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jeudi 24 janvier 2013 - L'Agefi

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22 <strong>jeudi</strong> <strong>24</strong> <strong>janvier</strong> <strong>2013</strong><br />

EUROPE-MONDE<br />

UTC dépasse légèrement les attentes en 2012<br />

Le bénéfice par action ajusté des activités poursuivies s’est établi sur l’année à 5,35 dollars. Contre 5,33 dollars prévus par le marché. Les ventes du groupe ont crû de 3%.<br />

Le groupe américain United Technologies (UTC),<br />

désormais largement recentré sur l’aéronautique,<br />

a dépassé les attentes des marchés avec une hausse<br />

de 3% de son bénéfice net (part du groupe) en 2012,<br />

à 5,1 milliards de dollars, grâce à une fin d’année<br />

robuste.<br />

Le bénéfice par action ajusté des activités poursuivies,<br />

critère d’évaluation privilégié par les investisseurs,<br />

s’est établi sur l’année à 5,35 dollars, contre<br />

5,33 dollars prévus par le marché. Le groupe luimême<br />

tablait sur un résultat par action de l’ordre de<br />

5,32 dollars.<br />

Ventes affectées par le<br />

ralentissement mondial<br />

BOSCH. Le groupe<br />

a dégagé un bénéfice<br />

d’exploitation d’environ<br />

1,05 milliard d’euros.<br />

Deux fois moins<br />

qu’un an auparavant.<br />

Le groupe industriel allemand<br />

Bosch a annoncé avoir enregistré<br />

en 2012 un chiffres d’affaires de<br />

52,3 milliards d’euros, en hausse<br />

seulement de 1,6% sur un an en<br />

raison du ralentissement de la<br />

conjoncture mondiale et de difficultés<br />

dans le photovoltaïque.<br />

Au regard de ces chiffres provisoires,<br />

Bosch a manqué son objectif<br />

d’augmenter ses ventes de 3 à 5%<br />

par rapport à 2011, où son chiffre<br />

d’affaires s’était élevé à 51,4 milliards<br />

d’euros.<br />

Le groupe, qui n’est pas coté, a dégagé<br />

un bénéfice d’exploitation<br />

Ebit de près de 2% du chiffres d’affaires,<br />

toujours d’après des chiffres<br />

provisoires, soit environ 1,05<br />

milliard d’euros. C’est deux fois<br />

moins qu’un an auparavant (près<br />

de 2,6 milliards d’euros).<br />

«La rentabilité du groupe est impactée<br />

par la hausse modérée du<br />

chiffre d’affaires, du fait des amortissements<br />

exceptionnels et des<br />

pertes d’environ 1 milliard d’euros<br />

dans le secteur difficile du photovoltaïque»,<br />

explique-t-il dans un<br />

communiqué.<br />

«Le bilan de l’exercice 2012<br />

s’avère insatisfaisant», estime son<br />

patron Volkmar Denner.<br />

Dans son activité d’équipementier<br />

automobile, de loin la plus im-<br />

portante, les ventes ont progressé<br />

de 1,7% à 30,9 milliards d’euros,<br />

malgré le recul enregistré dans sa<br />

division consacrée au diesel.<br />

Sa division techniques industrielles<br />

a été pénalisée par la baisse de<br />

40% des prix dans le photovoltaïque,<br />

un repli toutefois compensé<br />

par une progression dans les machines<br />

d’emballage.<br />

Bosch, qui a annoncé en novembre<br />

la fin de sa participation au<br />

projet géant d’énergie solaire Desertec<br />

en Afrique du Nord et au<br />

Moyen-Orient, va se pencher sur<br />

la nouvelle orientation stratégique<br />

de son activité consacrée au<br />

photovoltaïque. «Dans l’intérêt<br />

d’une solution responsable, toutes<br />

les possibilités envisageables<br />

sont à l’étude», précise le groupe<br />

dans son communiqué. Ses ventes<br />

d’électroménager ont elles été<br />

affectées par les «difficultés économiques<br />

en Europe du Sud».<br />

Pour <strong>2013</strong>, le groupe de Stuttgart<br />

table sur une croissance mondiale<br />

de 2,8% mais identifie «des risques<br />

majeurs», en particulier la crise de<br />

la dette en zone euro. Il se montre<br />

par conséquent très prudent et<br />

révise nettement sa prévision de<br />

chiffre d’affaires, visant désormais<br />

une progression limitée. «Bosch<br />

ne va pas atteindre cette année son<br />

objectif d’une hausse du chiffre<br />

d’affaires de 8%», a précisé un<br />

porte-parole. «Mais notre chiffre<br />

d’affaires va progresser davantage<br />

qu’en 2012», a-t-il ajouté.<br />

Côté opérationnel, «nous nous attendons<br />

pour <strong>2013</strong> à une amélioration<br />

significative de notre résultat<br />

d’exploitation Ebit», a-t-il dit.�<br />

Siemens maintient ses<br />

prévisions de résultats<br />

Le géant industriel allemand Siemens<br />

a signé un début d’exercice<br />

comptable 2012/<strong>2013</strong> morose<br />

avec une baisse de ses bénéfices et<br />

des entrées de commandes mais<br />

a maintenu ses prévisions de résultats<br />

malgré un contexte économique<br />

mondial qu’il juge difficile.<br />

«Pour le reste de l’année, nous n’attendons<br />

aucun soutien en provenance<br />

de l’économie mondiale<br />

pour nous aider à atteindre nos objectifs»,<br />

a reconnu mercredi dans<br />

un communiqué Peter Löscher,<br />

patron de Siemens. Si «plusieurs<br />

signaux positifs» peuvent être perçus,<br />

