jeudi 24 janvier 2013 - L'Agefi
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8 <strong>jeudi</strong> <strong>24</strong> <strong>janvier</strong> <strong>2013</strong><br />
SUISSE<br />
Mollesse décisionnelle<br />
DROIT DE TIMBRE.<br />
Seule l’émission<br />
de capital propre<br />
doit être exonérée.<br />
Et pas tout de suite.<br />
Seul le droit de timbre d’émission<br />
sur le capital propre doit encore<br />
être supprimé. Et il convient d’attendre<br />
la 3e réforme de l’imposition<br />
des entreprises, estime le<br />
Conseil fédéral. Il a demandé mercredi<br />
à la commission de l’économie<br />
du National de ronger son<br />
frein.<br />
Par 17 voix contre 7, cette commission<br />
a adopté un projet visant<br />
à supprimer le droit de timbre<br />
d’émission sur le capital propre,<br />
qui est notamment dû en cas de<br />
fondation ou d’augmentation du<br />
capital d’une société au-delà d’un<br />
million. Le plénum devrait se prononcer<br />
durant la session de printemps.<br />
Dans le cadre des mesures pour<br />
réduire les risques liés aux grandes<br />
banques (dites «too big to<br />
fail»), les Chambres fédérales ont<br />
déjà exempté le capital étranger<br />
de droit de timbre. La nouvelle<br />
étape doit permettre d’exonérer<br />
le capital propre de cette taxe fixée<br />
à 1%.<br />
Le Conseil fédéral partage sur le<br />
fond la volonté de la commission.<br />
«Sur le plan du contenu, peu d’arguments<br />
s’opposent à la volonté<br />
de supprimer ce droit», écrit-il dans<br />
son rapport. Mais il refuse d’agir<br />
de manière isolée et anticipée. Les<br />
pertes fiscales devraient se monter<br />
à 280 ou 290 millions de francs,<br />
soit davantage que les <strong>24</strong>0 millions<br />
avancés par la commission.<br />
Et il faudra les compenser. L’abrogation<br />
doit donc être intégrée<br />
dans le cadre de la troisième réforme<br />
de l’imposition des entreprises,<br />
qui doit entre autres régler<br />
le différend avec l’UE sur l’imposition<br />
cantonale des entreprises.<br />
Si la suppression du droit de timbre<br />
d’émission sur le capital propre<br />
était retirée de ce paquet,<br />
l’équilibre entre les éléments allégeant<br />
et grevant la charge fiscale<br />
serait remis en question. Et ses<br />
chances de réalisation diminueraient,<br />
fait valoir le gouvernement.<br />
Le Conseil fédéral propose donc<br />
d’entrer en matière sur le projet<br />
de la commission, puis de suspendre<br />
son traitement. Pour des raisons<br />
budgétaires, il refuse en outre<br />
de supprimer les droits de<br />
timbre de négociation et sur les<br />
primes d’assurance.<br />
Ces propositions figurent dans<br />
l’initiative parlementaire du PLR<br />
à l’origine du projet. Mais elles ont<br />
été pour l’instant laissées de coté<br />
par la commission. – (ats)<br />
ARMES: le veto du Conseil fédéral<br />
L’entreprise d’armement KRISS ne pourra pas vendre pour 45 millions<br />
de matériel à l’Arabie saoudite. Estimant que les armes risquaient<br />
d’être utilisées en violation des droits de l’homme, le Conseil fédéral<br />
a mis hier son veto à sa demande d’exportation. Il a utilisé sa marge<br />
de manoeuvre, a justifié le porte-parole du gouvernement André Simonazzi.<br />
La demande concerne des éléments de pistolets. Les différentes<br />
parties auraient dû être livrées aux Etats-Unis, où elles auraient<br />
été assemblées avant d’être exportées en Arabie saoudite. – (ats)<br />
ARMÉES PRIVÉES: interdiction prochaine en Suisse<br />
Les entreprises privées qui offrent des services de mercenaires à l’étranger<br />
seront bientôt interdites en Suisse. Le Conseil fédéral a transmis<br />
hier un projet de loi ad hoc au Parlement. Une obligation de déclarer<br />
les activités de sécurité menées à l’étranger sera instaurée. Plusieurs<br />
centaines de milliers de personnes sont actives à l’échelle mondiale dans<br />
ce secteur, qui pourrait bientôt peser 100 milliards de dollars. La Suisse<br />
veut faire oeuvre de pionnier en légiférant, afin de préserver sa neutralité<br />
et de garantir le respect du droit international. – (ats)<br />
TVA: l’hôtellerie bénéficie toujours d’un taux spécial<br />
L’hôtellerie devrait continuer de bénéficier d’un taux spécial de TVA<br />
(actuellement 3,8%) jusqu’en 2017. Le Conseil fédéral a apporté son<br />
soutien hier au projet de la commission de l’économie du National.<br />
