations

with the Directorate of Military Intelligence

and the DRSD, the Direction de la Protection et de

la Sécurité de la Défense, a French security agency

which is part of the Ministry of Defence”.

- Q: How do you see – and anticipate – the future of

the Gendarmerie Maritime?

«The future of the Maritime Gendarmerie depends

on the necessary regeneration of its patrol boats:

in an environment that stirs up so much covetousness

(as we can see in the multiplication of illegal

fishing in our territorial waters), the Maritime

Gendarmerie must have new generation patrol

boats to be able to preserve national sovereignty in

French territorial waters and to continuously ensure

the missions of the State’s action at sea.

The Maritime Gendarmerie must also adapt to the

changes in the maritime world. While it was previously

attached to ports and military arsenals, the

Maritime Gendarmerie now increasingly turns to

the maritime world to meet the crucial challenges

of the State action at sea, the European Union’s

obligations in terms of fisheries policing and, since

2006, maritime and port security.

Last but not least, the Maritime Gendarmerie must

be able to strengthen the current maritime and

port security arrangements to respond to terrorist

threats in the maritime transport sector”.

Marie-Hélène LEON


091

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M.I.F.A. - Euromaritime 2020

092

NPI

le spécialiste breton du

Nettoyage Pétrolier Industriel

Après une carrière dans la marine marchande et plus de

30 ans d’expertise en réparation navale, civile et militaire,

Franck Rolland crée son entreprise à Brest en 2002. Avec son

équipe de 10 collaborateurs aguerris, il travaille aussi bien pour

les particuliers que les professionnels, trouvant toujours une

solution aux besoins même les plus exceptionnels.

Portraits d’une PME qui relève tous les défis !

Des activités civiles et militaires

Nettoyage de cuves en stations-services ou dépôts pétroliers,

maintenance pétrolière et industrielle, réparation

navale civile et publique, nettoyage des soutes de

toutes catégories c’est à dire du simple gazole au fioul

lourd, nettoyage d’échangeurs, curage à très haute pression

1000 bar, NPI répond à toutes les problématiques,

même les plus particulières.

Son crédo ? Ecouter les besoins et les difficultés de

chaque client pour lui offrir un service sur-mesure !

Une entreprise à taille humaine

NPI est une PME qui travaille avec souplesse et adaptabilité

pour répondre à tous les besoins, mettant son

expertise au service de clients qui sont parfois dans l’urgence.

Franck Rolland et son équipe ont cette vocation de permettre

aux navires de fonctionner de manière optimale

en toutes circonstances. Par exemple, le détartrage préventif

des échangeurs et des réfrigérants in situ préserve

l’efficacité des appareils tout comme le nettoyage des

circuits de refroidissement ou les traitements qui luttent

contre les colonies de moules dans les circuits d’eau de

mer.

Politique environnementale

NPI intervient bien entendu en cas de pollution maritime

pour nettoyer les coques et les ponts de travail des

navires antipollution comme dans les cas d’Erika ou du

Grande America, ces naufrages de cargos et de pétroliers

tristement célèbres.

De plus, l’entreprise respecte toutes les règles en vigueur

quant à la transparence du traitement des déchets et

maintenir la santé et la sécurité des intervenants.

www.npi-ouest.com



M.I.F.A. - Euromaritime 2020

094

Index des annonceurs

ACM NETTOYAGE 085

KERSHIP 023

ARQUUS 002

LA BANQUE POSTALE 091

BAUMIER 039

LES LABORATOIRES BROTHIER 077

BOULANGERIE GREGOIRE 083

MEDSQUARE 069

CANON FRANCE 096

MILIPOL QATAR 067

CHAMPION DOOR 077

NAVARRA TS 041

CLAMAGERAN 073

NOVABOX 069

CRYOTEC 083

NPI 093

ERALY ET ASSOCIES 029

PAINDOR 083

ESP CONSEIL 063

PRESSING DE LA MADELEINE 069

ETPO 041

PROSERVE DASRI 033

EUROMARITIME 081

ROUSSEAU EVENT 083

EURONAVAL 061

RUBIS ANTILLES GUYANNE 087

EUROSATORY 095

SARL H2O 045

EUROVIA ATLANTIQUE 041

SOLPROJET 047

FONDASOL 035

SUPAVIA 063

FUJIFILM SONOSITE 073

SURVEY COPTER 007 - 051

GETAC FRANCE 004

TOUFLET BOULANGER 083

GNIPLUS 049

WICS NAVAL 029

INSIGN 018



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