«aucun vent favorable» n’est<br />

à attendre «à court terme» en Europe,<br />

continent où Siemens réalise<br />

environ la moitié de ses activités,<br />

a-t-il renchéri.<br />

Sa gestion du groupe, qui fabrique<br />

aussi bien des éoliennes et des<br />

trains que des centrales électriques,<br />

devrait être questionnée par<br />

ses actionnaires, réunis en assemblée<br />

générale mercredi à Munich.<br />

Dès le début de l’assemblée générale,<br />

le président du conseil de surveillance,<br />

Gerhard Cromme, a apporté<br />

son «total soutien» à Peter<br />

Löscher.<br />

Siemens a lancé à l’automne un<br />

grand programme d’économies<br />

de 6 milliards visant à le recentrer<br />

sur son coeur de métier et à augmenter<br />

sa rentabilité à au moins<br />

12% sur l’exercice <strong>2013</strong>/2014.�<br />

«Nous avons mieux terminé l’année que nous ne<br />

l’avions anticipé», a commenté le CEO Louis Chenevert,<br />

cité dans un communiqué publié mercredi.<br />

Sur le seul quatrième trimestre, le bénéfice net a<br />

bondi à 2 milliards de dollars, contre 1,3 milliard de<br />

dollars un an plus tôt.<br />

Mais une grosse partie de ce résultat a été générée<br />

par des activités vouées à être cédées et le résultat<br />

ajusté des activités poursuivies n’a pas dépassé 1,04<br />

dollar (contre 1,42 dollar il y un an) sur ces trois<br />

mois, ce qui est conforme aux prévisions des analystes<br />

à un cent près.<br />

La chaîne américaine de restauration<br />

rapide McDonald’s a annoncé<br />

mercredi un bénéfice 2012<br />

en repli de 1% accompagné d’une<br />

petite hausse des ventes, dépassant<br />

les prévisions dans les deux<br />

cas. Le bénéfice annuel net est ressorti<br />

à 5,5 milliards de dollars soit<br />

5,36 dollars par action, dépassant<br />

les prévisions moyennes des analystes<br />

(5,31 dollars). Les ventes du<br />

groupe à l’arche jaune ont progressé<br />

de 2% à 27,6 milliards de<br />

dollars, plus que les 27,5 milliards<br />

attendus par les analystes.<br />

Au quatrième trimestre le bénéfice<br />

net a grignoté 1% à 1,4 milliard<br />

de dollars, dépassant également<br />

les prévisions. Le chiffre<br />

Les résultats de ce trimestre supportent d’importantes<br />

provisions, pour restructuration (0,25 dollar par<br />

action) et pour un contentieux sur un programme<br />

d’hélicoptères vendus aux Canadiens par la filiale<br />

Sikorsky (0,12 dollar par action), a expliqué le groupe<br />

dans son texte.<br />

Autrefois très diversifié - ce qui lui valait le surnom<br />

de «mini General Electric - UTC s’est largement<br />

recentré sur l’aéronautique, à la faveur de l’acquisition<br />

de son compatriote Goodrich et de<br />

l’intégration des moteurs d’avions IAE. En contrepartie,<br />

le groupe de Hartford (Connecticut) a cédé<br />

d’affaires a progressé de 2% à 6,95<br />

milliards de dollars, au-dessus des<br />

attentes moyennes de Wall Street<br />

(6,89 milliards de dollars).<br />

Les ventes aux Etats-Unis à nombre<br />

de magasins comparables ont<br />

augmenté de 3% sur l’année mais<br />

sont ressorties quasiment inchangées<br />

sur le trimestre. Elles ont enregistré<br />

une croissance de 2,4% en<br />

Europe sur l’année, notamment<br />

grâce à la Russie et au Royaume-<br />

Uni, malgré l’incertitude économique»<br />

qui traverse la région, détaille<br />

McDonald’s dans son<br />

communiqué.<br />

Les ventes dans la région ont toutefois<br />

reculé de 0,6% sur le dernier<br />

trimestre de l’année à nom-<br />

bre de magasins comparables.<br />

L’Asie Pacifique a enregistré une<br />

croissance positive des ventes sur<br />

l’année (+1,4%) mais une baisse<br />

de 1,7% sur le quatrième trimestre.<br />

La bonne performance en<br />

Australie a été plus qu’éclipsée par<br />

la faiblesse persistante au Japon,<br />

précise le groupe.<br />

«McDonald’s a continué à croître<br />

tout en restant focalisé sur ce<br />

qui compte pour nos clients, bien<br />

que nos résultats reflètent l’environnement<br />

difficile dans lequel<br />

nous opérons», a commenté Don<br />

Thompson, directeur général.<br />

«Les résultats de McDonald’s<br />

étaient tout juste OK», a commenté<br />

le site <strong>24</strong>7wallst.Com.<br />

de nombreux actifs désormais jugés non stratégiques.<br />

Cette profonde transformation «est largement<br />

terminée», a fait valoir le groupe lors d’une présentation<br />

aux analystes.<br />

Ses ventes ont atteint 57,7 milliards de dollars (+3%)<br />

en 2012 et et 16,4 milliards de dollars (+14%) au<br />

quatrième trimestre.<br />

Lors de sa présentation aux analystes, le groupe a<br />

confirmé ses prévisions pour <strong>2013</strong>, rendues publiques<br />

à la mi-décembre. Il table sur un bénéfice par<br />

action compris entre 5,85 et 6,15 dollars et sur un<br />

chiffre d’affaires pouvant aller de 64 à 65 milliards.�<br />

Rentabilité en faible baisse<br />

MCDONALD’S. Le bénéfice annuel net est ressorti à 5,5 milliards de dollars. Soit 5,36 dollars par action (-1%).<br />

