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CLINICIEN-CHERCHEUR EN SP L’automne dernier, le D r Peter Rieckmann s’est rendu à Winnipeg et à Edmonton pour rencontrer des personnes atteintes de SP et leur famille. Conférencier associé aux Séries éducatives nationales en direct de la Société de la SP, il a parlé des travaux visant à activer les mécanismes de réparation naturels du cerveau et à contrer les effets de la SP. Informer les patients et leur famille a toujours été à la base du travail du D r Rieckmann, clinicien-chercheur depuis 18 ans, dont la carrière a commencé en Allemagne et se pousuit au Canada. « Je sens que j’ai pour mission de faire savoir aux patients ce que font les chercheurs pour améliorer leur vie », explique-t-il. Éminent spécialiste en SP et en neuro-immunologie, le D r Rieckmann croit que l’inflammation pourrait avoir des effets bénéfiques (réparateurs et régénérateurs), et non seulement nuisibles. À son avis : « S’il y a une maladie qui pourra un jour être mieux traitée, voire stoppée, ce sera la sclérose en plaques, en raison justement de sa composante inflammatoire. Qui plus est, cette maladie peut être diagnostiquée assez tôt pour qu’on puisse tenter d’activer les mécanismes de réparation endogènes (internes) », précise-t-il. 12 | Agissez dès aujourd’hui. D r Peter Rieckmann Le D r Rieckmann est arrivé au Canada en 2007 pour occuper le poste de titulaire de la Chaire de recherche sur la SP de la Société de la SP, à l’Université de la Colombie-Britannique à Vancouver. Au programme en SP, il a vite intégré les chercheurs de l’Université spécialisés notament en immunologie, en génétique moléculaire et en neurodégénération, ainsi que l’International Collaboration on Repair Discoveries (traitement du traumatisme médullaire). C’est l’esprit d’équipe des chercheurs canadiens qui a attiré le D r Rieckmann au Canada. « Je ne connaissais pas de réseau aussi développé en Europe et j’ai eu envie d’en faire partie », admet-il. Le D r Rieckmann voit le projet stopSP de la Société comme « une autre preuve de sa volonté de réunir non seulement des chercheurs en SP du Canada, mais également des chercheurs dans d’autres domaines afin d’optimiser l’utilisation des installations de recherche et d’élaborer rapidement des traitements pour la SP. » Que ce soit avec la Société, avec les personnes ayant la SP ou avec les chercheurs en sclérose en plaques, le D r Rieckmann collabore toujours aux efforts pour stopper cette maladie. LE D R RIECKMANN EXAMINE LE RÉSULTAT D'UNE MÉTHODE D'ISOLATION DE L'ADN PAR GRADIENT PRÉPARÉ PAR LA TECHNICIENNE ANITA KOLLAR.
Financer les meilleurs projets pour stopper la SP Grâce à l’apport financier de la Société, la Fondation pour la recherche scientifique sur la SP soutient de vastes études basées sur la collaboration et l’innovation. En 2007-2008, la Fondation a financé six projets coopératifs : Étude coopérative canadienne sur la susceptibilité génétique à la SP - phase V D re A. Dessa Sadovnick, Université de la Colombie-Britannique D r George Ebers, Université de Oxford Développement de la SP chez l’enfant : étude prospective sur les caractéristiques des enfants du Canada présentant un syndrome clinique isolé démyélinisant, du point de vue de l’épidémiologie clinique, de la pathobiologie et de la neuro-imagerie D re Brenda Banwell, Hôpital pour enfants malades de Toronto D r Doug Arnold et D r Amit Bar-Or, Institut neurologique de Montréal D re A. Dessa Sadovnick, Université de la Colombie-Britannique Étude aléatoire, à double insu, comparative avec placebo sur la minocycline dans le syndrome clinique isolé (SCI) - phase III D re Luanne Metz, Université de Calgary CONSEIL D'ADMINISTRATION DE LA FONDATION POUR LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE SUR LA SCLÉROSE EN PLAQUES – 2008 Président Alexander R. Aird Administrateurs H. Purdy Crawford Louis P. Desmarais Alistair M. Fraser Garrett Herman Helen M. Kearns Daniel Larouche Louis J. Maroun Susan A. Murray Bruce R. Richmond Richard M. Thomson David L. Torrey Richard E. Waugh Yves Savoie (membre d’office) Résultats à long terme d’un traitement immunoablatif et d’une greffe de moelle osseuse autologue dans la sclérose en plaques au pronostic sombre - phase II D r Mark Freedman et D r Harold Atkins, Hôpital d’Ottawa Génétique moléculaire de la sclérose en plaques D r George Ebers et D r Julian Knight, Université d’Oxford D re A. Dessa Sadovnick, Université de la Colombie-Britannique D r Alexandre Montpetit, Université McGill Remyélinisation dans la sclérose en plaques : stimuler la reconstitution intrinsèque - phase II D r Jack Antel, Institut neurologique de Montréal D r Samuel Weiss, Université de Calgary D r Moses Rodriguez, Clinique Mayo, Minnesota La Société est fière d’avoir versé plus de 177 millions de dollars à la recherche depuis 60 ans. Elle continuera de financer les projets les plus prometteurs jusqu’à ce que le remède soit découvert. D re A. DESSA SADOVNICK RAPPORT ANNUEL NATIONAL 2007-2008 | 13
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