3- Pathogénie des MP Ounnaci
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ont abouti { la théorie de la plaque spécifique. Cette théorie suggère que des espèces
bactériennes spécifiques sont { l’origine des maladies parodontales [7].
L’étiologie bactérienne dans la maladie parodontales est fortement soutenue par les
études cliniques qui ont reporter que les traitements mécanique et chimiques
antibactériens peuvent prévenir et traiter les gingivites et les parodontites [16].
II.2.3. Pathogenèse de la maladie parodontale liée { la présence du biofilm
bactérien
II.2.3.1. Les bactéries parodontopathogènes [13]
• Aggregatibacter actinomycetemcomitans Aa, anciennement appelé
Actinobacillus actinomycetemcomitans.
• Porphyromonas gingivalis: Pg
• Tannerella forsythensis: anciennement appelé Bacteroides
forsythus.
• Spirochètes
• Prevotella intermedia, Prevotella nigrescens
• Fusobacterium nucleatum
• Campylobacter rectus:
• Eikenella corrodens
• Peptostreptococcus micros
• Selenomonas sp
• Eubacterium sp.
• Streptococcus milleri, S. anginosus, S. constellatus et S. intermedius
Aucune des espèces bactériennes citées plus haut n’est capable de produire tous les
événements nécessaires { l’installation et { la progression de la maladie parodontale [13].
L’importance de l’organisation bactérienne en biofilm étant prouvée, il faut compléter
cette notion d’organisation spatiale par une notion d’organisation qualitative : les
relations interbactériennes ne sont pas le fruit du hasard, et Socransky, en 1998, [a
montré que les espèces bactériennes impliquées dans les pathologies parodontales
pouvaient être regroupées par groupes [13]
Dr. Ounnaci Page 8