Schéma de Développement Communal - Historique urbanistique de Liège.

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Au fil du XIX e siècle, les sites militaires sont par ailleurs complétés par la construction de nouvelles
casernes, tant sur le site d’Outremeuse (caserne qui prendra le nom du cavalier Fonck
après la Première Guerre mondiale) qu’au niveau des forts de la Citadelle et de la Chartreuse.
Abandonnés par l’armée à la fin du XX e siècle, ces espaces constitueront également
des opportunités de reconversion : aménagement d’un nouvel hôpital à la Citadelle (ouvert
dans les années 80), reconversion de la caserne Fonck en pôle d’enseignement secondaire,
projets pour une potentielle reconversion résidentielle d’une partie du site de la Chartreuse.
2.6. Les quartiers industriels
Tous les quartiers de la ville qui se développent au cours de la seconde moitié du XIX e
siècle ne font pas l’objet d’une conception urbanistique soignée et réfléchie. Les quartiers
de production industrielle se développent de manière plus « spontanée », même
si les nouvelles rues ou des « rues » redressées y adoptent les mêmes alignements
rectilignes tracés au cordeau que dans les quartiers socialement plus cotés.
Plan cadastral des faubourgs Saint-Léonard et Vivegnis en 1850 (extrait)
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Au milieu du XIX e siècle, des entreprises industrielles de grande taille commencent à s’installer dans l’espace
du futur quartier Saint-Léonard, sur les anciens jardins maraîchers établis entre les deux faubourgs historiques.
En 1850, sont par exemple déjà établis la fonderie royale des canons (1 - site actuel de l’athénée royal), la
société linière de John Cockerill (2 - aujourd’hui reconvertie en hôtel) et l’usine de transformation de zinc de la
Vieille Montagne (3 - une place publique et une école ont été aménagées à son emplacement au début du
XXe siècle). De nouvelles rues commencent à être créées, dont le tracé est influencé par le parcellaire agricole
préexistant. Elles vont fixer d’autres fabriques et des ensembles d’habitat ouvrier.
Source : Ville de Liège, Bibliothèque Ulysse Capitaine
Au nord du centre-ville, le quartier Saint-Léonard est représentatif de ce mode de développement.
Dès le milieu du XIX e siècle, des industries s’y installent le long des deux
faubourgs historiques de la rue Vivegnis et de la rue Saint-Léonard. Progressivement,
ces deux axes sont reliés par des rues transversales, ouvertes par à coup au gré des