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Innovation et développement expérimental - Ingerop

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N°2 - Septembre 2011<br />

Toiture-Ciel<br />

pôle Lyon<br />

Confluence<br />

Boulevard<br />

Périphérique<br />

Nord-Ouest<br />

de Tours<br />

Viaduc<br />

Vidin-Calafat<br />

La l<strong>et</strong>tre technique du Groupe<br />

DOSSIER<br />

Grand Prix de l’<strong>Innovation</strong><br />

<strong>Innovation</strong> <strong>et</strong> <strong>développement</strong> <strong>expérimental</strong><br />

Valorisation de ce pilier de la stratégie d’avenir du Groupe INGÉROP par la<br />

création d’un Grand Prix<br />

Le Groupe INGÉROP a organisé en 2010 son 1er Grand Prix de l’<strong>Innovation</strong> destiné à récompenser<br />

ses collaborateurs pour leur contribution au<br />

<strong>développement</strong> du savoir collectif du Groupe, tant<br />

au service des clients, que des équipes internes. Les<br />

prix ont été décernés au début de l’année 2011.<br />

Le jury indépendant que j'ai eu le plaisir d'animer a<br />

été présidé par Jean-Paul Teyssandier, membre du<br />

conseil de surveillance <strong>et</strong> Grand Prix de l’Ingénierie<br />

2006. Il a apprécié les 53 dossiers de candidature au<br />

regard de quatre critères :<br />

• inventivité ou innovation déployée<br />

• intérêt technique<br />

• intérêt économique<br />

• contribution à une démarche intégrant les trois<br />

composantes du <strong>développement</strong> durable.<br />

Les prix ont été attribués à une personne mais à<br />

travers elle, c’est toute une équipe qui est honorée.<br />

Le palmarès a été le suivant :<br />

• Grand Prix Infrastructure : première utilisation<br />

à grande échelle du renforcement de sols par<br />

Toitures Confluence - Lyon (Architecte : J-P. Viguier)<br />

inclusions (30 000 colonnes à module contrôlé)<br />

sur le boulevard périphérique Nord-ouest de<br />

l’agglomération tourangelle<br />

• Grand Prix Bâtiment - Industrie : toiture ciel<br />

matelassée, en coussins gonflables du pôle de<br />

loisirs <strong>et</strong> commerces de Lyon Confluence<br />

• Jeunes talents : proj<strong>et</strong> Millipore Maglog à Molsheim<br />

• Grand Prix Spécial du Jury : deux prix récompensant<br />

l’amélioration des méthodes techniques<br />

ou fonctionnelles du Groupe<br />

- les <strong>développement</strong>s scientifiques <strong>et</strong> logiciels liés<br />

à l’analyse thermomécanique de la résistance au<br />

feu des tunnels<br />

- la démarche ayant conduit à la certification ISO<br />

14001 <strong>et</strong> au <strong>développement</strong> d’un outil d’analyse<br />

des proj<strong>et</strong>s sous l’angle du <strong>développement</strong> durable<br />

• Direction la plus innovante : la direction Bâtiment<br />

Siège, pour ses nombreux <strong>développement</strong>s<br />

expérimentaux remarquables.<br />

Claude BESSIERE,<br />

Directeur de l’<strong>Innovation</strong>


S O M M A I R E<br />

La genèse du proj<strong>et</strong><br />

p2 INFRASTRUCTURES<br />

Bouclage de l’autoroute A86<br />

p4 BATIMENT<br />

La rénovation des salles<br />

de spectacles<br />

p5 EAU & ENVIRONNEMENT<br />

<strong>Innovation</strong>s<br />

p6 DOSSIER<br />

Grand Prix de l’<strong>Innovation</strong><br />

p10 INFRASTRUCTURES<br />

Infrastructures aéroportuaires<br />

Le concept de tunnel réservé aux véhicules légers avec chaussées<br />

superposées est né en 1987. De nombreuses phases d’études, émaillées<br />

par des aléas techniques (notamment l’incendie du tunnel du Mont<br />

-Blanc, puis la parution de la circulaire interministérielle N° 2000-63 du<br />

25 août 2000 relative à la sécurité dans les tunnels du réseau routier<br />

national) ou contractuels (remise en cause du contrat de concession),<br />

ont conduit à une validation des études de COFIROUTE par décision<br />

ministérielle en 2004.<br />

Les missions du Groupe<br />

Le Groupe INGÉROP est intervenu dès la genèse du concept<br />

« Duplex » en 1987, comme support technique de la cellule<br />

« promoteur du proj<strong>et</strong> » mise en place initialement chez GTM pour le proj<strong>et</strong><br />

L.A.S.E.R, puis chez Cofiroute pour les proj<strong>et</strong>s RSP <strong>et</strong> bouclage de l’A86.<br />

Après l’approbation de l’avant proj<strong>et</strong> de ce bouclage, deux équipes ont<br />

œuvré en parallèle :<br />

• L’une a participé de 1996 à 1998 en équipe intégrée, à l’établissement par<br />

Socatop, GIE Concepteur - Constructeur, des dossiers d’études préliminaires<br />

<strong>et</strong> d’avant-proj<strong>et</strong> d’ouvrage d’art des deux échangeurs situés de part <strong>et</strong><br />

d’autre du tunnel de 4 km entre Rueil <strong>et</strong> Vaucresson<br />

• Sous la direction de Claude Bessière, en continuité des études de mise au<br />

point du concept, une équipe d’AMO technique est intervenue directement<br />

auprès des différents interlocuteurs de Cofiroute, pour une double mission<br />

de contrôle de la bonne réalisation des études réalisées par Socatop <strong>et</strong><br />

d’aide à la maîtrise de la complexité technique du proj<strong>et</strong>, en particulier<br />

dans les domaines de la ventilation <strong>et</strong> du désenfumage. C<strong>et</strong>te 2 ème équipe<br />

a également apporté son assistance pour la conception d’un système fixe<br />

d’aspersion par brouillard d’eau, unique en France.<br />

I N F R A S T R U C T U R E S<br />

p11 VILLE ET TRANSPORT<br />

Le tramway d'Angers<br />

p12 ENERGIE ET INDUSTRIE<br />

Le maqu<strong>et</strong>tage numérique<br />

p13 BATIMENT<br />

Le grand stade de l'OL<br />

p14 INFRASTRUCTURES<br />

Vidin-Calafat<br />

p16 BATIMENT<br />

Centre de Commande Centralisée<br />

Bouclage de l’autoroute A86 à l’ouest<br />

de l’Ile de France : un proj<strong>et</strong> complexe<br />

auquel le Groupe INGÉROP a été<br />

fortement associé<br />

Le Duplex A86 perm<strong>et</strong> le bouclage de l’autoroute A86 dans l’ouest de l’Ile de France entre Rueil-Malmaison<br />

<strong>et</strong> Versailles. Il est désormais ouvert à la circulation exclusive des voitures, depuis le 9 janvier 2011.<br />

A86 Tracé<br />

En eff<strong>et</strong> un marché de conception - réalisation se justifie lorsque le maître<br />

d’ouvrage peut tirer avantage des moyens <strong>et</strong> de la technique des entreprises<br />

groupées, ainsi que de leur intervention dès le début des études. Ceci perm<strong>et</strong><br />

la mise en place d’un processus itératif entre les études de conception <strong>et</strong> les<br />

contraintes de réalisation.<br />

Mais dans ce type de marché, le maître d’ouvrage ne dispose pas d’un maître<br />

d’œuvre indépendant. Il lui faut donc m<strong>et</strong>tre en place, en accord avec les<br />

clauses contractuelles du marché de conception - construction, les moyens<br />

lui perm<strong>et</strong>tant de suivre la bonne réalisation de l’opération.<br />

• 2


C’est dans ce cadre que Cofiroute a confié au Groupe INGÉROP la mission de<br />

contrôle de la bonne réalisation des études. Le maître d’ouvrage a de ce fait<br />

pu faire part en temps utile des observations à prendre en compte, assurer<br />

la traçabilité des observations <strong>et</strong> des réponses apportées ainsi que la vision<br />

globale <strong>et</strong> transversale des composantes du proj<strong>et</strong>.<br />