L’hôtellerie bénéficie depuis 1996 d’un taux spécial. Cette mesure provisoire,<br />
déjà prolongée à quatre reprises, échoit à fin <strong>2013</strong>. En la prorogeant<br />
une nouvelle fois, la commission veut éviter un vide juridique.<br />
Il faudra en effet attendre au plus tôt 2016 pour que les prestations<br />
d’hébergement soient imposées à un taux réduit, comme le prévoit<br />
la réforme de la TVA (deux taux). – (ats)<br />
CREDIT SUISSE: hausse de l’indice ZEW<br />
Les économistes et les analystes suisses sont un peu plus optimistes sur<br />
l’évolution de la conjoncture suisse au cours des six prochains mois.<br />
L’indicateur ZEW de Credit Suisse (CS) et du Zentrum für Europäische<br />
Wirtschaftsforschung (ZEW) de <strong>janvier</strong>, publié mercredi, ressort<br />
à -6,9 points, après -15,5 points en décembre.<br />
PIB VAUDOIS: nouvel élan attendu en <strong>2013</strong><br />
L’économie vaudoise pourrait reprendre de la vigueur en <strong>2013</strong>. Le produit<br />
intérieur brut (PIB) du canton devrait progresser de 1,8% cette année<br />
grâce à la bonne tenue de l’économie intérieure et à la détente de<br />
la crise dans la zone euro, estime le CREA. Ces prévisions sont supérieures<br />
à la croissance de 1,3% calculée par le Secrétariat d’Etat à l’économie<br />
(SECO) pour l’ensemble de l’économie suisse. Et cette dynamique<br />
vaudoise devrait continuer en 2014, avec une croissance de 2,1%,<br />
selon le CREA. Sur sol vaudois, la construction, l’immobilier, les services<br />
financiers et les services aux entreprises ont connu des croissances<br />
marquées en 2012, de plus de 2%. La bonne tenue des activités pharmaceutiques<br />
et horlogères a également permis aux activités industrielles<br />
de progresser. Des vents contraires sont en revanche perceptibles dans<br />
l’hôtellerie-restauration, les transports, les télécommunications et<br />
l’industrie alimentaire, observe le CREA. Le PIB vaudois est publié depuis<br />
2009 par le CREA, sur mandat de l’Etat de Vaud, de la BCV et<br />
de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI).<br />
Davantage de dirigisme<br />
et de pilotage centralisé<br />
POLITIQUE DE LA SANTÉ. Les inefficiences estimées à 20% des coûts sont la priorité du gouvernement.<br />
PIERRE BESSARD<br />
Une vue d’ensemble qui doit permettre<br />
de savoir où l’on va: le<br />
Conseil fédéral a adopté hier sa<br />
stratégie globale pour la politique<br />
de la santé à l’horizon 2020. Derrière<br />
les déclarations de rigueur<br />
sur le «bien-être de la population»<br />
se dessine une volonté de désenchevêtrer<br />
un système public caractérisé<br />
par la complexité, l’opacité<br />
et la multiplicité d’intérêts<br />
souvent contradictoires.<br />
Un système surtout où les inefficiences<br />
sont évaluées de façon<br />
conservatrice à 20% des coûts: le<br />
gouvernement veut exploiter ce<br />
potentiel de gain d’efficacité notamment<br />
en supprimant les doublons.<br />
Ce que doit permettre la<br />
gestion électronique des données<br />
sur les patients. «C’est la seule manière<br />
de faire en sorte que l’ensemble<br />
reste finançable», souligne<br />
le conseiller fédéral Alain Berset.<br />
Autre grande priorité: améliorer<br />
la transparence, en mettant à disposition<br />
de meilleures bases de<br />
données que pourront traiter tant<br />
l’Office fédéral de la statistique<br />
que l’Observatoire suisse de la<br />
santé. Le Conseil fédéral ne mise<br />
pas sur un renforcement des incitations<br />
économiques, cependant.<br />
La Ville de Genève recapitalise<br />
CAP. La caisse<br />
de pensions devrait<br />
bénéficier d’une injection<br />
de 120 millions.<br />
Le Conseil municipal de la Ville<br />
de Genève a accepté, après un<br />
long débat mardi soir, de recapitaliser<br />
la Caisse de prévoyance du<br />
personnel de la Ville et des Services<br />
industriels de Genève<br />
(CAP). La municipalité versera<br />
120 millions de francs à l’institution.<br />
Ce crédit a été approuvé par<br />
47 oui, 17 non et 11 abstentions,<br />
a fait savoir mercredi une porteparole<br />
du département des finances<br />
de la Ville de Genève. Verts,<br />
socialistes, démocrates-chrétiens<br />
et libéraux-radicaux ont accepté<br />
la recapitalisation. L’UDC et le<br />
MCG l’ont refusée, tandis que les<br />
élus d’Ensemble à gauche se sont<br />
