Report Shipyard Week 29-08 french.indd - EMF-FEM

PartnerSHIP – BUILDING success
Le partenariat social constructif pour la croissance et l’emploi dans l’industrie
européenne de la construction navale de haute technologie
DOCUMENTATION
EUROPEAN SHIPYARD WEEK 2006
et
www.cesa-shipbuilding.org www.emf-fem.org
Ce projet a été réalisé par le Comité du Dialogue Social européen “chantiers navals”
et a été fi nancièrement soutenu par la Commission européenne.
La conférence principale a été accueillie par le Parlement européen.

Documentation
Semaine européenne
de la construction navale 2006
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Préface
La Communauté des associations des chantiers navals européens (CESA) et la Fédération Européenne
des Métallurgistes (FEM) ont organisé conjointement la première semaine européenne de la construction
navale qui s’est tenue du 27 au 31 mars 2006 dans le cadre du comité de dialogue social européen
“Construction et réparation navale”. Des campagnes ciblées se sont déroulées toute la semaine dans 10
États membres différents de l’UE, succédant à une conférence des partenaires sociaux qui s’est tenue le 22
mars à Bruxelles.
L’objectif de cette manifestation était de renforcer et de diffuser le message de LeaderSHIP 2015, de
promouvoir les emplois du secteur de la construction navale auprès des jeunes diplômés et auprès des
personnes hautement qualifi ées et de véhiculer une image fi dèle du secteur. En s’attaquant aux défi s liés à
l’exigence du recrutement de main-d’œuvre qualifi ée et au renouvellement de la main-d’œuvre actuelle, la
volonté des partenaires sociaux était de garantir à l’avenir la productivité, l’innovation, la compétitivité et
l’emploi du secteur.
L’évènement a été offi ciellement lancé par une prestigieuse conférence des partenaires sociaux au Parlement
européen, à laquelle étaient présents les partenaires sociaux des principaux chantiers navals européens,
des représentants des régions maritimes, des représentants des gouvernements nationaux, des représentants
de la Commission européenne et des députés européens de premier plan. Grâce à la centralisation de
l’organisation de la campagne*, les partenaires sociaux des chantiers navals et des entreprises d’Allemagne,
du Danemark, d’Espagne, de Finlande, d’Italie, de Malte, des Pays-Bas, de Pologne, du Portugal et du
Royaume-Uni ont organisé simultanément plus de 50 activités et manifestations promotionnelles tout au long
de cette semaine d’action d’envergure européenne.
Nous avons le plaisir de faire aujourd’hui le bilan de cette campagne qui montre clairement que les
manifestations ont rencontré un grand succès, marquant une nouvelle étape dans la campagne visant à
véhiculer une image positive et attrayante de l’industrie navale auprès des demandeurs d’emplois, des
écoles et des universités, mais également auprès du grand public et des décideurs politiques. Nous tenons
aussi à remercier la Commission européenne et le Parlement européen pour le soutien politique et fi nancier
qu’ils ont apporté à cet événement important.
Reinhard Lüken Peter Scherrer
Secrétaire général de CESA Secrétaire général de la FEM
Fabrice Theobald François Billet
Vice-Président Président
Comité de dialogue social Comité de dialogue social
* http://www.cesa-shipbuilding.org/shipyard_week.phtml
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Communiqué à
la presse
le 22 mars 2006
Information de presse
La conférence des partenaires sociaux du secteur de la construction navale
lance le début de la semaine européenne de la construction navale
(du 27 au 31 mars 2006)
Les partenaires sociaux européens FEM et CESA ont lancé offi ciellement, lors de leur conférence conjointe
au Parlement européen le 22 mars 2006, la semaine européenne de la construction navale.
Au cours de cette semaine (du 27 au 31 mars 2006), les partenaires sociaux nationaux de l’industrie de
la construction navale issus de 10 Etats membres rassembleront leurs forces pour démontrer aux jeunes
diplômés, aux étudiants qui terminent l’école ainsi qu’aux travailleurs qualifi és que la construction navale
moderne offre de nombreuses perspectives et des opportunités de carrière enrichissantes au sein d’un
environnement professionnel de haute technologie. L’initiative a pour but de sécuriser une main d’oeuvre
hautement qualifi ée dans les chantiers navals européens et d’en faire un facteur clé de la garantie de la
productivité, de l’innovation et de la concurrence.
Les 10 pays participants (à savoir : l’Allemagne, le Danemark, l’Espagne, la Finlande, l’Italie, Malte,
les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal et le Royaume-Uni) organiseront un grand nombre d’activités et
d’événements, allant de campagnes d’information, à des ateliers, des conférences à l’échelon national
et régional, en passant par des journées portes ouvertes dans les chantiers navals, des formations pour
des jeunes demandeurs d’emploi, et même des concours et des tombolas. Ces activités sont tout d’abord
destinées aux jeunes demandeurs d’emplois dans le domaine de la construction navale, aux écoles et aux
universités mais également à un public plus large et aux décideurs politiques.
La Conférence qui a eu lieu à Bruxelles a rassemblé 150 participants dont les partenaires sociaux des
principaux chantiers navals européens, des représentants des régions maritimes, des représentants des
gouvernements nationaux et des représentants d’institutions européennes. Le programme était composé
de présentations de représentants de la Commission dont notamment le Commissaire Špidla ainsi que des
membres infl uents du Parlement européen dont le Prof. Hans-Gert Pöttering, Président du PPE et Harlem
Désir, Vice-Président du Groupe PSE.
La Conférence a donné un message clair : le secteur de la construction navale en tant qu’industrie de haute
technologie, à la pointe de l’innovation et servie par une main d’œuvre hautement qualifi ée, est d’une
importance économique et stratégique immense pour l’Europe. La stratégie de politique industrielle pour
la construction navale LeaderSHIP 2015 est une politique sectorielle exemplaire en Europe. LeaderSHIP
2015 combiné à un climat économique favorable a apporté une position importante aux chantiers navals
européens. Les Parlementaires et les représentants de la Commission se sont accordés avec toutes les
parties prenantes sur la responsabilité conjointe d’assurer que les recommandations de LeaderSHIP soient
entièrement mises en oeuvre.
Le Commissaire Špidla a été rejoint par tous les orateurs dans la mise en avant du rôle clé du partenariat
social comme atout stratégique pour l’industrie et comme précondition pour assurer une bonne gestion,
des emplois et des conditions de travail de haute qualité. Il a appelé les partenaires sociaux à continuer à
approfondir et à développer leur dialogue social, à s’attaquer aux défi s du secteur, en particulier dans le
domaine du développement des compétences, de la formation et de la mobilité.
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“Après bon nombre d’années diffi ciles, l’industrie et les syndicats sont ravis que le secteur européen de la
construction navale est maintenant performant” a déclaré le Secrétaire général de la FEM, Peter Scherrer. Il
a ajouté “La Conférence a démontré que les deux partenaires doivent continuer à travailler ensemble en vue
d’assurer une performance économique et sociale forte pour les années à venir”.
Les programmes détaillés des différents événements nationaux se trouvent sur la page spécialement conçue
pour l’événement sur le site internet de CESA:
http://www.cesa-shipbuilding.org/shipyard_week.phtml
En relation avec cette campagne d’image, le site internet de CESA présente également une liste d’opportunités
de carrières dans les chantiers navals européens:
http://www.cesa-shipbuilding.org/links_job.phtml
La semaine européenne de la construction navale est organisée conjointement par la Communauté des
associations des chantiers navals européens (CESA) et la Fédération Européenne des Métallurgistes (FEM)
en tant qu’initiative du Comité de dialogue social sectoriel ‘Chantiers navals’.
Cette campagne est organisée avec le soutien de la Commission européenne.
Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter:
Dr. Reinhard Lüken Peter Scherrer
Secrétaire général de CESA Secrétaire général de la FEM

Manifeste des
partenaires
sociaux
Le processus de dialogue social
Le Comité de dialogue social européen “chantiers navals” a été mis sur pied en septembre 2003. Au sein
de ce Comité de dialogue social, CESA représente les employeurs, et la FEM représente pour sa part les
syndicats. Le développement du Comité de dialogue social européen “construction et réparation navales”
a fait suite à la coopération fructueuse entre la FEM et CESA au cours des années précédentes et a été
institutionnalisé en vertu des dispositions des articles 138 et 139 du Traité de l’UE.
Soutenu par la DG « Emploi et Affaires sociales » de la Commission européenne, le Comité a concentré le
travail de ses deux premières années d’existence sur les points suivants:
• coopération avec l’université de Brême afi n de produire un rapport (basé sur une étude) sur les
chantiers navals européens;
• clarifi cation des mesures en place en Europe et ailleurs soutenant l’investissement, le développement
des compétences et la formation;
•� lancer le travail sur un inventaire d’outils pour faire face aux oscillations du cycle de demande
dans l’industrie tout en conservant les compétences et l’emploi;
• encourager la communication sur les opportunités d’un large éventail de carrières intéressantes
dans une industrie tournée vers l’avenir.
Soucieux de regarder vers l’avenir, le Comité poursuivra ses travaux et entreprendra des actions en ligne
avec les initiatives de la Commission.
Présentation de l’industrie
Les chantiers navals sont extrêmement importants pour l’Europe à plusieurs niveaux. Les partenaires sociaux
européens du secteur de la construction navale partagent l’engagement conjoint de mettre en avant et de
diffuser ce message clé.
Ce secteur constitue un moyen de transport sûr et écologique. Il contribue à la sécurité de l’Europe ainsi
qu’à la sécurité mondiale. Il développe et applique des technologies de pointe dont d’autres industries tirent
profi t.
L’industrie de la construction navale contribue à la réalisation des objectifs de l’Europe en termes de
croissance et d’emploi en vertu de sa base industrielle de haute technologie et de sa demande de maind’oeuvre
hautement qualifi ée.
Le secteur européen des chantiers navals, des fournisseurs d’équipements, des centres de recherche, des
fournisseurs de technologies et de services de pointe, couvre quelque 9.000 entreprises et une main-d’oeuvre
totale d’environ 350.000 personnes.
Les perspectives positives de ce secteur sont basées sur:
• une concentration sur la construction de navires marchands à haute valeur ajoutée, ce qui signifi e
que l’Europe occupe le premier rang mondial en matière de constructions de navires
marchands.
• une demande de navires marchands en hausse au niveau mondial. La demande mondiale de
navires marchands n’a jamais été aussi élevée qu’en 2005.
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• la dépense par l’industrie de 10% de son chiffre d’affaires dans la recherche, le développement
et l’innovation.
• l’intention des États membres de commander pour un montant de 100 milliards d’euros de navires
marchands et de soutenir la construction navale durant les 15 prochaines années.
• la pression en faveur d’un trafi c maritime plus sûr et plus écologique, ainsi que l’augmentation
du nombre de navires en service et à la croissance des échanges dans les eaux européennes. Le
secteur européen de l’entretien, de la réparation et de la transformation des navires – dont le
chiffre d’affaires annuel s’élève actuellement à environ 4 milliards d’euros – représente près de
40% du marché mondial.
• Le développement d’autoroutes de la mer et du transport maritime à courte distance.
La structure actuelle de l’industrie européenne, riche de ses nombreux chantiers et de son éventail de
fournisseurs de produits et services, est le résultat d’une restructuration d’envergure face à la rude concurrence
imposée tout d’abord par le Japon, puis par la Corée du Sud et enfi n par la Chine. L’industrie européenne
détient aujourd’hui une position solide dans la construction de vaisseaux de haute technologie, de navires
complexes, tant marchands que de guerre, ainsi que dans le secteur de l’entretien, de la réparation et de
la transformation.
La clé de la réussite de notre industrie, ce sont les gens qui travaillent, à tous les nivaux et dans la diversité
des professions concernées, au sein du secteur de l’industrie maritime.
La semaine européenne de la construction navale – un
projet initié par les partenaires sociaux du Comité de
dialogue social “chantiers navals”.
Les partenaires sociaux de l’industrie européenne soutiennent les objectifs de LeaderSHIP 2015, visant à :
•� établir des règles de jeu égales dans la construction navale mondiale
•� renforcer l’investissement dans la recherche, le développement et l’innovation dans l’industrie
européenne de la construction navale
•� développer des régimes de fi nancement et de garantie avancés
•� promouvoir des navires plus sûrs et soucieux de l’environnement
•� soutenir une approche européenne des besoins de la construction navale
•� améliorer la protection des droits de propriété intellectuelle de l’industrie européenne de la
construction navale
•� assurer l’accès à une main-d’oeuvre qualifi ée
•� construire une structure industrielle stable
Les partenaires sociaux se font les défenseurs d’un soutien politique et d’actions spécifi ques, tant au niveau
européen qu’au niveau national, insistant sur l’importance de maintenir et de développer cette industrie.
C’est de cette préoccupation qu’est issu le concept de la semaine européenne pour la construction navale.
Le coup d’envoi de la semaine européenne de la construction navale sera donné le 22 mars 2006 lors d’un
événement accueilli par le Groupe socialiste du Parlement européen. Le programme du 22 mars proposera
des présentations montrant la réalité: une industrie de haute technologie servie par des personnes hautement
qualifi ées. Le Commissaire européen Špidla et plusieurs membres éminents du Parlement européen assisteront
à l’événement.
La semaine européenne de la construction navale fournira, la semaine suivante, un cadre qui permettra aux
États membres d’organiser au niveau national divers événements destinés à démontrer la diversité et la force
de l’industrie et à illustrer sa relation avec le secteur maritime au sens large.