La mission a comporté également un vol<strong>et</strong> assistance pour la gestion de la<br />

complexité du proj<strong>et</strong>, compte tenu de :<br />

• La durée de l’instruction du proj<strong>et</strong> <strong>et</strong> de l’évolution en parallèle du référentiel<br />

réglementaire (10 ans d’études en liaison avec les services de l’Etat, de<br />

l’avant-proj<strong>et</strong> de 1996, au dossier de sécurité préalable à l’ouverture de la<br />

première section)<br />

• La multiplicité des bureaux d’études impliqués, tant en génie civil<br />

qu’en équipements.<br />

Le suivi de la bonne réalisation des études a porté essentiellement sur 5<br />

thèmes principaux :<br />

• Suivi des demandes de l’Etat<br />

• Respect du corpus réglementaire <strong>et</strong> de son évolution éventuelle<br />

• Pérennité, maintenabilité <strong>et</strong> stabilité des différents ouvrages<br />

• Fonctionnement des équipements de sécurité <strong>et</strong> notamment du<br />

désenfumage<br />

• Non-conformités soumises à l’avis du MOA.<br />

Contact<br />

Claude BESSIERE, Directeur de l’innovation<br />

claude.bessiere@ingerop.com<br />

En bref<br />

A86 Travaux<br />

A86 - Sections à gabarit réduit<br />

A86 - 2 niveaux de tunnels<br />

L’AMO technique n’est pas une « super » maîtrise d’œuvre ni un contrôle extérieur supplémentaire de la maîtrise d’œuvre. C’est une mission complémentaire<br />

dont l’approche est différente. La maîtrise d’œuvre a une approche « verticale », affinant la conception avec le temps, ayant pour objectifs le respect du<br />

corpus réglementaire <strong>et</strong> l’optimisation du coût d’investissement, cloisonnant au stade exécution les suj<strong>et</strong>s par lots, ce qui implique une fragilité au niveau<br />

des interfaces. L’AMO a une approche « horizontale », intégrant la phase exploitation (durabilité, maintenance <strong>et</strong> coûts d’exploitation), l’optimisation<br />

globale du proj<strong>et</strong>, l’analyse des risques principaux avec devoir d’alerte du maître d’ouvrage <strong>et</strong> la participation au suivi des risques identifiés, ainsi que<br />

l’analyse fonctionnelle globale « système » en terme de process industriel par une approche performancielle.<br />

• 3


La salle Acropolis de Nice avec l’architecte J.M. Wilmotte<br />

C<strong>et</strong>te opération consistait à rénover en totalité trois zones principales du<br />

Palais des Congrès de Nice, pour transformer ce bâtiment des années 80 en<br />

un lieu capable d’accueillir les plus grands évènements mondiaux.<br />

5,5 millions d’euros ont été investis par le maître d’ouvrage GL Events, pour<br />

rénover :<br />

• le salon des Muses de 3500 m ² capable d’accueillir toutes sortes de<br />

manifestations, notamment des grands banqu<strong>et</strong>s<br />

• l’Agora, hall d’accueil de 3000 m ² , ouvert sur un patio de 3 niveaux<br />

• la grande salle Apollon de 2500 places dans laquelle la décoration sera<br />

refaite <strong>et</strong> les sièges remis à neuf.<br />

Le défi dans ce type de bâtiment dont la non utilisation est source de perte<br />

d’exploitation, a consisté à réaliser tous ces travaux pendant la période<br />

estivale entre début juin <strong>et</strong> fin août.<br />

Le secr<strong>et</strong> ? Un planning prévisionnel <strong>et</strong> une coordination au jour le jour des<br />

interventions des entreprises, un suivi quotidien de l’avancement <strong>et</strong> bien sûr,<br />

le travail en 3x8 ainsi que les week-ends.<br />

Le Palais des Festivals à Cannes avec les architectes F. Dru<strong>et</strong> <strong>et</strong> J.M.<br />

Wilmotte<br />

Edifié en 1980 <strong>et</strong> constitué de 6 blocs séparés par des joints de dilatation,<br />

le Palais des Festivals de Cannes était conforme aux règles parasismiques<br />

PS69, ainsi qu’aux normes incendie, thermiques <strong>et</strong> électriques de l’époque.<br />

Les évolutions techniques <strong>et</strong> les demandes toujours plus importantes,<br />

notamment du monde du spectacle, ont conduit à de multiples évolutions.<br />

B A T I M E N T<br />

La rénovation des salles de spectacles,<br />

une spécificité du Groupe INGÉROP<br />

Le Groupe INGÉROP dispose de belles références dans le domaine des bâtiments culturels. C<strong>et</strong>te activité<br />

associe à la fois le travail avec des architectes de renom, un contexte médiatique fort <strong>et</strong> la nécessité d’une<br />

technicité multiple : structures, CVC, études parasismiques, CFO/CFA, façades. Dernièrement l’équipe<br />

INGÉROP Nice a conduit les travaux de rénovation de deux salles de spectacles prestigieuses : la salle<br />

Acropolis de Nice <strong>et</strong> le Palais des Festivals de Cannes.<br />

Acropolis - Salle Apollon<br />

Les spécificités de ce proj<strong>et</strong> sont multiples :<br />

• Travaux en site occupé avec planning événementiel extrêmement chargé<br />

imposant une découpe très fine des travaux pour la démolition <strong>et</strong> la<br />

reconstruction<br />

• Mise en conformité du Palais (ERP 1ère catégorie) délicate sur plusieurs<br />

points, notamment :<br />

- le parasismique (passage du PS69 à l’Eurocode 8)<br />

- le désenfumage <strong>et</strong> l’évolution des diverses réglementations incendie<br />

- l’application d’une nouvelle IT246 <strong>et</strong> de la RT2005<br />

- la complexité du bâtiment, de la technique embarquée, des aléas <strong>et</strong> nonconformités<br />

mises à jour lors des travaux.<br />

Le maître d’ouvrage a r<strong>et</strong>enu le Groupe pour les futurs travaux<br />

d’embellissement <strong>et</strong> de restructuration du grand auditorium (augmentation<br />

de la capacité d’accueil de 300 places) <strong>et</strong> des p<strong>et</strong>its auditoriums du Palais.<br />

En bref<br />

Contacts<br />

Alain-Pierre GRESIL, Directeur Métier Bâtiment<br />

alain-pierre.gresil@ingerop.com<br />

Patrick GENETELLI, Directeur Bâtiment Nice<br />

patrick.gen<strong>et</strong>elli@ingerop.com<br />

Palais des Festivals - Cannes<br />

Avec la rénovation de la salle Acropolis de Nice <strong>et</strong> du Palais<br />

des Festivals de Cannes, le Groupe INGÉROP confirme son<br />

expertise incontournable dans le secteur culturel aux côtés<br />

d’architectes de renom.<br />

• 4


<strong>Innovation</strong>s pour la prise d’eau du<br />

barrage EDF de Fessenheim (68)<br />

Construit en 1987, le barrage de Fessenheim nécessitait une rénovation des supports de fixation des<br />

grilles de protection de sa prise d’eau afin d’en optimiser le rendement.<br />

Barrage de Fessenheim - Pose d’une panne<br />

Le barrage de Fessenheim sur le Grand Canal<br />

d’Alsace, perm<strong>et</strong> de turbiner un débit total de<br />

1200 m 3 /s. La prise d’eau de chacun des quatre<br />

groupes turbine est protégée en amont par des<br />

grilles ayant pour rôle de limiter l’obstruction au<br />

niveau des turbines. Chaque grille est appuyée<br />

sur 3 pannes horizontales filantes <strong>et</strong> fixée par des<br />

attaches constituées de platines scellées dans le<br />

béton des pannes <strong>et</strong> munies de tiges fil<strong>et</strong>ées. Les<br />

