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Etudes et évaluation de processus océaniques par des hiérarchies ...

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22 CHAPITRE 3. DYNAMIQUE OCÉANIQUE ET NOTION D’ECHELLE<br />

les courants gravitaires sont responsables du transport du carbone dissout vers l’océan<br />

profond où il est privé <strong>de</strong> contact avec l’atmosphère pour plusieurs centaines d’années.<br />

3.3 Modèles mathématiques <strong>et</strong> numériques adaptées<br />

aux étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la dynamique subméso-échelle<br />

tel-00545911, version 1 - 13 Dec 2010<br />

Les quatre <strong>de</strong>rnières décennies en recherche océanique sont marquées <strong>par</strong> le grand<br />

succès <strong>de</strong>s modèles numériques <strong>de</strong> la dynamique <strong>de</strong>s océans. Depuis une trentaine d’années<br />

<strong>de</strong> tels modèles sont employés pour étudier la circulation globale (DRAKKAR, MERCA-<br />

TOR).<br />

Les <strong>processus</strong> dynamiques <strong>océaniques</strong> à gran<strong>de</strong> échelle, à l’exception <strong>de</strong>s zones équatoriales,<br />

sont pour leur majeur <strong>par</strong>tie près d’un équilibre géostrophique. Nous distinguons ici “la<br />

dynamique à gran<strong>de</strong> échelle” <strong>de</strong>s “<strong>processus</strong> dynamiques à gran<strong>de</strong> échelle”, ces <strong>de</strong>rniers<br />

excluant l’influence <strong>de</strong>s <strong>processus</strong> à plus p<strong>et</strong>ite échelle sur c<strong>et</strong>te dynamique. L’équation<br />

géostrophique forcée amène à la relation <strong>de</strong> Sverdrup qui a permis au milieu du XX eme<br />

siècle d’expliquer les propriétés principales <strong>de</strong> la circulation à l’échelle du bassin. La<br />

linéarité <strong>de</strong> ce modèle a permis un traitement analytique ou semi analytique <strong>de</strong>s équations<br />

<strong>de</strong> Sverdrup.<br />

La variabilité <strong>de</strong>s <strong>processus</strong> dynamiques, <strong>de</strong>puis la gran<strong>de</strong> échelle jusqu’à la mésoéchelle,<br />

à l’exception <strong>de</strong>s régions équatoriales, est bien décrite <strong>par</strong> les équations quasigéostrophiques.<br />

C’est à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> ces équations <strong>et</strong> leurs intégrations numériques, obtenues<br />

au cours <strong>de</strong>s trentes <strong>de</strong>rnières années du XX eme siècle, que nous <strong>de</strong>vons une majeure <strong>par</strong>tie<br />

<strong>de</strong> notre connaissance <strong>de</strong> la circulation océanique <strong>de</strong> l’échelle globale jusqu’à la mésoéchelle<br />

(<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 100km). Ces équations sont basées sur la quasi bi-dimensionalité <strong>de</strong><br />

la dynamique à ces échelles.<br />

Pendant les <strong>de</strong>rnières décennies le modèle <strong>de</strong> base pour l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la dynamique <strong>de</strong>s<br />

océans est <strong>de</strong>venu celui <strong>de</strong>s équations primitives, basées sur l’approximation hydrostatique<br />

<strong>de</strong> la dynamique <strong>de</strong>s océans. C<strong>et</strong>te approximation suppose une forte dominance<br />

<strong>de</strong> l’accélération horizontale sur l’accélération verticale, c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière est donc négligée.<br />

Les raisons dynamiques pour c<strong>et</strong>te anisotropie sont détaillées dans la section précé<strong>de</strong>nte.<br />

Ces arguments, ainsi que les expériences numériques, montrent que pour <strong>de</strong>s phénomènes<br />

à <strong>de</strong>s échelles horizontales gran<strong>de</strong>s <strong>par</strong> rapport à l’extension verticale, l’approximation<br />

hydrostatique est une approximation bien justifiée <strong>et</strong> qu’elle continuera d’être à la base<br />

<strong>de</strong> la modélisation <strong>de</strong> la circulation dans les bassins <strong>océaniques</strong>. La reconnaissance <strong>de</strong><br />

l’importance <strong>de</strong>s tourbillons méso-échelles <strong>et</strong> l’absence <strong>de</strong> <strong>par</strong>amétrisations efficaces (voir<br />

section 4.2) pour représenter leurs eff<strong>et</strong>s sur la dynamique à gran<strong>de</strong> échelle, a amené<br />

à <strong>de</strong>s discrétisations spatiales <strong>de</strong> plus en plus fines dans <strong>de</strong>s modèles numériques, pour<br />

inclure explicitement c<strong>et</strong>te dynamique méso-échelle. Les résolutions fines actuellement<br />

utilisées dans <strong>de</strong>s simulations pluriannuelle <strong>de</strong> la circulation générale <strong>de</strong>s océans perm<strong>et</strong>tent<br />

une bonne représentation <strong>de</strong>s tourbillons méso-échelles. Ces modèles sont basés<br />

sur les équations hydrostatiques <strong>de</strong> la dynamique <strong>de</strong> l’océan. Aujourd’hui existent plusieurs<br />

modèles numériques, d’accès public, <strong>et</strong> ils sont utilisés pour l’étu<strong>de</strong>, la réanalyse <strong>et</strong>

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