Conférence des partenaires sociaux FEM et CESA
PartnerSHIP – BUILDING Success
Le 22 mars 2006
Allocutions d’ouverture
››› Harlem Désir, député européen
Vice-président du groupe PSE
C’est un grand plaisir et un grand honneur pour le groupe socialiste au Parlement européen d’ouvrir cette
conférence qui se tient dans le cadre de la semaine européenne de la construction navale. Premièrement, la
réunion se déroule sous la bannière d’un partenariat social. Cela montre que les organisations d’employeurs,
les syndicats et la Communauté des associations européennes de chantiers navals (CESA) sont capables de
se rassembler et d’établir un dialogue social concret sur l’avenir de l’industrie de la construction navale et
sur l’amélioration des conditions de travail des salariés des chantiers navals.
Deuxièmement, il s’agit d’un secteur important du point de vue stratégique, un secteur en proie à une âpre
concurrence internationale, ce qui explique pourquoi nous avons besoin d’une cohésion et d’une solidarité
européenne pour le défendre. Si j’ai bien compris, vous avez choisi de laisser l’industrie continuer à aller
de l’avant, en investissant dans l’avenir, en vous concentrant sur la recherche et l’innovation. Les objectifs
que vous poursuivez dans ce cadre sont un bel exemple à suivre par le reste de l’Union européenne (UE)
dans l’optique de la réalisation de l’objectif de Lisbonne de consacrer 3 % du produit intérieur brut (PIB) à
la recherche et à l’innovation. Un dialogue social solide permet à chacun des partenaires de comprendre à
quel point il est important de soutenir cet effort.
Troisièmement, il existe une véritable volonté d’essayer d’attirer des talents et de souligner le niveau élevé
de qualifi cations des métiers de votre secteur. À l’instar d’autres secteurs, vous voulez avoir une position
importante sur les marchés mondiaux. Mais, cela ne doit pas se faire au prix du niveau de qualifi cation, de
rémunération et de protection de nos employés. Nous devrions exploiter les atouts dont nous disposons en
Europe, et notamment les qualifi cations professionnelles de notre main-d’œuvre. Je crois qu’il est possible
de combiner la capacité concurrentielle d’exporter, de se développer et d’avoir des niveaux élevés d’emploi
avec la capacité de fi nancer les salaires et la protection sociale dans le respect du modèle social européen.
Je pense qu’il s’agit d’un bon chemin à suivre pour l’avenir, non seulement pour la construction navale, mais
aussi pour d’autres secteurs. Aussi, je vous souhaite la bienvenue au Parlement européen et vous souhaite
une conférence très fructueuse.
››› Peter Scherrer
Secrétaire général de la FEM
C’est la première fois que la FEM et CESA, les partenaires sociaux de l’industrie de la construction navale,
organisent une semaine européenne de la construction navale. Rien que cela, c’est déjà une réussite.
Je commencerai par expliquer brièvement le contexte dans lequel est née cette initiative. La construction
navale européenne se porte bien ; les carnets de commande sont pleins ; et pourtant, le secteur a de la
peine à attirer les jeunes travailleurs. Je pense que le moment est venu de dire à l’opinion publique ce qu’est
véritablement l’industrie navale. De nombreuses personnes ne savent pas qu’il s’agit d’un secteur de pointe
faisant appel à de nombreux types de professions et de métiers lesquels nécessitent des qualifi cations et une
formation continue. La semaine européenne de la construction navale constitue une occasion d’expliquer
tout cela au grand public. Des navires seront inaugurés dans le courant de cette semaine ; je m’en réjouis
particulièrement, car il s’agit toujours d’un événement spectaculaire.
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Monsieur Désir a fait référence à la stratégie de Lisbonne. L’objectif de la stratégie de Lisbonne est de rendre
notre région la plus compétitive du monde d’ici à 2010. Le rôle du secteur naval est important à cet égard.
Nous devrons travailler dur pour atteindre cet objectif consistant à faire de l’Europe un centre où le savoirfaire
peut être développé et utilisé. Il ne suffi t pas d’être concurrentiel ; nous devons être meilleur. À long
terme, il est également important de garantir des emplois durables. J’espère que la semaine européenne de
la construction navale permettra de créer de nouveaux emplois dans le secteur, des emplois très qualifi és.
Nous réfl échissons souvent à la manière d’occuper ce personnel très qualifi é lorsque les carnets de
commande ne sont pas pleins. Le groupe de dialogue social a créé une ‘toolbox’ pour nous aider à identifi er
les bonnes pratiques et les mécanismes qui nous permettront de surmonter les effets de ces variations
cycliques. Cette approche pourrait être appliquée à d’autres secteurs également. Si nous sommes en mesure
de développer un savoir-faire technique et de devenir fer de lance de la recherche-développement (R&D) et
de la technologie, nous serons capable de garantir des emplois durables et l’avenir à long terme de notre
industrie. La semaine européenne de la construction navale est un événement très important et je tiens à
remercier toutes les personnes qui ont permis à cette semaine de voir le jour. J’espère qu’elle sera une bonne
base pour notre coopération à venir.
››› Patrick Boissier
Président de CESA
Président directeur général des Chantiers de l’Atlantique
Mesdames et Messieurs, je suis très heureux de vous accueillir au nom de CESA. Je suis très heureux de voir
que la question de l’avenir de l’industrie navale soit capable d’attirer autant de monde. Cette conférence
marque le début d’une nouvelle ère. Pour la première fois, les chantiers navals européens se sont réunis pour
montrer leur véritable visage : des entreprises de haute technologie d’un niveau d’excellence supérieur. Un
élément essentiel de la réussite de ces entreprises sont les hommes et les femmes qui construisent les navires.
En effet, nos produits sont grands et impressionnants. Le Comité de dialogue social a décidé d’organiser
la semaine européenne de la construction navale pour montrer notre industrie au grand public. L’ensemble
de l’industrie navale en Europe prend part à cet événement, car notre avenir dépend de notre capacité à
partager notre enthousiasme avec les jeunes de talent. Nous insistons sur les aspects positifs, mais nous ne
voulons pas cacher ceux qui le sont moins. En tant que fer de lance de ce secteur industriel dans le monde,
notre volonté est de diffuser un message de confi ance et de détermination. Je suis sûr que nous aurons des
débats très vivants et très enrichissants cet après-midi.
LeaderSHIP 2015: Un modèle à suivre pour la politique
industrielle sectorielle européenne
››› Paul Weissenberg
Directeur Industrie aérospatiale, sécurité, défense et équipement, DG Entreprises et
industrie
I. Préambule
Le secteur de la construction navale est le seul de l’industrie métallurgique à disposer d’un dialogue social
bien établi. LeaderSHIP 2015 est un modèle à suivre pour toute politique industrielle moderne. L’industrie
navale de l’UE est leader technologique dans le monde, mais le marché est planétaire, et nous devons
surveiller la situation mondiale.
II. Questions commerciales
Les règles de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) n’ont pas la sophistication nécessaire pour
traiter les distorsions commerciales dans un secteur aussi complexe que celui de la construction navale.
Toutefois, cette expérience pourrait s’avérer extrêmement utile lorsque les questions avec la Chine atteindront
un point critique. Pour l’Organisation de Coopération et Développement Economiques (OCDE), ce fut un
défi que d’essayer de parvenir à un accord durable et signifi catif face à l’opposition de toutes les grandes
nations navales asiatiques.

