first steps of a long journey with long flutes - European Shakuhachi ...

More documents

Recommendations

Info

épouse. Je suis heureux de dire qu'ils ont été étonnés qu’un Anglais puisse produire de tels sons. J'espérais rencontrer Kiku Day, étant donné qu’elle se trouvait à ce moment à Osaka en mission pour son université, mais nos programmes et la distance m’en ont empêché. Cependant, avant de quitter l'Angleterre, Kiku m'a aidé à organiser deux leçons avec Okuda Sensei. La première leçon nous rappelle le début de cet article, avec Okuda jouant Tamuke. C'était d'être le morceau qu'il m'enseignerait d'abord. C'est là que j’ai été saisi par un sentiment d’incrédulité, il n’y avait pas un an que j’avais commandé mon Shakuhachi et j’allais rencontrer Okuda, plein d’émotions, après mon périple de deux semaines, jouant dans de beaux endroits, empreints de spiritualité, et rencontrant beaucoup de joueurs et fabricants de Shakuhachi. Okuda est un homme des plus charmants et très intéressant. Trompettiste de jazz accompli, il a décide de consacrer tout son temps à l’étude du Shakuhachi, spécifiquement du jinashi (non laqué et sans utilisation de pâte de Ji pour accorder finement l’instrument). La seule technique qu’il pratique s'appelle zensabo. Okuda m’a aidé considérablement, corrigeant les mauvaises habitudes j'avais acquises en pratiquant seul, m'apportant des solutions à mes problèmes, et m’enseignant d'une façon détendue et agréable. J'ai passé deux heures fructueuses avec ce joueur émouvant, travaillant sur la lecture de Tamuke et ayant des conversations fascinantes. J'essayais désespérément d’absorber toutes les informations que je pouvais, prenant des notes, des photos et allant jusqu’à filmer certaines techniques et des morceaux entiers dans le but de pouvoir en poursuivre l’étude par après. Après deux heures j'ai quitté le maître, débordant d’enthousiasme et épuisé en même temps. Tout au long de mon séjour au Japon, j'ai pratiqué chaque fois que je pouvais, et j’ai souvent été grondé par mon épouse, pour avoir dérangé d'autres clients de l'hôtel jusque tard dans la nuit. Elle me forçait à cesser de jouer - mais (elle ne le sait pas) je recommençais dès qu'elle était sous sa douche. Chaque minute de pratique compte. Naturellement, avec le Shakuhachi Yuu j’aurais pu jouer également dans la douche, je suppose ! Ma deuxième leçon avec Okuda, deux jours plus tard, fut tout aussi profitable et épuisante. Sachant que mon temps avec lui était limité, Okuda m’a suggéré que nous apprenions le plus de choses possibles et nous avons donc commencé à étudier Koku, un morceau qui selon Okuda contenait beaucoup de techniques importantes et devait être 22
étudié sans plus attendre. J’ai trouvé qu’il me posait là un bien grand défi. Okuda m’a dit qu'il avait un jinashi nobe 2.5 (d'une seule pièce) qu’il avait coupé en novembre dans Nagano ken et qu'il pensait qu’il me conviendrait. Je l'ai essayé, il était énorme et difficile à manier avec mes doigts courts en forme de saucisse mais en même temps le son était si riche. J’ai accepté l'instrument merveilleux avec bonheur. Je pense que je devais avoir un air très étrange sur le train, souriant dans le vague. Avant le retour à notre hôtel à Yokohama, j'ai fait un détour prévu par un célèbre magasin de Shakuhachi à Mejiro. Un endroit superbe, en plus des Shakuhachi on y trouve de tout. Le personnel était très bien informé et de bon conseil, je suis revenu avec quelques accessoires pour mon nouveau Shakuhachi. Maintenant je suis de retour à la maison, je lutte toujours bravement avec le jinashi 2.5 et, curieusement, quand je reviens aux 1.8, je trouve qu’il est difficile d’en jouer, enfin, pendant un court moment. Des problèmes intéressants se présentent tout au long du voyage d’initiation au Shakuhachi. Lorsque j’en résous un, d’autres se pressent. Je pressens que le Shakuhachi fait à présent partie de ma vie… pour le reste de ma vie. Et je ne suis toujours pas tout à fait sûr de la façon dont tout cela a commencé. Bon souffle……. Adrian Bain P.S. bien, dans deux jours, je pars en France pour les cours d'été européens de Shakuhachi 2007. Ce sera une expérience nouvelle pour moi de rencontrer tellement de joueurs de Shakuhachi à la fois, et tout à fait intimidante. Je vous ferai savoir la suite. Ein Shakuhachi – Abenteuer in Japan Adrian Bain Ich hatte noch gar nicht so lange Shakuhachi gespielt: erst seit letztem August. Immer wieder in bestimmten Momenten habe ich innegehalten und mich gefragt, wie um alles in der Welt das alles angefangen hat. Eine dieser Gelegenheiten war im Juni. Ich saß vor Okuda Atsuya im Zensabo, seinem Unterrichtsraum in Konkubunji, Tokyo. Okuda sensei hatte Tamuke zur Hälfte gespielt, auf einer großen Jinashi Nobe Shakuhachi. Ich war erschüttert von der Schönheit und Melancholie seines Spiels, den Tränen nahe. Ich fragte mich, welch unwahrscheinliche Kette von Ereignissen mich hierher gebracht hatte. 23
Page 1 and 2: EUROPEAN SHAKUHACHI SOCIETY Newslet
Page 3 and 4: E.S.S. Summer School 2007 by Adrian
Page 5 and 6: another five years to utilise!). We
Page 7 and 8: At lunchtimes, the trail of cars wo
Page 9 and 10: The E.S.S. AGM was held during the
Page 11 and 12: Yamaguchi performs both pieces on a
Page 13: A Shakuhachi Adventure in Japan by
Page 16 and 17: In the grounds of Sojiji is the gre
Page 18 and 19: Okuda said he had a 2.5 jinashi nob
Page 20 and 21: Après seulement deux leçons, un a
Page 24 and 25: Meine Shakuhachi - Reise begann, al
Page 26 and 27: Ich fand einen ruhigen Platz unter
Page 28 and 29: egannen, Koku zu studieren. Okuda s
Page 30 and 31: monastery, 8 o'clock breakfast, at
Page 32 and 33: gibt, wie ich jetzt weiss, mindeste
Page 34 and 35: Fritz Nagel, Shakuhachi Spieler und
Page 36 and 37: centre. Just as I arrived, two peop
Page 38 and 39: amazing sounds, while Vlastislav wo
Page 40: For me, the Prague Summer School wa

first steps of a long journey with long flutes - European Shakuhachi ...

Create successful ePaper yourself

Delete template?

Save as template?