Hausse modérée par<br />

les mesures d’austérité<br />

UNILEVER. Le groupe<br />

anglo-néerlandais<br />

d’alimentation et<br />

de cosmétiques s’attend<br />

à des marchés difficiles.<br />

En dépit d’une hausse de<br />

5% de son bénéfice 2012.<br />

Le groupe Unilever a publié hier<br />

pour 2012 un bénéfice net part<br />

du groupe en hausse de 5% par<br />

rapport à l’année précédente, à<br />

4,48 milliards d’euros, mais a<br />

averti s’attendre à des marchés<br />

«difficiles».<br />

Unilever, qui a réalisé pour la<br />

première fois un chiffre d’affaires<br />

supérieur à 50 milliards d’euros<br />

pour l’ensemble de l’année, à<br />

51,3 milliards, soit une hausse de<br />

10,5%, qualifie dans un communiqué<br />

ces résultats d’étape importante<br />

pour atteindre l’objectif<br />

précédemment annoncé d’un<br />

chiffre d’affaires de 80 milliards<br />

d’euros.<br />

«Il n’y a pas d’espace pour la complaisance»,<br />

a néanmoins déclaré<br />

le directeur exécutif d’Unilever,<br />

Paul Polman, cité dans le communiqué<br />

: «les marchés vont rester<br />

difficiles, à cause d’une compétition<br />

intense et de coûts de matières<br />

premières volatils».<br />

Lors d’une conférence téléphonique,<br />

M. Polman a ajouté que les<br />

mesures d’austérité en Europe affectaient<br />

les consommateurs eu-<br />

ropéens, et qu’un ralentissement<br />

de la croissance avait lieu dans les<br />

pays émergents, dont l’Afrique du<br />

Sud ou le Brésil. En conséquence,<br />

Unilever se «prépare une nouvelle<br />

fois à faire face à une année<br />

difficile», a ajouté M. Polman.<br />

Unilever réalise en effet près de<br />

55% de ses ventes dans les pays<br />

émergents et a enregistré en 2012<br />

sa plus forte croissance dans les<br />

pays de la zone Asie-Afrique.<br />

Aux Amériques, le groupe a augmenté<br />

ses ventes de 7,9% pour<br />

l’ensemble de l’année 2012 alors<br />

qu’en Europe, les ventes sont restées<br />

stables (+0,8%).<br />

«Les marchés ont eu des dynamiques<br />

très différentes : les marchés<br />

émergents ont augmenté en volume<br />

et en valeur alors que la valeur<br />

des marchés développés est<br />

restée modérée», a souligné le<br />

groupe, soulignant que «l’état fragile<br />

de la confiance des consommateurs»<br />

en Europe était notamment<br />

en cause.<br />

Au delà des différences géographiques,<br />

le groupe a également<br />

enregistré des différences entre<br />

ses produits : alors que les branches<br />

soins de la personne et produits<br />

d’entretien pour la maison<br />

ont chacune augmenté de 10%, la<br />

branche nourriture n’a elle augmenté<br />

que de 1,8%.<br />

Les produits Dove, les déodorants<br />

Rexona, et les produits de nettoyage<br />

Cif ou la lessive Omo, ont<br />

notamment contribué à cette aug-<br />

mentation des ventes, selon la<br />

même source.<br />

Les glaces Ben & Jerry’s, malgré<br />

une compétition «intense» sur le<br />

marché américain des glaces à emporter<br />

à la maison, a également<br />

vu ses ventes augmenter.<br />

Au quatrième trimestre, Unilever<br />

a enregistré une croissance à périmètre<br />

comparable de 7,8%, notamment<br />

grâce à une hausse de<br />

ses volumes de 4,8%, un résultat<br />

supérieur aux attentes des analystes<br />