III. Innovation et recherche
L’aide à l’innovation a été introduite dans l’UE et ajustée aux besoins de l’industrie navale. Nous sommes en
faveur d’une prolongation du cadre des aides d’État à la construction navale qui contient les dispositions en
matière d’aides à l’innovation particulières à la construction navale.
IV. Finance
Habituellement, les chantiers navals ont un apport en capital limité, mais ils doivent gérer des projets
coûteux et de grande envergure. En Europe, les chantiers navals se spécialisent de plus en plus, et leurs
projets deviennent de plus en plus coûteux et complexes. Nous sommes en train d’examiner une série
d’options, y compris une certaine forme de partage des risques entre les banques commerciales, les
institutions fi nancières publiques et l’industrie.
V. Propriété intellectuelle
Pour les Asiatiques ‘assimiler’ la technologie européenne signifi e nous confi er les efforts de R&D et leur
confi er la commercialisation des produits. Il est positif de voir les démarches que tentent de plus en plus
d’industries, puisque les concurrents asiatiques et leurs gouvernements fi niront par écouter.
VI. Dimension sociale
Les partenaires sociaux entretiennent d’excellentes relations dans une industrie d’envergure mondiale, créant
des produits fascinants, et présentant un environnement de travail caractérisé par le professionnalisme et
le respect mutuel. L’industrie navale fait partie intégrante d’un secteur manufacturier européen moderne et
effi cace et propose de nouveaux emplois.
VII. Structure industrielle
La Commission n’a pas pour fonction de défi nir la structure d’une industrie ; c’est le marché et les lois qui
le régissent qui s’en chargent. Nous nous félicitons des derniers développements en termes de fusions,
acquisitions et ‘joint-ventures’. Nous avons besoin de groupes de construction navale européens solides qui
détiennent la capacité technologique et fi nancière leur permettant de tirer leur épingle du jeu sur le marché
mondial.
VIII. Conclusion
LeaderSHIP 2015 était la première initiative du genre au niveau européen et est devenue un modèle pour les
autres secteurs. Par conséquent, la Commission a cité LeaderSHIP en exemple dans son projet de nouvelle
approche de la politique industrielle. Nous disposons d’un solide ensemble de recommandations pertinentes,
et j’ai la conviction que nous pouvons renforcer ce secteur européen vital.
Le rôle stratégique de l’innovation
››› Luisa Prista
Chef de l’unité Transports de surface, DG Recherche
I. Préambule
Je suis ravie d’être en mesure de partager avec vous certaines réfl exions au sujet de la recherche européenne
et de sa contribution à la transition vers une société et une industrie fondées sur la connaissance. Le secteur
naval est non seulement un secteur dynamique, mais il englobe aussi tous les autres ingrédients essentiels :
curiosité, ouverture, innovation et succès.
II. Investissements dans la recherche
1. Croissance et emploi
Je parlerai pour commencer d’un sujet qui est au cœur des débats en Europe : la croissance et l’emploi pour
tous. Afi n de garantir à l’Europe une position forte sur la scène mondiale, la Commission européenne (CE)
a fi xé trois objectifs prioritaires : développement durable, prospérité et solidarité, à atteindre ensemble. Les
citoyens européens méritent de vivre dans la prospérité, dans un cadre de compétitivité durable. Cet objectif
peut être atteint en investissant dans le savoir, à travers de la recherche, de l’innovation et de l’éducation. Le
meilleur moyen de renforcer le modèle social européen est d’investir dans ces domaines.
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2. Programmes-cadres
L’industrie navale européenne investit 10 % de son chiffre d’affaires dans la recherche. Il s’agit d’un secteur
de haute technologie fondé sur la connaissance. L’Europe possède l’industrie navale la plus importante
du monde, en termes de valeur, et l’industrie crée des milliers d’emplois. L’industrie du transport maritime
fut elle aussi une des premières industries à coordonner la recherche au niveau européen et a accru son
niveau de participation dans les programmes-cadres. Elle réalise 48 projets au titre du sixième programmecadre
et a reçu une enveloppe de 165 millions d’euros de la CE. Compte tenu des effets multiplicateurs
des investissements dans les programmes-cadres, l’impact économique est très important. Plus de 800
entreprises sont impliquées dans un large éventail de projets portant sur la compétitivité, le développement
durable, le renforcement de la sûreté et de la sécurité, la promotion du passage de la route à la voie
navigable pour le transport de marchandises.
3. Projet INTERSHIP
Par exemple, INTERSHIP est un des projets intégrés les plus ambitieux ; il vise à améliorer l’intégration
verticale entre les chantiers navals, les fournisseurs, les armateurs et les sociétés de classifi cation en élaborant
de nouvelles technologies, en créant des instruments de conception et des méthodes de fabrication de
navires complexes isolés. Le projet s’intéresse aussi au développement des compétences, à l’éducation et à
la formation. Ce projet illustre notre désir d’intégrer toutes les formes de savoir, logiciel et matériel, et de
faciliter le dialogue entre toutes les parties.
4. Réseau d’excellence
Ce projet et de nombreux autres contribuent à l’innovation, accroissent la compétitivité européenne,
sauvegardent les emplois existants et améliorent les conditions de travail, et apportent de nouvelles
compétences et de nouveaux emplois pour l’avenir. La recherche, c’est aussi réfl échir sur les orientations
futures, donner de nouvelles impulsions et acquérir de nouvelles compétences. C’est l’objectif d’autres
projets, tel que le projet Réseau d’excellence. Celui-ci repose sur le principe que l’innovation est le résultat
d’une pensée créative. La recherche dans le secteur du transport maritime est une industrie de croissance
qui peut attirer les jeunes chercheurs.
III. Défi s mondiaux
1. Questions environnementales
L’industrie doit aussi faire face à un ensemble de défi s mondiaux (changement climatique, pollution
environnementale). La navigation a aussi des responsabilités vis-à-vis de l’environnement et de la santé
publique. Une partie de la réponse réside dans l’écologisation, notamment via l’utilisation de moteurs
propres. Certains projets envisagent des solutions innovatrices, tels que les moteurs à hydrogène et à pile
à combustible.
2. Gestion des catastrophes
La recherche doit également apporter des solutions de manière à permettre aux Européens de faire face aux
urgences et de réagir rapidement aux catastrophes. Il existe, à cette fi n, des projets qui se concentrent sur la
gestion des fuites d’hydrocarbures et sur la manière de réduire les risques à l’avenir.
3. Questions sanitaires
L’industrie navale a également un impact sur la biodiversité marine et la santé humaine. Chaque année, 10
millions de tonnes d’eau de lest circulent dans le monde. On estime à 3 000 le nombre d’espèces de plantes
et d’animaux à être transportées par navire chaque jour dans le monde entier. Des micro-organismes
peuvent entrer dans la chaîne alimentaire et être très dangereux pour la santé humaine. Aussi, il existe un
ensemble de projets envisageant le traitement de l’eau à bord des navires.
IV. Innovation dans l’industrie des plateformes
En plus de la construction navale, l’industrie des plateformes établit un programme de recherche européen
d’ici à 2020, favorisant la collaboration et la communication et augmentant les investissements européens
consacrés à la recherche. Cela a été possible uniquement grâce à la réalisation d’un consensus entre toutes
les parties prenantes.

V. Conclusions
Le projet Leadership se base sur la collaboration et la connaissance. Il se fonde sur la capacité à anticiper
le futur et à trouver des solutions innovatrices. Il se fonde réellement sur les personnes, ce qui est le principal
atout de l’Europe. Pour mettre correctement en œuvre ces innovations dans l’industrie, les parties prenantes
doivent s’engager sérieusement et communiquer entre elles. Le dialogue social est essentiel à cet égard, car
les parties ne s’engageront totalement que si les besoins et les attentes de chacune d’elles sont débattus et
compris. Je vous remercie de votre attention.
Atouts du transport européen
››› Paul Nemitz
Chef adjoint en charge des affaires maritimes, DG Transport
I. Préambule
Le traité de l’UE contient des dispositions relatives au dialogue social et donc des attentes quant à la
contribution possible des partenaires sociaux. Or, jusqu’à présent ces dispositions ont été peu utilisées. Dans
cet esprit, je tiens à féliciter l’industrie navale d’être le premier secteur de l’industrie métallurgique à lancer
un dialogue social. J’espère que votre industrie tirera des résultats positifs de cet outil.
II. Livre vert de la Task Force Politique maritime
1. Aperçu
La Task Force Politique maritime de la Commission européenne a été chargée de rédiger un livre vert intitulé
« Vers une politique maritime de l’Union », et sous-titré Une vision européenne des océans et des mers.
Ce n’est pas une mince affaire que de rapprocher tous les éléments pertinents de la politique en Europe
afi n de créer des synergies et d’assurer une meilleure cohérence au profi t de la croissance, de l’emploi
et du développement durable. La construction navale joue un rôle important dans ce contexte. Le projet
LeaderSHIP 2015 est l’exemple même de la manière dont la CE coopère avec les parties prenantes du
secteur et sert de modèle à une politique industrielle durable.
2. Questions de réputation
Il n’est pas impossible que le livre vert contienne en fi n de compte un certain nombre d’éléments ayant
un intérêt pour l’industrie navale. Par exemple, il envisagera ce que nous pouvons faire ensemble pour
améliorer l’image du secteur maritime en Europe, ce qui est favorable à la croissance et au recrutement
dans les industries océaniques et côtières. Le document nous invite à nous rappeler la richesse du patrimoine
maritime de l’Europe, grâce auquel l’innovation et la découverte ont été possibles tout au long de l’histoire.
Si le livre vert parvient à améliorer l’image de l’industrie et le volet politique des affaires maritimes en
Europe, ce sera positif pour nous tous.
3. Mise en faisceau
Il existe une tendance à la coopération, ou ‘clustering’, au sein de l’industrie, laquelle, je crois, peut être
renforcée à un niveau européen. Ces activités consolident l’image du secteur, parce qu’il s’agit d’une
promesse pour l’avenir. Les jeunes examinent comment fonctionnent les secteurs et sentent très bien lesquels
ont de l’avenir.
L’industrie navale n’est pas le seul secteur maritime à être confronté à ces questions. Tous les secteurs
maritimes partagent le même problème : ils gèrent parfaitement bien la logistique complexe, mais perdent
du terrain sur les simples services maritimes. Nos chances de succès sont meilleures si nous traitons ces
deux aspects ensemble. Le livre vert veut faire se rencontrer les questions et les politiques pour créer des
synergies.
4. Science
Je crois qu’il existe une possibilité de relier l’ingénierie aux sciences naturelles, qui sont toutes les deux
importantes pour le secteur naval. Le livre vert énumère une série de possibilités à cet égard.
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III. Conclusions
Nous croyons que cette nouvelle approche politique qui a des précédents au Canada, en Australie et
aux États-Unis fait espérer une amélioration de l’image du secteur. Elle contiendra le matériel permettant
d’ouvrir le chemin vers une croissance et des emplois durables dans les industries du secteur maritime. En
France, par exemple, ces dix dernières années, la croissance globale de l’emploi et du chiffre d’affaires
du secteur océanique est supérieure à la moyenne du reste de l’économie. En dépit des préoccupations
quant à la nature cyclique des industries maritimes, des recherches plus approfondies peuvent démontrer
que les tendances générales en termes de croissance et d’emploi sont meilleures dans ces industries que
dans les autres secteurs économiques. Nous croyons que le rapprochement des politiques des océans et des
mers créera des synergies favorables à toute la population côtière, mais également à toutes les industries
maritimes, y compris la construction navale.
Évaluation du Parlement européen
››› Corien Wortmann-Kool, députée européenne
Parlement européen
I. Préambule
Je me félicite de cette initiative parce qu’il n’y a pas meilleure politique sociale pour l’emploi en Europe
que des entreprises saines et une économie forte. La construction navale est un fort pourvoyeur d’emplois
et est un secteur important de l’économie européenne. Si nous sommes en mesure de construire ensemble
un secteur bien portant, les emplois suivront à l’avenir aussi. L’aspect le plus important de la stratégie de
Lisbonne est la capacité à être compétitif dans un marché mondialisé. La connaissance, l’innovation et
l’entreprenariat sont des éléments critiques pour y parvenir, puisque le succès passe obligatoirement par le
développement continuel de technologies avancées et de niveaux de compétences élevées.
II. Questions clés
1. LeaderSHIP 2015
L’initiative LeaderSHIP 2015 a été fermement soutenue par le Parlement européen. Les représentants de
l’industrie navale européenne et des institutions européennes ont participé à l’élaboration de cette stratégie
européenne commune. L’objectif est de devenir plus compétitif et de redevenir fer de lance technologique
du secteur naval. Si LeaderSHIP 2015 est une excellente initiative, c’est grâce à la coopération de toutes
les parties prenantes européennes. Elle montre comment l’industrie et les décideurs politiques peuvent fi xer
ensemble des objectifs et trouver des solutions.
2. Distorsions de concurrence
Les distorsions de concurrence sont un des principaux problèmes auxquels doit faire face l’industrie
navale. L’UE travaille d’arrache-pied avec des organes internationaux pour régler ces problèmes, mais les
négociations sont malheureusement au point mort. J’espère que l’UE continuera à jouer un rôle actif dans la
création d’un environnement favorable aux chantiers navals européens dans le monde.
3. Réglementation
Il faudrait que les réglementations européennes n’aient pas de conséquences excessivement négatives sur la
position concurrentielle de l’industrie européenne. Nous voulons alléger le fardeau réglementaire. N’hésitez
donc pas à informer les députés européens de l’existence de surréglementation manifeste.
4. Financement
La Banque européenne d’investissement devrait être une bonne option pour l’industrie navale sur le plan
du fi nancement avant livraison. Une plus grande pression politique est peut-être nécessaire pour atteindre
cet objectif. Les chantiers navals européens rencontrent les mêmes problèmes en ce qui concerne l’octroi de
subventions. Il est de plus en plus diffi cile de convaincre les banques d’émettre des garanties, particulièrement
depuis l’accord de Bâle II. Certaines réglementations en matière d’aides d’État expirent à la fi n de l’année.
Le Parlement européen demandera une évaluation précise et essaiera de traiter toutes inégalités existant en
Europe.