grilles sont fixées sur ces platines via des cavaliers<br />

métalliques vissés sur les tiges fil<strong>et</strong>ées de celles-ci.<br />

Depuis la mise en service du barrage, les<br />

vibrations dues à la turbine, les percussions<br />

de troncs d’arbres <strong>et</strong> les efforts du dégrilleur<br />

ont malmené les pannes, générant des avaries<br />

récurrentes depuis 1987. EDF souhaitant trouver<br />

E A U E T E N V I R O N N E M E N T<br />

une solution nouvelle <strong>et</strong> pérenne a confié une<br />

mission d’étude préliminaire suivie d’une maîtrise<br />

d’œuvre complète au Groupe INGÉROP.<br />

Les problèmes étaient multiples : la méconnaissance<br />

de la géométrie des pannes en béton, la conservation<br />

des grilles existantes <strong>et</strong> le maintien en fonctionnement<br />

des turbines adjacentes. L’intervention avait<br />

lieu sous l’eau dans un délai maximum de deux mois.<br />

La solution r<strong>et</strong>enue consiste à réaliser un<br />

blindage de la demi-panne. Celui-ci chevillé au<br />

béton, perm<strong>et</strong> de fixer de nouvelles platines<br />

<strong>et</strong> des tiges fil<strong>et</strong>ées sur lesquelles viennent se<br />

fixer les cavaliers <strong>et</strong> les grilles, système facilitant<br />

l’intervention ultérieure. Le vide entre le béton<br />

existant irrégulier <strong>et</strong> le blindage neuf est comblé<br />

par injection d’un coulis fluide anti-délavant.<br />

Barrage de Fessenheim - Coupe verticale Barrage de Fessenheim - Détail d'une panne<br />

• 5<br />

Les pannes ayant une géométrie variable, un<br />

« gabarit de panne » a été réalisé pour mesurer<br />

l’espace entre le béton <strong>et</strong> le gabarit. Un montage à<br />

blanc hors d’eau des nouvelles pièces métalliques<br />

a permis de vérifier <strong>et</strong> d’adapter la technique <strong>et</strong><br />

les pièces de fixation. Le produit d’injection a<br />

été choisi après des essais en laboratoire afin de<br />

vérifier sa faible viscosité, sa résistance mécanique,<br />

son adhérence au métal <strong>et</strong> béton, sa non miscibilité<br />

avec l’eau. Il a été testé sur un prototype de banc<br />

d’essai. Au préalable, les blindages ont subi des<br />

tests d’étanchéité par injection d’eau marquée<br />

d’un colorant fluorescent.<br />

Les techniques proj<strong>et</strong>ées <strong>et</strong> mises en œuvre par<br />

INGÉROP ont permis d’atteindre les objectifs<br />

fixés par EDF.<br />

Contacts<br />

Gérard SCHLECHT,<br />

Directeur Infrastructures <strong>et</strong> Génie urbain,<br />

Transport INGÉROP Grand-Est<br />

gerard.schlecht@ingerop.com<br />

Stéphane WYTTENBACH,<br />

Chef de proj<strong>et</strong> Ouvrages hydrauliques <strong>et</strong> spéciaux<br />

stephane.wyttenbach@ingerop.com<br />

En bref<br />

Le Groupe INGÉROP est un acteur récurrent<br />

dans la construction <strong>et</strong> la rénovation<br />

des ouvrages fluviaux <strong>et</strong> maritimes.<br />

La rénovation de la prise d’eau du<br />

barrage de Fessenheim pour EDF<br />

illustre concrètement c<strong>et</strong>te expertise.<br />

En 2011, le Groupe a reçu l’agrément<br />

« Digues <strong>et</strong> Barrages », décerné par<br />

la ministère de l'Ecologie.


D O S S I E R<br />

Contexte<br />

Nœud routier <strong>et</strong> autoroutier important, implanté au droit de la<br />

Loire <strong>et</strong> du Cher, l’agglomération tourangelle a un besoin impérieux<br />

d’une rocade. Pour ce proj<strong>et</strong> exceptionnel qu’est le Boulevard<br />

Périphérique Nord-Ouest de l’agglomération tourangelle (147,5 ME<br />

pour 6,5 km à 2x2 voies <strong>et</strong> 2,5 km de raccordements à 2 voies) le<br />

département d’Indre-<strong>et</strong>-Loire a décidé en 2001, d’externaliser la<br />

maîtrise d’œuvre de l’opération en la confiant au Groupe INGÉROP,<br />

associé à Strates, cabin<strong>et</strong> d’architecture, <strong>et</strong> Outside, en charge des<br />

aménagements paysagers.<br />

Les contraintes du proj<strong>et</strong><br />

C<strong>et</strong>te infrastructure routière nouvelle se situe dans un site extrêmement<br />

sensible présentant les caractéristiques principales suivantes :<br />

• zone doublement inondable, par la Choisille <strong>et</strong> les remontées<br />

d’inondation de la Loire<br />

• nappe hydro-aquifère affleurante<br />

I N F R A S T R U C T U R E S<br />

Grand Prix de l’<strong>Innovation</strong><br />

Infrastructures : Boulevard<br />

Périphérique Nord-Ouest de Tours<br />

Une nouvelle méthode de dimension des inclusions rigides.<br />

• jumelage <strong>et</strong> entrelacement du tracé <strong>et</strong> des voies ferrées Tours-Le Mans<br />

• tracé situé en partie sur des remblais très compressibles constitués<br />

d’argiles tourbeuses.<br />

Les solutions techniques apportées<br />

Au regard de la proximité des voies ferrées, la conception de<br />

l’infrastructure a dû intégrer un critère de déformation maximale imposé<br />

par RFF de 1 cm dans le sens vertical <strong>et</strong> horizontal.<br />

A c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong>, deux solutions ont été développées en phase conception <strong>et</strong><br />

reprises dans le dossier de consultation des entreprises :<br />

• une solution « destructive » par substitution des sols (purges à grande<br />

échelle d’environ 300 000 m3 )<br />

• une solution intrusive par emploi d’une technique de renforcement du<br />

sol au moyen d’une solution innovante pour ce type d’infrastructure <strong>et</strong><br />

d’ampleur jamais vue : les inclusions rigides verticales.<br />

C’est c<strong>et</strong>te dernière solution qui a été r<strong>et</strong>enue dans le cadre du chantier.<br />

