Zermatt Magazin 2024

38 Habitué | Zermatt Magazin
BENNO BLESSING
NOUS PARLE DE «SON
CHEZ LUI LOIN DE
CHEZ LUI» ET DE SA
FASCINATION POUR
ZERMATT
Benno Blessing habite à Schlieren, dans la banlieue de Zurich,
et vient à Zermatt depuis 1958. Il y a déjà passé ses vacances
une quarantaine de fois. À chaque fois, c’est comme revenir
à la maison, affirme-t-il. Promenade avec Benno Blessing.
Avec ses paysages uniques, ses montagnes majestueuses, son
architecture propre et son image de village incomparable,
Zermatt attire des visiteurs du monde entier. Les touristes qui
s’y rendent pour la première fois ne se lassent pas de la vue
imposante du Cervin ou des sommets enneigés qui l’entourent.
Même les habitués de la destination sont toujours fascinés
par le village de Zermatt. C’est le cas de Benno Blessing.
Ses premières vacances en famille à Zermatt remontent à
1958, alors qu’il n’était qu’un enfant. Aujourd’hui, 65 ans
plus tard, Benno Blessing arpente à nouveau – ou plutôt toujours
– les ruelles et les rues de la station touristique. Notre
balade avec ce Zurichois nous permet d’en découvrir un peu
plus sur cet amoureux de Zermatt tout comme d’en apprendre
beaucoup sur le village.
«Cet hôtel», fait remarquer Benno Blessing en pointant l’hôtel
Monte Rosa, «fut le premier hôtel de Zermatt.» Dans l’arrière-village,
mon accompagnateur me raconte une anecdote
sur deux maisons typiques du Valais noircies par le soleil: «Un
jour, la moitié de cette maison a brûlé.»
Il est venu en vacances à Zermatt au moins une quarantaine
de fois. «Vous savez, de temps en temps, je sens que c’est le
moment de me rendre à Zermatt. Alors, je reviens chez moi»,
déclare-t-il. Ici, il peut respirer, profiter du calme. Ici, il connaît
les gens, la nourriture, les bâtiments, et il se sent chez
lui. S’il aime également retourner à Schlieren, il se réjouit à
chaque fois de son prochain séjour à Zermatt.
Lorsqu’on lui demande ce qui le fascine autant, Benno Blessing
donne une réponse à plusieurs niveaux: «Il y a beaucoup
de choses: la nature – on trouve par exemple plus de 400 espèces
de fleurs à Zermatt dont certaines ne poussent nulle
part ailleurs –, les montagnes, l’image du village. Et le caractère
des Valaisans. Au début, ils sont un peu réservés mais
quand on les connaît, ils donneraient tout ce qu’ils ont.» Une
hospitalité au sujet de laquelle Benno Blessing ne tarit pas
d’éloges au cours de notre entretien.
Au fil des années, Benno Blessing s’est beaucoup informé sur
Zermatt. Il se souvient que tant d’idées, de souvenirs et d’informations
sur le village se bousculaient dans sa tête, qu’il a
commencé à les noter petit à petit. De la gestion des déchets
à la faune et à la flore, en passant par les hôtels et l’infrastructure.
Au fil du temps, il a rassemblé plus de 100 thèmes et
numérisé le résultat de ses recherches. Il offre à ses amis les