III. Conclusions
Permettez-moi de souhaiter bonne chance aux partenaires sociaux. J’espère qu’ils réussiront à relever les
défi s qui se présenteront à eux au fi l du temps. Je vous souhaite une semaine de travail fructueuse ; j’espère
qu’elle contribuera à améliorer l’image et favorisera la croissance de votre secteur en Europe. Vous pouvez
compter sur nous ; nous sommes votre partenaire sur la scène politique européenne.
Dialogue social : partenariat social constructif pour la
croissance et l’emploi dans l’industrie européenne de la
construction navale de haute technologie
››› Commissaire Vladimír Špidla
Emploi, affaires sociales et égalité des chances, Commission européenne
I. Le dialogue social européen
Le dialogue social européen a fêté son 20ième anniversaire en septembre dernier et, sur cette période, il a
connu des évolutions signifi catives, au plan tant interprofessionnel que sectoriel. Proches du terrain et des
préoccupations des travailleurs et des employeurs, les partenaires sociaux sont à l’origine de plus de 300
engagements de nature diverse qui peuvent aller jusqu’à la négociation d’accords et leur mise en oeuvre. Le
dialogue social européen est dès lors un instrument incontournable de bonne gouvernance.
II. Une période de post-restructuration
1. L’image de la construction navale
Votre secteur a connu une longue période de restructurations qui ont souvent été vécues de manière
douloureuse, lors de la fermeture de chantiers navals, symboliques de la vie industrielle d’une région. Cette
époque est aujourd’hui essentiellement derrière nous mais elle aura terni durablement l’image du secteur.
C’est la raison pour laquelle les partenaires sociaux du secteur ont décidé de remédier à cette image
négative, alors que les chantiers navals européens sont entrés dans une période de post-restructuration,
d’anticipation et de gestion des restructurations.
2. L’impact économique
Le mouvement de restructurations a amené le secteur européen à se concentrer sur des productions à haute
valeur ajoutée. Ceci a conduit à adopter de nouvelles méthodes de production et une modernisation accrue
des technologies employées. Les chantiers navals européens constituent aujourd’hui une industrie de haute
technologie, compétitive et qui investit 10% de son chiffre d’affaires dans le développement de nouvelles
technologies. L’industrie de la construction navale est devenue une industrie de haute technologie, basée
sur un savoir-faire reconnu et une innovation constante, facteurs de compétitivité et gains de productivité.
C’est ainsi qu’en 2005, les carnets de commande des chantiers navals ont crû en Europe plus que partout
ailleurs dans le monde.
3. L’impact social
Le secteur offre à présent des opportunités de carrière pour des travailleurs qualifi és mais le problème
est que cette offre de travail de bonne qualité n’est pas remplie, principalement en raison du manque
d’attractivité du secteur. La stratégie de Lisbonne a souligné l’importance de la question des compétences et
de la formation continue, afi n de conserver pour les entreprises un personnel qualifi é, d’attirer les jeunes et
d’offrir aux travailleurs des emplois de bonne qualité.
III. Le comité de dialogue social
Votre secteur se trouve donc au carrefour de cette problématique et le comité de dialogue social s’est
révélé un instrument précieux pour en relever les défi s. Dans sa Communication du 27 novembre 2003,
la Commission a repris à son compte les conclusions sur l’avenir de l’industrie navale dressées par le
groupe de travail de haut niveau “Leadership”. La Commission y soulignait notamment que votre comité
de dialogue social pourrait utilement aborder les thèmes suivants : formation des cadres, promotion des
échanges de spécialistes de la construction navale, soutien au développement des compétences, politique de
communication appropriée pour attirer un personnel manuel et administratif qualifi é.
Votre secteur répond bien à cet appel mais je voudrais aussi vous encourager à approfondir toujours
15

16
davantage votre dialogue social, tant en ce qui concerne le degré d’engagement de vos organisations de
partenaires sociaux que le champ des thèmes de discussion. Relever les défi s de l’évolution démographique
et de l’égalité des chances contribuera aussi au renforcement de l’attractivité de votre industrie. J’attends
de votre secteur qu’il s’implique davantage dans des thèmes sociaux et je pense que la nature saisonnière
de vos activités vous place dans une position privilégiée pour saisir les enjeux de la “fl exisécurité” qui se
trouve au cœur de la stratégie de Lisbonne. Sur toutes ces questions qui participent de la pérennité de votre
industrie, je suis certain de votre engagement.
Le Comité européen de dialogue social “Chantiers navals”
››› François Billet
Président, Comité européen de dialogue social “Chantiers navals”
I. L’industrie navale
1. Aperçu
La construction navale est un atout stratégique pour l’indépendance d’un pays. Il est très important d’être
aux commandes de la conception et de la fabrication des navires civils et militaires. La construction et
la réparation navale revêtent également de l’importance en termes de PIB et d’emplois en Europe. Cette
industrie nécessite beaucoup de savoir-faire. Il s’agit d’un secteur à fort coeffi cient de main-d’œuvre qui fait
appel à de nombreux emplois hautement qualifi és. Les fournisseurs et les sous-traitants sont des partenaires
majeurs de l’industrie également.
2. Conception
La conception d’un navire doit répondre à certaines exigences de vitesse, de consommation, etc., ce qui
peut être diffi cile. C’est d’autant plus diffi cile pour les navires militaires. Ce savoir-faire existe en Europe.
Les navires sont dotés de nombreux équipements de haute technologie, en particulier les navires militaires,
si bien que la construction navale implique de nombreuses dimensions techniques et exige un degré élevé
de compétences techniques. Les navires doivent également répondre aux normes et aux réglementations
internationales. Un chantier naval ne peut pas construire seul un navire, il doit faire appel à des soustraitants
et à des fournisseurs.
3. Emploi
L’industrie navale est un secteur d’activité en croissance qui continuera à avoir besoin de nombreux
travailleurs. Par exemple, le navire de 340 mètres Genesis a nécessité 1,8 million d’heures de conception
en un an. Cela représente 1 000 employés par mois. À mesure que le carnet de commandes se remplit,
l’intervention de très nombreux ingénieurs et techniciens s’impose.
II. Développement politique
Nous avons travaillé avec CESA pour accroître la sensibilisation à l’importance de cette industrie de sorte
à élaborer une politique paneuropéenne. La Fédération Européenne des Métallurgistes (FEM) a créé une
plateforme, dans l’esprit de LeaderSHIP 2015, qui se concentre sur des thèmes spécifi ques pour lesquels nous
souhaiterions avoir une politique paneuropéenne : concurrence loyale, coopération industrielle, sécurité,
environnement et innovation. Contrairement à des secteurs comme le transport aérien ou ferroviaire,
l’industrie navale construit pour l’essentiel des prototypes. Cela implique que l’innovation survient pendant
la construction du navire. L’industrie a donc besoin d’un soutien à l’innovation à ce stade de l’élaboration
du produit. Nous devons également repenser les politiques de transport maritime et avoir une approche
paneuropéenne des commandes de navires marchands.
III. Dialogue social
La FEM et CESA sont partenaires de ce dialogue social. Celui-ci cherche à jeter des ponts entre les différentes
parties prenantes. Nous avons imaginé quatre courants de travail : une carte de la capacité navale de
l’Europe élargie ; les bonnes pratiques en termes de compétences et de qualifi cations ; l’amélioration de
l’image de l’industrie navale ; et un outil de gestion des effets des variations cycliques de l’industrie. Dans le
cadre de la semaine européenne de la construction navale, les partenaires sociaux organisent des activités
dans de nombreux États membres. L’essentiel, pour nous, est d’instaurer un partenariat à même de défendre
les intérêts des travailleurs.

››› Enrique Calvet Chambon
Vice-président, Comité européen de dialogue social “Chantiers navals”
I. Préambule
Pour le philosophe allemand Spengler, la forme primitive du langage n’est pas le discours mais le dialogue.
L’objectif d’un dialogue est de parvenir à un accord mutuel. Notre dialogue social a donné naissance à
des accords importants, comme le manifeste des partenaires sociaux, qui est une déclaration contenant nos
principes de coopération.
La création du Comité de dialogue social nous a permis de lancer un processus très fructueux, grâce à la
coopération de toutes les personnes impliquées. Les partenaires sociaux du secteur naval étaient vraiment
habités par la volonté de souligner l’importance de ce secteur auquel nous croyons tous. Le Comité de
dialogue social est le premier à avoir été créé avec la FEM, une des plus grandes organisations syndicales
au monde. Nous en sommes très fi ers, car c’est un indice de l’importance de notre secteur.
II. Améliorer l’image du secteur
1. Importance stratégique
Nous voulions rendre hommage à notre secteur, pas de manière défensive, mais au contraire de manière
très constructive. Le Comité de dialogue social croit que nous devrions faire plus pour changer l’image de
notre secteur qui n’est pas fi dèle à la réalité. Notre secteur est un secteur stratégique fondamental pour
l’Europe : il construit et répare le moyen de transport le plus utilisé au monde pour acheminer les marchandises
les plus essentielles ; il devrait donc être traité en conséquence. Nous avons organisé cet événement pour le
faire savoir au reste du monde. Il est important en outre que toutes les personnes travaillant dans le secteur
s’investissent dans la promotion de ce secteur et améliorent son image.
2. Importance technologique
Du fait de son importance technologique, le secteur naval est un secteur-clé pour l’avenir de l’Europe. Ce
secteur économique se base sur la recherche et le développement technologique. Il développe des technologies
de pointe applicables dans d’autres secteurs-clés. La technologie et la recherche que nous développons
revêtent une importance structurelle, étant donné qu’elles ne sont pas orientées vers la consommation mais
sont des biens d’équipement permettant à d’autres secteurs de réaliser d’énormes économies externes. Pour
cela, il est très important de continuer à nous focaliser sur la recherche.
3. Importance régionale
Personne ne remet en cause l’importance régionale de nos chantiers navals. Nous avons besoin de développer
une vision européenne. C’est pourquoi nous avons décidé de mettre sur pied un Comité européen de
dialogue social. En Europe, les employeurs et les employés rencontrent souvent des problèmes similaires et
nous croyons que ces questions devraient être analysées du point de vue européen.
III. Centres d’attention
Le secteur est très caractéristique et exige de ce fait un programme spécifi que. Nous construisons des
produits uniques, ce qui constitue une tâche gigantesque. Nous produisons des prototypes qui sont ensuite
utilisés dans d’autres secteurs. Nous avons recours aux nouvelles technologies et nous relevons les défi s
environnementaux, et tout ceci coûte très cher. Nous avons aussi besoin de connaissances particulières.
Nous sommes en outre confrontés à la rigidité régionale, en ce sens qu’un chantier naval n’est pas
mobile ; lorsque vous devez rouvrir un grand chantier, cela peut prendre de nombreuses années pour
retrouver les connaissances et l’effi cacité. La fermeture de grandes infrastructures en Europe a donc eu des
conséquences très négatives sur des secteurs stratégiques, rendant l’Europe plus dépendante des producteurs
externes. Notre industrie a aussi besoin de structures fi nancières très spécifi ques. Nous essayons également
de comprendre pourquoi notre industrie est sujette à des variations cycliques. Toutes ces questions sont à
l’ordre du jour et je pense que nous saurons y répondre grâce à vous. Le Comité de dialogue social lancera
des manifestes et des déclarations conjointes sur les principales questions. Je vous encourage à lire le
manifeste des partenaires sociaux qui vient d’être publié.
IV. Approche étagée
Pour le moment, notre travail au sein du dialogue social “Chantiers navals” au niveau européen se compose
de deux grands volets. Premièrement, nous analysons, en collaboration avec la Fondation de Dublin,
comment gérer en Europe les variations cycliques de la demande. Deuxièmement, nous analyserons les
17

