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Mapping the City - A creative approach on Dakar #2

Cette publication est le résultat d’un atelier dirigé par andrews:degen, un studio de conception graphique basé à Amsterdam en coopération avec Green Eyez Design de Dakar. Pendant une semaine, de jeunes créateurs de Dakar ont eu l’occasion de redécouvrir leur ville sous de nouveaux angles. Dakar, capitale et ville la plus importante du Sénégal, se trouve à la péninsule du Cap-Vert au bord du l’Atlantique et est le point qui est situé le plus à l’ouest du continent africain. Dakar revêt une grande importance au niveau de la vie sociale, culturelle, académique, économique et artistique de toute l’Afrique, de l’Ouest particulièrement. L’agglomération de Dakar compte environ 2,45 millions d’habitants. Les sujets des créateurs sont basés sur des urgences sociales, des histoires personnelles ou encore sur la communication visuelle dans la ville. Les créateurs ont développé leurs propres idées, leurs documentations, des interventions, des campagnes et aussi des déclarations visuelles poétiques. Ils ont pu également se faire une idée de ce qu’est le „Design Thinking“, la méthode de rechercher, explorer, développer et proposer des solutions pour une agglomération à fort peuplement comme Dakar. Ce projet a pu être réalisé grâce au soutien de Goethe-Institut Sénégal.

Cette publication est le résultat d’un atelier dirigé
par andrews:degen, un studio de conception graphique basé à Amsterdam en coopération avec Green Eyez
Design de Dakar.
Pendant une semaine, de jeunes créateurs de Dakar
ont eu l’occasion de redécouvrir leur ville sous de
nouveaux angles. Dakar, capitale et ville la plus
importante du Sénégal, se trouve à la péninsule du Cap-Vert au bord du l’Atlantique et est le point qui
est situé le plus à l’ouest du continent africain.
Dakar revêt une grande importance au niveau de la
vie sociale, culturelle, académique, économique et
artistique de toute l’Afrique, de l’Ouest particulièrement. L’agglomération de Dakar compte environ
2,45 millions d’habitants.
Les sujets des créateurs sont basés sur des urgences sociales, des histoires personnelles ou encore sur la communication visuelle dans la ville. Les créateurs ont développé leurs propres idées, leurs documentations, des interventions, des campagnes et aussi des déclarations visuelles poétiques. Ils ont pu également se faire une idée de ce qu’est le „Design Thinking“, la méthode de rechercher, explorer, développer et proposer des solutions pour une agglomération à fort peuplement comme Dakar. Ce projet a pu être réalisé grâce au
soutien de Goethe-Institut Sénégal.

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Sembène Ousmane, avec

son tout premier film „Borom

sareet“ réalisé en 1963, posait

remarquablement „l‘esprit“

de ruralité du transport en

commun à Dakar. Entre un

citoyen qui espère gagner

sa vie en investissant dans

l‘achat d‘une charrette et d‘un

cheval et une population qui

croit, comme au village, qu‘une

charrette ne peut être payante,

la ville est ainsi témoin de ce

„choc“ des pratiques.

Le transport en commun

d‘aujourd‘hui, par l‘accessibilité

de ses tarifs, peut être présenté

comme un prolongement

de cet esprit „solidaire“.

Aujourd‘hui encore, il peut

arriver qu‘on y voyage sans

payer, dans les „cars rapides“

notamment.

Comme le pêcheur avec sa

pirogue, le charretier passe la

majorité de son temps avec

son outil de travail qui détermine

un statut professionnel

et social. Il l‘embellit au mieux.

C‘est cet héritage là que le

transport populaire a entretenu

avec les „Cars rapides“,

„Ndiaga Ndiaye“ et, plus

récemment, les taxis et „Tata“.

Entre le visuel d‘un lion pour

montrer un statut de leader

à celui de l‘aigle comme preuve

de rapidité, le „baay fall“ ou

les minarets pour exposer

sa confrérie, ces moyens de

transport sont de véritables

galeries mobiles. Le car est

aussi un investissement à assurer.

Aussi, la queue de vache,

la chaussure gauche d‘enfant

ou le morceau de miroir y sont

présents pour préserver du

mauvais œil et des ennuies

mécaniques.

Plus tard, les portraits de

religieux et autres stars,

de divers sports (lutte et

football notamment),

meublèrent les intérieurs.

Des écriteaux citoyens ou

de propagande s‘affichent

aussi à l‘arrière des moyens de

transports ; qui pour remercier

ses parents, son guide religieux,

qui pour sensibiliser sur les

méfaits de l‘excès de vitesse,

la jalousie ou l‘hypocrisie.

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