Nieuwsbrief 40 (pdf) - Sophia

dossier 18 dossier
UCL Cours BA: Introduction Tous les BA auront une introduction obliga-
Genre toire sous forme de séminaire par exemple.
ULB & FUSL
Mineure de genre 30ECTS Tronc commun : droit et genre, criminologie et
genre, genre et société.
Master (projet) Bloc genre : Formation à l'écrit argumenté; Genre
et religions; Droit au travail; Droit social européen;
Politique comparée et genre.
Cours BA3: Histoire du genre
ULB Projet d'intervention genre en
Master Etudes Européennes
Mineure de genre en Histoire
Master (projet) Master orphelin (qui ne sont liés à aucun BA spécifique):
demande de repérer l'existant + création
de cours.
Master hybride: coupler genre et psychanalyse par
exemple.
ULG Mineure de genre Module de “sensibilisation sur le genre”: Introduction
tant sur les concepts de genre que sur
l'historique du féminisme (théories et histoire du
mouvement des femmes); genre et cinéma, genre
et littérature, genre et histoire, genre dans l'organisation
du travail.
Concernant les projets de Master, à
l’ULB, Marie-Geneviève Pinsart évoque
la possibilité de créer des masters orphelins,
c’est-à-dire qu’ “ils ne sont pas liés à
un BA spécifique et ce type de master est
donc ouvert aux bachelier-e-s provenant
de la sociologie, de l’économie, etc…
Cette démarche conviendrait bien au
genre car le programme serait pluridisciplinaire.
Les obstacles à cette possibilité
résident dans la quantité des cours à offrir.”
Pour l’instant, elle insiste sur le fait
qu’elle en est au démarrage de la période
d’information.
Une autre possibilité réside aussi dans le
couplage du genre avec la psychanalyse.
Marie-Genevière Pinsart évoque ce master
hybride: “Certains cours en psychanalyse
peuvent être utiles au genre car
ils portent sur les représentations, les identités,
les stéréotypes.”
Elle évoque également qu’il y a aussi “l’option
de construire le master à cheval sur
plusieurs universités entre l’ULB et
l’UMH.”
Pour les Sciences Politiques, Bérengère
Marques-Pereira expose son nouveau projet:
“Avec la réforme de Bologne, un cours
sur le thème genre et politique sera organisé
en licence. Aucun cours d’initiation
n’est prévu dans les premières années.
L’intéret du cours en licence est de susciter
des mémoires et thèses dans ce domaine.”
Pour Nathalie Frogneux à l’UCL, “créer
un master en genre uniquement est impossible.”
L’unique solution, selon elle, est
d’envisager “un ensemble de cours à option
de 15 à 30 ECTS pris dans les masters
comme économie et genre; philosophie
du travail avec une perspective de
genre; psychologie de la perception sociale,
initiation à l’éthique et bioéthique.”
Un des axes de Bologne étant de fournir
des masters plus clairs qui conduisent à
la recherche ou sont professionnalisant,
Marie-Geneviève Pinsart explique qu’il
“faudrait avoir assez d’informations sur les
attentes des employeurs face à ce type de
diplôme. Un travail de publicité, de promotion
de ces diplômes serait certainement
utile.”
La recherche ?
sophia | n° 40 | 2004
En matière de recherche, Mylène Baum
rappelle qu’ “il y a pourtant d’ores et déjà
quelques initiatives de recherches qui sont
menées dans différents secteurs mais cela
n’a pas spécialement d’impact ni de visibilité
au sein de l’université. Celle-ci ne
témoigne pas d’une volonté politique de
cristalliser ces recherches féministes.”
Mais pour avoir de quoi fournir les cadres
d’une éventuelle recherche en genre il
faudrait avant tout la présence de Master
permettant d’axer les étudiant-e-s une
fois diplômé-e-s vers d’éventuelles carrières
de recherche.
Pour les Sciences Politiques, à l’ULB,
Bérengère Marques-Pereira explique: “En
ce qui concerne la recherche, l’essentiel de
celle-ci est financée par les pouvoirs publics
et les institutions internationales. Il
s’agit d’une recherche plus appliquée que
fondamentale, elle vise l’expertise ou l’aide
à la décision. Le financement des thèses
de doctorat est difficile, il se fait par les
postes d’assistant-e-s (peu nombreux),
dans le cadre de l’ARC (actuellement un
poste de post-doctorant) ou, au comptegoutte,
par le FNRS. Il me semble que la
demande émanant des étudiant-e-s
désireux de faire une thèse dans le domaine
genre et politique est plus importante
que l’offre étant donné la faiblesse
des moyens matériels des universités. La
conséquence de cette situation c’est que
le renouvellement de génération est insuffisant.”
Les pouvoirs subsidiants semblent
provenir des mêmes sphères lorsque
Hedwige Peemans-Poullet parle de la production
de l’Université des Femmes en
matière de recherches féministes : “Certaines
recherches sont confiées à l’Université
des Femmes par des institutions
européennes (CEE) ou fédérales, communautaires
et régionales.”
Une note positive est avancée par Eliane
Gubin en matière de recherche: “la co-tutelle
est favorisée par Bologne ce qui peut