• 6<br />

Vue aérienne


Les inclusions rigides<br />

Ce procédé, né dans les années 60/70, est<br />

normalement envisagé pour des ouvrages de<br />

types remblais, dallages, silos.<br />

Dans ce type de fondation, la charge s’applique<br />

simultanément aux têtes d’inclusions <strong>et</strong> au sol<br />

compressible. Les inclusions transm<strong>et</strong>tent la<br />

charge due au poids de l’ouvrage <strong>et</strong> les charges<br />

de service vers le substratum afin de réduire ou<br />

même d’annuler les tassements. Pour cela, les<br />

inclusions sont posées sur la couche dure ou<br />

légèrement ancrées dans celle-ci. Elles peuvent<br />

aussi être coiffées par une tête plus ou moins<br />

large afin d’optimiser l’efficacité du dispositif.<br />

Il existe à ce jour une grande variété<br />

d’inclusions rigides <strong>et</strong> aucune norme n’est<br />

disponible accroissant la difficulté en terme<br />

d’études <strong>et</strong> de chantier.<br />

La technique mise en œuvre par la société<br />

Ménard Soltraitement dans le cadre du chantier,<br />

est le procédé CMC (Colonnes à Modules<br />

Contrôlées de 300 mm <strong>et</strong> 400 mm de diamètre).<br />

C<strong>et</strong>te technique utilise une tarière à refoulement<br />

latéral du sol, sans vibration ni remontée de<br />

matériaux le long du forage. L’outil est vissé<br />

dans le sol jusqu’à l’ancrage dans le calcaire<br />

sain puis lentement remonté sans déblai. Un<br />

mortier est alors incorporé dans le sol sous<br />

faible pression par l’âme de la tarière creuse,<br />

de façon à constituer une colonne de matériau<br />

cimenté. Le dimensionnement a été réalisé aux<br />

éléments finis à l’aide du logiciel PLAXIS dans le<br />

respect des critères de déformation horizontale<br />

<strong>et</strong> verticale imposés par RFF (1 cm maxi)<br />

conduisant à un maillage moyen de 1 colonne<br />

tous les 4 m² (soit une densité de 2 m x 2 m).<br />

Les travaux ont permis une réception du<br />

chantier en 2010 : 30 000<br />

C<strong>et</strong>te infrastructure<br />

routière nouvelle se<br />

situe dans un site<br />

extrêmement sensible<br />

inclusions rigides d’une<br />

longueur moyenne de<br />

5 m, soit un linéaire<br />

g l o b a l e x é c u t é d e<br />

150 000 ml, réparties<br />

s u r 4 z o n e s d e<br />

renforcement de sols<br />

( s u r f a c e t r a i t é e :<br />

120 000 m²). Au maximum, trois ateliers<br />

ont été mobilisés sur le chantier pour<br />

un rendement journalier de 400 m/j.<br />

Chapitre II - Les différentes techniques de renforcement par inclusions rigides<br />

1. DEFINITION DU RENFORCEMENT PAR INCLUSIONS RIGIDES VERTICALES<br />

Mise en place d'inclusions rigides Le renforcement par inclusions rigides verticales est envisagé pour des ouvrages de types<br />

remblais, dallages, silos… lorsque le sol est trop compressible pour supporter sans tassements<br />

A ce jour, les relevés importants effectués l'ouvrage par les à services construire. d’apporter une réponse qualitative perm<strong>et</strong>tant :<br />

de RFF ont montré On caractérise que les déplacements<br />

le renforcement par inclusions rigides verticales par la combinaison entre les<br />

mesurés de la voie inclusions ferrée étaient qui assurent quasi-nuls, le renforcement • une <strong>et</strong> une application plateforme dans de un transfert cadre de peu charge commun disposée <strong>et</strong> entre<br />

le réseau d'inclusions <strong>et</strong> l'ouvrage ; c<strong>et</strong>te sur plateforme une quantité assure jamais la répartition atteinte de la charge entre les<br />

malgré la très grande proximité du chantier <strong>et</strong> les<br />

inclusions <strong>et</strong> le sol compressible (Figure II.1). Les inclusions peuvent être de différentes<br />

interfaces natures <strong>et</strong> difficultés <strong>et</strong> construites multiples. par différentes • méthodes une progression que nous dans détaillerons les dispositifs par la suite. <strong>et</strong> moyens<br />

Ce type de fondation peut être défini de par contrôles le fait que appliqués la charge pendant s'applique le chantier simultanément aux<br />

Conclusion têtes d'inclusions <strong>et</strong> interêt <strong>et</strong> au de sol la compressible, ce qui la différencie des méthodes de fondation<br />

traditionnelles. Le dimensionnement • une du réseaux progression d'inclusions dans les <strong>et</strong> processus de la plateforme d’exécution de transfert<br />

solution de charge mise doit en être œuvre tel que la part transmise afin de aux réduire inclusions les risques soit beaucoup de non-conformité.<br />

plus grande que celle<br />

transmise au sol.<br />

Tout en répondant aux objectifs<br />

Le rôle des inclusions est de transm<strong>et</strong>tre la charge due au poids de l'ouvrage <strong>et</strong> les charges de<br />

définis service par vers le maître le substratum d’ouvrage afin de réduire ou même annuler les tassements. Contacts Pour cela, les<br />

<strong>et</strong> inclusions aux contraintes sont posées inhérentes sur la couche dure ou légèrement<br />

Michel<br />

ancrées<br />

FALEMPIN,<br />

dans celle-ci..<br />

Directeur<br />

Les inclusions<br />

à ce peuvent type aussi de être chantier coiffées très par une tête plus large afin d'augmenter le taux de couverture <strong>et</strong><br />

optimiser l'efficacité du dispositif. Les inclusions sont mobilisées infrastructures d'une part linéaires par la charge<br />

particulier,<br />

directement<br />

la solution<br />

appliquée<br />

proposée<br />

sur leur tête mais aussi par michel.falempin@ingerop.com<br />

l'eff<strong>et</strong> d'accrochage du sol encaissant<br />

par INGÉROP avec l’appui lorsque de celui-ci GEOS est tasse innovante sous le chargement appliqué par le poids de l'ouvrage.<br />

dans le domaine routier. La plateforme Mise en œuvre de transfert dans de le charge Stéphane a un rôle GAUTIER, tout aussi important Chef de l’agence puisque de les Tours mécanismes<br />

cadre du chantier du BPNO assurant de la Tours répartition elle a permis de la charge s'y développent. stephane.gautier@ingerop.com<br />

C<strong>et</strong>te plateforme peut être composée de<br />

matériaux granulaires traités ou non traités ; elle peut être renforcée ou non par une ou<br />

plusieurs nappes géosynthétiques ; sa hauteur <strong>et</strong> ses caractéristiques mécaniques sont des<br />

paramètres importants vis à vis du <strong>développement</strong> des mécanismes de transfert de charge.<br />

Plateforme<br />

de transfert<br />

de charge<br />

Sol<br />

compressible<br />

Couche dure<br />

Géosynthétique<br />

Tête d'inclusion<br />

Inclusion rigide<br />

Figure II.1 - Schéma de principe d'un renforcement par inclusions rigides verticales<br />

Tarière CMC Schéma de principe d’un renforcement par inclusions rigides verticales<br />

• 7<br />

Dallage


D O S S I E R<br />

© Philippe Ruault<br />

Le programme de réhabilitation de la Confluence, au sud<br />

de la presqu’île de Lyon, s’étend sur 150 hectares. Il vise à<br />

transformer l’ancienne friche industrielle en un territoire<br />

constituant la prolongation naturelle de l’hyper centre-ville. Ce<br />

site, laboratoire de l’innovation architecturale en zone urbaine,<br />

abritera notamment à fin 2011, des programmes de logements,<br />

une place nautique en bord de Saône, le siège de la région<br />

Rhône-Alpes, ainsi qu’un pôle de loisirs <strong>et</strong> commerces dont la<br />

conception a été confiée par Unibail-Rodamco le promoteur, à<br />

l’architecte Jean-Paul Viguier.<br />

ARCORA a en charge, depuis la phase Esquisse en 2002, la maîtrise<br />

d’œuvre d’un lot particulier correspondant aux sur-toitures de l’ouvrage.<br />

Ce lot, dit « Toiture-Ciel », est composé d’une charpente métallique<br />

complexe <strong>et</strong> d’une enveloppe en coussins gonflables en matériau ETFE.<br />

C<strong>et</strong>te toiture d’une hauteur de 30 m, s’étend sur 22 000 m², avec un<br />

poids de charpente de 2000 tonnes environ.<br />

B A T I M E N T<br />

Grand Prix de l’<strong>Innovation</strong> Bâtiment<br />

Toiture-Ciel innovante pour le Pôle<br />

de Loisirs <strong>et</strong> Commerce de Lyon<br />

Confluence<br />

Première toiture en France en coussins gonflables d’une surface supérieure à 5000 m² avec des<br />