18
changements industriels et déterminerons s’il est possible de mieux gérer la restructuration. Tel est l’énorme
défi qui attend le Comité de dialogue social.
V. Conclusions
S’inspirant des commentaires de Leo Tolstoy sur le mariage, on pourrait comparer le dialogue social à
un navire qui vous permet de traverser des mers houleuses. Si deux personnes occupent le bateau et que
l’une d’elles fait un mouvement inhabituel, c’est toute l’embarcation qui chavire. Notre ambition ultime est
de travailler avec des ouvriers mieux préparés, jouissant d’une meilleure qualité de vie et d’une meilleure
sécurité de l’emploi au sein d’une industrie en croissance travaillant au service de secteurs stratégiques en
Europe. Nous apprécions le soutien de la Commission, mais nous devrions aussi lui demander de diffuser
des informations concernant la réalité de notre industrie. Le Parlement européen devrait mettre sur pied un
groupe spécifi que chargé des questions de construction et de réparation navale. Il doit en outre s’assurer que
la Commission reçoive les fonds nécessaires pour organiser les réunions du Comité de dialogue social.
Conclusions et clôture de la conférence
››› Peter Scherrer
Secrétaire général de la FEM
Après trois ans de dialogue social dans l’industrie navale, on peut dire que le système fonctionne réellement
et qu’il constitue pour nous une solide base de travail. La coopération nous a permis de faire connaissance.
Nous savons que nous pouvons débattre certaines questions. Le débat que nous avons eu aujourd’hui montre
qu’il reste encore toute une série de questions en suspens à propos de la politique commerciale, de la R&D,
de la politique industrielle, sociale et fi nancière. Plusieurs autres défi s attendent le secteur de la construction
navale et je pense que nous devrons étendre le cadre de nos discussions à d’autres préoccupations. Ce
modèle de coopération pourrait être utilisé dans d’autres secteurs également. Il est très important d’assurer
la continuité du dialogue social.
Nous aurons des avis différents et nous aurons des confl its, mais je crois que notre dialogue social sera
en mesure de relever ces défi s. Si la semaine européenne de la construction navale peut donner quelques
exemples de réussite, notre position en sera renforcée.
››› Professor Hans-Gert Pöttering
Président du groupe du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens) et des
Démocrates européens
Je voudrais partager la perspective du parti populaire européen (PPE). Le secteur européen de la construction
navale a lancé une série de messages positifs ces derniers mois et ces dernières semaines. C’est une bonne
chose, car il est important de reconnaître que la construction navale est un secteur de pointe qui a des
perspectives d’avenir et d’attirer l’attention du grand public sur les avantages qu’il présente. Il est dommage
que les médias ne refl ètent pas suffi samment l’intérêt que présentent les différents secteurs, mais les décideurs
politiques au Parlement européen sont très intéressés par votre travail. Nous croyons qu’il n’a pas reçu la
reconnaissance qu’il mérite. La construction navale a fait des réalisations novatrices en ingénierie encore
jamais égalées dans le monde et la production a été multipliée par quatre ces dernières années. L’industrie
devrait sensibiliser le grand public au niveau de performance qu’elle atteint.
La conférence d’aujourd’hui a déclenché certaines initiatives. J’espère que les autres activités de la semaine
européenne seront tout aussi productives. Je pense qu’il est important pour tous les partenaires sociaux
de travailler ensemble. Les employeurs savent que leur succès dépend du travail de leurs employés. De
même, les employés savent qu’ils doivent améliorer leur compétitivité pour garantir la continuité du succès
de la construction navale en Europe. Cette initiative devrait être considérée comme un modèle pour la
coopération.
L’initiative LeaderSHIP 2015 a été une belle réussite et le Parlement européen voudrait en savoir plus sur ses
structures de prise de décision. Néanmoins, l’initiative LeaderSHIP 2015 a encore beaucoup à faire. La CE
a la chance de pouvoir montrer que sa nouvelle politique industrielle ne sont pas de simples mots. Aussi, le
fonds européen de garantie n’a pas encore été implanté. Il faudrait éviter que des problèmes administratifs
n’entravent les progrès politiques à cet égard. Je vous souhaite beaucoup de succès. Je vous remercie de
votre attention.

Patrick Boissier
Président de CESA
Président directeur général des Chantiers de l’Atlantique
Nous avons montré que la construction navale en Europe est bien vivante. Je suis tout à fait d’accord
avec Mme Wortmann-Kool : nous devons aller de l’avant. Nous savons que nous pouvons compter sur le
soutien du Parlement européen, parce qu’il reconnaît l’importance de notre secteur pour l’Europe. Nous
avons également montré qu’une approche tripartite des problèmes pouvait être constructive. Les partenaires
sociaux de la construction navale savent qu’ils sont ‘sur le même bateau’. Même s’il nous arrive d’avoir
des divergences d’opinion, nous savons tous que l’avenir de notre secteur dépend de sa productivité et
de sa compétitivité. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour améliorer sa compétitivité. De
même, les décideurs politiques doivent comprendre les avantages présentés par la construction navale.
Notre industrie est au cœur de la politique maritime européenne, dans la mesure où beaucoup de choses
dépendent des navires et des structures fl ottantes.
L’initiative LeaderSHIP 2015 est effi cace, mais elle doit encore être suivie d’effets. Je voudrais remercier
la DG Entreprise pour son engagement à cet égard. Nous avons besoin de résultats concrets. Le dialogue
social ne peut se résumer à un forum de discussion ; nous devons nous engager dans une action concrète.
C’est ce que nous avons fait aujourd’hui.
En conclusion, je dirais que cette conférence n’est que le point de départ d’une politique de communication
dans les États membres, destinée à améliorer l’image de la construction navale et à attirer les jeunes talents.
En tant que telle, nous devons nous concentrer sur les éléments positifs. Notre secteur se défend très bien au
niveau mondial, grâce aux produits fascinants et très compliqués qu’il fabrique. Nous créons des emplois
de haut niveau. Ce sont les messages positifs que nous diffuserons dans les prochaines semaines. Je vous
remercie tous de votre présence ici aujourd’hui.
Ci-dessus un résumé des discours prononcés lors de la Conférence des Partenaires Sociaux le 22 mars 2006.
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National
programmes
Tue,21 March
» Germany
Gemeinsame Pressekonferenz VSM and IG-Metall zur Situation des deutschen Schiffbaus und Vorstellung der
Hamburg
Aktionswoche
Fri,24 March
» Germany
KinderUni Wismar in Kooperation mit Aker Yards Germany „Warum schwimmen Schiffe?“
Wismar
Vortrag von Prof. Dr. Wolfgang Timm von der Fachhochschule Wismar
Volkswerft: Vorstellung des Ausbildungszentrums, Informationsveranstaltungen
Stralsund und praktische Einführungen in den Beruf des Fertigungsmechanikers im Rahmen einer feierlichen Kiellegung
und anschließenden Schiffstaufe
Sat,25 March
» Italy
various
Open doors at Fincantieri, with its 8 yards, and Nuovi Cantieri Apuania
locations
Mon, 27 March
» Denmark
Copenhagen The Danish Society for Naval Architecture and Marine Engineering: Lecture: Lobbyism in Brussels
Frederikshavn MAN B&W Diesel, Alpha Diesel - open house.
» Germany
Schülertag mit Vorstellung des Unternehmens und der berufl ichen Möglichkeiten und Perspektiven mittels
Bremen
Vorträgen und Rundgang durch verschiedene Produktionsbereiche. (ATLAS Elektronik)
Stralsund „Girls-Day“ (Volkswerft)
» Spain
Shipyard Conference at CEHIPAR, High Level Research, Tech. Development and Tech. Assistance State Centre.
Madrid This centre contributes to develop projects to build more and better tech. competitive ships, optimizing them to
save consumption and be safer regarding their appropriate response capabilities on waves
» The Netherlands
Conference: Opening of shipyard week and presentation of European LeaderSHIP2015 by C.M. Wortmann-
Kool, member of the European Parliament.
Rotterdam Seminar at and tour of STC (school of sea/harbour transports and shipbuilding)
· Innovation
· LeaderSHIP 2015
· Students of STC telling their story
· Changes for students in the shipbuilding industry
Gorinchem Tour of Damen Shipyards Gorinchem
» Malta
Joint press communication by General Workers’ Union and the Malta Shipyards Co. Ltd.
on the Shipyard Week and the importance of the sector in the present and the future.
» Poland
Gdansk Conference “Polish Naval Industry – glance in future” (Gdansk Technical University -Politechnika Gdanska)
Gdansk Session of Council of City Gdansk and tour of the shipyard
Gdansk Meeting of representatives of naval industry with students of Gdansk Technical University
Tue, 28 March
» Denmark
Næstved Information day. Damcos Ltd., Novenco Ltd., Atlas Incinnerators Ltd.. Foreningen til Søfartens Fremme and
Technical University of Denmark.
"From apprentice to engineer" Presentation of a new combined education. Arrangement closed for non-
Lindø
invited. The University of Southern Denmark, Odense University College of Engineering, Dansk Metal, Danish
Industry
„open house“ at Danish Shipowners’ Association; visits to AP Møller and DFDS cruise ferry “Crown of
Copenhagen
Scandinavia”.
» Germany
Informationsveranstaltung über die Ausbildungs- und Berufsmöglichkeiten auf einer Werft, inkl. Werftbesichtigung,
Rendsburg
Besichtigung der Ausbildungswerkstatt, Vorträgen (Lürssen Rendsburg, Kröger Werft GmbH & Co. KG)
21

22
Informationsveranstaltung für Gymnasiasten der drei Gymnasien in Wismar und Studenten des Grundstudiums
der Universität Rostock (Aker Yards Germany)
Inhalt:
Wismar · Information über schiffbauliches Studium
· Information über Aker Yards
· Information über Kooperation zwischen der Universität und Aker Yards
» Spain
· Information über Einsatzmöglichkeiten nach Beendigung des Studiums
Madrid
» Portugal
Shipyard Conference at CEHIPAR, High Level Research, Tech. Development and Tech. Assistance State Centre.
This centre contributes to develop projects to build more and better tech. competitive ships, optimizing them to
save consumption and be safer regarding their appropriate response capabilities on waves
National conference; Conferência de imprensa pela CEXE, em dia a defi nir, na semana dedicada à Indústria
Naval. Para esta conferência a Empresa convida os Jornalista a vir até nós. Aqui, fala-se-lhes da semana
europeia da I.N., da situação da indústria naval na Europa, da importância da sua manutenção, em especial
Lisbon
Wed,29 March
» Denmark
no plano económico, e da necessidade de a defender das investidas do Continente Asiático. Dá-se-lhes ainda
a conhecer, de maneira especial, a situação dos ENVC no presente e as perspectivas para o futuro. Seguirse-á
uma visita às instalações da Empresa, almoço, e inauguração da exposição. Anuncia-se, ainda, a escola
vencedora do concurso
Frederikshavn MAN B&W Diesel, Alpha Diesel - open house.
Copenhagen Conference at Christiansborg: "The Blue Denmark and Globalization".
Holmen
» Germany
"Georg Stage" (training ship) open ship.
Bremen
Schülertag mit Vorstellung des Unternehmens und der berufl ichen Möglichkeiten und Perspektiven mittels
Vorträgen und Rundgang durch verschiedene Produktions-bereiche. (ATLAS Elektronik)
Hamburg
Präsentation der verschiedenen Produktbereiche des Unternehmens, anschließend Vorstellung der Jugend- und
Auszubildendenvertretung und Erläuterung der Ausbildungs- und Studienmöglichkeiten bei SAM Electronics.
Warnemünde Auszubildende beider Standorte betreuen Schüler jeweils zweier 4. Klassen. Praktische Übungen in der
und Wismar
» Spain
Ausbildungswerkstatt. (Aker Yards, Germany)
Madrid Asamblea General de la Plataforma Tecnológica del Sector Marítimo (Innovamar) (tbc)
Madrid
» The
Netherlands
Thu,30 March
» Denmark
Presentación Cluster Marítimo Español (Innovamar) (tbc)
Seminar complex Specials
Copenhagen EMUC Conference: "Maritime Success in Denmark and future possibilities for developments".
Copenhagen
Seminar: "New Career Possibilities within the Blue Denmark" Odense Steelshipyard and The Southern University
in Denmark.
Frederikshavn
» Germany
MAN B&W Diesel, Alpha Diesel - open house.
Wolgast
Öffentliche Übernahme und Vorstellung des neuen Ausbildungszentrums, Informationsveranstaltungen für
Schulklassen über die berufl ichen Möglichkeiten. (Peene Werft)
Informationsveranstaltungen für Schulklassen über die berufl ichen Möglichkeiten.
Papenburg
- Prämierung des Projektwettbewerbs „Jugend und Kreuzfahrt?“
- handwerklicher Workshop: „Wir bauen ein Schiff!“ (Meyer Werft)
- Vorträge und Werftbesichtigung.
Informationsveranstaltung für Schüler über berufl iche Möglichkeiten anhand von
- Vorträgen/Workshops zu den gewerblichen Ausbildungsberufen
- Vorstellung des Ausbildungszentrums von Blohm + Voss
Hamburg - Werftbesichtungen und
- handwerklichen Projekten.
(ThyssenKrupp Marine Systems, Blohm + Voss Hamburg in Kooperation mit der Technischen Universität
Hamburg-Harburg)