interrogés par l’agence Dow<br />

Jones Newswires qui avaient tablé<br />

sur une croissance de 6,3%<br />

pour cette période.<br />

Le groupe affirme de plus augmenter<br />

son budget promotions et<br />

publicités, dans le but d’»investir<br />

dans ses marques», notamment<br />

pour les dernières venues, Magnum<br />

et Sunsilk, dans son portfolio<br />

de marques valant plus d’un<br />

milliard d’euros.<br />

Début <strong>janvier</strong>, Unilever avait annoncé<br />

la vente au groupe d’alimentation<br />

américain Hormel<br />

Foods de la marque de beurre de<br />

cacahuètes Skippy, pour un montant<br />

de 700 millions de dollars<br />

(534 millions d’euros).<br />

Le groupe anglo-néerlandais,<br />

fondé en 1930, est présent dans<br />

plus de 180 pays à travers le<br />

monde et vend notamment à<br />

2 milliards de consommateurs<br />

quotidiens des thés Lipton, des<br />

soupes Knorr ou des déodorants<br />

Rexona.�<br />

Le groupe a donné des prévisions<br />

prudentes. «Alors que nous commençons<br />

la nouvelle année, nos<br />

cibles de long terme en devises<br />

constantes restent les mêmes»,<br />

avec notamment «une croissance<br />

des ventes mondiale de 3% à 5%»,<br />

a souligné Don Thompson.<br />

Mais «à court terme (le groupe)<br />

table sur des pressions sur le chiffre<br />

d’affaires et le bénéfice, avec<br />

les ventes de <strong>janvier</strong> à nombre de<br />

magasins comparables attendues<br />

en baisse», a-t-il averti.<br />

En <strong>2013</strong>, le groupe compte investir<br />

3,2 milliards de dollars pour<br />

ouvrir entre 1500 et 1600 nouveaux<br />

restaurants dans le monde,<br />

et veut en rénover 1600 autres.�<br />

Cargill<br />

s’installe<br />

en Arabie<br />

Saoudite<br />

Le géant américain du négoce et<br />

de la transformation des matières<br />

premières agricoles Cargill a annoncé<br />

mercredi son arrivée sur le<br />

marché saoudien des amidons et<br />

des édulcorants en s’associant avec<br />

le groupe saoudien d’alimentaire<br />

et de logistique Arasco.<br />

Cette coopération va passer par la<br />

création d’une coentreprise détenue<br />

à 80% par le saoudien et<br />

20% par l’américain, explique<br />

Cargill dans un communiqué qui<br />

précise que ce projet doit encore<br />

obtenir l’aval des autorités de la<br />

concurrence.<br />

La coentreprise va acquérir un site<br />

d’Arasco spécialisé dans la meunerie<br />

et situé à Al Kharj, non loin<br />

de Ryad. Et l’objectif est de tripler<br />

la production de l’usine notamment<br />

pour répondre à la demande<br />

des producteurs de biscuits et de<br />

boissons sucrées dans la région,<br />

explique Cargill.<br />

«Le Moyen-Orient est la zone au<br />

plus fort potentiel de croissance<br />

dans l’agroalimentaire mondiale»,<br />

commente Frank van Lierde,<br />

vice-président du groupe américain.<br />

Cargill a indiqué début <strong>janvier</strong><br />

avoir réalisé un bénéfice net de<br />

409 millions de dollars au<br />

deuxième trimestre de son exercice<br />

décalé, contre 100 millions<br />

de dollars un an plus tôt, tiré par<br />

les performances dans le négoce<br />

des céréales et l’amélioration des<br />

marges dans la transformation des<br />

oléagineux.�

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