dimensions de coussins en losanges de diagonales 24 x 5 m.<br />

• 8<br />

Croquis de recherche sur concept structurel (Antoine Maufay, ARCORA)<br />

Confluence - Détails de la toiture


Confluence - Vue générale de la toiture<br />

Le challenge proposé aux concepteurs<br />

portait sur les performances suivantes :<br />

• Structure de l’enveloppe la plus discrète<br />

possible<br />

• Schéma statique adapté à l’hétérogénéité des<br />

superstructures béton supports, adaptation du<br />

concept de structure à une enveloppe innovante<br />

• Développement d’une enveloppe en coussins<br />

gonflables<br />

• Intégration de mises en lumière pour eff<strong>et</strong><br />

signal notamment de nuit.<br />

Le concept finalement r<strong>et</strong>enu pour la<br />

charpente, définie à partir d’une géométrie<br />

en portion de cônes, consiste à m<strong>et</strong>tre<br />

en œuvre entre chaque file principale de<br />

poteaux, sur une portée de 36 m, des voûtes<br />

constituées d’arcs croisés sous <strong>et</strong> sur-tendus<br />

par des tirants à haute résistance. Des détails<br />

En bref<br />

Programme de réhabilitation de la Confluence, au sud de la<br />

presqu’île de Lyon avec :<br />

• 22000 m² de toiture, la plus grande en France en coussins<br />

gonflables<br />

• 2000 tonnes de charpente métallique<br />

• coussins en losanges de diagonales 24 x 5 m<br />

• matériau plastique ETFE d’épaisseur inférieure au demimillimètre<br />

• mise en lumière par LED, possibilité d’accrochage de la<br />

lumière grâce à la sérigraphie des coussins.<br />

particuliers avec bielles rotulées en tête de<br />

poteaux perm<strong>et</strong>tent le franchissement des<br />

joints de dilatation des superstructures béton<br />

armé supports.<br />

Les recherches sur le matériau ETFE (Ethylène-<br />

T<strong>et</strong>raFluorEthylène) ont principalement porté sur :<br />

• la caractérisation du comportement mécanique<br />

de l’ETFE, matériau plastique dont la courbe<br />

caractéristique de traction comprend plusieurs<br />

plages particulières. Il a donc fallu définir à<br />

l’intérieur de ces plages, une plage admissible<br />

de travail <strong>et</strong> à l’intérieur de c<strong>et</strong>te plage de<br />

travail, les coefficients de sécurité adéquats.<br />

• le dimensionnement des épaisseurs de films<br />

à m<strong>et</strong>tre en œuvre (200 μm dans les zones<br />

courantes de la toiture, 300 μm dans les zones<br />

de rive) tenant compte du comportement<br />

non-linéaire du film, calculé sous le logiciel de<br />

calcul PAM-LISA, perm<strong>et</strong>tant de tenir compte<br />

Confluence - Détails de la charpente<br />

• 9<br />

de la variation de la pression intérieure <strong>et</strong> du<br />

volume d’air dans les coussins.<br />

Enfin, pour perm<strong>et</strong>tre la mise en lumière de la<br />

toiture en coussins, une sérigraphie a été mise<br />

en œuvre sur les films ETFE, perm<strong>et</strong>tant de fixer<br />

les éclairages par LED. La couleur <strong>et</strong> la taille<br />

des sérigraphies, comme l’implantation <strong>et</strong> la<br />

puissance des LEDs ont été optimisées par un<br />

travail sur prototypes.<br />

Par ailleurs, la question de la maintenance<br />

du soufflage dans les coussins lors de la vie<br />

du bâtiment a fait l’obj<strong>et</strong> de <strong>développement</strong>s<br />

particuliers.<br />

© Philippe Ruault<br />

Contacts<br />

Vincent MORAEL, Directeur ARCORA<br />

vi.morael@arcora.com<br />

Emmanuel VIGLINO, chef de proj<strong>et</strong><br />

em.viglino@arcora.com<br />

© Philippe Ruault


Des infrastructures aéroportuaires pour<br />

accueillir les avions de la nouvelle génération<br />

Avec l’arrivée de l’A380 aux dimensions impressionnantes, de nouvelles contraintes imposent aux<br />

gestionnaires des plateformes aéroportuaires de m<strong>et</strong>tre aux normes les infrastructures <strong>et</strong> d’adapter<br />

leurs installations terminales en conséquence.<br />

Des études <strong>et</strong> des travaux à l’échelle<br />

de l’envergure des nouveaux appareils.<br />

Le réaménagement d’une plateforme aéroportuaire<br />

entraîne des remises à niveau<br />

des infrastructures (chaussées, accotements,<br />

bandes pare-souffle), ainsi que des équipements<br />

connexes tels que le balisage des pistes <strong>et</strong> de<br />

leurs voies de relation.<br />

Ces changements génèrent des travaux<br />

imposants qui résultent d’un travail d’ingénierie<br />

traitant simultanément :<br />

• le dimensionnement des structures de chaussées aéronautiques selon la<br />

méthode CBR pour s’adapter aux 600 t. de l’avion de référence<br />

• l’analyse des trajectoires <strong>et</strong> des stationnements pour les avions avec tous<br />

les impacts de sécurité dus au souffle des réacteurs <strong>et</strong> aux mouvements des<br />

apparaux à l’aide de logiciels spécifiques<br />

• la définition de l’avitaillement par réseaux hydrants ou camions-citernes<br />

• la détermination de la signalisation au sol (balisage diurne) <strong>et</strong> des guidages<br />

d’avions jusqu’aux passerelles<br />

• la conception de la signalisation lumineuse (balisage lumineux) qui<br />

concerne aussi bien les rampes d’approche que les dispositifs spécifiques<br />

pour les pistes de catégorie III <strong>et</strong> leurs voies de circulation.<br />

La démarche d’ingénierie, complexe, doit intégrer dès le départ du<br />

proj<strong>et</strong>, les conditions draconiennes de sécurité <strong>et</strong> de sûr<strong>et</strong>é propres<br />

à ce secteur d’activité.<br />

I N F R A S T R U C T U R E S<br />

Le proj<strong>et</strong> de réaménagement s’accompagne<br />

souvent d’interventions spécifiques dans le<br />

domaine de la circulation aérienne avec des<br />

études opérationnelles telles que des calculs<br />

de distance de piste nécessaire au décollage<br />

pour les avions de référence ou des calculs<br />

de capacité d’une piste, voire de l’aérogare<br />

dans son ensemble.<br />

Sont également à effectuer des études<br />

particulières comme les avant-proj<strong>et</strong>s<br />

Schéma comparatif des plans de masse (APPM), les plans de<br />

servitudes aéronautiques (PSA) <strong>et</strong> les plans de<br />

composition générale (PCG) qui sont une aide aux décisions stratégiques<br />

qui engagent un aéroport sur le long terme.<br />

Contacts<br />

Pierre ALBASI, Directeur de l’agence de Toulouse<br />

pierre.albasi@ingerop.com<br />

Yves GIMENEZ, Responsable du pôle infrastructures<br />

yves.gimenez@ingerop.com<br />

En bref<br />

La plateforme de Toulouse-Blagnac <strong>et</strong> les installations industrielles d’AIRBUS<br />

Implantées au cœur du pôle de compétitivité mondial de<br />

l’aéronautique, les équipes d’INGÉROP Toulouse ont acquis<br />

une expertise internationale (normes OACI) dans l’ingénierie<br />

des plateformes aéroportuaires.<br />

• 10


La 1 ère ligne de tramway de l’agglomération angevine a été mise en<br />

service le 25 juin 2011. Longue de 12,3 km, comportant 25 stations,<br />

elle relie la ville d’Avrillé, au nord de l’agglomération, au quartier<br />

de la Roseraie au sud d’Angers, en passant par le CHU, le centre<br />

ville d’Angers <strong>et</strong> la gare Saint-Laud. Les travaux d’un montant de<br />

150 MH HT ont été découpés en vingt-cinq marchés (hors centre de<br />

maintenance <strong>et</strong> ouvrage de franchissement de la Maine).<br />

Spécificité du proj<strong>et</strong><br />

C<strong>et</strong>te ligne de tramway qui sera parcourue par 17 rames de type CITADIS 402<br />

produites par Alstom, présente plusieurs spécificités.<br />

La principale spécificité est son tronçon à voie unique situé en plein milieu de<br />

la ligne ce qui est rare. C<strong>et</strong>te disposition a été adoptée pour relier les berges<br />

de Maine à la place principale d’Angers, la place du Ralliement. En pente à<br />