Warnemünde
Hamburg
» Spain
Las Palmas de
Gan Canaria
Informationsveranstaltung für Gymnasiasten für drei Gymnasien in Rostock / Warnemünde und Studenten des
Grundstudiums der Universität Rostock
Inhalt:
· Information über schiffbauliches Studium
· Information über Aker Yards
· Information über Kooperation zwischen der Universität und Aker Yards
· Information über Einsatzmöglichkeiten nach Beendigung des Studiums
(Aker Yards, Germany)
Präsentation der verschiedenen Produktbereiche des Unternehmens, anschließend Vorstellung der Jugend- und
Auszubildendenvertretung und Erläuterung der Ausbildungs- und Studienmöglichkeiten bei SAM Electronics.
I Jornada de difusión de la I+D+i; „Oportunidades para la inversión en I+D+i en el Sector Marítimo”
(Innovamar)
Ferrol Jornada de difusión del Sector Naval; Unions and students (Universidad Politécnica) de La Coruña
Madrid Visit Unions & Students (CEHIPAR)
» Italy
Round table on maritime innovation with the participation of Genova University and representatives of the
Genova various maritime activities.
(CETENA-Marine Research Center)
» Poland
Publishing the results of the competitions made in high schools: photographs, plastic art, literature, competition
Gdansk
of ships’ models and naval industry knowledge quiz
Fri, 31 March
» Denmark
Copenhagen Conference: "Ferries and Regular Connections - friends or Competitors". TØF
Kgs. Lyngby FORCE Technology - open house. DTU, Technical University of Denmark.
Copenhagen The support ship "ABSALON" comes alongside the quay
Copenhagen Søværnets Offi cersskole - open school.
» Germany
Studententag: Einführung in die Studieninhalte des Schiffbaustudiums. Vorstellung der Arbeitsmöglichkeiten für
Hamburg Ingenieure bei Blohm + Voss, Blohm + Voss Repair. Betriebs- und Werftbesichtigung. (ThyssenKrupp Marine
Systems, Blohm + Voss Hamburg in Kooperation mit der Technischen Universität Hamburg-Harburg)
» Spain
Vigo Visit & launching ceremony (HJ Barreras)
» Malta
Open day at the Malta Shipyards Marsa Site
Sat, 1 April
» Denmark
Copenhagen The support ship "ABSALON" comes alongside the quay
Copenhagen Søværnets Offi cersskole - open school.
» Italy
various
Open doors at Fincantieri, with its 8 yards, and Nuovi Cantieri Apuania
locations
Sun, 2 April
» Denmark
Copenhagen The support ship "ABSALON" comes alongside the quay
Copenhagen Søværnets Offi cersskole - open school.
» Poland
Gdansk,
Gdynia Open Day at shipyards and co-operative companies and naval schools
and Szczecin
Mon, 3 April
» Denmark
Copenhagen The support ship "ABSALON" comes alongside the quay
23

24
Fri, 7 April
» Finland
Open Doors Day at Turku Shipyard for students, teachers, tutors, training inspectors, and supervisors from the
Turku
labour administration (Aker Finnyards); Guided tour of the shipyard and tour of the world’s biggest luxury liner
under construction
Sat, 8 April
» Finland
Turku Open doors Day at Turku Shipyard (Aker Finnyards)
Throughout the week : 27 to 31 March
» Denmark
Marstal, Aerø Marstal Museum, various activities (maritime museum)
» The Netherlands
From Tuesday till Friday a lot of (technical) schools will visit many shipyards and supply companies.
» Portugal
Children visit different shipyards; open yards with information on events and the situations on the shipyards
(SIMA, Fequimetal and AIM)
Concurso a lançar nas escolas do Concelho, subordinado ao tema “A indústria Naval na Europa e em Viana
do Castelo em particular”. À escola com o melhor texto será atribuído um prémio pecuniário de 500,00 euros
para compra de material pedagógico. A escola vencedora será convidada, com carácter especial, a visitar
os ENVC e a almoçar no REFE, num dos dias da semana do evento. O texto será publicado na revista “Roda
do Leme”.
» United Kingdom
Various
locations
Local and National politicians have been invited to the Shipyards to receive demonstrations of the skills of the
Industry and witness launches of Ships. Local schools and communities have been invited to visit the Yards
and consider employment and Apprentice Training courses.
» Malta Exhibit of Malta Shipyards at Young People’s careers convention (19 to 26 March)
» Finland
Varinais-Suomi
and Satakunta
Various activities according to the main target: Every teacher’s room should have a person who has connections
to a shipyard
» Poland
V a r i o u s Press publications, radio and TV broadcasts
No confirmed date
» Spain
Ferrol Presentation & Press Conference (Navantia) (tbc)
Cádiz Presentation & Press Conference (Navantia) (tbc)
Cartagena Presentation & Press Conference (Navantia) (tbc)

Documentation
European Shipyard Week
27 – 31 March 2006
Documentation
25

26
8Denmark
Conference at Christiansborg Castle, 29.03.2006. From left to
right: Knud Pontoppidan, director A.P.Møller-Mærsk, (behind),
Erik Bastiansen, Den Danske Maritime Fond, Jenny N. Braat,
Danish Maritime, Bendt Bendtsen, Minister for Economic and
Business Affairs, Arne Pedersen, Chairman Danish Maritime,
(partly hidden) Thorkil H. Christensen, Director Danish Maritime,
Ole Ibsen, Vice-president Dansk Metal (Danish Metalworkers
Association).

8Finland
EUROPEAN SHIPYARD WEEK 2006 - SUMMARY
1. The main message of the Shipyard Week in Finland
In Finland, the Maritime Industry Association has launched its own campaign to improve the image of the
sector.
The main target for the European Shipyard Week has been defi ned between the social partners in Finland:
“Every teacher’s room should have a person who has connections to a shipyard”
Main target groups will include:
• tutors
• teachers of technical skills
• training supervisors in apprenticeship offi ces
• supervisors in the labour administration
• members of consultative bodies in training institutions
For the year 2006 the main focus lies in the area of Varinais-Suomi and Satakunta in the South West of
Finland.
2. The Social Partners’ Conference in Brussels 22.3.2006
From Finland, a delegation of seven members will attend “The Social Partners’ Conference” in Brussels.
The delegation consists of the management and personnel representatives of Aker Finnyards and of
representatives from the central employers’ and workers’ organisations in the sector.
During the conference a joint meeting with the delegation and Finnish members of the European Parliament
will be organised.
3. Open Doors Day in the Turku shipyard 7.4.2006
The Turku shipyard will organise an Open Doors Day 7.-8.4.2006. The purpose of the event is to invite a
fairly large number of students and pupils of educational institutions on different levels to get acquainted
with the industry.
There is an agreement with the Turku shipyard to invite 7.4.2006 teachers, tutors, training inspectors and
supervisors from the labour administration. The purpose of the event is to present the activities of the Finnish
maritime cluster as a part of the European cluster and to introduce the visitors to the Finnish maritime
industry and the employment and career possibilities it offers.
Along with the event there will be a guided tour on the shipyard premises and a visit to the world’s biggest
luxury liner under construction in the yard.
Fri, 7 April
Turku Open Doors Day at Turku Shipyard for students, teachers, tutors, training inspectors, and
supervisors from the labour administration (Aker Finnyards); Guided tour of the shipyard and
tour of the world’s biggest luxury liner under construction
Sat, 8 April
Turku Open doors Day at Turku Shipyard (Aker Finnyards)
Varinais-Suomi
and Satakunta
Throughout the week various activities according to the main target: Every teacher’s room
should have a person who has connections to a shipyard
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8France

