Livret Faculté Notre-Dame 2023-2024

2 D SEMESTRE
ThÉologie
Introduction
au Nouveau Testament :
Évangile selon
saint Matthieu (suite)
Vendredi ❙ 8h45-12h
Agnès de Lamarzelle
Le cours poursuit la lecture continue de
l’Évangile de saint Matthieu commencée au
1 er semestre (voir argumentaire p. 19).
Introduction
À la Tradition (suite)
4 ECTS
Mardi ❙ 10h30-12h
3 ECTS
Frédérique Poulet
La notion de « tradition » est une composante
essentielle de la vie de l’Église qui vit de la
foi au Ressuscité transmise par les apôtres.
L’Esprit Saint est le même qui a permis aux
apôtres au soir de Pâques de témoigner de
la Résurrection, qui accompagne au cours de
l’histoire l’approfondissement de la Révélation
et qui illumine la raison de ceux (Pères de
l’Église et théologiens) qui cherchent à en rendre
compte dans le développement du dogme. Il
s’agira donc de percevoir à travers un panorama
historique comment l’expression dogmatique
des Pères, acteurs des grands conciles, est
approfondissement du mystère du Christ et
annonce renouvelée de l’Évangile.
Introduction
À l’Ancien Testament :
Sagesse et Apocalypse
Lundi ❙ 10h30-12h
3 ECTS
Charles-Antoine Fogielman
Les livres sapientiaux occupent une place à part
dans le corpus biblique. Ce corpus, constitué
pour la tradition catholique de cinq livres, se
pose en miroir des cinq livres du Pentateuque.
Bien des aspects du Nouveau Testament
plongent leur racine dans cet autre pan de
la culture biblique. Ainsi l’étude du corpus
sapientiel, à travers la stratification chronologique
de sa constitution, doit-elle permettre à
qui l’entreprend de se préparer à accueillir et à
comprendre le kérygme évangélique.
Fondements bibliques
de la morale
Mardi ❙ 8h45-10h15
3 ECTS
Laetitia Calmeyn
Après avoir situé et présenté la doctrine
traditionnelle des sens de l’Écriture, il s’agira de
découvrir à travers un parcours biblique le sens
moral de l’Écriture, l’enjeu doctrinal et pastoral
de cet enracinement biblique. Se dessinent alors
les caractéristiques majeures d’une théologie
morale fidèle aux données de la Révélation :
l’histoire du salut et l’histoire de Jésus,
une morale de la Création et de l’Alliance (I) ;
le mystère du Christ et son universalisation
dans l’Esprit, une morale de la foi (II) ;
la forme eucharistique de l’agir, une morale
de la charité (III) ; la venue du Fils de l’homme,
une morale de l’espérance (IV).
PHILOSOPHIE
La question
philosophique de Dieu
Lundi ❙ 8h45-10h15
3 ECTS
Florent Urfels
Dans une première partie, nous examinerons le
sens et la portée de l’argument élaboré par saint
Anselme dans son Proslogion. Puis nous nous
pencherons sur la critique que Kant adresse à
cet argument et plus largement à toute tentative
de « prouver » philosophiquement Dieu, tout en
accordant un rôle important à l’idée de Dieu. Enfin,
notre troisième partie s’efforcera de concilier
la preuve d’Anselme et la contre-preuve de Kant
en les unifiant existentiellement, à l’école de
Maurice Blondel, comme une épreuve de Dieu.
Anthropologie
philosophique
Mercredi ❙ 8h45-12h
4 ECTS
Jacques de Longeaux
Depuis toujours, l’homme (homme et femme)
a été une question pour lui-même. C’est même
ce qui le distingue au sein du monde animal :
il ne se contente pas de vivre, il s’interroge sur
lui-même. La philosophie grecque l’a représenté,
de diverses manières, comme le composé
d’un corps et d’une âme. Ces anthropologies
ont marqué le monde chrétien jusqu’à ce que
la modernité procède à la critique radicale de
la notion d’« âme substantielle ». Le concept
de « personne », issu de la théologie, permet
de dire à la fois l’unité de l’être humain, son
intériorité et son être en relation. Passé au crible
de la critique, le sentiment d’être « soi » n’est
pas une illusion.
Histoire de la
philosophie contemporaine
Jeudi ❙ 8h45-10h15
3 ECTS
Matthieu Villemot
Le cours abordera la philosophie analytique ;
la phénoménologie avec Husserl, Heidegger
et Sartre ; le structuralisme avec Foucault
et Althusser ; et la déclaration transhumaniste
avec Peter Singer et Raphaël Glucksmann.
Lecture de textes
philosophiques
Philosophie contemporaine :
Lire Bergson
Jeudi ❙ 10h30-12h
3 ECTS
Jean-François Riaux
Il n’y aurait guère d’originalité à se contenter
de soutenir que la philosophie de Bergson se
présente comme une voie d’accès à la réalité
authentique. Sa singularité est principalement
dans son refus d’accorder à l’intelligence le
privilège d’un tel accès. La science, savoir
portant sur la matière, fruit des efforts de
l’intelligence, ne peut faire sienne l’insaisissabilité
de notre vie intérieure, de même qu’elle bute
sur le dynamisme de la vie en général : à tout
« spatialiser », la science échoue à capturer le
continu, le changeant, l’indivisible… Comment,
dès lors, approcher cette mobilité à l’œuvre
aussi bien en soi qu’en dehors de soi ? Bergson
répondra que seule l’intuition est en mesure
de « coïncider » avec cet élan dynamogénique.
La lecture de nombreuses pages de L’Évolution
créatrice (1907), auxquelles on ajoutera quelques
importants extraits d’autres œuvres de l’auteur,
nous permettra d’apprécier l’habileté de la
réponse bergsonienne.
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