7% dans sa partie haute au débouché sur la place, la voie est par ailleurs<br />

alimentée par le sol. Si la réalisation de c<strong>et</strong>te voie unique a été un vrai défi<br />

technique, son exploitation en sera un plus grand encore surtout dans la rue<br />

de la Roë, très commerçante <strong>et</strong> bondée le samedi.<br />

Les autres spécificités du proj<strong>et</strong> :<br />

• L’alimentation par le sol : ce système développé par Alstom-APS est en<br />

service sur le seul réseau bordelais depuis quelques années <strong>et</strong> à Reims<br />

depuis le mois de mai. Angers a été la deuxième agglomération à r<strong>et</strong>enir<br />

ce système d’alimentation pour deux tronçons (1300 m au total) de sa<br />

première ligne, en hyper-centre d’Angers <strong>et</strong> dans le centre ville d’Avrillé<br />

• L’appareil de voie en sortie du centre de maintenance : le centre de<br />

maintenance étant très enclavé, l’injection des rames sur la ligne se fait par<br />

une voie unique. Les contraintes d’insertion <strong>et</strong> l’exiguïté du site ont amené<br />

le maître d’œuvre à r<strong>et</strong>enir un appareil 3 voies perm<strong>et</strong>tant de relier la voie<br />

unique aux deux voies de la ligne<br />

V I L L E E T T R A N S P O R T<br />

1 ère ligne du tramway<br />

de l’agglomération angevine<br />

La maîtrise d’œuvre de la totalité de la première ligne de tramway de l’agglomération angevine a été<br />

confiée en août 2006 au groupement INGÉROP (mandataire)-Inexia-Technum-Tractebel Engineering <strong>et</strong><br />

à l’atelier d’architecture Frédéric Rolland. C<strong>et</strong>te mission est complétée par diverses missions telles que le<br />

dossier de sécurité <strong>et</strong> les essais.<br />

Traversée de la Maine<br />

• Les massifs noyés dans la voie : une solution de massifs noyés dans la<br />

voie a été r<strong>et</strong>enue <strong>et</strong> mise en œuvre pour 127 massifs sur un total de 447.<br />

Elle consiste à profiter de la première couche de béton de la plateforme<br />

pour réaliser les massifs des poteaux centraux<br />

• La voie verte : l’entreprise de pose de voie, Colas Rail, a proposé à la maîtrise<br />

d’ouvrage de réaliser un tronçon d’essai en pose de voie sur aug<strong>et</strong>s, dite<br />

« voie verte ». Le principe consiste à créer, à la place d’une dalle<br />

intégralement béton, des zones d’échange hydrique entre le sol support<br />

<strong>et</strong> le revêtement engazonné de la plateforme, d'où une économie d’eau<br />

d’arrosage de l’ordre de 20%.<br />

Contacts<br />

Olivier LAPORTE MANY, Directeur métier Ville <strong>et</strong> Transports<br />

olivier.laporte-many@ingerop.com<br />

Christophe VEDEL, Chef de proj<strong>et</strong> tramway<br />

christophe.vedel@ingerop.com<br />

En bref<br />

La première ligne de tramway de l’agglomération angevine longue de 12,3<br />

km comporte 25 stations. Elle présente plusieurs spécificités fortes : un<br />

tronçon à voie unique en centre ville, alimenté par le sol, dans une pente<br />

à 7%, un appareil de voie 3 branches en sortie du centre de maintenance,<br />

des massifs noyés dans la voie, un tronçon de plateforme dite « voie verte ».<br />

Voie banalisée dans un sens <strong>et</strong> engazonnée dans l’autre<br />

• 11


Le Groupe INGÉROP a acquis depuis plusieurs années une<br />

expertise dans la maîtrise d’œuvre des Installations Nucléaires de<br />

Base (INB) : installations d’entreposage de déch<strong>et</strong>s, laboratoires<br />

de recherche, accélérateurs de particules.<br />

Ces installations sont soumises à des exigences élevées de sûr<strong>et</strong>é de<br />

fonctionnement. Les ouvrages sont dimensionnés pour des séismes majorés<br />

de sécurité (SMS), des inondations externes/internes, des incendies externes/<br />

internes, des chutes d’avion, des chutes de colis en cours de manutention,<br />

des explosions.<br />

La part simulation-calculs est très importante <strong>et</strong> il est nécessaire d’avoir des<br />

études de présynthèse relativement détaillées en phase de conception pour<br />

établir des modèles de calcul les plus représentatifs possibles de la réalité<br />

du proj<strong>et</strong> définitif.<br />

En cours de réalisation, toute modification impliquant une remise en cause<br />

des calculs ou des plans obligerait à une reprise de<br />

l’ensemble du processus étude/validation par les<br />

autorités de sûr<strong>et</strong>é (ASN), avec des conséquences<br />

très lourdes sur les coûts <strong>et</strong> les délais.<br />

C’est pourquoi les études de synthèse ont été,<br />

pour le Groupe, un des axes de <strong>développement</strong><br />

prioritaires dans la maîtrise d’œuvre des INB.<br />

Des objectifs ambitieux <strong>et</strong> réfléchis, sur la base d’une méthodologie<br />

stricte mais adaptable aux circonstances du proj<strong>et</strong> :<br />

Choix du bon outil - création d’un référentiel commun autour de la synthèse<br />

spatiale 3D - élaboration d’une base de travail interactive pour l’ensemble des<br />

acteurs du proj<strong>et</strong>, pour une meilleure réactivité <strong>et</strong> une meilleure qualité dans la<br />

gestion des évolutions - simulation - détection des incohérences conceptuelles<br />

<strong>et</strong> interférences géométriques - compréhension <strong>et</strong> communication facilitées -<br />

aide à la décision <strong>et</strong> traçabilité des choix <strong>et</strong> des modifications.<br />

Suivant les souhaits des clients <strong>et</strong> les logiciels métiers existants dans les<br />

différentes spécialités (2D ou 3D), souvent incontournables, il s’agit d’établir<br />

E N E R G I E E T I N D U S T R I E<br />

Le maqu<strong>et</strong>tage numérique au service<br />

des proj<strong>et</strong>s d’installations nucléaires<br />

La densité des installations dans les proj<strong>et</strong>s nucléaires de plus en plus complexes conduit à développer <strong>et</strong><br />

adopter des méthodes <strong>et</strong> outils de travail adéquats, indispensables pour assurer la fiabilité <strong>et</strong> l’efficacité<br />

des études correspondantes à chacune des étapes de la conception <strong>et</strong> de la réalisation.<br />

Les études de synthèse<br />

ont été pour le Groupe,<br />

un des axes de<br />

<strong>développement</strong> prioritaires<br />

Réseaux ICEDA<br />

un processus interactif entre les différents outils <strong>et</strong> de trouver un support<br />

d’échange commun suffisamment fiable <strong>et</strong> stable entre les maqu<strong>et</strong>tes.<br />

La procédure mise en place par le Groupe INGÉROP concerne :<br />

• la charte graphique de maqu<strong>et</strong>tage numérique<br />

• les passerelles 2D-3D bidirectionnelles<br />

• la méthodologie de présynthèse conduisant aux<br />

modèles de calculs<br />

• les principes de maqu<strong>et</strong>tage numérique de<br />

synthèse exploitables en phase exécution.<br />

Une passerelle entre la maqu<strong>et</strong>te 3D <strong>et</strong> le modèle de calcul ElFi des structures<br />

perm<strong>et</strong>tant le contrôle de la cohérence du maillage avec le coffrage (trémies,<br />

ouvertures, géométrie des éléments) a également été élaborée.<br />

Contacts<br />

Jean-Pierre RAPIN, Directeur Expertise <strong>et</strong> Structures<br />

jean-pierre.rapin@ingerop.com<br />

Camille CARTE, Directeur métier Energie <strong>et</strong> Industrie<br />

camille.carte@ingerop.com<br />

François LAUPRETRE, Directeur adjoint région Grand Centre<br />

françois.laupr<strong>et</strong>re@ingerop.com<br />

En bref<br />

Le Groupe INGÉROP a mis au point des outils de maqu<strong>et</strong>tage<br />

numérique 3D des Installations Nucléaires de Base (INB)<br />

intégrant structures, utilités <strong>et</strong> équipements, lesquels sont<br />