8Germany
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Neues Deutschland, 23.03.06
Leinen los für Schiffbauer
Verband und IG Metall starten Image-Offensive zur Nachwuchssuche
Von Volker Stahl, Hamburg
Leinen los für den Nachwuchs! Im Zuge der Europäischen Schiffbauwoche wirbt die deutsche Schiffbauindustrie in
Hamburg um junge Berufsanfänger für die Branche.
»Ende des vorigen Jahrhunderts waren wir nach dem Zusammenbruch der Bremer Vulkan-Werft auf einem absoluten
Image-Tiefpunkt«, schilderte Bernard Meyer, Vorsitzender des Verbandes für Schiffbau und Meerestechnik, im Vorfeld der
Europäischen Schiffbauwoche die Probleme der Branche. »Viele verknüpfen Schiffbau mit Entlassungen«, pfl ichtete Jutta
Blankau ihm bei. Die Bezirksleiterin der IG Metall Küste sitzt im selben Boot – die Initiative zur Nachwuchsgewinnung
ist eine konzertierte Aktion von Arbeitgeberverband und Arbeitnehmervertretung, die seit September 2003 in einem
»sozialen Dialog« miteinander stehen. »Wir brauchen die Besten im Wettbewerb der Branchen und der Regionen«, übte
sich auch IG-Metall-Bezirkssekretär Heino Bade in sozialpartnerschaftlicher Solidarität.
Der Industriezweig mit 23 000 Beschäftigten und einem Jahresumsatz von rund fünf Milliarden Euro verfügt über volle
Auftragsbücher – aber wenige Berufseinsteiger. Nur etwa 70 Schiffbau-Ingenieure verlassen jährlich die deutschen
Universitäten in Richtung der Werften, die angesichts zehnprozentiger Wachstumsraten auf dem Weltmarkt die doppelte
Anzahl benötigen. »Dazu müssen wir in der Öffentlichkeit aus der Schmuddelecke heraus, hin zum Bild einer modernen
Industrie«, gibt Werner Lundt als Ziel aus. Er sieht den Warnruf der maritimen Branche auch als Vorwegnahme
allgemeiner berufsdemografi scher Entwicklungen: »Es ist ein generelles Problem in Deutschland, dass zu wenig junge
Leute ein Ingenieur-Studium absolvieren.« Der Hauptgeschäftsführer des Schiffbauverbands geht davon aus, dass der
Nachwuchsmangel demnächst auf weitere Zweige übergreifen wird.
Die Grenzen sind hierbei fl ießend: Auf einer Werft wie der Hamburger Blohm & Voss ist nur noch jeder dritte Ingenieur
auf Schiffbau spezialisiert. Man müsse derzeit auch in Landratten-Regionen wie Baden-Württemberg oder Bayern damit
werben, dass »in Norddeutschland nicht nur die Landschaft schön ist, sondern es hier auch Arbeitsplätze gibt«, berichtet
Gewerkschafter Bade.
Dabei habe der Schiffbau, so Lundt, aufgrund von Auftragsbeständen von über elf Milliarden Euro »rein arithmetisch die
nächsten drei Jahre im Sack« und müsse keine Arbeitsplätze abbauen. »In fast allen Standorten ist man auf der Suche nach
Ingenieuren, Technikern und Facharbeitern«, schilderte IG-Metall-Sekretär Bade den drohenden Personalnotstand.
Mit zahlreichen Informationsveranstaltungen vom 27. bis 31. März soll vor allem bei Schülern das Interesse geweckt
werden. Die Bremer Atlas Elektronik etwa lädt Montag und Mittwoch zu einem »Schülertag« ein, auf dem Rundgang
sollen berufl ichen Perspektiven vorgestellt werden. Am Donnerstag werden Klassen durch die Papenburger Meyer-Werft
geführt, der Workshop »Wir bauen ein Schiff!« inklusive. Generell kann sich Gewerkschafter Bade eine »Verstetigung«
der Image-Kampagne vorstellen und räsoniert darüber, auch »strukturelle Beziehungen zu Schulen« aufzubauen: »Wir
wollen das nicht mit Demonstrationen und roten Fahnen machen, sondern jungen Leuten sagen, dass die Arbeit im
Schiffsbau weder dreckig noch gefährlich ist.«
Etwas gestört wurde die korporatistische Harmonie im Dienste des Schiffbau-Images durch aktuelle Tarifauseinandersetz
ungen, in denen auf einzelnen Werften derzeit ein Überstunden-Boykott der Belegschaft läuft. »Warnstreiks kann sich die
Branche eigentlich nicht leisten«, drohte Küsten-Metallerin Blankau. Arbeitgeberchef Bernard Meyer konnte sich damit
nicht ganz anfreunden und verwies auf die drastisch gestiegenen Stahlpreise und die Konkurrenz auf dem internationalen
Markt. »Die Tarifrunden werden nicht einfach werden«, gab der Werfteigner zu verstehen. Champagnerfl aschen passen
wohl doch eher zu Schiffstaufen als auf die Tische der Tarifverhandlungsparteien.

Hamburger Abendblatt 30.03.2006
Ein Zukunftsjob für Lina
Schiffbauwoche: SAM Electronics sucht Ingenieure
Von Sandra Pabst
Hamburg
Schiffe sind ihre Leidenschaft. Jetzt steht Lina Fischer auf der nachgebildeten Kommandobrücke eines Containerschiffs
der Simulationsanlage der Firma SAM Electronics und schaut begeistert auf die Radarschirme. “Irgendetwas mit Technik”
möchte die 15jährige aus Halstenbek später einmal machen. Interessiert dreht sie an einem der Schalter.
SAM Electronics hat Linas 9. Schulklasse von der Gesamtschule Thesdorf eingeladen. Der Hamburger Schiffszulieferer
beteiligt sich an der ersten, von der EU unterstützten europäischen “Schiffbauwoche”, die der Europäische Werftenverband
und der Europäische Metallgewerkschaftsbund veranstalten. Mit der Aktion soll vor allem um Nachwuchs geworben
werden.
Mit ihrem ausgeprägten Technikinteresse ist Lina Fischer, die auch schon ein Praktikum bei der Lufthansa Technik absolviert
hat, etwas besonderes. Derzeit fehlen den Werften und Zuliefererbetrieben gerade in diesem Bereich neue Arbeitskräfte.
“Wir suchen händeringend junge Leute”, sagt Susanne Marschner, Ausbildungsleiterin bei SAM Electronics. Denn jedes
Jahr gehen allein 30 bis 40 Mitarbeiter in den Ruhestand. “Die Zahl der nachrückenden Ingenieure und Facharbeiter
reicht nicht aus, um den Bedarf zu decken”, so Marschner. SAM Electronics hat derzeit ein Dutzend Stellenangebote
für Ingenieure ausgeschrieben und verdreifachte die Zahl der Ausbildungsplätze. Deshalb sollen auch Schüler auf das
Angebot aufmerksam werden. Der Hamburger Schiffszulieferer produziert Radar- und Navigationssysteme und rüstet
vor allem die Bundesmarine aus. 700 Mitarbeiter arbeiten in Ottensen.
Hintergrund zur Schiffbauwoche: Die Werften haben ihre Position 2005 weiter gefestigt. So erhöhte sich ihr Weltmarktanteil
bei den Auftragseingängen von drei auf sechs Prozent oder von 86 auf 157 Schiffe. Insgesamt sind in der Branche mit
Zulieferern bundesweit 100 000 Menschen tätig, davon 23 000 auf den Werften. Gerade Schiffbau-Ingenieure sind
gefragt. Die Firmen würden gern 120 pro Jahr einstellen. Doch an den deutschen Hochschulen legen nur 70 ihr Examen
ab. Bei der Schiffbauwoche öffnen bis einschließlich Freitag Werften und Zulieferer in Deutschland, den Niederlanden,
Malta, Italien, Spanien und Portugal ihre Tore und informieren über Berufschancen. In Hamburg sind SAM Electronics
und Blohm + Voss beteiligt.
Lübecker Nachrichten, 25.03.06
Veranstaltungen zur Europäischen
Schiffbauwohe im Nordosten
Mit mehreren Veranstaltungen beteiligen sich die Aker
Werften in Wismar und Warnemünde ab kommenden
Montag (27. März) an der Europäischen Schiffbauwoche.
Den Auftakt bilde bereits an diesem Freitag ein Vortrag an der
Kinderuniversität der Hochschule Wismar zur Frage "Warum
schwimmt ein Schiff", den die Werft mitorganisiere, teilte Aker
am Donnerstag in Wismar mit. Von Dienstag bis Donnerstag
lädt Aker Schüler, Gymnasiasten und Grundschüler ein,
um über die Berufsaussichten im Schiffbau zu informieren.
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Hamburger Abendblatt 22.03.2006
Schiffbauwoche: Werften werben um Nachwuchs
HAMBURG -
Auf den deutschen Werften entwickeln sich die Belegschaften wieder positiv. “An fast allen Standorten werden Ingenieure, Facharbeiter
und Techniker gesucht”, sagte der Schiffbauexperte der IG Metall, Heino Bade, gestern in Hamburg. Auch der Verband für Schiffbau
und Meerestechnik (VSM) geht von einer positiven Tendenz bei den Arbeitsplätzen aus. “Es werden weniger Aufträge nach Polen
vergeben. Sie gehen jetzt an neu angesiedelte Firmen in der Nähe der Werften”, sagte der Hauptgeschäftsführer des Verbandes,
Werner Lundt. Jetzt soll mit einer europaweiten Schiffbau-Woche vom 27. bis zum 31. März um qualifi zierten Nachwuchs für die
Branche geworben werden.
Die vom europäischen Werftenverband und dem Europäischen Metallgewerkschaftsbund organisierte Kampagne, die von der EU
unterstützt wird, wird heute abend in Brüssel mit Beschäftigungskommissar Vladimir Špidla eröffnet. “Die Branche hat Zukunft. Jetzt
wollen wir junge Leute dafür interessieren und das Image verbessern”, so die Bezirksleiterin der IG Metall Küste, Jutta Blankau. Der
deutsche Schiffbau ist derzeit rechnerisch für drei Jahre ausgelastet. Der Auftragsbestand ist von 2004 auf 2005 von 7,034 auf
11,084 Milliarden Euro gestiegen.
Weltweit lagen die Auftragsbestände Ende 2005 mit rund 5500 Schiffen mit mehr als 100 Millionen Neubautonnen (cgt) auf einem
Rekordniveau. Bei 2500 bestellten Schiffen ist Korea mit 35 Prozent Marktführer, vor Japan, China und Deutschland mit sechs
Prozent.
Damit die deutschen Werften von dem prognostizierten Wachstum profi tieren könnten, müsse die Branche genügend Nachwuchs
haben, sagte Bade. Gerade bei Schiffbauingenieuren wird es jedoch knapp. “Der jährlich Bedarf liegt bei 140, an den Universitäten
werden aber nur 70 fertig”, weiß VSM-Hauptgeschäftsführer Lundt. Dazu kommt: In den kommenden zehn Jahren gehen
“überproportional viele Ingenieure” in den Ruhestand. “Wir sind die erste Branche, die sich dieses Problem bewußt macht”, sagte
der Vorsitzer des Verbandes, Bernard Meyer. “Was wir jetzt initiieren, können wir erst in zehn Jahren ernten.”
In Hamburg bieten in der kommenden Woche SAM Electronics und Blohm + Voss in Zusammenarbeit mit der Technischen Universität
Hamburg-Harburg Informationsveranstaltungen an: Bei SAM am 29. März und 30. März von neun bis 14 Uhr, bei Blohm + Voss am
30. März für Schüler und am 31. März für Studenten, jeweils ab neun Uhr.
Schiffbau-Woche auf der Meyer Werft
Papenburg beteiligt sich an europaweiter Aktion
Papenburg, 31. März 2006 – Die Meyer Werft und die Schulen in der Region beteiligen sich intensiv an der Schiffbau-Woche. Diese
Aktion wurde initiiert vom Europäischen Schiffbauverband sowie vom Europäischen Dachverband der Metallgewerkschaften.
Um jungen Menschen die vielfältigen berufl ichen Möglichkeiten innerhalb der Schiffbauindustrie aufzuzeigen, hat auch die Meyer
Werft ihre Pforten für den potenziellen Nachwuchs geöffnet. Mit drei Schulen wurden daher besondere Projekte vereinbart:
Das Gymnasium Papenburg hat im Rahmen einer Projektwoche das Thema „Jugend & Kreuzfahrt“ aufgegriffen. Schüler der 11.
Klasse haben hierbei in einer Studie die Anforderungen Jugendlicher an ein Kreuzfahrtschiff defi niert. Schüler der Berufsbildenden
Schulen in Papenburg berichten über ihr Projekt der CAD-Ausbildung an der Berufsschule. Darüber hinaus hat die Michaelschule
(Haupt- und Realschule) in einem stärker handwerklich orientierten Projekt ein Schiffsmodell der AIDAdiva gebaut, um ihre Faszination
für den Schiffbau deutlich zu machen.
Die Berufsbildung der Werft wird auf hohem Niveau weitergeführt. Gleichzeitig beteiligen sich die Auszubildenden immer wieder
an besonderen Projekten. Dieses Jahr haben die Auszubildenden der Werft im Rahmen der niedersächsischen Landesgartenschau
in Winsen 35 Tonnen Metall verarbeitet.
„Der Schlüssel zum jüngsten Erfolg der deutschen Werften liegt in der hohen Innovationskraft der Branche“, so Bernard Meyer,
Geschäftsführer und zurzeit Vorsitzender des Verbandes für Schiffbau und Meerestechnik. Erwin Siemens, Betriebsrats-vorsitzender,
weiter: „Um den Technologievorsprung zu halten, müssen wir weiter intensiv ausbilden. Wir brauchen qualifi zierten Nachwuchs für
unsere Facharbeiter und Ingenieure.“
Momentan beschäftigt die Werft über 2200 Mitarbeiter direkt. Aktuell wird neben den angekündigten 100 Neueinstellungen in
der Stammbelegschaft auch die Zahl der Neueinstellungen bei den Auszubildenden auf jetzt 60 in diesem Jahr erhöht. Die Werft
beschäftigt damit insgesamt 200 Auszubildende und ist bis 2009 mit acht Kreuzfahrtschiffen und vier Gastankern ausgelastet.