abstenus.<br />
Les 120 millions de francs serviront<br />
à la mise en place de la personnalité<br />
juridique de la CAP,<br />
avec la création d’une fondation<br />
de droit public. Ils permettront<br />
aussi de compenser la baisse du<br />
taux technique, qui passe de 4% à<br />
3,5%, comme l’impose Berne et<br />
qui engendre un surcoût de 170<br />
millions. En contrepartie, l’âge de<br />
la retraite va augmenter de 62 à<br />
64 ans.<br />
Dans un communiqué, l’UDC a<br />
vivement critiqué la décision du<br />
Conseil municipal. Les représentants<br />
de la droite dure ne comprennent<br />
pas la nécessité d’une<br />
telle recapitalisation, dont le seul<br />
résultat certain sera «la hausse ma-<br />
ALAIN BERSET. Le conseiller fédéral<br />
veut clairement renforcer la socialisation<br />
du système.<br />
Il veut surtout se doter de moyens<br />
de pilotage centralisé du système.<br />
Cela passe par l’amélioration de<br />
la surveillance des assureurs, la<br />
création d’une statistique ambulatoire<br />
et des données des assurés<br />
au niveau individuel ou encore<br />
la réduction du nombre de<br />
primes proposées en Suisse (qui<br />
se monte à plus de 287.000 cette<br />
année).<br />
Le gouvernement vise aussi un<br />
renforcement de la collaboration<br />
et de la coordination avec les cantons,<br />
et si nécessaire, une redéfinition<br />
des tâches dans la Constitution<br />
fédérale: de nouvelles<br />
solutions de pilotage, pour les<br />
soins ambulatoires hospitaliers<br />
par exemple, doivent faciliter la<br />
planification des cantons et éviter<br />
les offres excédentaires ou insuf-<br />
gistrale de la dette» de la Ville de<br />
Genève.<br />
Pour l’UDC, l’argument du taux<br />
de couverture de la CAP ne tient<br />
pas la route. Sans ces 120 millions<br />
de francs, celui-ci passerait de 78%<br />
à 75%. Or, cette diminution ne<br />
toucherait pas les retraites et la<br />
fondation de la CAP dispose de<br />
40 ans pour parvenir à un taux de<br />
couverture de 80%, comme<br />
l’exige la législation fédérale.<br />
fisantes, tout en veillant à ce que<br />
la part du financement fiscal ne<br />
diminue pas à la longue. Enfin, le<br />
Conseil fédéral se verrait bien<br />
dans le rôle d’arbitre dans les négociations<br />
tarifaires.<br />
Les derniers éléments de concurrence<br />
risquent ainsi de laisser la<br />
place à une nouvelle vague de réglementations<br />
à tous les niveaux.<br />
Cet effet sera renforcé si le<br />
contre-projet à la nouvelle initiative<br />
socialiste pour une caisse maladie<br />
unique est maintenu. Dans<br />
sa stratégie, le gouvernement entend<br />
clairement accroître la socialisation<br />
du système: il veut limiter<br />
encore plus les incitations<br />
à sélectionner les risques chez les<br />
assureurs, créer un fonds de compensation<br />
pour les coûts très élevés<br />
et intensifier l’accès aux soins<br />
des groupes considérés comme<br />
vulnérables, dont les personnes<br />
récemment immigrées. Il est probable<br />
qu’il cherche à introduire<br />
encore davantage de redistribution<br />
dans le système, que ce soit<br />
à travers la participation aux<br />
coûts selon le revenu ou l’exonération<br />
démagogique des primes<br />
pour les enfants des ménages à<br />
revenus moins élevés. Aujourd’hui,<br />
plus de quatre milliards<br />
de francs sont déjà consa-<br />
De leur côté, les organisations du<br />
personnel de la ville dénoncent le<br />
fait que l’effort sera essentiellement<br />
assumé par les employés,<br />
ont indiqué mercredi la commission<br />
du personnel, le Syndicat des<br />
services publics (SSP) et le Syndicat<br />
interprofessionnel des travailleurs<br />
(SIT). Elles vont poursuivre<br />
les travaux en cours avec<br />
l’exécutif, notamment sur le départ<br />
à la retraite à 62 ans.<br />
Le nouveau plan doit entrer en vigueur<br />
le 1er <strong>janvier</strong> 2014. La moitié<br />
des assurés de la CAP proviennent<br />
de la Ville de Genève, un<br />
quart de 41 autres communes du<br />
canton et le dernier quart des Services<br />
industriels de Genève. Les<br />
communes, qui verseront 50 millions,<br />
et le conseil d’administration<br />
des SIG doivent se prononcer<br />
sur ce plan au cours du<br />
premier trimestre <strong>2013</strong>. – (ats)<br />
Les contribuables priés de financer<br />
