Schéma de Développement Communal - Historique urbanistique de Liège.

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Pour répondre aux nouveaux besoins de la société, des équipements spécifiques sont
construits, dont les façades contribuent à embellir et monumentaliser la Ville, tout en
affirmant la puissance des nouvelles autorités publiques (Ville et État). Une étape importante
est la campagne de construction de nouveaux instituts universitaires initiée au
cours des années 1880 : nouvelle aile sur le site historique central (actuelle place du
Vingt Août), instituts de zoologie, d’anatomie et de physiologie le long du quai van Bele
quartier de Fragnée
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Entre la rue de la Station (actuelle rue des Guillemins, non visible au-dessus de l’image), la Meuse, les voies
ferrées et le site de la gare, la plaine de Fragnée fait l’objet d’un vaste plan d’urbanisation à la fin du XIX e siècle.
Deux axes parcourent le quartier du nord au sud (1), qui se rejoignent au niveau de la place du Général Leman
(2). De nombreuses rues transversales s’y connectent, dont celle où est établi le vaste complexe de l’école
des Rivageois (3). Une nouvelle église paroissiale est érigée sur la place des Franchises (4). La gare des Guillemins
actuelle est la quatrième station bâtie sur le site (5).
Source : Jean-Luc Deru, 2018 - Département de l’Urbanisme de la Ville de Liège (extrait)
2.5. De nouveaux équipements publics d’envergure
À la fin du siècle, le développement des quartiers plus bourgeois se poursuit avec le
lotissement de la plaine de Fragnée (1860-1870), entre le chemin de fer et la Meuse, au
sud de la gare des Guillemins. En reproduisant un modèle similaire à celui appliqué au
quartier structuré autour de la rue Dartois et de la place carrée de Bronckart, ou autour
de la rue Jean d’Outremeuse et de la place circulaire du Congrès, l’urbanisation y est
organisée par un plan dressé à l’échelle du quartier, autour de l’axe des rues de Sclessin
et Auguste Buisseret ainsi que de la place des Franchises, de forme carrée. Une
hiérarchie du statut des voiries y est suggérée par leur largeur variable, les parcelles les
plus convoitées pour la résidence étant celles offrant de larges perspectives sur le quai.
Dans tous ces nouveaux quartiers, des écoles gardiennes et primaires sont construites
à l’initiative de la Ville ou des institutions catholiques. Pour accueillir un plus grand potentiel
de paroissiens, beaucoup d’églises sont reconstruites, dans une architecture historiciste
de grand gabarit qui marque l’identité des quartiers (Sainte-Foy, Sainte-Walburge,
Sainte-Véronique, Sainte-Marie des Anges en remplacement de la chapelle du Paradis…).
Pour respecter la liberté des cultes, l’État encourage par ailleurs la construction
d’une grande synagogue (dans la rue Léon Frédéricq, sur la presqu’île de la Boverie).