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Lübecker Nachrichten, 25.03.06
Veranstaltungen zur Europäischen Schiffbauwoche im Nordosten
Mit mehreren Veranstaltungen beteiligen sich die Aker Werften in Wismar und Warnemünde ab kommenden
Montag (27. März) an der Europäischen Schiffbauwoche. Den Auftakt bilde bereits an diesem Freitag ein
Vortrag an der Kinderuniversität der Hochschule Wismar zur Frage “Warum schwimmt ein Schiff”, den die
Werft mitorganisiere, teilte Aker am Donnerstag in Wismar mit. Von Dienstag bis Donnerstag lädt Aker
Schüler, Gymnasiasten und Grundschüler ein, um über die Berufsaussichten im Schiffbau zu informieren.
Anklamer Zeitung, 31.03.06
Werft bietet viele Perspektiven
Auf der Wolgaster Peene-Werft gaben sich gestern Schulklassen des Runge-Gymnasiums und des Fachgymnasiums die Klinke in
die Hand. Im Stundentakt er-fuhren die grünbehelmten Schülergruppen in den Schiffbauhallen, wie aus einem Stapel Metallplatten
ein Hightech-Schiff entsteht, bevor sie im funkelnagelneuen Ausbildungszentrum von Personalchef Paul Kreismer, Ausbildungsleiter
Rüdiger Plötz und Betriebsratschef Manfred Hoppach mit den konkreten Ausbildungsmöglich-keiten auf der Werft vertraut gemacht
wurden.
Mit der Aktion beteiligte sich die Peene-Werft an der europaweiten Schiffbauwoche 2006, bei der es vor dem Hintergrund des
sich bereits abzeichnenden Fachkräfte-mangels darum geht, rechtzeitig für Nachwuchs zu sorgen. „Wir haben erkannt, dass
sich da eine Bugwelle aufbaut und es immer schwerer wird, qualifi zierten Ingenieur-nachwuchs zu bekommen“, erläuterte Werft-
Sprecher Jan Molter. Deshalb habe man sich auch speziell an das Gymnasium beziehungsweise das Fachgymnasium ge-wandt,
„um zu zeigen, welche vielseitigen Möglichkeiten und langfristigen Perspekti-ven wir bieten können, denn das ist hier nun mal keine
Fließbandarbeit“.
„Eines unserer Probleme ist, dass unser Image nicht das beste ist wegen der Entlas-sungen Anfang der 90-er Jahre. Das sitzt bei
den Eltern noch tief und hat sich auch auf die Kinder übertragen“, hat Personalchef Paul Kreismer festgestellt. Dabei habe die Werft
schon seit über zehn Jahren nicht mehr entlassen, sondern sich zu einem der modernsten Kompaktwerften Europas entwickelt, in der
jährlich etwa 30 junge Leute eine solide und zukunftssichere Ausbildung bekommen.
Davon konnten sich die Schüler im neuen Ausbildungszentrum, das in diesen Tagen in Betrieb geht, selbst überzeugen. Im Vergleich
zu zu den alten Lehrwerkstätten in der Halle 1 „liegen Welten dazwischen“, schwärmte Ausbildungsleiter Rüdiger Plötz.
NDR-online.de 23.03.06
Neues Ausbildungszentrum an Wolgaster Peene-Werft
Die Wolgaster Peene-Werft hat am Donnerstag ein neues Ausbildungszentrum in Betrieb genommen. Wie die
Hegemann-Gruppe mitteilte, soll dort künftig der Schiffbauer-Nachwuchs nach modernsten Gesichtspunkten sein
Handwerk erlernen. Nach Werft-Angaben kostete der Ausbau mehrere Millionen Euro. Arbeitsminister Helmut Holter
bezeichnete die Investition in einer der strukturschwächsten Regionen Deutschlands als “sehr ermutigendes Zeichen”.
“Ein Vorbild in Sachen Ausbildung”
In dem Gebäude mit einer Fläche von 1.600 Quadratmetern stünden den derzeit 98 Lehrlingen aus den verschiedenen
Bereichen der Werft mehrere Werkstätten zur Verfügung. Das Zentrum sei unter anderem mit moderner Computertechnik,
Metallverarbeitungsmaschinen, digitalen Meßsystemen und einem Brückenkran ausgestattet. In Sachen Ausbildung sei
die Peene-Werft ein Vorbild, lobte Holter und sagte der Werft Fördergelder für bis zu zehn weitere Lehrstellen zu.
Großteil der Belegschaft selbst ausgebildet
Trotz voller Auftragsbücher hatten die Werften zuletzt über fehlenden oder wenig qualifi zierten Nachwuchs geklagt.
Nach Angaben von Personalschef Paul Kreismer hat die Peene-Werft seit 1992 308 Auszubildende eingestellt.
Damit rekrutiere sich die Belegschaft zu mehr als einem Viertel aus selbst ausgebildeten Personal. Um geeigneten
Ingenieur-Nachwuchs zu sichern, unterstütze die Werft seit 1996 eine achtjährige duale Ausbildung. Die ersten
beiden Diplomingenieure schlossen in diesem Jahr ihr Studium ab und gehören inzwischen zum Spitzenpersonal des
vorpommerschen Schiffbaubetriebes.

8Italy
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8Malta
Shipyard Open Day at Marsa, 31 March 2006
The management of Malta Shipyards and the Metal Workers Section (MWS) of the General Workers’ Union
(GWU) have organised for an open day at the Marsa fabrication site. This open day will give families and
friends of our employees, and also the general public, the opportunity to visit this site. Our employees will be
proud to exhibit the two projects currently nearing completion at Marsa as these demonstrate the high level
of achievement possible when all involved cooperate and work jointly to ensure successful projects.
During March 2006, the EMF (European Metalworkers’ Federation) and the CESA organised a European
wide shipyard week. At a national level, the MWS also participated in this initiative by organizing activities
in Malta.
As part of these activities, between the 16 and 19 of March, the MWS jointly with the Training Department of
Malta Shipyards, took part in the Vocational Training Exhibition at the Naxxar Fair Grounds. Participation
in this event was aimed at attracting young persons to seek training with the Malta Shipyards. This training
would lead to employment opportunities for these persons while providing the industry with essential young
employees to ensure continued effi cient operation in the future.
The MWS, with the support of MSL management have organised the shipyard open day to end the EMF and
CESA activity week in Malta. On March 31, between 10:00 and 12:00, the public will be allowed to enter
the Marsa Site from the Main Gate (next to Marsa traffi c lights). Members of the public will be able to view
the barge fabrication project currently in the drydock from a controlled area on the west side of the site.
The Malta National event foresees the collaboration of the General Workers’ Union and the Malta Shipyards
Co Ltd in 3 initiatives:
� Joint press communication on the Shipyards week and the importance of the sector in the present
and the future
� Exhibit of Malta Shipyards at Young people’s careers convention (19 to 26 March 2006)
� Open day at the Malta Shipyards Marsa Site for visits by the general public (31st March 2006)
The events envisage the exposure of the work carried out at the Malta shipyards with the general public in
an effort to increase the visibility of the sector and its important contribution to the economy today and in
the future.
Furthermore the efforts aim at fostering more interest amongst young people currently completing their
secondary education level of studies to opt for a career in the Shipyards industry and thus follow vocational
education in post-secondary colleges and institutes providing the various trades needed for the Shipyards
industry.

8The Netherlands
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Scheepsbouw 2006-Scheelde Vlissingen: Yesterday about 100 school students
visited Royal Schelde, Vlissingen in connection with the Dutch Shipbuilding week,
also media covering by local radio and TV

8Poland
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8Portugal
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8Romania
Within the framework of the
European Shipyard week a
special General Assembly
dedicated to this event was
held by the social partners
- representatives from all
Romanian shipyards. On
this occasion important
decisions for the recently
opened Training Centre for
Shipbuilding have been
taken. The management of
the new Centre announced
their plans for extending
their activities to all
Romanian shipyards and to
the enterprises dealing with
equipment and accessories
for ships. The event was
highlighted in the local
newspaper.
The General Assembly
also coincided with the 10
years anniversary of the
association ANCONAV.
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8Spain
Organizer Activity Date Place
Innovamar
Asamblea General de la Plataforma
Tecnológica del Sector Marítimo
29-Mar
Innovamar Presentación Cluster Marítimo Español 29-Mar
Innovamar
I Jornada de difusión de la I+D+i;
“Oportunidades para la inversión en I+D+i
en el Sector Marítimo”
Ministerio de Industria, Turismo y
Comercio (Madrid)
Ministerio de Industria, Turismo y
Comercio (Madrid)
30-Mar Las Palmas de Gran Canaria
CEHIPAR Conference 27-28 mar El Pardo (Madrid)
Universidad
Politécnica de La
Coruña
Jornada de difusión del Sector Naval
Unions and students
30-Mar Ferrol
CEHIPAR Visit Unions & students 30-Mar El Pardo (Madrid)
HJ Barreras Visit & launching ceremony 31-Mar Vigo
Navantia Presentation & Press Conference Ferrol
Navantia Presentation & Press Conference Cádiz
Navantia Presentation & Press Conference Cartagena

8United Kingdom
CLYDE COURIER
MORE than 50 base workers brought a little something extra to work with them last Wednesday – their sons
and daughters.
Throwing open the gates to the Take Our Daughters and Sons to Work Day – a campaign which
began in the US some three years ago – HMNB Clyde welcomed in what could be its next generation of
staff.
The aim of the day, which is open to children aged 12-16 years old, is to allow the youngsters to
get a feel for the world of work and to let them see what opportunities exist for them.
All in all more than 50 base staff decided to bring their daughters or sons – and, in one or two
cases, more than one child – and the overwhelming opinion was that the day had gone extremely well.
As well as children having time to spend with their parents in their own working environment, many
different events and activities were also organised for them during the day, including visit to a Vanguard class
submarine, getting afl oat with the MDP’s Clyde Marine Unit on the police launches, displays from the MoD
Police dogs, practice time at the Small Arms Trainer and various sporting activities at the Sportsdrome.
A huge co-ordination effort went into making the day run smoothly, with Lt Billy Adams for RN
personnel, Michelle McKie for MoD staff and Jayne Parker of BNS undertaking management of numbers.
But it was perhaps Strategic Weapons Support Building (SWSB) staff who took it most to their
hearts, with nine parents in the small team bringing their children through the gates – almost 20 per cent of
the total number of visitors.
Not only did the children enjoy a truly packed schedule, including a visit to HMS Shoreham as
well as police boat tours, they rounded off the day with a presentation ceremony back at SWSB, where
Commander Don Milton was on hand to present the youngsters with certifi cates.
Parents said that they had really enjoyed being able to spend some time with their children in an
environment which they would not normally be allowed into, and the day was hailed as a great success.
by Fiona Holland, April 2006
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Fédération Européenne des Métallurgistes
International Trade Union House (ITUH)
Boulevard du Roi Albert II, 5 (bte 10)
B-1210 Bruxelles
Tél.:+32.2.227.10.10
Fax:+32.2.217.59.63
E-mail: emf@emf-fem.org
Site internet: www.emf-fem.org
Community of European Shipyards’ Associations
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Fax: +32.2.230.43.32
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