La caisse de pensions de la Ville de Genève se<br />
trouve dans une situation plutôt confortable par<br />
rapport aux exigences fédérales. Son taux de couverture<br />
à fin 2011 de 77,9% se situe déjà tout près<br />
de l’objectif final de la Confédération fixé à 80%.<br />
Le projet adopté mardi soir par le Conseil Municipal<br />
prévoit tout de même une injection de 120 millions<br />
de francs sur une seule année, soit une augmentation<br />
de la dette totale de la Ville de plus de<br />
8%, compensant l’impact de la réduction du taux<br />
technique de 4% à 3,5%. Ce paradoxe ne peut<br />
s’expliquer autrement que par une opération réussie<br />
de maintien d’un niveau de prestations nettement<br />
trop élevé, qui plus est financé en grande<br />
partie par les contribuables. Nulle part ailleurs<br />
qu’à Genève (enfin pas tout à fait, puisque Bulle<br />
affiche un taux de 70,4%, mais avec un âge de retraite<br />
à 65 ans), les employés de la fonction publique<br />
peuvent encore espérer se faire payer un taux<br />
de rente maximal de 70% du dernier salaire assuré<br />
une fois arrivés à la retraite. Le refus, sans doute<br />
prévisible, par les assemblées générales du<br />
personnel d’une réduction de l’objectif de<br />
prévoyance semble avoir été considéré suffisant<br />
pour renoncer à toute révision à la baisse, qui aurait<br />
pourtant dû primer sur l’injection de capital.<br />
Car, au vu d’autres caisses de pension publiques<br />
romandes, ce taux pourrait être fixé à 60% seulement.<br />
Le sacrifice modeste demandé aux employés<br />
crés au subventionnement des<br />
primes, rappelle Alain Berset.<br />
Une discussion portera sans<br />
doute sur les rabais accordés pour<br />
les franchises graduées, une mesure<br />
à laquelle avait déjà recouru<br />
le conseiller fédéral Pascal Couchepin,<br />
réduisant l’encouragement<br />
à la responsabilité individuelle<br />
de personnes de toutes<br />
conditions à une peau de chagrin.<br />
Mais Alain Berset est trop pragmatique<br />
pour s’attendre à ce<br />
qu’une vue d’ensemble devienne<br />
aussitôt réalité: «L’idée est de combiner<br />
différents champs d’action<br />
et de prendre le temps de trouver<br />
des solutions équilibrées pour<br />
obtenir les majorités nécessaires.»<br />
Une chose est sûre: les acteurs du<br />
système de santé ne vont pas gagner<br />
en liberté d’action. Entre<br />
pression sur les prix des médicaments,<br />
moratoire et généralisation<br />
des indemnités forfaitaires<br />
pour les médecins, gestion centralisée<br />
des données, surveillance et<br />
mutualisation des assureurs et<br />
augmentation du financement selon<br />
la capacité financière, le<br />
Conseil fédéral va recourir presque<br />
exclusivement au bâton législatif.<br />
Ce serait le dernier moment<br />
qu’une vision alternative se fasse<br />
entendre.�<br />
de la Ville pour ces prestations de pointe devrait<br />
être d’autant plus supportable que l’âge de<br />
retraite à 64 ans (au lieu de 62 ans) représente le<br />
nouveau standard au sein de la fonction publique<br />
(toujours un an de moins que dans le secteur<br />
privé), tout comme la durée de cotisations allongée<br />
de cinq ans, passant à 40 ans. Il n’a<br />
évidemment pas été question non plus de procéder<br />
à un relèvement des pourcentages de cotisation,<br />
ni de modifier leur répartition (1/3 employés,<br />
2/3 employeur). Une comparaison avec les conditions<br />
du projet de fusion des deux caisses de pension<br />
cantonales CIA et CEH suffit pour révéler<br />
toute l’étendue du scandale. La marge de manœuvre<br />
face à des syndicats déterminés à défendre la<br />
totalité des privilèges (ils ont fait savoir hier qu’ils<br />
désapprouvent le conditionnement de l’injection<br />
de capital à l’adaptation de l’âge de retraite) semble<br />
extrêmement étroite. Il n’est guère possible<br />
d’expliquer autrement comment des membres de<br />
partis appartenant à la droite comme le PDC ou le<br />
PLR aient pu approuver tel projet, qui fait certes un<br />
pas de réforme des droits des assurés dans le bon<br />
sens, mais qui reste minuscule par rapport à tous<br />
les autres assainissements de caisses de pensions<br />
publiques en cours ou en discussion. Et qui, en<br />
l’état, pourrait bientôt nécessiter de nouvelles injections<br />
de capital en raison du niveau de prestations<br />
inadapté. (Christian Affolter)