indispensables pour obtenir :<br />

• 12<br />

un gain de productivité <strong>et</strong> de fiabilité en conception <strong>et</strong> en<br />

réalisation<br />

une amélioration de la communication<br />

exploitation / maintenance / déconstruction plus aisées.<br />

Ganil Spiral 2


C’est pour ce stade r<strong>et</strong>enu pour l’organisation<br />

de l’Euro 2016, emblématique<br />

d’un club <strong>et</strong> d’une région, que l’OL a<br />

fait appel aux compétences associées de<br />

l’architecte international Populous <strong>et</strong> du<br />

Groupe INGÉROP.<br />

Dans le cadre de la consultation d’entreprises,<br />

la mission dédiée au Groupe pour les<br />

structures <strong>et</strong> lots techniques a consisté à<br />

mener à bien des études sur les installations<br />

les plus complexes <strong>et</strong> développer les dossiers<br />

programmatiques <strong>et</strong> performantiels.<br />

B A T I M E N T<br />

Le grand stade de l’Olympique Lyonnais,<br />

des techniques en convergence<br />

A l’image des plus grands clubs de football européens, l’Olympique Lyonnais a décidé la construction de<br />

son stade. Premier grand stade privé en France, il est destiné à l’accueil des 60 000 spectateurs des matchs<br />

<strong>et</strong> concerts <strong>et</strong> a été imaginé comme un complexe de loisirs, restauration <strong>et</strong> de séminaires.<br />

Vue depuis les bus<br />

Structure<br />

Pour ce qui concerne les structures, le Groupe<br />

a associé ses compétences pour modéliser <strong>et</strong><br />

étudier notamment les vibrations sismiques <strong>et</strong> les<br />

eff<strong>et</strong>s dynamiques liés aux spectateurs.<br />

Du côté des lots techniques, il fallait<br />

satisfaire aux exigences d’un ouvrage de<br />

haute technologie, comprenant une gestion<br />

<strong>et</strong> une commande des systèmes centralisées<br />

<strong>et</strong> optimales. Pour ce faire, une architecture<br />

commune de l’ensemble des courants faibles<br />

<strong>et</strong> systèmes d’information Full IP mutualisée<br />

<strong>et</strong> convergente a été étudiée.<br />

• 13<br />

C<strong>et</strong>te architecture a été réalisée au moyen<br />

de liaisons optiques <strong>et</strong> d’un ensemble de<br />

passerelles de communications, grâce à la<br />

mise en œuvre d’hyperviseurs. Elle perm<strong>et</strong> de<br />

faire dialoguer (lecture, écriture, archivage,<br />

enregistrement…) l’intégralité des systèmes<br />

de Gestion Technique du Bâtiment, de<br />

contrôle des accès, de sécurité incendie, de<br />

protection intrusion, de gestion du chauffage,<br />

de la ventilation, de la climatisation <strong>et</strong> de<br />

l’éclairage, d’optimisation de la gestion de<br />

l'énergie, de la sonorisation, des médias.<br />

Un contrôle <strong>et</strong> un pilotage à distance<br />

partiellement automatisé de l’installation<br />

peuvent être assurés. Une multiplicité de<br />

scenarii de fonctionnement de l’ensemble des<br />

installations techniques convergeant en un seul<br />

point peut être créée afin d’optimiser la gestion<br />

des événements (locations de loges, utilisation<br />

des espaces salons, match day/no match day,<br />

mode nuit, concert, mode vacances).<br />

C’est une solution complète qui va être mise en<br />

œuvre : elle perm<strong>et</strong>tra d'assurer la sécurité, la<br />

protection <strong>et</strong> le confort des personnes ainsi que<br />

l'exploitation des bâtiments <strong>et</strong> des installations<br />

d'une manière efficace <strong>et</strong> fiable. Etudié par les<br />

équipes du Groupe INGÉROP pour l’Olympique<br />

Lyonnais, ce système d’information <strong>et</strong> de gestion<br />

est des plus performants <strong>et</strong> n’a été développé,<br />

jusqu’à présent, que sur un nombre très limité de<br />

stades en Europe.<br />

Contacts<br />

Amédéo MARQUES,<br />

Ingénieur courants forts / courants faibles<br />

amedeo.marques@ingerop.com<br />

Frédéric GUILLERMAIN, Chef de proj<strong>et</strong><br />

frederic.guillermain@ingerop.com<br />

En bref<br />

Une étude d’ingénierie des concepts<br />

structurels les plus complexes <strong>et</strong><br />

un dossier performantiel des lots<br />

techniques en vue de la consultation<br />

des entreprises pour un contrat de prix<br />

maximun garanti.


Un ouvrage d’art exceptionnel sur le<br />

plus grand fleuve d’Europe<br />

En janvier 2007, le Groupe INGÉROP en groupement avec le bureau d’ingénierie britannique HPR<br />

signait en Bulgarie un contrat de maîtrise d’œuvre pour la construction d’un pont franchissant<br />

le Danube entre les villes de Vidin (Nord-ouest de la Bulgarie) <strong>et</strong> Calafat (Roumanie). La mise en<br />

service est prévue en 2014.<br />

Le contrat<br />

Le ministère des transports de la République de<br />

Bulgarie a confié au Groupe INGÉROP la mission<br />

d’ISCE (Independant Supervision and Checking<br />

Engineer) pour c<strong>et</strong> ouvrage dont la construction a<br />

été attribuée à l’un des majors de la construction<br />

en Espagne : l’entreprise FCC.<br />

Les rôles étaient donc ainsi répartis : conception<br />

<strong>et</strong> construction à la charge de FCC (contrat type<br />

livre jaune FIDIC ), visa des études <strong>et</strong> supervision<br />

de la construction pour INGÉROP-HPR.<br />

I N F R A S T R U C T U R E S<br />

La passe non naviguable La passe naviguable<br />

(image de synthèse)<br />

Analyse dynamique de l’ouvrage<br />

L’ouvrage<br />

Le design r<strong>et</strong>enu par<br />

l’entreprise doit perm<strong>et</strong>tre<br />

le franchissement du<br />

Danube à une autoroute<br />

(2 x 2 voies), une voie<br />

de chemin de fer, des<br />

cycles <strong>et</strong> des piétons. Il<br />

en résulte un tablier de<br />

grande largeur : 31,35 m.<br />

Le designer <strong>et</strong> l’entreprise<br />

ont fait le choix d’un<br />

recours important à<br />

la préfabrication. Afin<br />

Pylone en construction<br />

d’adapter les voussoirs<br />

ainsi réalisés aux moyens de levage disponibles,<br />

ils ont dessiné un caisson central de faible<br />

dimension (7,30 m).<br />

Un viaduc additionnel de 14 travées de<br />

40 m perm<strong>et</strong> de poser le train entre les voies<br />

d’autoroute. Il est coulé sur cintre.<br />

• 14<br />

L’ensemble du franchissement présente ainsi une<br />

longueur de 1791 m entre joints de dilatations.<br />

La passe non navigable du Danube est franchie<br />

par une travée de 52 m <strong>et</strong> 7 travées de 80 m.<br />

Dans la passe navigable, 4 pylônes distants de<br />

180 m portent un tablier extradossé.


