Mapping the City - A creative approach on Dakar #2
Cette publication est le résultat d’un atelier dirigé par andrews:degen, un studio de conception graphique basé à Amsterdam en coopération avec Green Eyez Design de Dakar. Pendant une semaine, de jeunes créateurs de Dakar ont eu l’occasion de redécouvrir leur ville sous de nouveaux angles. Dakar, capitale et ville la plus importante du Sénégal, se trouve à la péninsule du Cap-Vert au bord du l’Atlantique et est le point qui est situé le plus à l’ouest du continent africain. Dakar revêt une grande importance au niveau de la vie sociale, culturelle, académique, économique et artistique de toute l’Afrique, de l’Ouest particulièrement. L’agglomération de Dakar compte environ 2,45 millions d’habitants. Les sujets des créateurs sont basés sur des urgences sociales, des histoires personnelles ou encore sur la communication visuelle dans la ville. Les créateurs ont développé leurs propres idées, leurs documentations, des interventions, des campagnes et aussi des déclarations visuelles poétiques. Ils ont pu également se faire une idée de ce qu’est le „Design Thinking“, la méthode de rechercher, explorer, développer et proposer des solutions pour une agglomération à fort peuplement comme Dakar. Ce projet a pu être réalisé grâce au soutien de Goethe-Institut Sénégal.
Cette publication est le résultat d’un atelier dirigé
par andrews:degen, un studio de conception graphique basé à Amsterdam en coopération avec Green Eyez
Design de Dakar.
Pendant une semaine, de jeunes créateurs de Dakar
ont eu l’occasion de redécouvrir leur ville sous de
nouveaux angles. Dakar, capitale et ville la plus
importante du Sénégal, se trouve à la péninsule du Cap-Vert au bord du l’Atlantique et est le point qui
est situé le plus à l’ouest du continent africain.
Dakar revêt une grande importance au niveau de la
vie sociale, culturelle, académique, économique et
artistique de toute l’Afrique, de l’Ouest particulièrement. L’agglomération de Dakar compte environ
2,45 millions d’habitants.
Les sujets des créateurs sont basés sur des urgences sociales, des histoires personnelles ou encore sur la communication visuelle dans la ville. Les créateurs ont développé leurs propres idées, leurs documentations, des interventions, des campagnes et aussi des déclarations visuelles poétiques. Ils ont pu également se faire une idée de ce qu’est le „Design Thinking“, la méthode de rechercher, explorer, développer et proposer des solutions pour une agglomération à fort peuplement comme Dakar. Ce projet a pu être réalisé grâce au
soutien de Goethe-Institut Sénégal.
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TEXTE // OUMAR SALL
PHOTO // SANDY HAESSNER
Pulse of the city
Venues parfois de très loin, des
minorités ont fini par prendre
racine en Capitale. Les liens
avec les espaces d‘origines
s‘effritèrent au fil du temps.
Il fallut les reconstruire, dans
des contextes différents, un
voisinage différent, un rythme
différent et, peut-être même,
en une langue nouvelle. Une
„langue ville“.
Cette mobilité, mère des
mixages, des superpositions
et des oppositions de us et
coutumes venus de l‘hinterland,
fonde les cultures en milieu
urbain.
Ici, rien n‘est figé. Tout est
métissage, doux ou violent.
Les coutumes ne peuvent plus
se permettre le luxe d‘être radicales.
L‘habillement, le parler,
la cuisine, tout passe au filtre
du commun pour n‘en garder
que la nostalgie et, parfois,
le nom.
Partout, cependant, la bataille
de conquête d‘espaces physiques
et psychiques continue
pour imposer un pouvoir du
nombre et de la force sonore.
Entre „dahira“ (association religieuse),
regroupement ethnique
décliné sous l‘appellation „les
ressortissants de…“ et écurie
de lutte, la conquête d‘espaces
est constante ; subtile mais
très structurée.
ENTRE LA MISE ET L‘IMAGE
Les identités visuelles sont importantes
dans ces stratégies
d‘occupation. Les signes distinctifs,
religieux notamment,
sont goulûment exhibés comme
preuves d‘appartenance.
Dans les „cars rapides“, „Ndiaga
Ndiaye 4 “ et bus Tata 5 , les photos
de religieux renseignent sur la
confrérie du propriétaire ;
la musique aussi. Autre élément
de l‘identité rurale, la mise.
Bonnet, style de boubou et
autres parures sont de forts
indicateurs sur les localités
d‘origine.
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