PSC 11-10 - FSP

Panorama
psychoscope 11/2010
35
séminaire
Troubles du
développement
Le développement d’un enfant ou
d’un adolescent ne s’effectue pas toujours
harmonieusement. Des perturbations
neuropsychiques peuvent être
à l’origine de troubles divers. Comment
repérer ces perturbations précocement
et favoriser l’épanouissement
de l’enfant ou de l’adolescent ?
L’Université de Lausanne et le SU­
PEA organisent un séminaire pour
répondre à ces questions; il aura lieu
à l’Université de Lausanne les 27 et
28 janvier et les 3 et 4 février 2011,
de 09h00 à 17h00.
Informations et inscription:
www.unil.ch/formcont:
symposium
Journée
scientifique
La revue «Adolescence» et le Service
Universitaire de Psychiatrie de l’Enfant
et de l’Adolescent (SUPEA)
organisent un symposium intitulé
Clinique du corps «en changement» –
Actualité des attaques du corps à l’adolescence.
Ce symposium aura lieu
le vendredi 17 décembre 2010, de
09h00 à 17h00, à l’auditoire César­
Roux, au CHUV à Lausanne.
Informations et inscription:
journee.adolescence@chuv.ch ou
http://files.chuv.ch/internet-docs/dpc/formation/dpc_formacon_17dec2010.pdf
Trois questions à…
Marianna Gawrysiak, psychologue-psychothérapeute FSP
Cette année, le Vide-poches fête
ses 10 ans d’existence.
En tant que responsable, quel bilan
tirez-vous de ces dix années ?
Le bilan de nos 10 ans est plus que
positif ! La centaine d’artistes qui ont
exposé dans ces lieux a drainé des
milliers de visiteurs provenant aussi
bien de l’intérieur que de l’extérieur
de l’hôpital. Les témoignages de nos
livres d’or attestent de la renommée
que s’est forgée cet espace culturel:
«C’est plus qu’une galerie d’art, le
Vide-poches est un lieu d’échange audelà
des barrières sociales.» «C’est ça
qui me guérira, c’est mieux que les
médics !»... Deux exemples emblématiques
laissés sur toutes ces pages.
Le fait que des artistes reconnus
(Mix & Remix; P. Woodroffe; M.
Del Curto...) ont accepté d’exposer
chez nous a sans doute grandement
contribué à cette réputation.
En quelques mots, pouvez-vous
nous expliquer le rôle du Videpoches,
ses objectifs et son utilité
?
L’hôpital psychiatrique n’est pas un
établissement de santé anodin. Il véhicule
tout un cortège de peurs troubles
et indécises dans l’imaginaire du
grand public, qui sait confusément
que chacun peut être appelé un jour
à séjourner entre ses murs. Aussi le
Vide-poches a­t­il une vocation particulière
qui en fait plus qu’une galerie
conventionnelle: c’est une interface
entre le monde des psychés brisées et
celui de la «normalité», par le truchement
de l’art. Les patients peuvent s’y
confronter intra-muros à la création
artistique en visitant les expositions
ou en participant à des ateliers, tandis
que «ceux de l’extérieur» peuvent
venir à la rencontre d’un univers qui
leur est souvent inconnu et dont le
but ultime reste d’offrir aux accidentés
de la vie une possibilité de réinvestir
leur existence. Le Vide-poches
s’inscrit dans une volonté d’humanisation
des établissements de soins par
le biais de l’art, et le succès sans cesse
croissant de la galerie témoigne de la
justesse de cette approche, dans laquelle
«hôpital» rime vraiment avec
«hospitalité».
Pour quelles raisons avez-vous
créé un tel endroit au sein du
Centre de soins hospitaliers du
Réseau fribourgeois de santé
mentale (RFSM) à Marsens ?
Et quel est votre rôle ?
Le Vide-poches, espace à vocation socio­culturelle,
a été inauguré le 2 décembre
2000 à l’occasion des festivités
du 125 e anniversaire de l’Hôpital
psychiatrique cantonal de Marsens,
qui est devenu récemment RFSM.
Mon rôle dans cette infrastructure
consiste en quelque sorte en un travail
de galeriste: préparer une affiche
annuelle de 5 expositions en invitant
aussi bien des artistes confirmés que
des jeunes artistes en devenir. Une
partie de la programmation est évidemment
réservée à des expositions
d’ART BRUT.
PANORAMA
PSYCHOSCOPE 11/2010