Le rôle de l’Independant Supervision and<br />

Checking Engineer<br />

Dans le contexte FIDIC de ce contrat, l’« engineer »<br />

(INGÉROP-HPR) a pour mission d’administrer<br />

le contrat signé entre le « contractor » (FCC) <strong>et</strong><br />

l’« employer » (le Ministère des Transports).<br />

C<strong>et</strong>te mission couvre des tâches variées <strong>et</strong> fait<br />

appel à un large champ de compétences :<br />

• Après s’être assuré que le proj<strong>et</strong> de l’entreprise<br />

respecte l’ensemble des clauses du cahier des<br />

charges, l’engineer doit effectuer un calcul<br />

indépendant lui perm<strong>et</strong>tant d’accepter chacun<br />

des 4000 plans émis par le contractor pour<br />

préciser son dimensionnement.<br />

4000 autres plans sont ensuite produits <strong>et</strong><br />

également contrôlés pour définir les détails de<br />

la structure. Ils seront utilisés sur site pour la<br />

construction.<br />

Les données de site ainsi que le design r<strong>et</strong>enu<br />

par l’entreprise ont rendu c<strong>et</strong>te tâche complexe,<br />

comme peuvent l’illustrer les quelques exemples<br />

suivants :<br />

- la construction de la structure est phasée<br />

longitudinalement <strong>et</strong> transversalement<br />

- le sol, liquéfiable sous<br />

évènements sismiques,<br />

a nécessité des traitements<br />

non prévus initialement<br />

- des fondations de<br />

dimensions peu ordinaires<br />

ont dû être réalisées :<br />

pieux de 2 m de diamètre,<br />

80 m de long<br />

Le designer <strong>et</strong><br />

l’entreprise ont<br />

fait le choix d’un<br />

recours important<br />

à la préfabrication<br />

- les éléments préfabriqués en béton précontraint,<br />

justifiés avec les British Standards, présentent<br />

des taux de ferraillage très importants, excédant<br />

parfois 400 kg/m 3 .<br />

Pour c<strong>et</strong> ensemble de tâches, une équipe<br />

d’experts a été mobilisée dans chaque domaine :<br />

structures précontraintes, fondations, travaux<br />

maritimes (protections contre les chocs<br />

de bateaux, études anti affouillement…),<br />

équipements (dégivrage, éclairage, windshield,<br />

équipements ferroviaires), signalisation routière<br />

<strong>et</strong> ferroviaire, télécommunications<br />

• Sur site, l’équipe de l’engineer doit s’assurer du<br />

respect des protocoles bulgares <strong>et</strong> roumains en<br />

vigueur en plus de l’ensemble des<br />

tâches inhérentes à une mission<br />

de supervision classique : contrôle<br />

des matériaux, monitoring<br />

du planning de l’entreprise,<br />

supervision des opérations de<br />

coulage ou de mises en tension,<br />

suivi géométrique de l’ouvrage,<br />

gestion de la navigation sur le<br />

Danube, audits qualité de l’entreprise<br />

• L’ensemble des évènements plaçant l’un des<br />

signataires en position de rupture de contrat<br />

doivent être gérés. Des experts en contrats FIDIC,<br />

en réclamation <strong>et</strong> des avocats spécialistes sont<br />

ainsi régulièrement sollicités.<br />

• 15<br />

Ces tâches s’accompagnent d’une mission<br />

d’assistance au maître d’ouvrage dont le pont<br />

est le chantier de construction le plus important<br />

jamais réalisé dans le pays.<br />

Contacts<br />

Jean-Pierre RAPIN, Directeur INGÉROP<br />

Expertise <strong>et</strong> Structures<br />

jean-pierre.rapin@ingerop.com<br />

Vincent GRANGE, Directeur de proj<strong>et</strong><br />

vincent.grange@ingerop.com<br />

En bref<br />

Franchissement des passes<br />

Le Groupe INGÉROP a été choisi pour la<br />

mission d’Independant Supervision and<br />

Checking Engineer pour le grand pont<br />

entre Vidin <strong>et</strong> Calafat sur le Danube.<br />

Après le grand pont sur la Severn<br />

(Royaume-Uni) <strong>et</strong> le lien Busan-Geoje<br />

(Corée du Sud), le Groupe INGÉROP<br />

continue ses missions de superviseur<br />

indépendant pour la conception <strong>et</strong> la<br />

réalisation des ouvrages d’art parmi<br />

les plus prestigieux dans le monde.<br />

Pylone <strong>et</strong> viaduc


Le centre de commande centralisée (Architecte : Avant Propos)<br />

RFF a confié au Groupe INGÉROP la<br />

maîtrise d’œuvre du bâtiment de commande<br />

centralisée du réseau ferroviaire nord.<br />

Implanté au Sud de Lille, à proximité des<br />

voies ferrées, ce bâtiment d’exploitation en<br />

est le véritable cœur névralgique.<br />

Ce bâtiment a pour fonction de :<br />

• concentrer les centres opérationnels <strong>et</strong> les<br />

postes d’aiguillage en un même<br />

lieu. A ce titre il perm<strong>et</strong><br />

le rapprochement des<br />

fonctions fondamentales de<br />

l’exploitation, la régulation<br />

(ordonnancement des<br />

circulations) <strong>et</strong> l’aiguillage<br />

des circulations (tracé des<br />

itinéraires)<br />

• augmenter le <strong>développement</strong> <strong>et</strong> la généralisation<br />

attendue du cadencement sur le réseau ferré<br />

• réduire le nombre de centres de décisions qui<br />

à terme, seront répartis en 16 zones territoriales<br />

d’action.<br />

B A T I M E N T<br />

Un centre de commande centralisée du<br />

réseau ferroviaire nord<br />

Un bâtiment technique avec de forts enjeux de fonctionnement.<br />

C’est un bâtiment<br />

modulable <strong>et</strong><br />

évolutif, agrandi<br />

au fur <strong>et</strong> à mesure<br />

des besoins<br />

Ce bâtiment regroupe l’exploitation des postes<br />

d’aiguillage par Module Informatique de<br />

Signalisation, de Transmissions <strong>et</strong> d’Alarmes <strong>et</strong><br />

se double d’une fonction d’ordonnancement du<br />

trafic ferroviaire.<br />

Particularité du bâtiment :<br />

C’est un bâtiment modulable <strong>et</strong> évolutif, agrandi<br />

au fur <strong>et</strong> à mesure des besoins en fonction des<br />

futurs secteurs de circulation.<br />

C<strong>et</strong>te modularité comporte<br />

néanmoins des points durs <strong>et</strong><br />

des invariants à intégrer que<br />

sont la salle d’exploitation<br />

<strong>et</strong> les systèmes ferroviaires.<br />

Compte tenu de sa fonction,<br />

ce bâtiment nécessite, en<br />

terme de gestion de la sûr<strong>et</strong>é,<br />

une conception adaptée en relation avec ses<br />

abords ainsi qu’une organisation des accès<br />

du personnel sur le site. C’est un bâtiment qui<br />

fonctionne avec du personnel en 3 x 8 h.<br />

Ce bâtiment d’un coût de 6,6 ME représente<br />

une Surface Hors Œuvre N<strong>et</strong>te de 3430 m 2 sur<br />

une surface aménagée de 10000 m 2 .<br />

Une première partie du bâtiment doit être livrée en<br />

10 mois pour une utilisation par les services de RFF.<br />

Contacts<br />

Stéphane POTIN, Directeur régional Nord-Ouest<br />

stephane.potin@ingerop.com<br />

Jean-Luc SAUVAGE, Chef du service Bâtiment<br />

jean-luc.sauvage@ingerop.com<br />

En bref<br />

Le centre de commande centralisée<br />

du réseau ferroviaire nord subit des<br />

contraintes de modularité <strong>et</strong> de fonctionnalité<br />

fortes. Il est soumis à la nécessité<br />

de redondances en terme de systèmes<br />

informatiques. Centre névralgique du<br />

réseau, il doit être livré en 10 mois.<br />

INGÉNews, la l<strong>et</strong>tre technique du Groupe INGÉROP<br />

168/172, boulevard de Verdun - 92408 Courbevoie cedex - France • Tél. 01 49 04 55 00 - Fax 01 49 04 57 01 • ingerop@ingerop.com - www.ingerop.com<br />

Directeur de la publication : Yves METZ • Rédacteur en chef : Stéphane POTIN • Comité de rédaction : Jacques FAURE, Claude HEYD,<br />

Jean-Michel NIVET, Stéphane POTIN, Olivier POULET, Dominique QUEFFELEC • Conception : Service Communication / Agence Panacée.

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